Me revoilà dans une nouvelle fic !
Oui je suis sur ma lancée, j'ai eu envie de poster toutes mes fics en cours et/ou finies.
Cette fois ci je m'attaque à une série du moment : Game of thrones.
En regardant cette série, je n'ai pas pu m'empêcher d'imaginer comment était l'époque ou la garde de nuit était au sommet de sa gloire, où les frères jurés combattaient les marcheurs blancs... la dureté de l'hiver...
A vous de me dire si cette idée vaut le coup ^^
bonne lecture:
Prologue :
Les légendes veulent que l'on vante les exploits des héros, que l'on chante louanges aux valeurs chevaleresques face au danger et que l'on applaudisse ceux qui aidèrent les faible... Ce légendes sont là pour honorer mémoires et principes...
Aux temps jadis, bien avant le régicide, bien avant la fin des dragons, lorsque la garde de nuit combattais fièrement et férocement les marcheurs blanc, il y eut une femme sur le Mur. Loin de le gravir et d'y poser pieds, elle fit plus. Pour tenir une promesse au delà des lois du Mur, elle revêtit l'habit noir de la garde de nuit...
(*****)
Le froid, l'obscurité de la nuit, la lune cachée par les nuages... cette ambiance on ne la trouvait qu'au delà du Mur. Cette terre des sauvageons comme on la nommait au sud du Mur faisait tout pour que ses habitants n'y vivent pas en toute quiétude mais au contraire en bêtes sauvages et traquées. Ainsi un hiver constant et des créatures terribles faisaient loi contre les faibles humains. Cette nuit là il y eut encore un massacre...
Et maintenant, toute cette hostilité contre l'homme était troublée par des halètements et des plaintes sourdes.
« Avance bordel !
_ non... aaa...achève moi et brûle mon cor...
_ Si tu te grouille pas c'est sûr que je vais te cramer quelque chose ! Aller ! Ils sont derrière nous... »
Au milieu de cette neige blanche et de ses tronc noirs, une silhouette informe vacillait, tachant par moment la neige de sang. Une jeune femme avançait péniblement, tirant douloureusement un lourd fardeau derrière elle. Un corps pataud et blessé qui faisait deux à trois fois sa taille. Son père. Derrière eux des pas lui parvenaient aux oreilles. Leur poursuivant étaient peut être silencieux mais depuis toute petite elle connaissait le silence de son environnement, rien ne lui échappait et surtout pas ses poursuivants. Elle s'efforçait de ne pas ralentir le pas, et de faire avancer son fardeau mais non, il ne faisait même plus d'effort. Ils allaient rapidement devoir trouver un refuge mais où ? Où pourrait elle le cacher des créatures?
Ils l'avaient fait durant toute sa vite, fuir es marcheurs blancs et leurs créatures était le lot de tout résidents des territoires libres. Pourquoi alors Maïhkyr et son père passaient de plus en plus de temps à fuir ? Elle n'avait pas souvenir d'autant de crainte et de sang, d'autant de haine et de brasiers, toujours plus repoussés vers ce Mur immense et ses gardiens les hommes ne fuyaient pas les humains, non, ils fuyaient les morts.
« Aller P'pa on va vite se mettre à l'abri ne t'en fais pas.
_ Non, c'est fichu... laisse moi ici et rejoins le Mu...
_ Non mais ça va vraiment pas toi ! Tu crois vraiment que je vais te laisser ? Reprends toi on va arriver aux grottes. »
Ce que visait la jeune femme ce trouvait encore bien loin devant elle cependant et elle sentait ses vêtements s'imbiber du sang de son père. Il était vraiment mal en point, cette fois ci ils n'avaient rien vu venir et avaient eut droit à un réveil d'une violence rare. Une attaque surprise des spectres avait détruit toutes leurs protection et causé la mort des trois comparses avec qui ils partageaient l'abri. Pendant le début de la nuit la neige était tombée et avait éteint les flammes qu'ils utilisaient pour repousser ces ennemis. Elle regarda derrière elle il y avait trois créatures de plus que ceux qui les avait attaqué, le nombre de mort qu'il y avait eut plus tôt...
« ...que tu promette...
_ Quoi ?
_ Tu dois me promettre quelque chose...
_ ça suffit la comédie là ! Tu ne vas pas encore mourir.
_ Je le sais mieux que personne voyons... mais écoutes, je veux que tu...
_ Chut ne bouge pas ils sont juste à coté... »
Le père sentait sa fille contre lui qui tremblait de tout ses membres, elle les avait cachés derrières les vestiges de ce qui semblait être une cabane. Elle était débrouillarde ça oui, elle valait sûrement plus que le fils qu'il aurait tant voulu avoir. Elle avait l'œil vif et observait le moindre détail de ce qui les entourait, elle était intelligente et il lui avait au moins apprit à lire et à écrire. Il en était certain, même si elle n'était pas un homme elle y arriverait... elle ne pouvait pas lui refuser ça hein ? Pas à lui son pauvre père mourant. Non, elle le ferait, il pourrait partir en paix, elle reprendrait son rêve en main.
