Résumé : La vie - et le quartier - commencent à s'arranger pour un libraire et un mécanicien lorsqu'un mec mignon aux vêtements chics emménage dans la rue. Yaoi. Le chapitre 2 sera la rencontre entre Duo et Heero. 1x2, 3x4

Titre : Uptown Guy

Auteur : Waterlilylf

Traductrice : Mifibou

Couples : Quatre / Trowa et Duo / Heero

Rating : M

Etat de la fic en anglais : 2 chapitres finis (deux one-shot)

Etat de la fic en français : 1 (en cours)

Avertissement : UA. Relations homme x homme

Disclaimer : Tous les personnages connus ne nous appartiennent pas (ni à l'auteur ni à moi)

Le mec des quartiers chics

Il n'y avait aucune possibilité qu'une voiture comme ça appartienne à notre quartier. Pas qu'ici soit le pire coin de Sank mais ce n'était pas le genre d'endroit qui voyait quotidiennement cette sorte de véhicule. Trop voyante, trop chère, trop élégante.

Le propriétaire ne semblait pas non plus être d'ici.

Dans le cours normal des choses, la voiture aurait atterrie dans un garage clandestin avec de nouvelles plaques et une nouvelle couleur. Mais ce gars avait été suffisamment chanceux pour l'avoir mise juste en face de ma librairie, quelques heures plus tôt.

J'avais fait quelques sorties devant mon magasin et regardé Blondie décharger sa voiture. Rien de trop voyant ; juste un petit signe pour quiconque penserait que le mec était une cible facile.

J'inspirais le respect. Pendant mon adolescence rebelle, j'avais été dans un gang : les Mercenaires. J'avais encore des liens avec le chef, Kurt. Ma sœur aînée était une lanceuse professionnelle de couteau, et un de mes meilleurs amis possédait le club local d'arts martiaux. De plus j'étais grand, je m'entraînais et j'étais un ancien membre de l'équipe nationale de tir de Sank. Je portais le nombre requis de tatouages et de piercings, une arrière cour remplie de motos rouillées qui étaient en pleine restauration. Peu de personnes venaient me chercher des noises, même avec mon côté gay.

J'avais gardé le magasin ouvert plus tard que d'habitude, envoyant de furtifs regards à Blondie assez souvent. Puis j'avais décidé que je pouvais aussi bien le voir depuis la fenêtre du restaurant.

« Mignon, hein ? » Duo regardant depuis une table qu'il nettoyait ; celle avec la meilleure vue sur la rue, naturellement.

« Le gars ou le véhicule ? »

« Les deux. Tu veux un café ? J'ai encore quelques parts de tarte aux pommes si tu as faim. »

« Bien sûr. » Je m'asseyais et Duo chargea un plateau et se glissa dans la cabine à côté de moi.

« Que fait-il ? »

« Il emménage apparemment. Il a déjà monté une douzaine de valises. Et enlevé le panneau « A louer ». »

Duo acquiesça. « Je me demande pourquoi il vient s'enterrer ici ? »

Je pris une gorgée de café ; l'effet caféine était préférable à baver sur le blond. « Il éclaire l'endroit, quand même. »

Comme s'il se sentait observé, Blondie jeta un œil à travers la rue. Il était vraiment, vraiment mignon. Un joli corps dans des vêtements bon chic, bon genre, de créateur et surmontés par une tignasse de cheveux d'or brillants.

« Tu es subjugué par lui ? » Suggéra Duo, puis grimaçant diaboliquement. « Ou bien nous pourrions partager ? »

« Oui, bien sûr. Comme s'il pouvait être intéressé par nous. » Bon, il pourrait être intéressé par Duo, qui n'était pas juste splendide, mais marrant, bavard et charmant. « Il est probablement hétéro, de toute façon. »

« Ah, ha. »Duo secoua la tête. « Pas possible, Tro. Pas dans ces vêtements. Et il a tout un jeu de bagages assortis. »

« Pas concluant. »

« Ok, alors. Il n'a pas battu un cil quand Hilde lui est passée devant en mini-jupe. Et pourtant il y un sticker arc-en-ciel juste derrière. De plus, je te parie qu'il vient juste de quitter son petit-ami. »

« Tu sais ça comment ? » Je mordais dans la tarte aux pommes, qui serait probablement ma seule satisfaction ce soir, bien trop habitué aux délires de mon ami pour le prendre au sérieux.

