By Mia
Note : Crossover Supernatural (saison 1)/Gilmore Girls (saison 5/6)
Résumé : Comment une rencontre peut tout bouleverser.
Time : Commence durant Hook Man (1X07)
J'avais déjà bu plus que de raison, d'habitude dans ces soirées étudiantes, je buvais une bière, éventuellement un Manathan mais rien d'autre et là…A Rome faisons comme les Romains. La bande devait être quelque part, Finn certainement au bar, Colin avec Steph et Logan, je ne sais pas où il était et puis de toute façon, je m'en foutais de Logan. Cette fois-ci c'était fini entre nous. Il m'avait dit qu'il était prêt à s'engager et voilà que je le trouve en train d'inspecter les amygdales de cette fille. C'est pour ça que j'étais sur ce podium, dans cette soirée de confrérie. Je voulais oublier, je n'écoutais que la musique battre à mes tempes. J'ai ouvert les yeux et c'est là que j'ai vu Dean. Qu'est ce qu'il faisait ici ? Comme si cette soirée n'était pas assez épouvantable ! Je l'ai vu parler à un type, un peu plus vieux, légèrement plus petit, avec un sourire sexy... Un air de bad boy, avec une veste en cuir ; il venait d'attraper une bière.
J'ai arrêté de danser, j'étais hypnotisée par ce type. Qu'est ce qu'il faisait avec Dean ? J'ai fermé les yeux, oublier, oublier que j'avais été stupide depuis que je le connaissais, je ne me reconnaissais pas, je m'étais engagée dans cette pseudo relation, j'avais eu des problèmes avec la justice… J'avais chaud, mon petit top était remonté et me laissait le nombril à l'air, j'ai attrapé le verre d'un type et son chapeau de cowboy.
Lo- Rory, descend de là.
R- Je fais ce que je veux !
Lo- Rory, tu es ridicule
R- Sors de ma vie Logan.
J'avais ouvert les yeux, Logan me regardait, il était en colère, j'ai tourné la tête, Paris venait d'intercepter Dean.
P- Qu'est ce que tu fais ici Dean ?
S- Pardon ?
P- Tu crois pas que tu lui as fait assez de mal ?
DW- Tu la connais ?
P- Bien sûr qu'il me connaît, si tu t'approches d'elle, je t'arrache les yeux !
Et elle a fait demi tour.
DW- Tu veux me dire ce qui vient de se passer ?
S- Je n'en ai pas la moindre idée, en plus elle m'a appelé Dean.
DW- Je comprends pourquoi tu voulais tellement rester à la fac, la vie étudiante, les fêtes, les filles…
S- Ce n'était pas trop mon truc
DW- Laisse moi deviner bibliothèque, tu ne faisais qu'étudier, t'étais très sérieux. Bon l'intello, ta fait tes devoirs ? Comment tout est lié à Lori ?
S- En 1932 le prêtre est arrêté pour meurtre. En1967 un séminariste est accusé du massacre de hippies. Dans ces 2 cas, ces hommes d'église prêchent contre immoralité, et ils ont été tués avec un objet tranchant. Cette fois il essaie de sauver sa fille et pas la ville.
DW- Il a peut être fait venir l'esprit sans le savoir, les esprits s'accrochent aux émotions refoulées. Ce soir reste avec Lori
S- Et toi ?
DW- Moi je vais étudier un peu la vie étudiante.
Dean's POV
J'avais attrapé une autre bière, j'avais déjà vu une partie des gens, je faisais le tour, observant les étudiants, j'avais vu cette brune en arrivant ; elle était encore sur le podium et quand je me suis approché, elle m'a littéralement sauté au cou. Je l'ai attrapé au vol et elle a coincé ses jambes autour de mes hanches. J'étais complètement abasourdi, elle m'a alors mi un chapeau de cow-boy sur la tête et elle m'a dit :
R- Salut cow-boy.
