Le jour se levait à peine. Tout était encore calme dans la rue. On aurait put dire qu'il n'y avait pas un chat mais c'était faux. Seul un chat noir se baladait sur le trottoir. Il semblait connaître son itinéraire par cœur. Il s'arrêta devant une porte comme s'il attendait quelque choses ou quelqu'un. Deux voir trois seconds après la porte s'ouvrit pour y laisser passer un jeune homme avec une parqua d'une couleur qui oscillait entre le marron claire et le crème. Il s'accroupit devant l'animal et lui caressa la tête en lui disant.
- salut toi !
Le chat se mit à miauler et ronronner à ce contact. L'homme en sourit, il avait l'air heureux. Il regarda sa montre et son visage se décomposa presque. Il se rendit compte qu'il allait être en retard sur son planning qu'il s'était fixer en début de semaines. Il dit donc au revoir au chat avant de repartir vers sa première destination. Il arriva à son bureau et il constata qu'il était le premier. Personne n'était là. Le calme régnait en maître. Il s'installa à son bureau et alluma son ordinateur. Il pouvait travailler tranquillement. Il en soupira de soulagement. Dans les heures qui ont suivis une jeune femme monta dans un ascenseur. Quand les portes s'ouvrirent sur la grande salle elle entendit quelqu'un dire.
- Bonjour Ziva.
Elle fut surprise car elle se croyait la première arriver. Après avoir fait quelques pas elle reconnut son collègue. Elle le salua en retour. Puis elle s'installa à son tour à son bureau. À l'heure où le boulot devait commencer tout le monde était présent à l'exception d'un agent. Il arriva comme à son habitude depuis quelques temps en retard. Pas de beaucoup mais suffisamment pour incommoder le chef d'équipe.
- Encore en retard ! S'écrie un homme à la chevelure poire et sel.
- Désolé, patron. Je ne sais pas se qu'il m'est arrivé. J'étais sur la route quand j'ai rencontré une femme en détresse. Et tu me connais, je n'ai pas put m'empêcher de …
- de lui demander son numéro. Coupa Ziva d'un ton sarcastique.
- De lui proposer mon aide. Fini le retardataire en faisant une légère grimace à la jeune fille qui le coupa dans son explication.
Mcgee sourit légèrement comme s'il ne croyait pas l'histoire de son collègue.
- Qu'est-ce qui te fait rire comme ça, le bleu ? Interroge Tony avec un ton sévère.
- Rien. C'est juste que tes excuses sont de plus en plus grosse.
À cette réponse Tony se mit à réfléchir, comme si il ne croyait plus en son excuse mais cela ne fut pas long car un coup de fil au bureau de Gibbs l'interrompit. Toute l'équipe était dans l'attente des instructions de leur chef. Il ne disait mots. Un silence pesant s'était installer dans leur petit espace de travail. Il raccrocha brusquement et pris son arme en disant avec autorité.
- Mcgee avec moi.
Mcgee ramassa son sac à dos et suivit son supérieur. Les deux autres agents les regardèrent un peu étonner. Le fait que Gibbs ne prenne que Mcgee avec lui était assez rare. Les seuls fois c'était quand il voulait des traductions du langage informatique. Et se genre de mission ne laissait présager rien de bon. Les deux agents montèrent dans une des voitures de service. L'agent Gibbs prit le volant et démarra en trombe. Il roulait à sa manière presser. Mcgee s'accrocha à ce qu'il pouvait en espérant ne pas mourir. Gibbs s'arrêta d'un coup et Mcgee s'aperçut qu'ils étaient devant une grande cathédrale de type gothique. Quelques choses clochaient. Il savait que dans se genre d'endroit s'il y avait un meurtre de marin ils auraient besoin de tout le monde. Et Gibbs n'avait prit que lui. Ce genre d'endroit ne convenait pas non plus pour un cite d'une confidentialité maximal. Que pouvait il faire là seul avec son parton. Il sortit de la voiture en même temps que son chef. Il l'interrogea silencieusement mais celui ci lui répondit d'un signe de la tête lui indiquant de le suivre. Gibbs marchait d'un pas assuré. Ce qui m'était la puce à l'oreille Mcgee. Il le suivait prudemment et il était comme même un peu septique. Il y avait des choses pas normal, il le savait et son instinct lui disait la même chose. Ils entrèrent dans cette bâtisse. Au moment où ils entrèrent une odeur que Mcgee connaissait bien lui monta dans les narines. Il l'a reconnue sur le coup et ne pouvait y croire. Mais il ne put réprimer son être qui lâcha par sa voix.
- Abby ?