« Réfléchi. » Duo se pencha par-dessus la table et trempa un doigt dans ma crème fouettée. « Je suppose qu'il y a là tous ses bien matériels, voir plus, dans cette voiture. Et s'il n'était pas si pressé de trouver un appart, il n'aurait jamais choisi celui-ci. Allons, c'est vide depuis presque six mois, lorsque ce vieux est décédé. Je te parie ce que tu veux que Blondie a eu une dispute avec son petit-ami et ça a explosé. Tu pourrais être son consolateur. »

« Merci beaucoup, »Je marmonnais sèchement. « C'est tout ce dont j'ai jamais rêvé. »

Peut-être la seule façon pour moi d'avoir quelqu'un comme lui, pourtant…

« Oh, Tro. Je rigole. Pourquoi n'irais-tu pas le voir pour dire bonjour ? L'aider à monter ses affaires ? Dans sa chambre ? »

J'haussais les épaules, laissant mes cheveux me tomber devant le visage. Quoi ? Je n'étais le genre de type pouvant l'attirer. Si Duo disait vrai, et que Blondie soit gay, il devait avoir un copain. Quelqu'un d'aussi beau ne pouvait pas être seul. Il y avait sûrement toute une file de mecs prêts à l'emmener manger dans des restos chics français.

« Oh, regarde, il a un énorme flamant rose ! »

« Quoi ? »

Et c'était vrai. Blondie était actuellement en train de lutter avec ce qui ressemblait à un flamant empaillé plus grand que nature sur le siège arrière, jonglant en même temps avec un étui à violon et un ordinateur portable. D'ailleurs ça ne se passait pas très bien. Le bec de l'oiseau, de ce que je pouvais voir, était coincé entre les sièges arrière.

Regarder le mec blond essayant de le tirer de là était juste trop divertissant pour le décrire par des mots. Spécialement quand il se redressa, enleva sa veste, la jeta sur le siège arrière de la voiture, et se pencha à nouveau.

« Oh, joli cul, » siffla Duo.

Je ne disais rien, respectant ainsi le cours normal des choses entre nous. Duo parlait sans arrêt ; moi je le fais rarement à moins d'avoir quelque chose à dire. De plus, j'étais trop occupé à admirer ce fameux mignon petit cul alors qu'il remuait dans la voiture. Oh, Dieu. S'il n'arrivait pas à sortir ce flamant dans la minute, j'y allais pour l'aider. Je le ferais vraiment. Vraiment. Je devais juste avant mémoriser chaque détail de ces aguichantes petites fesses dans mon esprit pour mes futurs fantasmes.

« Oh, purée, »s'exclama Duo, alors que Blondie émergeait de sa voiture, joliment cramoisi et nerveux, avec un bras enroulé autour du cou du flamant, et claqua la portière. « C'est plutôt sympa. Comme regarder un spectacle de rue. Tu crois qu'il va ouvrir un magasin vendant des énormes jouets en forme d'oiseaux ou dans le style ? »

« Il n'en a qu'un. Pas assez pour commencer un commerce. »

« Il peut en avoir plus sur commande. Et il a pris le bail du magasin et de l'appart. Il doit envisager de commencer quelque chose. »

De l'autre côté de la rue, Blondie arrangea son étui à violon et son portable sur une épaule, hissa l'oiseau empaillé de l'autre bras, et se dirigea vers sa porte d'entrée qu'il avait auparavant prudemment fermée. Duo avait raison ; c'était un peu comme regarder une représentation de rue. Il appuya sur la poignée, quine bougea pas d'un centimètre, se retourna vers la voiture et essaya la portière puis réalisa que sa veste était dans l'auto et sûrement avec les clés.