…Avant de m'embrasser. Elle avait un goût de tequila, elle sentait l'alcool…elle a eu une façon de se frotter à moi qui m'a fait émettre un gémissement pas des plus catholique. Elle avait du l'entendre car elle m'a regardé avant de me demande de la ramener chez elle.
Cette fille était impressionnante. Ses yeux m'on dès le départ captivés, d'un bleu…
Lo- Ace ! Toi lâche ma copine !
DW- ?
R- C'est fini entre nous, rejoint la fille avec qui t'étais tout à l'heure…On y va ?
DW- …
R- J'te plait pas ?
Elle a fait la moue et elle m'a regardé d'une manière…à cette seconde là, elle aurait pu me faire faire n'importe quoi.
DW- Tu ne veux pas marcher ?
Elle s'est alors doucement laissée glisser contre moi, me regardant dans les yeux. Waou !
R- On y va ?
Et elle m'a entraîné dehors. Je sentais le regard mauvais du blond, comment il l'avait appelée ? Ace ? C'est quoi d'abord ce nom ?
DW- T'habites où ?
R- Pas loin sur le campus.
Je l'ai vu frissonner. J'ai alors enlevé ma veste pour la lui mettre sur les épaules et là son regard…elle m'a attrapé par le cou pour m'embrasser ; elle était proche de moi, et je l'ai collée à moi, et si elle continuait comme ça… tout chez elle criait le sexe. Je l'ai plaqué contre moi, lui faisant voir à quel point j'avais déjà envie d'elle.
DW- Si tu continue, on arrivera jamais jusqu'à chez toi.
R- Je ne sais pas si j'ai envie d'attendre jusque là…
Cette fille avait quelque chose, je l'avais vu se déhancher sur le podium, ça faisait longtemps que je n'avais pas été avec une fille qui avait quelque chose de spécial comme elle ; rien qu'à la regarder... J'ai réussi à me calmer et nous avons accéléré pour arriver jusqu'à son dortoir. A peine avait on passé la porte du couloir qu'elle se jetait sur moi.
DW- Quel étage ?
R- Rez de chaussé. Chambre 18
Je l'ai attrapé et je l'ai littéralement porté jusque là, j'ai pris ses clefs pour ouvrir. La porte de sa chambre venait de se refermer que je n'avais déjà plus de sweat-shirt, ont rapidement suivis ma chemise, mon pantalon. Elle me semblait fragile dans mes bras, elle avait une manière de poser les mains sur moi, je ne sais pas comment dire, comme si elle avait peur que je m'envole, à aucun moment elle a fermé les yeux, il y avait tant de désir dans son regard. Ca ne collait pas avec le profil de la gentille étudiante. Normalement lors de ces nuits où je ramène une fille, je ne m'embête pas mais là j'avais envie d'autre chose.
Rory's POV
Je sentais tout son poids sur moi, une fraction de seconde je me suis demandé ce que j'avais fait…ramener un inconnu chez moi et puis il m'a embrassé si tendrement…ses yeux brûlaient de désir mais le premier baiser dans ce lit à presque été chaste et tellement tendre et puis il est doucement descendu le long de mon cou, mes épaules. Cette nuit là, cet inconnu m'a fait l'amour faisant attention au moindre de mes désirs.
Dean's POV
Elle s'est ensuite lovée contre moi, la peau en sueur, le souffle court, je l'ai serré et c'est là que j'ai senti ses baisers le long de ma mâchoire. Elle était très douce ; ça faisait longtemps que je n'avais pas expérimenté une telle douceur, j'ai fermé les yeux, profitant de ses baisers ; sa main gauche dessinait des motifs sur mon abdomen jusqu'à ce que je la sente s'endormir contre moi.
