Une nouvelle histoire ? Cinq petits chapitres pour vous distraire.
J'espère qu'elle vous plaira !
Merci à Paige0703 pour son soutien indéfectible
Bonne lecture !
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Finch pénétra dans la bibliothèque d'un pas pressé. Il aperçut son partenaire assis dans son fauteuil devant les moniteurs, l'air soucieux. Bear s'avança joyeusement à sa rencontre. John se tourna alors vers lui et l'informaticien vit son visage s'éclairer.
-« Bonjour Finch. Tout va bien ? »
-« Bonjour M Reese, oui tout va bien » répliqua t-il d'un ton nerveux.
Il caressa Bear puis accrocha son manteau. Reese se leva pour lui laisser la place.
-« Tant mieux. Je commençais à m'inquiéter » hésita t-il
-« Je n'ai que trente minutes de retard » grogna Finch.
-« Mais cela vous ressemble si peu » se défendit l'ex agent.
-« Panne de réveil » marmonna Finch grognon.
Sa réaction fit sourire Reese.
-« Détendez vous Harold, ce n'est pas si grave. Nous ne sommes pas à l'armée ».
Finch ne répondit pas. Il se sentait vexé. Il consulta les écrans, fit quelques manipulations, puis soupira :
-« Pas de numéro »
Reese comprit que c'était là la raison de sa contrariété : être en retard pour recueillir leur numéro, la crainte de manquer à leur mission.
L'informaticien tendit la main vers son gobelet.
-« Votre thé doit être froid Finch. Voulez vous que je vous en ramène un autre ? »
-« Non Merci M Reese, ça ira »
L'ex agent attendit quelques instants puis décida qu'il valait mieux laisser Finch retrouver ses habitudes seul.
-« Bien. J'emmène Bear dans ce cas. »
-« A plus tard M Reese » répliqua aussitôt l'informaticien.
John songea qu'il se contrariait pour rien mais ne fit pas de commentaire. Il appela le chien et s'éloigna avec lui.
-« Viens Bear. Tu vas peut être retrouver Skipper ? »
Finch sursauta. « Skipper ? Qui est Skipper ? » Il se retourna mais il était trop tard pour poser la question. Il en resta perplexe un instant, puis reprit ses manipulations. Toutefois son esprit restait bloqué sur cette phrase apparemment anodine. « Décidément cette journée commence vraiment mal » songea t-il.
Au bout de dix minutes, perturbé, il se décida à résoudre l'énigme à sa façon. Il ne lui fallu que quelques instants pour accéder aux caméras du parc.
Il chercha une minute, puis trouva son partenaire. Il lançait un bâton à Bear qui s'élançait pour le rattraper, en même temps qu'un autre chien, un malinois également. Finch fronça les sourcils « le fameux Skipper sans doute » jugea t'il « Bear s'est fait un ami dirait-on ». Il ne vit personne aux alentours. Ce chien devait pourtant avoir un maître ? « Tant qu'il ne s'agit pas d'une maîtresse » se surprit à penser Finch. Mais il n'aperçu aucun présence féminine. Rassuré, il ferma l'accès à la caméra. Il se sentait un peu ridicule de sa réaction mais il ne pouvait pas s'en empêcher, c'était plus fort que lui. Il s'inquiétait à l'idée que quelqu'un d'autre que lui puisse être proche de son partenaire « Enfin tout dépend de la manière d'être proche » songea t-il l'amitié ne le dérangerait pas, mais plus…
Il se sermonna une énième fois, conscient qu'il n'avait pas le droit d'éprouver ce genre de sentiments. Mais tout aussi conscient qu'il ne pourrait jamais les mettre de côté.
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John retourna s'asseoir sur le banc un peu plus loin, près de la seconde entrée.
-« Ils sont infatigables » commenta la jeune femme blonde déjà installée.
-« En effet, ce genre de chien a beaucoup d'énergie à dépenser »
-« Au moins, à deux, ils ont plus d'occasion de le faire et le maître peut se reposer un peu. Une chance que nous fréquentions le même parc » répondit-elle joyeusement.