À se moment Gibbs se tourna vers lui et plissa les yeux.
- qu'est-ce qu'il y a, patron ?
À ce moment Gibbs se demanda comment il pouvait le voir car il y faisait plus noire quand pleine nuit dans cet endroits. Mais une chose lui revient en tête et il se mit à esquissé un léger sourire. Mais il reprit son sérieux et répondit à son agent.
- Elle n'est pas là Mcgee.
- Je sais patron. Mais il y quelques chose de bizarre patron.
Gibbs s'approcha de lui de manière à ce que leur visage ne soit qu'a quelques centimètres.
- bizarre comme quoi ? Demanda t-il.
Puis il se m'y à le regarder sous toutes les coutures comme il aimait le faire souvent pour mettre la pression sur ses agents.
- Et bien c'est comme si j'avais ressentit sa présence, et il flotte dans l'aire une odeur qui est très particulière. Celle qui émane généralement d'Abby.
Gibbs détourna son regard de Mcgee et continua d'avancer. Mcgee le suivit toujours en proie à des réponses qu'il savait arriveraient quand le moment sera venu. Et quand ils furent arriver selon Gibbs, ils s'arrêtèrent. Gibbs prit son portable dans sa poche et appela quelqu'un. Mcgee ne lâchait plus des yeux son supérieur. Il scrutait tout ses moindre geste.
- On est bon. Dit l'agent Gibbs au téléphone.
Après une ou deux seconds il raccrocha et des lumières s'allumèrent. Un homme en uniforme militaire apparut. Mcgee le reconnut tout de suite et ne se priva pas de transmettre son étonnement.
- Papa !
- Bravo, Gibbs. Dit le Mr Mcgee en allant lui serrer la main.
- Mais qu'est-ce que tu fais là ? Demanda t-il à son paternel.
- Félicitation, fiston. Annonça t-il en se tournant vers lui.
- Félicitation ? Mais … mais pourquoi ? S'étonna encore plus Mcgee.
À ce moment là tout étaient confus dans sa tête. Il n'arrivait plus à réfléchir. Il voyait son père et Gibbs discuter ensemble mais il n'entendait plus rien. Il n'arrivait plus à lire sur les lèvres tellement il était perturbé. Il n'avait pas senti la présence de son père. Comment cela était possible. Il s'entait la présence d'Abby dans la pièce mais pas celle son père avant de l'avoir vu. D'autres lampes s'allumèrent et une voix qu'il connaissait trop bien se fit entendre.
- Félicitation Timothy.
- Abby ?
- Majesté. Dirent Gibbs et Mr Mcgee.
Et il vit les deux homme s'incliner en posant un genoux à terre. Il se tourna vers la voix et là, il la vit. Elle était là devant lui, habillé de noir comme à son habitude. Mais il y avait quelque chose qui clochait encore. Il arrivait pas à mettre la main dessus. Il la scruta avec plus d'attention. Soudain le détail le frappa comme la claque de Gibbs derrière la tête. Son collier n'était pas le même que d'habitude. Elle avait coutumes de porter des colliers à pointes mais là elle n'en portait pas. À la place elle portait une chaîne délicate qui portait un pendentif. On aurait dit une chauve-sourie avec un pentacle. Il s'approcha d'elle tout en gardant les yeux rivé sur cette médaille. Abby ne bougeait pas et elle le regardait avec son sourire jovial sur ses lèvres. Le même qu'elle faisait quand ils étaient dans la même pièce elle et lui. Quand il fut à porter il prit l'objet en question pour le scruter plus soigneusement. Abby ne broncha pas mais les deux autres avaient lever les yeux sur eux. Mcgee regarda l'objet sous tout les angles avant de relever les yeux sur la jeune fille. Elle lui fit un clin d'œil quand leurs regard se croisèrent. Il senti ses joues rougir légèrement. Comme par la gène il reporta son attention sur la médaille. Soudain un flash traversa ses souvenirs.
(en italique est le flash back)
il avait dans les 10 ans, il se baladait au abords d'une prairie tout y était vert et calme. C'était une belle matinée d'été. Il ne savait pas pourquoi il était là mais peu importe. Soudain il entendit des pleurs qu'il savait venir de sa droite. « Comment je savais que cela venait de ma droite ? » se demandait il. Il se dirigea donc vers ces pleurs qui lui semblait assez proche. Tout à coup il entendis un petit cour d'eau. À une centaine de mètre il y avait bien un petit cour d'eau qui traversait la prairie. Et en plein milieu de cette prairie un gigantesque saule qui était en prime le seul arbre du coin et au bord de ce cour d'eau. Les pleurs lui semblait venir de l'arbre. Il savait que c'était impossible mais il voulait en avoir le cœur net. Une odeur particulière lui traversa les narines. Il ne la connaissait pas à l'époque. C'était la première fois qu'il la sentait. Il trouva une jeune fille qui avait l'air plus âgée que lui de quelques années, deux trois ans tout au plus. Elle portait déjà deux couette de sa chevelure de jais. Le même médaillons ornait son cou, une chauve-sourie avec un pentacle. Il s'approcha d'elle comme hypnotisé par elle.
