Note de l'auteur : cette fanfiction est donc une fanfiction sur glee qui a lieu à la suite de la saison 3, lorsque Karofsky quitte Mc Kinley suite à toute cette histoire avec Kurt. L'histoire tourne autour d'un personnage créé de toute pièce qui s'appelle Julian Moore.
Cette fiction a déjà été écrite (par moi pas d' inquiétude je ne vole pas les fictions) je ne fais ici que la réécrire suite à une relecture (je trouve qu'elle était catastrophique) bref.
Je sais que beaucoup de personnes n'apprécient pas particulièrement le personnage de Karofsky dans la saison 3 mais j'avais écris cette fiction pour donner une autre vision du personnage à l'époque où la saison 6 (où David refait son apparition) n'existait pas. Certains personnages appartiennent à Ryan Murphy évidemment, je ne m'approprie aucun personnages :)
Sachant que je réécris chapitre par chapitre en remplaçant les vieux chapitre par les nouveaux au fur et à mesure, je vous conseille d'attendre pour lire cette fiction ou vous risquez de vous retrouver avec un chapitre réécris suivis d'un chapitre nullissime (je sais pas si ce que je viens de dire est compréhensible...)
Bonne lecture !
Chapitre 1
David s'arrêta devant les grandes portes de ce qui était désormais son lycée et poussa un long soupir d'exaspération. Il n'aurait pas du être aussi déprimé à l'idée d'une simple journée de cours. Après tout, nouveau lycée, nouvelle vie comme on disait si bien... Sauf que pour lui, nouveau lycée signifiait avoir une autre vie où cacher son « attirance prononcé pour les mecs » était primordial. S'il était resté à Mc Kinley, peut-être qu'il aurait pu finir par se faire accepter... Ne serait-ce que par les membres de ce foutu Glee Club. Ils avaient bien accepté Kurt, pourquoi pas lui, hein ? Probablement à cause de l'enfer qu'il avait fait vivre au-dis Kurt pendant des mois...
Il se décida enfin à passer les portes du lycée où la « mission camouflage » -comme il aimait si bien l'appeler- allait devoir recommencer. Quelle était cette mission ? Se fondre dans la masse. En vérité, c'était une sorte de quotidien –le même qu'à McKinley- consistant à traîner avec les homo-sapiens sous évolués de l'équipe de foot, s'asseoir à la table des privilégiés, faire peur aux premières années, se trouver un souffre-douleur à plonger dans la benne à ordure et enfin faire semblant de filer l'amour parfait avec une cheerleader. Bref, être le cliché parfait du connard moyen d'Amérique.
-Tiens ! Salut Karofsky ! Comment va notre joueur vedette ?
Il tourna la tête et aperçut ce crétin de Josh, alias membre de la guilde des homo-sapiens sous-évolués. C'était le moment de lancer la mission en répondant à ce compliment emplit d'hypocrisie.
Pour toute réponse, David haussa les épaules. L'avantage, c'est que ça marchait toujours et que, comme Peter n'en avait pas réellement grand chose à faire de la façon dont se sentait David, il ne posait pas de questions. Tous les footballeurs étaient comme ça. En fait, aucun d'entre eux n'était réellement amis. Étrange, pas vrai ? Une bande d'hypocrites feignant l'amitié parfait et faisant rêver plus de la moitié du lycée.
Le bruit des conversations baissa d'un cran dans le couloir, signe que le reste des homo-sapiens arrivait. Génial. Un sourire forcé et tout se passerait bien.
Au grand soulagement de David, parmi eux se trouvait Peter. Pas qu'il appréciait vraiment Peter mais disons que c'était peut-être le seul homo-sapiens que David pouvait supporter. Il lui arrivait même parfois d'avoir des conversations avec ce type.
Ils marchèrent, tel un groupe d'éléphants se croyants élégants au milieu du couloir où les gens s'écartaient pour les laisser passer sans déranger le troupeau. Ouais, un troupeau. C'était littéralement ce qu'ils étaient. Un troupeaux d'éléphants avec les chevilles un peu trop larges pour passer les portes.
-Oh ! Regardez qui voilà..., lança un des éléphants en tête.
Le moment du souffre-douleur. Alors, de qui allait-il s'agir cette fois ? Et quel allait être la façon originale de le punir d'exister ? La benne à ordure ? La cuvette des chiottes ? Le porte drapeau ?
David se pencha légèrement pour apercevoir la cible entourée des Homo-sapiens. Un gars aux yeux verts, au visage fin et aux cheveux bruns les fixaient les uns après les autres. Et David l'identifia –parce que Peter lui avait montrer pas mal de personnes lors de son premier jour- comme étant Julian Moore, soit le seul homosexuel à s'affirmer dans ce lycée de bouseux.
C'était donc la première fois que Karofsky se retrouvait en face de ce Julian et il était clairement magnifique. Il se tenait droit, le visage serein, ses yeux verts balayant la foule d'imbéciles ahuris qui lui faisait face. Il n'avait rien à envier à Kurt ou même qui que ce soit d'autre. Il dégageait une telle confiance en lui et une telle force malgré sa carrure. Pour une première impression, c'était réussi. Mais bien sûr, ça, personne ne devait le savoir.
L'éléphant en tête, un gars du nom d'Owen, fixait le brun avec animosité et ce dernier le lui rendait sans perdre ne serait-ce qu'un degré de son calme. Julian leva les mains en signe de rédemption. Ce n'est pas comme s'il avait d'autre choix. L'autre en face de lui était un tas de graisse de muscle pesant près de 100 kg alors que lui ne devait pas peser plus de 60 à 70 kg. Donc il se rendait, il acceptait, sachant pertinemment que personne ne viendrait l'aider. Qu'avait-il fait de mal pour mériter ça ? Rien. Il était différent voilà tout. Et punir la différence était normal. Tout le monde le faisait, ça faisait parti du quotidien. Si tu veux être accepté, soit comme les autres.