« Oops. » Murmura Duo. « On parie que son téléphone se trouve dans la poche de sa veste ? Et peut être même son portefeuille ? Il n'a pas l'air d'avoir suffisamment de place dans les poches de son jean pour mettre quelque chose. En tout cas rien qui ne soit naturel. »

« Je vais aller voir si je peux l'aider, »Je me levais et me dirigeais vers la porte.

« Tro, donne lui une seconde, »Suivi Duo, posant une main sur mon bras.

Je me retournais pour le regarder. « Il a des ennuis. L'un de nous pourrait ouvrir sa voiture en une seconde. Ou la porte d'entrée. »

« Bien sûr qu'on pourrait. Mais tu veux vraiment commencer les présentations en lui montrant tes dons de cambriolage et d'effraction ? »

« Oh ! »

« Donne-lui dix secondes, top chrono. Il va venir ici. Voit ça d'un autre point de vue ; il commence à faire nuit, il est enfermé à l'extérieur de sa voiture et de sa maison ; nous sommes juste de l'autre côté de la rue et nous sommes les seuls ouverts. Où peut-il aller, vraiment ? »

Blondie sembla arriver à la même conclusion, après avoir regardé le bas et le haut de la rue, et tenté encore quelque fois d'ouvrir sa portière. Cela lui pris quelques minutes de ramasser ses affaires.

« Bonsoir, » annonça-t-il officiellement, d'un ton très poli bien qu'il soit manifestement interloqué par nous deux. Sa mère l'avait probablement mis en garde contre les gars comme nous. « J'aurais voulu savoir s'il était possible d'utiliser votre téléphone quelques instants. »

« Bien sûr que tu peux. »Duo sortit le sien. « Tout va bien ? »

« Et bien, j'ai des ennuis en fait, »l'informa Blondie. « Merci. Je suis stupide ; j'ai réussi à m'enfermer hors de ma voiture. J'ai juste besoin d'appeler un ami qui a un double de mon jeu de clés. » Il prit le téléphone de Duo, envoyant le flamant sur son épaule, laissant presque tomber son violon, que Duo attrapa au dernier moment.

« Oh, je suis désolé. » Finalement, ils regroupèrent tout dans mon coin, le violon sur la table et le flamant entre Blondie et moi. Duo alla chercher un balai pour ramasser la vaisselle cassée lors du vol du flamant à travers la table. Entre ses incessantes excuses, il appela son ami, lui laissa un message et nous présenta encore ses excuses. « Ce n'est vraiment pas ma nuit. Je ne suis normalement pas aussi maladroit. »

Dieu, j'espérais sincèrement qu'il n'envisageait pas d'ouvrir un commerce de choses fragiles. « Ah, pardon de demander mais pourquoi un flamant ? »

« N'est-ce pas absurde ? »Blondie leva le bras pour caresser le bec incurvé affectueusement. « Les flamants sont mes oiseaux favoris, et mes sœurs me l'ont donné pour mon dernier anniversaire. Il s'appelle Sandrock. »

« Cool, »approuva Duo.

« Mon nom est Quatre Raberba Winner. » nous regardant alors interrogativement du regard.

« Je suis Duo, et lui, Trowa. Il tient la librairie à côté. »

« Je vous ai vu cet après-midi. » Quatre m'accorda un sourire lumineux, et je sentais immédiatement mes genoux faiblirent. Il se tourna alors vers Duo, et je décidais que j'haïssais mon meilleur ami. « Vous possédez ce restaurant ? »

« Heu, pas vraiment. »Bredouilla Duo, manifestement surpris par quiconque décrivant le café familial d'Howard comme un restaurant. « Mon oncle oui ; J'aide juste de temps en temps. Je travaille dans le garage au bout de la rue. »

« Vraiment ? » Quatre le fixa comme s'il venait de dire quelque chose de particulièrement fascinant. Mince. Pourquoi Duo ne pouvais juste s'en aller et faire quelque chose de constructif au lieu de rester de rôder autour tout le temps ? Je scrutai Duo, espérant qu'il comprendrait, quand Quatre se tourna brusquement vers moi.