Loin de se douter et surtout de s'inquiéter des pensées de son père, Maïhkyr déblayait rapidement un cercle de neige tout autour d'eux à l'abri de la neige dans la cabane et creusait un sillon où elle mettait du bois relativement sec et de l'huile qu'elle avait eut le temps de prendre. Il fallait faire vite avant que les spectres ne reviennent si elle tenait à survivre une nuit de plus. Elle alluma vite l'huile et se réjouit de voir le cercle se former autour d'elle et de son père. Elle se tourna vers lui avec en tête l'idée de le soigner mais elle ce qu'elle vit la figea : il était recouvert de son propre sang, il y en avait trop ce n'était pas bon, pas bon du tout. Elle se rassurait plus elle même en lui disant de ne pas s'inquiéter, que ce n'était rien mais lui même n'y croyait plus. Ce n'était pas possible, elle ne voulait pas se retrouver seule ici, elle ne voulait pas non plus avoir à brûler le corps de son père. Quand elle réussit enfin à dégager les couches de peaux qui couvraient son corps et nettoyer le sang coagulé elle pu voir l'état critique dans lequel était son père. Une fine lacération lui parcourait le torse mais elle devait être plus profonde qu'en apparence au vu du flot de sang qui en coulait. Elle sentit ses yeux piquer. Non, elle ne devait pas pleurer, pas pour ça, il devait y croire autant qu'elle souhaitait elle même y croire.
« A...aller ce n'est pas bien grave tu vas voir, tu...
Il attrapa les mains de sa fille qui s'acharnait à empêcher la blessure de saigner :
_ Ne sois pas idiote Maïhkyr, je sens bien que mes forces me quittent pour rejoindre les dieux...
_ Tss. Arrête ton char le vieux, tu ne vas pas mourir ici ! C'est pas toi qui voulait rejoindre ce fichu Mur ? Hein ?
Elle savait très bien pourquoi son père avait voulut qu'ils rejoignent le Mur. Depuis longtemps il avait rêvé de s'engager dans la garde de nuit et de prêter serment. Seulement il avait du fuir au delà du Mur avant même de prononcer le serment et de faire partie de la garde de nuit. Elle ne savait pas pourquoi, à chaque fois qu'elle abordait le sujet il l'évitait mais qu'importe ! Il allait survivre pour atteindre ce Mur de malheur !
_ Non, moi... je ne peux plus...
_ Mais si ! Tu... tu vas y arriver et devenir un de ces frères jurés ou je sais plus quoi !
_ Maïhkyr, ma fille, sois réaliste. Tu vas devoir continuer seule maintenant. Mais je t'en pris, promet moi une chose...
_ Quoi ?
_ Une seule chose, ma dernière marque d'égoïsme...
_ Tout ce que tu veux...
Les larmes qui lui piquaient les yeux ne coulaient toujours pas, elle savait les retenir.
_ Entre dans la garde de nuit...
_ Que ? Mais je croyais que seul les hommes...
_ S'il te plaît... par pitié pour un mourant, pour ton père mourant. »
Maïhkyr hésita, elle ne voulait pas avoir à faire une promesse qu'elle ne pourrait tenir. Jamais ils ne feraient entrer une femme parmi les frères jurés ! Elle tenta alors tout ce qui était en son pouvoir pour le soigner sans lui répondre alors qu'il insistait de plus en plus vivement malgré sa condition physique. Il n'avait plus aucune couleur, ses yeux devenaient termes... à quoi bon essayer elle n'arrivait à rien. Mais il n'était pas question qu'elle le laisse mourir sans tenter tout ce qu'elle pouvait. Ses yeux devenaient troubles, se remplissant de larmes trop longtemps contenues, et ses larmes commençaient à dévaler ses joues rosées par le froid qui les entourait. Ça y est elle pleurait, pour la deuxième fois de sa vie ces gouttes salées longeaient sa peau traçant des sillons sur ses joues sales tachées de terre et du sang de son père.
« Non P'pa par pitié, ne me laisse pas seule...
_ Pr... promets moi.
_ Non, je ne peux pas te promettre cela et tu le sais.
Elle prit le visage du plus vieux entre se mains, collant leurs front l'un à l'autre.
_ Non, ne me le demande pas, ne me demande pas ce que je ne peux pas faire...
_ Si, tu le peux. Il te suffira de te faire passer pour un fils... »
Elle baissa la tête, faible face à la mort imminente de son père. Elle le supplia encore un moment de ne pas lui demander de promesse.
Une heure plus tard elle usait du reste de son huile sur le corps froid et sans vie avant de se remettre en route, essuyant d'une main ensanglantée son visage humide le larmes et un fardeau plus lourd encore sur les épaules et sur le cœur : le serment de se tenir un jour sur le Mur, en tant que membre de la garde de nuit...
Voilà la fin du prologue... alors ? verdict ?