John se tourna vers elle et lui sourit sans répondre.
La jeune femme resta un instant silencieuse puis demanda :
-« Vous étiez en retard aujourd'hui, Skipper était impatient. Votre patron vous a accordé un congé ? »
-« Non pas de congé » John hésita « Il prépare ma prochaine intervention ».
-« Ca ne doit pas toujours être simple ces horaires décalés. Je pensais qu'être installateur de système de sécurité offrait des horaires plus réguliers » remarqua la jeune femme.
-« Nous nous adaptons à nos clients » répondit Reese d'un ton évasif.
Nicole était la maîtresse de Skipper. C'était elle qui avait fait le premier pas vers John, étonnée de voir un second malinois jouer dans le parc. Les chiens de cette race restaient rares dans cette ville.
Petit à petit, ils avaient pris l'habitude de discuter un moment. Enfin surtout Nicole, car Reese ne se montrait guère bavard, fidèle à ses habitudes. Il avait choisi de se faire passer pour un agent de sécurité pour justifier la race et les aptitudes de Bear. « J'installe des systèmes de surveillance avec mon associé » avait t-il expliqué. Cela lui semblait une bonne couverture.
Ces discussions le distrayaient un peu. Nicole était sympathique et pas trop envahissante.
-« Je vais peut être sortir ce soir » annonça t-elle songeuse « J'hésite entre le cinéma et le théâtre. Qu'en pensez-vous ? »
Reese haussa les épaules.
-« Les deux se valent selon ce qui est proposé. Personnellement je préfère le cinéma, mais une bonne pièce se laisse voir ».
-« Tant qu'il ne s'agit pas d'opéra » ajouta t-il amusé, en pensant à son partenaire.
-« Vous n'aimez pas ? »
-« Non, pas du tout, ce qui désespère mon patron »
-« L'opéra est moins accessible que le cinéma ou le théâtre » jugea Nicole. « Votre patron doit être un peu spécial »
-« Il est brillant » répondit spontanément Reese « très cultivé »
-« Vous l'admirez beaucoup dirait-on » remarqua Nicole, amusée par la rapidité de sa réponse.
-« C'est vrai. Mais il le mérite » avoua John, réalisant son laisser aller. « Mais Finch ne sera pas au courant et avec Nicole cette remarque restera sans conséquence » songea t-il pour lui même.
La jeune femme ne répondit pas. Elle observa l'expression sur le visage de John et pensa que son associé avait beaucoup de chance de susciter autant d'admiration chez une personne telle que lui.
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Deux heures plus tard, John revint avec un Bear tout heureux de s'être bien amusé.
-« Du nouveau Finch ? »
-« Non, pas encore M Reese »
-« Tiens, c'est étonnant. Aurions-nous éradiqué le crime Finch ? »
-« Ce serait appréciable mais je n'y crois pas trop M Reese »
John fit le tour de la pièce. Il se sentait vaguement désœuvré, peu habitué au silence de la machine. Il avait déjà nettoyé ses armes la veille. Il songea à choisir un livre et à s'installer dans un coin. « En tout cas j'ai besoin d'un prétexte pour rester ici avec lui » pensa t-il.
Il s'approcha du bureau où Finch travaillait sur l'ordinateur.
Reese examina la couverture du livre posé près du clavier « It Can't Happen Here »
-« Vous aimez ce livre Finch ? »
-« Il est intéressant M Reese. Pourquoi me demandez-vous cela ? » Questionna Finch intrigué.
-« Cela fait deux fois que vous le lisez, j'en déduis que vous l'appréciez » répondit spontanément l'ex agent.
Puis il comprit son erreur. Levant les yeux, il rencontra le regard mi étonné, mi agacé de son patron.
-« Et comment savez vous cela ? Es ce que vous surveillez mes lectures M Reese ?»
-« Oh non pas du tout Finch » répondit John, mal à l'aise de s'être trahi. « Juste… vous le lisiez à l'époque où nous avons résolu l'affaire du juge Gates »
-« A l'époque où vous cherchiez des informations sur moi ? Si toutefois vous avez cessé depuis » commenta Finch cassant.