Lorsque je me suis réveillé, je me suis aperçu que je n'étais pas seul, j'ai cherché sous l'oreiller, pas de poignard, j'ai mis quelques secondes avant que tout se mette en place, j'étais au lit avec une fille que je ne connaissais pas. Elle ne m'avait pas demandé mon nom et ne m'avait pas donné le sien et ça avait été différent de ces nuits que je passe avec des inconnus
J'ai regardé l'heure, 7h30. Je me suis discrètement levée, j'ai attrapé mon caleçon et mon pantalon et j'ai cherché la suite dans le salon. J'ai vu de l'aspirine sur le comptoir, j'ai rempli un verre que j'ai posé sur sa table de nuit. Je devais retrouver Sam mais je ne me voyais pas partir comme ça. Je ne sais pas pourquoi, je l'avais fait de nombreuses fois, mais avec elle, j'avais l'impression que c'était différent. J'ai écrit un petit mot « ça peut être utile, à tout à l'heure »
Je l'ai longuement regardée puis je suis sorti. Je me suis dirigé vers la confrérie pour y retrouver Sammy. Il avait observé la maison des Sorenson toute la nuit et il n'y avait rien eu. Il m'a questionné sur ce que j'avais découvert la nuit précédente mais je n'ai pas répondu. Il allait suivre Lori toute la journée et moi je suis retourné à Yale avec dans l'idée de la voir.
J'étais devant la porte de sa chambre, un café et des croissants à la main, je ne sais même pas ce que je faisais ici, c'était même plus l'heure du petit déjeuner. J'ai frappé à la porte. Pas de réponse puis j'ai entendu courir derrière la porte.
R- J'arrive !
Elle a ouvert brusquement et…
DW- Il est trop tard pour un petit déjeuner ?
Elle a eu l'air très surprise, une hésitation de sa part et puis je l'ai vu renifler l'air.
R- Il n'est jamais trop tard pour un café.
Elle m'a pris le café des mains, elle m'a laissé entrer et j'ai tout posé sur le comptoir. Je ne savais pas quoi dire, pas quoi faire.
R- Assied toi ?...Je ne pensais pas te revoir.
DW- J'ai laissé un mot à coté de ton lit. Ca va la tête ?
R- Oui. Merci.
Elle s'est quand même assise à côté de moi. Je ne comprenais pas comment je pouvais être aussi intimidé par ce petit bout de femme.
Quand elle a attrapé mon café je lui ai attrapé le poignet.
DW- Et, on ne touche pas à mon café.
R- Tu apprendras qu'on ne se met pas entre une Gilmore et son café.
DW- Ah ouai ?
Et là elle m'a fait ses yeux de biche avant d'avaler très rapidement mon café. Je l'ai alors embrassée et elle m'a regardé avec des yeux exorbités.
DW- Tu as encore un goût de café.
Je me suis senti bête et puis elle s'est approchée de moi et m'a embrassé, doucement, lentement. Nous avons fait l'amour sur le canapé. C'est elle qui a pris les devants, elle qui m'a monté dessus tout à coup et la suite s'est déroulée comme la nuit précédente.
Lorsque les battements de mon cœur se sont calmés, je l'ai regardé de plus près, j'étais toujours en elle et puis elle a soulevé le bassin et je me suis retiré. Elle a voulu se lever mais je l'en ai empêché. Elle ne me regardait pas dans les yeux et elle a commencé à rougir. Mon regard la mettait mal à l'aise.
DW- T'es mignonne quand tu rougis.
Elle s'est levée pour disparaître dans sa chambre.
R- Ca te dis d'aller manger un bout, je suis affamée !
DW- Une pizza ?
Elle est ressortie quelques minutes plus tard, toute habillé et nous sommes partis. Le trajet a été silencieux, nous marchions l'un à côté de l'autre, nos bras se frôlaient, elle était complètement à l'aise dans cet environnement, Sam était à l'aise dans cet environnement, moi non. Je n'appartenais pas à ce monde.
Nous avons commandé, et elle a mangé autant que moi, c'est surprenant vu son gabarit et impressionnant aussi.