« C'est si sympathique de rencontrer quelques nouveaux voisins. Je compte ouvrir un magasin de musique. Vous ne vendez pas de livres là-dessus, n'est-ce pas Trowa ? »

Oh, il avait une très jolie façon de dire mon nom. « Non. Non, je suis spécialisé dans le fantastique et la science-fiction. Pas de livres de musique. » Et si j'en avais eu, je les aurais brûlé.

« Parfait. Alors il n'y aura pas de compétition entre nous, »s'enthousiasma Quatre, mais je commençais à avoir le sentiment que cet éblouissant gars avait un bon sens des affaires. « J'aime les livres fantastiques ! Je pourrais venir et en feuilleter demain, si c'est bon ? »

« Oh, Tro adore les flâneurs, » coupa Duo, me faisant un clin d'œil. « Tu songes sérieusement à ouvrir un magasin de musique ? » Il semblait un peu sceptique. « Tu sais, je ne suis pas sûr qu'il y a beaucoup de demande dans un endroit comme celui-ci. »

« Qu'est-ce que tu en sais ? »Je demandais, augmentant le regard furieux de quelques crans. « Je suis sûr que Quatre sait ce qu'il fait. »

Quatre remercia cette remarque avec un de ces sourires radieux. « En fait, je pense qu'il y a de la demande dans cet quartier. J'ai fais de nombreuses recherches. Toutes les écoles proches ont des cours de musique, mais les élèves sont obligés de voyager à travers la ville pour acheter les livres et les instruments. Je pensais aussi mettre ne place des cours moi-même, et peut-être inviter des musiciens du coin pour donner des concerts. »

« Tu y as vraiment bien réfléchi, » j'approuvais, le faisant rougir. Il était juste trop mignon. Dieu, je devais faire en sorte que son commerce soit un succès, même si pour cela je devais menacer tous ceux que je connaissais pour le fréquenter. Je ne voulais pas le voir repartir dans une des maisons huppées d'où il venait… « Ça pourrait marcher, tu sais. J'ai une affaire spécialisée, mais j'ai des clients de partout. Et je fais beaucoup d'achats par internet. »

« J'espère vraiment que ça va marcher, »me dit Quatre. « Mon père pense que je suis fou ; Il voulait que je reprenne ses affaires, mais j'ai hérité d'un peu d'argent et je veux vraiment faire ça. »

« Je suis sûr que ça va fonctionner, » Je répondais fermement, me demandant en même temps si Quatre s'exerçait physiquement. Il semblait assez en forme, sous ces vêtements soignés. Peut-être serait-il intéressé par faire du sport avec moi. Ce serait agréable… « J'ai pas mal de clients qui font de la musique. Je peux leur indiquer ta boutique. »

« Oh, vous le feriez ? »Quatre le remercia avec le plus rayonnant des sourires. « Ce serait merveilleux. Et je pourrais indiquer votre librairie. Nous aurions une relation réciproque de bonne entente, n'est-ce pas ? »

Je n'étais pas sûr de ce que ça impliquait, mais toute relation avec Quatre serait géniale. « Bien sûr ! Je te présenterais aux alentours de mon magasin demain. De plus je suis plutôt bon en menuiserie et d'autres trucs si tu as besoin d'aide pour quoi que ce soit. »

Ce commentaire conduisit à une inondation de remerciements, et comment ses parents seraient soulagés qu'il se soit déjà fait de nouveaux amis. Entre lui n'arrêtant pas sur comment j'étais gentil, et Duo avec son petit sourire satisfait depuis son coin, je devais changer de sujet.

« Alors, tu joues du violon ? » N'était-ce pas la plus stupide des questions au monde ? Non, il se promenait avec juste pour le fun.