-« Finch vous savez que je n'essaie plus de vous suivre. Et c'était juste pour mieux vous connaître »
-« Je vois » marmonna Finch. Il ajouta après quelques instants :
-« Vous êtes décidément trop observateur M Reese, et… » Une sonnerie retentie et interrompit l'informaticien.
« Sauvé par le gong » songea Reese en soupirant.
Il n'avait pas envie que Finch découvre qu'il n'avait jamais vraiment cessé de le surveiller. Seules ses motivations avaient changées.
Il ne voulait plus juste le connaître ou percer ses secrets. Il voulait être proche de lui. Peut être n'aurait-il pas dû s'intéresser autant à son associé. Peu à peu, il avait découvert l'homme derrière le masque, intelligent, sensible et profondément généreux. Il s'était retrouvé pris au piège. La sympathie était devenue tendresse. La curiosité s'était muée en attirance. Et la reconnaissance s'était transformée en amour. Sans qu'il sache trop comment, ni à quel moment, mais après y avoir réfléchit, il avait seulement réalisé que c'était inévitable et pas un instant il ne lui serait venu à l'idée de lutter contre ses sentiments. Il les cultivait précieusement, les gardant soigneusement au fond de lui. Depuis, il conservait dans sa mémoire chaque bons moments passés avec lui, chaque sourires, chaque instants de complicité, comme autant de trésors.
Il n'attendait rien en retour. D'ailleurs il ne se risquerait jamais à avouer ses pensées à son partenaire, persuadé que celui-ci les rejetteraient, ou même qu'il le rejetterait, lui, loin de sa vie. Ce qui pourrait lui arriver de pire estimait-il. Jamais il ne commettrait pareille erreur.
Il resta un moment à observer l'informaticien créer de nouvelles lignes de codes.
-« Avons-nous un nouveau numéro ? »
-« Non, M Reese. C'est juste un nouveau programme »
-« Encore une innovation pour faciliter nos enquêtes ? »
-« M Reese » commença l'informaticien mécontent, il leva les yeux sur son partenaire et stoppa ses paroles devant son air sérieux.
-« Oui Finch ? Un problème ?»
-« Non, je...hum. Je pensais que vous vous moquiez de moi » dit-il incertain.
-« Pas cette fois Harold. Je respecte vos inventions. Elles ne sont jamais inutiles »
Finch le regarda étonné, puis sourit.
-« Merci » murmura t-il.
John lui rendit son sourire, heureux de cet instant.
Finch soupira. Il se sentait fier de la remarque de son partenaire. Il avait besoin de ses encouragements. Besoin de le sentir à ses côtés. Un peu trop sans doute. Mais tous les sentiments qu'il éprouvait pour son partenaire étaient un peu trop développés. Un peu trop sensible à sa présence, un peu trop attaché à lui, juste parce que, même s'il avait du mal à se l'avouer, il l'aimait un peu trop, tout simplement. John réagirait sans doute mal s'il apprenait ses sentiments. Oh il ne ferait rien pour le blesser, Finch le savait. Mais une certaine distance se créerait probablement entre eux et l'informaticien n'en voulait pas. Il tenait plus que tout à ce lien tissé entre eux. Il était heureux de leur complicité sachant bien que les numéros et leurs missions étaient les seules raisons justifiant la présence de Reese à ses côtes, ses motivations pour rester avec lui. Il ne se faisait aucune illusion là dessus.
-« Bien, je vais m'installer dans mon coin et je vous laisse travailler » commenta Reese, le tirant de ses réflexions.
-« Vous ne préférez pas … sortir ? » hasarda l'informaticien.
« Je préfère rester avec vous à toute autre activité » songea Reese. « Pour une fois je crois que je vais rester et me cultiver un peu » ironisa l'ex agent en saisissant un livre posé à l'écart sur une étagère. Celui qu'il avait commencé quelques semaines plus tôt sur les conseils de son partenaire. Sauf qu'il n'avançait guère dans sa lecture. Faute de temps entre les missions. Et parce qu'il n'était jamais très concentré sur son livre lorsqu'il avait l'occasion de rester dans leur repère. Observer Finch lui semblait tellement plus intéressant. Le tout étant de ne pas se faire surprendre.