R- Ca t'arrive souvent que des filles se jettent à ton cou ?
DW- Pardon ?
R- Ben oui, je fais la conversation, tu ne parles pas beaucoup.
DW- Et la première question que tu me poses c'est si ça m'arrive souvent que des filles se jettent à mon cou ? Tu ne veux pas savoir autre chose avant ? Comme mon nom ?
R- Non. Et je ne te donnerais pas le mien.
DW- Qui te dis que je le veux ?
R- Peut être parce que tu veux me donner le tien.
DW- Si je le voulais, t'inquiètes pas « nous avons les moyens de vous faire parler »…Et en ce qui concerne les filles, oui, elles se jettent très souvent à mon cou.
R- Ah un charmeur.
DW- Toi par contre, c'est pas ton genre de te jeter au cou des garçons.
R- Comment tu le sais ?
DW- Pas ton style.
R- Et c'est quoi mon style ?
DW- Gentille étudiante, brillante, sage, pas une habituée des soirées, encore moins de l'alcool.
R- C'est que du point de vue légal je n'ai pas l'âge.
DW- Dis moi que t'es majeur !
Et elle a explosé de rire.
R- Ne t'inquiètes pas, tu ne seras pas arrêté pour détournement de mineur.
J'ai soufflé, une fraction de seconde j'ai eu des sueurs froides. Bon, elle est à la fac, mais elle pourrait être en 1ère année et donc n'avoir que 17 ans. Oh mon dieu !
R- T'as quel âge ?
DW- 26 ans. Et toi ?
R- 20 ans. Qu'est ce que tu faisais à la soirée kapapi ?
DW- J'accompagnais mon petit frère. Sam. T'a des frères et sœurs ?
R- Non, fille unique.
Et ça a continué comme ça jusqu'à ce que la pizzeria nous mette dehors. Nous sommes retournés sur le campus, main dans la main. Ca m'a surpris, elle a glissé la sienne dans la mienne, naturellement. Elle avait un rire et une façon de parler très vite.
Elle n'a pas vu son ex, le blond qui l'appelait Ace hier soir, nous fusiller du regard. Il était avec 2 autres types, un grand brun et un blond.
Je l'ai raccompagnée jusqu'à sa chambre.
DW- Tu n'as pas cours aujourd'hui ?
R- Si j'avais cours ce matin mais j'ai été distraite et j'en ai un autre à 16h30.
DW- Tu as loupé cet autre cours.
R- Quoi ? Mais il est…17h. Comment j'ai pu oublier…
DW- Je fais perdre la tête aux filles, je les hypnotises et elles oublies tout.
R- Ben voyons ! On est arrivé…Ca te dis une soirée vidéo chez moi ?
DW- Et bien…
R- Non si t'a autre chose, c'est bon, c'est pas grave. Je…
DW- Ca serait avec plaisir car je n'en ai jamais fait
R- Quoi ? Mais tout le monde a déjà fait une soirée vidéo !
DW- Pas moi, on n'était pas trop soirées familiales chez moi. Donc ça serait avec plaisir mais je dois aller voir mon frère et après je ne sais pas à quelle heure je pourrais passer. Ca peut être tard donc je préfère te dire non.
R- Ecoute, moi je me couche tard. Jusqu'à 23h tu peux passer.
DW- Ok. A ce soir alors. Du moins j'espère.
Je l'ai embrassé et je suis reparti. J'ai téléphoné à Sam, il n'y avait rien eu de spécial durant la journée, le soir il ferait à nouveau je pied de grue devant chez Lori Sorenson. Ce soir j'irai brûler les ossements de Jacob Karns.
S- Bon, t'étais où aujourd'hui ?
DW- Je découvre la vie étudiante. C'est sympa.
S- Qu'est ce qui se passe Dean ?
DW- Rien !
