Auteur : Sakamoto Ayumi

Genre : Deathfic

Note : Ce n'est pas un très bon texte, mais j'ai quand même envie de le poster. Bonne lecture !

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Dernier souffle

Non. Ca ne peut pas finir comme ça. Pas maintenant. Je dois encore me battre. Je ne peux pas flancher.

Putain de merde.

J'ai l'impression d'être bigleux maintenant. Et d'avoir trop bu aussi. Genre un mélange de kappa et de gueule-d'ange.

J'arrive encore à distinguer le combat. Pourtant ce con de rouquin m'a tiré au loin, histoire que je reprenne des forces. Mais là, j'crois que ça va être un peu dur. Désolé, vieux.

Ni-Jien-Îh va pas tarder à utiliser son sûtra contre eux. Putain, si seulement, si seulement j'avais la force ! Juste une dernière fois…

Gojyo vient de traverser 30 mètres sans toucher le sol. Je veux qu'il tienne bon, ce crétin. Mais il ne se relève pas. Je crois qu'il y a du sang, trop de sang sous son corps.

J'ai peur. Merde, j'ai peur. Pour la première fois de ma vie. Hakkai enlève ses contrôleurs de force. Mec, fais pas ça, c'est trop dangereux…Il parvient rapidement à atteindre le bonze, à le blesser même. Mais l'autre se redresse…Je sais ce qu'il va se passer…Heureusement, il a le temps de repousser violemment Gokû qui va sûrement pouvoir éviter l'attaque.

J'ai mal. Je pisse le sang…j'en crache. J'ai du mal à inspirer. Comme si chaque bouffée d'air était mon dernier souffle. J'peux pas crever comme ça, c'est pas possible.

Hakkai est littéralement mis en pièce par le sûtra du ciel démoniaque. Ouais, le Setenkyomon et le mien sont aussi en la possession de ce taré. Il va détruire le monde, ce bouffon.

J'suis en manque de nicotine. Mais j'crois pas que ce soit trop le moment de fumer. De toute façon mon paquet est noyé sous le sang. Mon sang.

Maître. Finalement j'ai ce que veux. En acceptant cette mission, avec ces débiles, j'étais certain que ça finirait comme ça. Ils sont trop nazes, de toute façon.

Gokû…il est seul encore debout. Ce con de singe, même quand il n'a plus rien à donner, il faut qu'il crève debout.

Il ne sourit plus du tout, il a au contraire un visage sérieux, adulte. Ses yeux dorés sont rivés sur moi. Mais c'est qu'il pleure, ce con !

J'ai l'impression que ses mirettes me disent : « Il n'y a pas d'autre solution. »

Si tu savais comme je comprends, baka saru. Malgré vos conneries et vos faiblesses, je m'étais attaché à vous. Vous trois. Mais surtout à toi. Mais maintenant, je ne pourrais plus t'arrêter. Alors réfléchis bien, pour la première fois de ta vie.

Sous sa forme de yokaï, rien ne semble pouvoir arrêter Son Gokû. Les sûtras le blessent, oui, mais ils ne le mettent pas en charpie comme ils l'ont fait avec Hakkai.

Le saru a réussi à violemment toucher le savant-fou. Ma vue baisse de plus en plus, ce ne sont que des ombres chromées version coucher de soleil/ jus d'orange qui m'arrivent.

Ts, une seconde a suffit pour que je me pète la gueule par terre comme un moins que rien. Face aux cadavres de mes deux compagnons morts. Les bruits s'estompent, le froid s'installe. Mes paupières sont de plus en plus lourdes. Vous savez quoi ? J'aimerais pour une fois que ce soit juste une séance d'hypnotisme de merde.

Et puis j'suis fatigué.

J'en ai marre maintenant.

J'suis bien par terre.

Merde.

Merde, merde.

Fais chier.

J'suis en train de crever, là.

De crever.

…