Deux heures s'écoulèrent ainsi. Finch concentré sur ses écrans. Reese s'efforçant de lire quelques pages pour donner le change. Levant les yeux sur sa montre, il vit qu'il était midi. Il se leva brusquement faisant sursauter l'informaticien qui se tourna vers lui.
-« Si j'allais chercher le déjeuner ? »
-« Volontiers M Reese »
-« Chinois ? »
-« Encore plus volontiers »renchérit Finch.
-« C'est parti » commenta Reese en se dirigea vers la sortie.
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Leur nouveau numéro tomba quelques minutes plus tard. Finch rassembla les trois livres, entra les données et commença la collecte des informations. Au fur et à mesure de ses recherches son sourire s'élargit. « Hé bien, nous allons nous amuser » murmura t-il.
Au bout d'une demi-heure John revint avec le repas.
-« Le déjeuner est servi Finch »
-« Ou pas » ajouta t-il en voyant les livres et une nouvelle photo sur le panneau.
-« Asseyez-vous M Reese. Nous avons le temps de manger je pense ».
-« D'accord » répondit l'ex agent avec empressement. Il s'était réjoui à l'avance de ce repas avec son associé et il s'était senti frustré à la perspective d'être privé de ce moment.
Tandis qu'il déballait les plats, Finch commença ses explications :
-« Sean Karlson, 50 ans, veuf. Un fils de 19 ans, Jason. Il passe beaucoup de temps dans sa boutique visiblement. Je n'ai pas trouvé d'anomalie jusqu'à présent. Mais il me reste à étudier ses comptes. »
-« Nous commençons par la surveillance habituelle Finch ? »
-« Peut être » répondit l'informaticien avec un sourire énigmatique.
John lui lança un regard interrogateur.
-« En fait M Karlson a passé une annonce récemment. Il cherche un assistant pour son magasin. J'ai bon espoir que votre cv lui convienne ».
-« Evidemment puisqu'il est fait sur mesure » ironisa l'ex agent.
-« Donc il se peut que vous puissiez le surveiller de l'intérieur M Reese »
John trouvait son partenaire singulièrement enthousiaste.
-« Quel genre de magasin ? » Questionna t-il prudemment.
Finch se tourna vers lui.
-« Une librairie » répondit-il avec un sourire triomphant.
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Reese passa le reste de l'après midi en repérage au domicile et à proximité du magasin de leur numéro. Le lendemain matin, il était prêt pour la rencontre.
-« Honnêtement Finch, c'est vous qui auriez du mener cette mission d'infiltration cette fois. C'est exactement votre univers »
-« Soyez sans crainte M Reese. Je serai là pour vous souffler les bonnes réponses » répondit l'informaticien clairement amusé par la situation.
-« Me voilà rassurer » grogna l'ex agent en entrant dans le magasin où le patron l'attendait pour son entretien.
Karlson possédait un débit de parole assez impressionnant, surtout pour quelqu'un d'assez peu bavard tel que John.
Il lui présenta fièrement le concept de sa librairie. D'abord le magasin lui-même « où chacun peut trouver son bonheur » affirma t-il, « J'ai tout les styles de lecture !». Puis la seconde partie « j'ai racheté le magasin voisin quand il a fermé et réuni les deux bâtiments ». Dans la seconde partie il avait installé un salon de thé. « Les clients peuvent emprunter des livres mis à leur disposition, des secondes mains, en prenant une collation. Ils testent le livre et s'il leur plaît ils repassent l'acheter à la librairie »
-« Où ils continuent leur lecture sur place « remarqua Reese.
-« Non. C'est là que je suis génial » précisa le libraire en se rengorgeant. « J'ai découpé ces livres, seul le début est disponible. S'ils veulent connaître la fin, ils doivent l'acheter ! » Il était visiblement très satisfait de sa trouvaille.