Il avait bousillé ma bonne humeur. Il est allé retrouver Lori quant à moi je suis allé au cimetière Nord. J'avançais avec ma lampe rivée sur le sol quand j'ai entendu du bruit. Je me suis arrêté, rien. J'ai continué, jusqu'à ce que je trouve la tombe, petite, pas en bon état et j'ai commencé à creuser. Au bout d'une bonne heure, j'étais fatigué, j'aurais 10 000 fois préférer être avec elle mais bon. J'en pouvais plus, je suais mais l'air frais me faisait du bien. J'ai finalement atteint le cercueil et je l'ai défoncé. Le bois était pourri et notre bon pasteur Karns était encore là. J'ai jeté du sel, de l'eau bénite et j'ai mis le feu. C'était fini.
J'ai ensuite remblayé et je suis reparti. J'ai regardé l'heure, 22h15. J'ai souri, j'étais dans les temps. Lorsque j'ai frappé à sa porte, qu'elle a ouverte et qu'elle m'a vu, je me suis aperçu de mon état.
R- Qu'est ce qui t'es arrivé ?
DW- J'ai creusé ?
R- Allez, va prendre une douche. Je prépare tout pour la soirée.
DW- Il y a quoi à préparer ?
R- Ignorant ! Une soirée vidéo n'est réussi que si s'est accompagné d'une tonne de cochonnerie. Machmallow, chocolat, bonbon. T'aimes la nourriture chinoise ?
DW- Ouai.
Elle a attrapé le téléphone et elle a commandé 2 spécial n°4 et 2 spécial n° 7
R- La salle de bain est par là. Là il y a des serviettes propres.
DW- Tu ne veux pas me frotter le dos ?
Elle m'a regardé bizarrement et je ne lui ai pas laissé le temps de réagir. Je l'ai attrapé et je l'ai mise dans la douche la plaquant contre le mur et j'ai ouvert le robinet.
R- C'est froid !!
DW- Je vais te réchauffer.
J'ai quand même réglé la température et nous avons été dérangé par la sonnerie, la commande était arrivée. Elle est sortie en courant, laissant de grosses flaques d'eau derrière elle. J'ai finalement enlevé mes vêtements et je me suis lavé. Je venais de me rincer quand elle est revenue dans la salle de bain, toujours dégoulinante. J'avais le pommeau de la douche dans la main droite et je la regardais. J'ai senti son regard glisser sur moi, quand elle a commencé à rougir et à se mordiller les lèvres j'ai souri. Et quand elle s'est finalement doucement déshabillée devant moi j'ai dégluti. Elle m'a alors timidement souri. Je l'ai attiré à moi, j'avais tout le temps envie d'elle et ses mains glissant sur ma peau, sur mes fesses, réveillaient le désir que j'avais pour elle. Lorsque je l'ai plaquée contre la porte vitrée, moi contre elle, elle a alors pris conscience de mon envie d'elle. C'est là qu'elle m'a dit « J'ai envie de toi » et ça a été suffisant, la suite s'est accéléré, je l'ai soulevé et sans plus de cérémonie je me suis retrouvé en elle. Les fois précédentes avaient toujours été très tendre et là c'était plus rapide, plus…j'avais envie que ce sois vite et fort et c'est à ce moment là que j'ai entendu ses gémissements. Pour autant que je me souvienne, elle était plutôt discrète, soupirant mais là, avec l'écho de la salle de bain…elle m'a alors serré un peu plus, je sentais ses ongles plantés dans mon dos.
Juste après on est restés l'un contre l'autre, l'eau dégoulinant sur nous.
DW- On se fait cette fameuse soirée vidéo ?
R- Ok..
Elle est rapidement sortie et elle a filé dans sa chambre, quand elle est revenue, elle était en pyjama. J'ai regardé mes vêtements, ils étaient crades. Je suis sorti en serviette. Quand elle m'a vu, elle s'est mise à rougir. Comment pouvait elle rougir à tout bout de champs et en même temps être si…
R- Plus de vêtement propre ?
