Nous sommes soldats,

et nous mourons au combat.

Pourtant l'envie de te connaître ne peux s'empêcher de grandir en moi. Mais il est trop tard tu es étendu dans mes bras, et tu dors. Mais je te rejoindrai vite dans les bras de Morphée. Tu dors dans mes bras et je ne peux m'empêcher de t'admirer. Je n'avais jamais réellement fait attention à ton corps. Le seule qui m'importait été toi, ton âme. Toi le jeune homme aux milles sourires, toi l'orphelin abandonné qui n'a jamais perdu espoir, toi le seul et unique à être venu vers moi alors que j'étais incapable de le faire. Toi le seul à m'avoir aidé quand mes parents sont morts, toi encore qui m'a aidé à me sortir de mes ténèbres dans lesquels je m'étais enfermé. Toi mon seul et unique ami. Tant de choses que tu as fait pour moi dont je ne t'ai jamais rendu que de l'indifférence passant par des haussements d'épaules, aux soupirs exaspérés. Tant de choses qui mon caché ta beauté physique.

Ton corps n'a pourtant aucun défaut, ton teint bronzé fait ressortir tes cheveux blonds, et tes yeux bleus. Tes muscles saillant font oublier ta petite taille. Ton corps est recouvert de cicatrices, dont tu es fier. Comme tu aimes tant le dire chacune de ces cicatrices ont été reçues pour le bien d'un autre. Le soleil fait pâle figure à tes côtés.

En comparaison de toi je me sens d'une infériorité totale. Je suis un grand brun au teint pâle qui essayait désespérément de se fondre dans la masse avant de te connaître. J'ai commencé à changer le jour où tu es venu vers moi et où tu m'as tendu la main. J'ai dès lors tout fait pour me mettre en valeurs. J'ai changé de coiffure passant de long cheveux à une coiffure plus moderne. Je mettais mis à la musculation pour pouvoir t'aider. Mais rien n'y faisait tu étais toujours supérieur à moi, et cela m'énervais. J'étais telle la lune à courir après le soleil sans jamais pouvoir l'atteindre.

Au jour d'aujourd'hui j'ai réussi à te surpasser, mais cela ne m'en laisse qu'un coup amère.

J'ai réussi là où tu as échoué, j'ai réussi à survivre, là où tu n'as pu. Tu n'as enfaite pas réellement perdu tu as simplement voulu m'aider sauf que tu as pris deux balles à ma place.

Tu en es mort avec le sourire, et moi je n'ai rien pu y faire. Je n'ai fait que répéter ton nom en boucle, inlassablement.

Mais je te rejoindrai vite au vu des deux trous rouge sur mon coté droit.