Il acquiesça. « C'est presque ma chose préférée au monde. » Bien, est-ce qu'il n'avait pas mené la vie la plus défavorisée, sentimentalement parlant, qui soit ? « J'aime la musique. Vous jouez d'un instrument ? »

« La flûte. Mais je ne suis très bon, » j'admis.

Duo, ce salaud, ricana fortement. Je savais exactement à quoi il pensait ; notre ami, Wufei nous avait dit que « jouer de la flûte » était un euphémisme pour le sexe oral en Chine.

« Ne l'écoute pas, Quatre. Il est très doué, à ce que j'ai entendu. » Duo me sourit. « Il en jouera peut être pour toi un de ces jours. »

« J'adorerais ça, » dit Quatre joyeusement. « Peut être pourrions-nous essayer de jouer ensemble un jour ? J'ai quelques bonnes partitions en duo et c'est tellement plus amusant avec quelqu'un d'autre. »

« Ouais, j'ai entendu ça. » Duo me lança un grand sourire. « Je dois retourner à la cuisine ranger un peu. Trowa peut s'occuper de toi un moment, hein, Tro ? Quatre, tu veux un café ou autre ? »

« J'aimerais bien du thé au citron, s'il te plaît. C'est si gentil. »

Duo m'adressa un regard façon 'C'est quoi ce bordel ', et je l'ignorais. Laissons-le s'embarrasser à essayer de faire un thé au citron. Au moins, ça le garderait éloigné quelques minutes.

« Ses cheveux sont extraordinaires, n'est-ce pas ? » chuchota Quatre alors que Duo flânait derrière le comptoir.

Merde.

« Je ne le disais pas dans ce sens là ! » Alors dans quel sens ; qu'il n'était pas attiré par Duo en particulier, ou par les mecs en général ? « C'est juste si inhabituel. Je ne pense pas avoir déjà vu un homme avec de si longs cheveux. »

« Oui ? Attends de rencontrer notre pote Zechs. Les siens sont encore plus longs et il les porte lâchés. Je crois qu'il aimerait les couper, mais son copain les aime comme ça. »

Ces jolis yeux bleus s'élargirent légèrement sur la partie 'copain '. Peut être n'était pas gay, alors. Le mieux était d'en finir avec ça avant que je ne tombe plus amoureux encore. « Je préfère te le dire maintenant, au cas où ça te ferait flipper ou autre chose. Je suis gay aussi, ainsi que Duo. »

« Comme moi, » dit-il finalement. « J'ai douze sœurs ; ça aurait été un miracle que je tourne hétéro ! Je ne pense pas avoir porté de vrais vêtements de garçon avant d'avoir cinq ou six ans, car ma mère m'a fait porter les vieux vêtements de mes sœurs. Les filles avaient l'habitude de se taquiner sur le fait que j'aurais probablement aussi mes périodes plus tard ! »

« Douze sœurs ! » Je grimaçais à l'idée. « Je n'en ai qu'une et elle suffit. Ah, je suppose que tu n'as jamais eu tes règles? » Bon, j'espérais vraiment que non.

« Heureusement, non, » il éclata de rire. « A chaque fois que j'avais mal à l'estomac petit, elles avaient l'habitude de dire que c'était mon moment du mois. Elles étaient toutes de véritables tyrans, vraiment. Elles le sont toujours en fait. »

« Tu n'as pas un gentil petit-ami prêt à te défendre ? »

Il secoua la tête. « Pas depuis six mois. Il pensait que j'étais fou de quitter la compagnie familiale alors il m'a quitté moi. Depuis lors, je n'ai pas vraiment eu le temps pour autre chose que commencer ma boutique. »

OUI !

Mignon et célibataire et mignon et drôle et mignon et intéressé, si ces jolis regards en coin pouvaient être pris ainsi. Maintenant il ne me restait plus qu'à le ferrer.