DW- Ca te gêne réellement ?
R- Non. Je vais faire une lessive, donne moi tes vêtements, je les laverais avec.
Je me suis assis sur le canapé et elle est revenue quelques minutes plus tard.
DW- Jamais elle ne rentre ta colocataire ?
R- Paris est chez Doyle en ce moment, ils ne se quittent plus. Bon, attention, il y a des règles pour une soirée vidéo. On ne parle pas durant les films, on ne fait pas de pause alors si tu veux aller aux toilettes c'est maintenant.
DW- Waou ! Des règles pour une soirée vidéo !
R- Et, c'est très sérieux. Bon, là ta les baguettes…
DW- Tu crois pas qu'on a un peu trop à manger ?
R- Il n'y a jamais trop à manger.
Et elle a mis le premier film, Charly et la Chocolaterie, apparemment une vieille version. Au milieu du film elle a commencé à sautiller sur place, en chantant et moi je la regardais. Elle ne faisait pas attention, elle était complètement dans son petit monde. C'est ça la normalité. Je me sentais un peu bizarre, je sentais que j'avais besoin de ça, d'elle, de sa normalité, de son innocence, de sa gentillesse, de sa tendresse. Quand elle a arrêté de gigoter je l'ai attrapée par le cou pour la tenir contre moi en mangeant des M&Ms.
R- Ils viennent d'où les M&Ms ?
DW- J'en ai toujours sur moi, c'est comme ça que je me nourri.
R- Mangerais tu autant de cochonnerie que moi ?
DW- Si tu manges autant de cochonnerie que moi, aouch !
Je n'ai pas vu la fin du 2è film, je me suis endormi, elle dans mes bras.
Rory's POV
Il s'est endormir et je peux le regarder comme je veux. Il fait plus jeune quand il dort, plus innocent, sa vie n'a pas l'air d'avoir été facile. Et puis je regarde les cicatrices qu'il a sur le torse, je les suis du doigt. Je me demande ce qu'il a subit…Fifi brin d'acier vient de se terminer, je me lève en essayant de ne pas le déranger mais ça le réveille tout de suite.
DW- Je me suis endormi.
R- Ouai, allez, au lit.
Et il a obtempéré sans broncher. Il s'est couché et m'a serré dans ses bras et j'ai fait pareil. J'ai l'impression qu'il en a besoin. Ce type est très mystérieux. Nous nous sommes endormis serrés dans les bras l'un de l'autre. C'était une première pour moi. Dans la nuit j'ai été réveillée par ses mouvements, il s'agitait.
DW- Non !! Sammy !! Non !!
R- Réveille toi, ce n'est qu'un cauchemar.
Il a mis quelques secondes à réagir.
DW- Sammy ?
R- Non, c'est moi.
Et je l'ai serré dans mes bras.
R- C'est qui Sammy
DW- Sam, mon petit frère.
Ca m'a fait sourire.
R- Il a quel âge
DW- 22 ans. C'est mon petit frère.
R- Ton cauchemar c'était à propos de quoi ?
WD- C'est rien, … je m'inquiètes toujours pour lui, … on est que tous les 2, … c'est moi qui m'en suis toujours occupé, moi qui l'ai élevé, qui l'ai sorti de notre maison en feu quand il n'était encore qu'un bébé…Je sais pas pourquoi je te dis tout ça.
R- Je suis contente que tu me dises tout ça.
Dean's POV
Je ne sais pas pourquoi je m'étais autant livré à elle mais ça faisait du bien. Je me suis rendormi en la serrant dans mes bras.
Je suis bien, il fait jour mais je reste là sans bouger, elle dans mes bras et c'est là que mon téléphone s'est mis à sonner, je me lève, me dirigeant au son. Je regarde l'heure, 8h
DW- Sam ?