Reese entendit Finch émettre un hoquet horrifié. Il se retint de sourire et commenta :
-« C'est un peu radical non ? »
-« Mais efficace ! » affirma Karlson. Il lui présenta ensuite son fils.
Jason s'occupait de servir les clients du salon de thé. Mais en voyant sa mine morose, il était facile de voir qu'il s'ennuyait dans ce rôle.
-« Bien, je vous attends demain matin. En fait si vous aviez accepté de commencer de suite cela ne m'aurait pas déranger, j'ai tellement de travail ! » Soupira le libraire.
-« Dans ce cas, je reste » répondit Reese qui se dit qu'ainsi il ne perdrait pas de temps de surveillance.
-« Vraiment ? Formidable ! »
-« Installez vous derrière le comptoir » Karlson se dirigea vers son bureau ajoutant joyeusement à l'attention de son fils « j'ai trouvé le candidat idéal, j'avais bien deviné en voyant son cv ». Jason haussa les épaules et ne répondit pas.
-« Candidat idéal je ne sais pas. Efficacement présenté, ça sans aucun doute, n'es ce pas Finch ? » Commenta Reese.
-« Je fais au mieux M Reese » Ironisa l'informaticien.
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Cette première journée se déroula relativement tranquillement.
John renseignait les clients, parfois aidé discrètement par son partenaire, mais ce dernier se rendit vite compte que l'ex agent était bien plus qualifié pour ce travail qu'il ne le laissait paraître. Agréablement surpris, il se contenta de lui souffler quelques réponses lorsque la demande se faisait un peu trop spécifique.
Karlson partageait son temps entre le magasin et son bureau à l'arrière. Il passait de long moment devant son ordinateur, à la recherche de livres commandés par les clients. Il pouvait passer beaucoup de temps sur une recherche pour satisfaire une commande. Finch, ayant piraté son installation, suivait ses manœuvres en direct, sans rien détecté de particulier.
Et Jason s'occupait des clients du salon. Karlson était souvent obligé de le rappeler à l'ordre car le garçon, indifférent, se montrait assez peu aimable envers la clientèle. Il préférait visiblement passer du temps sur son portable ou sa tablette.
Au contraire, Karlson semblait pleinement satisfait de son nouvel assistant.
Il restait un quart d'heure avant la fermeture.
-« Finalement on dirait que vous aussi vous êtes fait pour cet univers M Reese » constata Finch d'un ton léger.
-« Vous avez du déteindre sur moi Harold » répondit-il sur le même ton. « Tant que cela ne dure pas trop longtemps et que vous êtes à l'écoute Finch, je pourrais très bien m'y faire »
Finch allait répondre lorsque des cris éclatèrent. Il se tendit, aussitôt inquiet.
Apparemment, c'était Jason qui appelait et Karlson lui répondait d'un ton visiblement mi inquiet mi agacé. John s'était aussitôt précipité vers eux.
-« Que se passe t-il M Reese ? »
-« Jason a fait une mauvaise chute en utilisant l'échelle. Je crois qu'il s'est cassé le pied. Je vais les conduire à l'hôpital. Je vous rappelle »
Finch soupira, soulagé. Reese n'avait rien et c'était ce qui lui importait le plus.
L'ex agent le rappela au bout d'une heure.
-« Ce ne sera rien Finch. Juste une fêlure. Mais il va devoir rester immobilisé au moins trois semaines. Je crois que je vais devoir jouer les serveurs » constata t-il.
-« Ce surcroit de travail vous vaudra peut être une augmentation M Reese ? »
-« C'est une idée. »
-« Je vais raccompagner Karlson et son fils dès que les soins seront terminés. Voulez vous que je passe ensuite ? »
Finch retint de justesse la réponse qui lui était venu spontanément, motivé par son envie de le voir.
-« Inutile M Reese. Allez donc vous reposer »
John retint un soupir.
-« D'accord Finch » répondit-il à contre cœur. « A demain »
-« A demain M Reese »