« J'aime vraiment vos tatouages, » dit il avec admiration. « Ce sont des motifs celtiques ? »

« Ceux-là sont des runes. » Je montrais d'un doigt le dessin sur mon biceps droit. « De l'ancien nordique. C'est une incantation au dieu Thor. »

« Ils sont cool hein ? » Ce foutu Duo déposa une tasse sur la table. « Tu devrais l'amener à te montrer ces autres tatouages, Quatre. Ils sont très intéressants. »

Je lui montrais un doigt, hors de portée de vue de Quatre, et il repartit en souriant largement.

« Ne te sens pas obligé de boire le thé, » je chuchotais. Quatre regardait le liquide noir avec un demi-citron flottant dedans, plutôt comme un voyageur le peut par égard envers son hôte. Il ne voulait manifestement pas offenser, et il n'avait clairement pas l'intention de le boire. « Si tu veux, je vis au-dessus de mon magasin, et j'ai tout un chargement d'herbes à thés différentes. Tu peux monter prendre un verre. »

« Je ne veux pas causer le moindre problème, » dit Quatre avec hésitation. « Il se fait tard, et je ne veux pas m'imposer. »

« Tu ne m'ennuies absolument pas. Ecoute, si tu n'as pas encore mangé, je connais un très bon Vietnamien. Ça te plairait d'y aller ? »

« Absolument. Je dois juste trouver un lieu pour y laisser mes affaires. »

« Laisse les ici, »annonça Duo, se matérialisant à notre table. « Je reste ouvert jusqu'à dix heures, et si vous revenez plus tard que ça, Tro a une clé. Et tu peux appeler ton ami et lui dire de laisser tes clés de voiture ici, Ok ? Je les mettrais avec le reste de tes affaires. »

« Merci, Duo. » Je lui souriais en mettant mon blouson de cuir. « A plus tard. »

« Allez-y les enfants et passez un bon diner romantique. » Il fit un grand clin d'œil et retourna derrière.

Ok, ça y était. J'allais officiellement le tuer. Quatre était en train de rougir férocement, les yeux fixés sur la table en chrome ébréchée.

« Ecoute, ignore le juste, d'accord ? Il est fou. Probablement confirmé. N'écoute pas un mot de ce qu'il dit. »

« Oh. » Les grands yeux bleus me jetèrent un coup d'œil timide à travers de longs cils. « Ça veut dire que vous n'êtes pas intéressé du tout ? »

« Si ! Dieu, oui ! Je le suis, mais je ne voulais pas que Duo t'effraies avant d'avoir pu avoir une chance de passer du temps avec toi. »

« Je ne suis pas aussi facile à effrayer, » il murmura, ne regardant toujours pas plus haut, mais avec un petit sourire coquin sur les lèvres.

« Je suppose que non. Alors veux-tu sortir et aller manger et discuter de nos auteurs favoris de fantastique ? »

« Oui s'il te plaît. » Le petit sourire en coin faussement réservé s'approfondit. Mince, il avait même des fossettes. Je n'avais jamais pu résister aux fossettes. « Pendant une minute, j'ai cru que tu allais me proposer de discuter de nos fantasmes purs et simples. Je pourrais aussi, si tu veux. »

« Oh…Vraiment ? »

Oh, merde. The mignon, pas-si-innocent petit blond m'envoya un sourire ravageur et j'eus la soudaine sensation d'être perdu, perdu dans des profondeurs. Bien qu'ils disent que la noyade est une bonne façon de mourir. Je pourrais tomber dans ces yeux et ne jamais me tracasser de remonter chercher de l'air.

« Hé, attendez une seconde ! » nous cria Duo alors que nous sortions. « Quatre, ton ami qui vient ramener les clés. C'est quoi son nom ? »

Quatre se retourna, sa main contre la mienne, et ne protesta pas quand je l'attrapai.

« Son nom est Heero. Heero Yuy. »

Fin 1er one shot

Merci d'avoir lu

Le mot de la traductrice : N'hésitez pas à donner vos conseils et encore plus vos avis positifs. Maintenant si l'histoire vous a plu, ne reste qu'à aller sur le profil du vrai auteur de cette fiction. Il est bien sûr dans l'ordre des choses que tous vos commentaires seront transmis à Waterlilylf.