S- Dean, je suis à l'hôpital.
DW- Tu vas bien ?
S- Oui, c'est le père de Lori.
DW- Ok, j'arrive
J'ai attrapé mes vêtements, mon jean n'était pas encore sec mais tant pis.
R- Ca va ?
DW- Oui, je dois retrouver Sam, recouche toi.
R- Tu viens me retrouver après les cours ?
DW- Oui, à tout à l'heure.
Elle s'est recouché et moi je suis parti. Quand je suis arrivé à l'hôpital, il y avait la police.
DW- C'est mon frère. Sam !
Of- Laissez le passer
DW- Ca va ?
S- Oui, je pense que l'homme au crochet est lié à Lori, elle était en colère, elle a appris que son père avait une liaison avec une femme mariée, Taylor sa copine voulait la faire aller à une soirée alors qu'elle ne voulait pas et son copain Rich voulait certainement faire des trucs avec elle dans la voiture. Elle me l'a dit hier soir, elle a été élevée dans la croyance que tu es puni pour tes fautes.
DW- Rappelle moi de ne pas embêter cette fille.
S- Je comprends pas, tu m'as dit que t'avais tout brûlé.
DW- Oui, hier soir, tout ce qui avait dans le cercueil.
S- Même le crochet ?
DW- …Il n'y avait pas de crochet.
S- Le crochet est une part de l'homme, s'il n'y était pas alors ce n'est pas fini.
DW- Trouvons le crochet pour arrêter le fantôme.
On est allés à la bibliothèque universitaire, la prison avait renvoyé les effets personnels à l'église St Barnabé. Elle avait reçu dans le lot un crochet. Et il a été reforgé.
J'ai ensuite redéposé Sam à l'hôpital.
S- Tu n'étais pas à la confrérie cette nuit.
DW- Non.
S- T'étais où ?
DW- Je profitais de la vie étudiante.
S- Qu'est ce que tu fabriques depuis qu'on est ici ? Tu disparais à tout bout de champ.
DW- T'es arrivé Sam, descend.
S- Tu peux me parler Dean.
DW- On se retrouve à 21h.
Et je suis reparti sans lui répondre. J'ai ensuite acheté 2 cafés, 1 pour elle et 1 pour moi. Je me dirigeais vers sa chambre lorsque je l'ai aperçue, quand elle a levé les yeux, j'ai vu un sourire se former sur son visage.
R- Tu m'as acheté du café ?
DW- Je NOUS ai acheté du café, et ne t'avise pas de me piquer le mien.
R- Là tu ne peux rien, tu as les mains occupées, je peux profiter de toi.
DW- Où est partie la gentille étudiante sage ?
R- Elle est restée sur le canapé, sur le comptoir, dans la douche, dans ma chambre…
DW- Ok, ok, tu veux dire que c'est moi qui t'ai corrompu ? Il me semble que c'est toi qui veux abuser de mon petit corps
R- Pauvre chéri, tu veux porter plainte ? Allez, vient.
On s'est tourné pour se trouver face à son ex. Il avait apparemment tout entendu et avait l'air surpris.
R- Logan, Finn, Colin
F- Bella, je viens de découvrir une nouvelle facette de toi et je dois dire que j'aime beaucoup ce nouveau toi.
Lo- Tu ne nous présentes pas ?
R- Non
DW- On y va ?
Nous sommes allés dans sa chambre pour passer du temps tous les 2, elle n'avait rien dit suite à la rencontre avec son ex et puis elle a voulu sortir, apparemment elle cherchait un livre et elle m'a entraîné faire le tour des bouquinistes.
R- Quel est ton livre préféré ?
DW- Je n'en ai pas, je ne lis pas beaucoup. Tu n'as pas le bon frère. C'est quoi ton livre préféré ?
R- Orgueil et Préjugé
DW- Jane Austin ?...Me regarde pas comme ça, je ne lis pas, ça ne veut pas dire que je suis stupide.