- Pourquoi tu pleures ?
À cette question la jeune fille sursauta de surprise. Quand elle vue de qui il s'agissait elle sourit délicatement. N'ayant pas de réponse le garçon continua son interrogatoire.
- Tu as mal quelques part ?
- Non. Répondit elle en reniflant.
- Alors pourquoi tu pleurs ?
Elle ne répondis pas car elle ne savait pas quoi lui dire, la vérité était trop dur pour elle et elle ne la connaissait pas. Se rendant compte qu'il n'aurait pas de réponse à cette question il en posa une autre.
- Pourquoi tu es seul ici ?
- Je me suis enfuis. Dit-elle sans réfléchir.
- De qui ? De quoi ?
- Je ne sais pas.
- Si tu veux je peux te protéger des méchant. Dit il confiant.
Elle lui sourit et ses larmes avait arrêté de couler. Elle lui tendit alors un de ses petit doigt, en lui demandant presque solennellement.
- Tu me le promets ?
- Je te le promets.
Il se souvenait qu'ils s'était endormis tout les deux à l'ombre de l'arbre en se tenant du doigt. Il s'était réveillé dans sa chambre chez lui. Il avait toujours crue qu'elle n'était qu'un rêve. Et quand il l'avait revue au NCIS il ne l'avait pas reconnue car il croyait l'avoir rêver. Mais elle se tenait là, devant lui avec son sourire angélique. « je te le promets » cette phrase trottait à présent dans sa tête. Sans s'en rendre compte il dit à haute voix les deux dernière phrases qu'il avait prononcé dans son flash back. Un énorme sourire se dessina sur le visage de la jeune fille. Sous l'émotion elle lui sauta au coup en lui disant :
- Tu t'en souviens ?
Elle avait presque les larmes au yeux. Gibbs et Mr Mcgee esquissèrent un sourire, il étaient toujours à genoux. Timothy arqua ses sourcilles, il attrapa la tête de la jeune fille dans ses mains et la força à reculer pour qu'il puisse plonger ses yeux dans ceux d'Abby. Quand le contact visuelle fut établie entre les quatre iris, une énorme boule se forma dans le bide du jeune Mcgee. Il voulait dire tant de choses mais rien ne sortis de sa bouche à l'exception d'un timide « je suis désolé ». Quand Abby entendit cela elle ne put réprimer un sourire. Abigail se souvenait très bien ce qu'il s'était passé ce jour là, et elle ne lui en voulait pas. Elle voulut lui dire mais elle fut couper par Timothy.
- Je suis désolé. Murmurait-il encore et encore.
Il n'arrivait plus à s'arrêter. Les larmes commencèrent à couler sur ses joues. Il n'arrivait plus à voir celle qui ce tenait pourtant devant lui. Elle lui attrapa le visage en pleures des ses mains. Et elle lui dit de façon presque autoritaire.
- Ce n'est rien.
Timothy cessa de pleurer et renifla.
- Ce n'est rien. Répéta t-elle sur le même ton avec en plus de la douceur.
- Mais … . Tenta le jeune Mcgee avant d'être couper par une sonnerie de portable.
- Veuillez m'excuser votre altesse, c'est mon portable. Intervient le père de Timothy.
Il porta le téléphone à son oreille en se relevant et en faisant quelques pas pour les laisser ne pas déranger son altesse et son fils.
- Mais … .Retenta Timothy.
Cette fois il fut couper par l'intervention d'Abby qui lui avait mis son doigt sur ses lèvres. Elle voulait le silence. Car elle voulait porter son attention sur la conversation téléphonique. Mais elle n'entendit rien, ce qui la frustra. Elle fit la moue quand elle vit Mr Mcgee raccrocher. Ce visage fit sourire le jeune homme qui se tenait devant elle.
- Votre altesse ! Nous sommes repéré. S'alarma Mr Mcgee. Jéthro prenez sa seigneurie et menez là en lieu sur. Et Timothy tu viens avec moi j'ai des choses à te dire. Continua t-il.
Les deux jeunes gens soupirèrent et se séparèrent pour suivre les instructions du père de Timothy.