Owen s'approcha de Julian, menaçant et le colla contre le casier en le tenant par le col. Et même en position de faiblesse, Julian ne perdait pas une once de sérénité. Il était la classe absolue. Alors que Kurt se serait déjà mis à pleurer et crier partout de sa petite voix nasillarde si insupportable.
-Ravi de voir que tu es en pleine forme, Owen, lança Julian de sa voix calme.
Il n'avait pas une voix aigue comme celle de Kurt. Elle n'était pas grave non plus. C'était une belle voix. Et David ne put s'empêcher de penser que dans une autre vie, Julian aurait pu être le genre de type à lui plaire.
Sauf que la remarque du brun ne parut pas plaire à Owen qui lui écrasa son poing dans l'estomac avant de le lâcher. Le coup fut assez fort pour faire vaciller le calme apparent de Julian qui s'appuya contre les casiers avec une petite plainte sourde, un bras autour du ventre. Et cette scène renvoya David dans le passé, à l'époque où il avait le rôle d'Owen et Kurt celui de Julian.
-Merci, j'adore tes petites caresses sympathiques, plaisanta ce dernier. Surtout de bon matin, ça emplit ma journée de bonheur.
Owen abattit son poing sur les casiers cette fois, à quelques centimètres du visage de l'autre qui ne broncha pas devant cette tentative d'intimidation. Mais malgré lui, dans un réflexe plus qu'humain, la mâchoire du brun se tendit et ses muscles se crispèrent devant l'appréhension du coup.
Ce détail n'échappa pas à Owen qui ricana méchamment, entraînant les autres gorilles avec lui. Seul Peter, le seul assez intelligent pour détester la violence gratuite, et David ne rirent pas. Et c'est pour cette raison que les prunelles vertes de Julian se posèrent sur eux, les deux seuls à être à l'écart du groupe. David gesticula et se racla discrètement la gorge, mal à l'aise sous le regard emplit de sang froid de ce magnifique mec appuyé contre les casiers.
Josh posa une main sur l'épaule d'Owen. Quel bande de crétins.
-Allez viens, tu vas pas défoncer un casier pour ce pédé, il en vaut pas la peine.
Ils ricanèrent de nouveau et commencèrent à s'éloigner. David jeta un dernier coup d'oeil vers Julian et le vit se redresser et soupirer de soulagement avant de se retourner de nouveau vers son casier. Il avait vraiment du courage pour s'assumer comme il le fait en sachant pertinemment quelles seront les réactions des autres. Il avait beaucoup plus de courage que David n'en aurait jamais.
Les discussions fusaient entre les footballeurs qui faisaient semblant de s'intéresser aux uns et aux autres. Et c'était tellement pitoyable que s'il avait pu en rire ouvertement, David ne ce serait pas privé de le faire. Mais l'envie de rire lui passa lorsque qu'un main puissante se posa sur son épaule. Il se retourna et tomba sur Nicolas, alias le plus grand homophobe que le lycée est connu, violent à souhait et capitaine de l'équipe de basketball.
-Alors les gars ? C'est bientôt le match de final !
Bon, vu comme ça, il ne paraissait pas si terrible. Mais il était loin d'être un bisounours. Il avait même déjà été en maison, de redressement à cause de ces tendances violentes. Et personne n'était en mesure de comprendre pourquoi ils avaient bien ou le laisser sortir...
Nicolas se désintéressa vite de David vu qu'il ne le connaissait pas plus que ça et qu'il ne semblait pas très réactif pour se diriger vers Owen. Il faisait la bonne paire tous les deux. Les deux plus gros enfoirés que cette Terre ait connu.
Et la partie où il fallait filer l'amour parfait avec une cheerleader arriva. Un petit bras s'emmêla autour de celui de David. Faith, la jolie capitaine des cheerleaders, apparut à ses côtés, un sourire immense sur les lèvres, comme à son habitude.
Faith était le genre de personne à être toujours de bonne humeur et à toujours voir le côté positif de tout. C'était sûrement pour ça que David avait accepté qu'elle soit sa « couverture ». Bien évidemment elle n'était pas au courant mais ce qu'elle ne savait pas ne pouvait pas lui faire de mal, pas vrai ?
Les gars de l'équipe se mirent à siffler nonchalamment lorsque Faith posa un léger baiser sur la joue de David qui ne se força presque pas pour sourire. Il appréciait vraiment Faith. Même s'ils ne se connaissaient que depuis quelques semaines, c'était la seule personne avec qui il discutait de choses un peu plus intéressantes que « Charlène a couché avec Jason à la soirée de Stecy, c'est incroyable ! ».
-Je pouvais vous l'empreinter ? Fit-elle avec un sourire narquois.
Sa voix était douce. On ne pouvait s'imaginer cette fille comme étant méchante. Elle puait la gentillesse et la douceur.
-Fais comme tu le sens, princesse, répondit Peter avec un clin d'oeil complice.
Peter et Faith était en quelque sorte meilleurs amis. D'ailleurs, c'était Peter qui avait « arrangé » les choses pour que David rencontre Faith.
La jolie cheerleader tira légèrement le bras de David pour l'éloigner du groupe. Cette fille lui sauvait littéralement la vie en l'éloignant d'Owen et surtout de Nicolas. Elle les entraîna vers leur salle commune, car oui ils avaient des cours en commun, et une journée, qui finirait pas être surprenante, commença aussi banalement que les journées précédentes.