R- J'ai rien dit
Et elle s'est mise devant moi, me regardant dans les yeux avant de doucement m'embrasser. Elle a ensuite fait demi tour et nous sommes rentrés. Nous avons mangés tous les 2 puis je suis parti rejoindre Sam. Je suis allée le chercher et nous sommes allés chez les Sorenson. Nous allions fondre tous les objets en argent présents dans la maison et dans l'église
DW- Je prends l'église, tu prends la maison.
S- Ok.
DW- Et ne touche pas à son tiroir à sous vêtements
J'ai préparé un feu dans la chaudière à bois et j'ai fait le tour de l'église, rassemblant tous les objets en argent. Je venais de brûler ma part quand Sam est arrivé avec un sac rempli d'objets provenant de la maison.
S- J'ai pris tout ce qui semblait en argent.
DW- Ok. C'est bon.
C'est là que nous avons entendu du bruit. J'ai pris le fusil et je suis remonté avec Sam. C'était Lori, elle était en train de prier. J'ai laissé Sam et je suis redescendu pour les laisser tranquille. J'observais ces objets chauffer pour commencer à fondre quand j'ai entendu courir à l'étage ainsi que des bruits de chute. Je suis monté en courant et je les ai trouvé dans le bureau du pasteur et j'ai tiré sur l'homme au crochet avec les cartouches en sel, les empêchant de se faire embrocher.
S- Lori où as-tu eu cette chaîne ?
L- C'est papa qui me l'a donné, c'est un héritage de l'église
S- C'est en argent ?
L- Oui.
Le crochet faisait des marques sur les murs, se rapprochant d'eux. Sam lui a arraché du cou et me l'a lancé, je l'ai attrapé et je lui ai lancé le fusils et des cartouche avant de redescendre en courant et de jeter cette chaîne dans le feu.
Nous avons ensuite appelé la police, et après nous avoir interrogés, encore, ce flic qui nous avait déjà arrêté sur les lieux du premier crime quelques jours auparavant, il nous a fortement conseillé de partir. Sam a dit aurevoir à Lori et moi je me suis dit qu'il y avait quelque chose entre eux même s'il ne voulait pas en être conscient. Je l'ai regardé, il avait sa mine, celle qu'il a quand il ne veut pas parler.
DW- On pourrait rester ?
Il n'a pas répondu. Je n'ai pas insisté, je savais que je n'appartenais pas à ce monde et puis on devait retrouver papa. J'ai pris le chemin de Yale.
S- Qu'est ce qu'on fait là ?
DW- Je dois faire quelque chose avant de partir.
Il n'a rien dit, si ce n'est que je sentais son regard sur moi. Arrivé sur le campus, je suis allé à sa chambre, espérant qu'elle soit là pour lui dire aurevoir. J'ai frappé et lorsqu'elle m'a ouvert, elle a souri et puis elle a compris. Elle savait que je n'étais là que pour une courte période.
R- Tu t'en va ?
DW- Ouai. Je ne voulais pas partir sans te dire aurevoir.
R- Entre 2 minutes.
Elle a disparu dans sa chambre et j'ai fait le tour de son appart', regardant tout et puis j'ai décroché une photo d'elle du frigo, elle avait un bonnet, une écharpe et elle portait des livres dans ses bras. J'ai rapidement glissé la photo dans la poche arrière de mon jean et je l'ai attendue.
R- Cadeau.
DW- Qu'est ce que c'est ?
R- Tu verras, ouvre le plus tard.
DW- Merci. Aurevoir.
Je me suis approchée pour l'embrasser. J'ai pris son visage entre mes mains et je l'ai serré dans mes bras avant de disparaître.
Lorsque je suis retourné à la voiture, Sam m'attendait avec cet air qui me dit qu'il avait bon nombre de question à me poser mais il a également vu que ce n'était pas la peine de me parler.
