Chapitre 1
C'était une journée classique dans le manoir Vongola. Tout le monde s'occupait de ses affaires et cela allait à tout le monde.

Dans un des nombreux bureaux du manoir se trouvait un homme assez jeune aux cheveux blonds et aux yeux orange vif. Ce dernier était en train de s'occuper de la paperasse, qui commençait à le désespérer, quand la porte s'ouvrit sur un autre homme, aux cheveux rose-rouge et aux yeux de la même couleur, qui tenait une tasse dans sa main droite.

- Alors, tu avances boss ?
- S'il te plait G, appelle-moi par mon prénom…
- Comme tu veux. Je t'ai fait un café.
- Merci. Tu peux me le poser sur le coin de table ?
- Bien sûr. Tu ne veux pas faire une petite pause ?
- Non, je ne peux pas prendre de retard.

Leur petite discussion fut interrompue par l'irruption de Daemon, qui avait dans les bras une pile de feuilles. Il la déposa sur le bureau, plus que chargé, de son boss.

- Qu'est-ce que c'est cette fois ?
- Nufufu~ une petite bagarre avec des bandits et certaines maisons ont été…Touchées.
- Par « touchées » tu veux dire rasées, imbécile d'illusionniste !
- Eh bien… « Cheveux rose » à l'air énervé…
- ILS SONT ROUGES !

Sentant son mal de tête s'accentuer, Giotto porta douloureusement une main à sa tête.

- Arrêtez de vous chamailler…
- Oi, ça va Giotto ?
- Oui, oui, je suis juste un peu fatigué…
- Bon je vous laisse. Primo. Cheveux rose.

G du utiliser tout son self control pour ne pas sauter sur l'illusionniste qui quittait la pièce. Il savait qu'une dispute apporterai encore plus de paperasse a son pauvre boss, qui était déjà plongé dedans.

Faisant irruption dans la pièce a son tour, le gardien des nuages Vongola déposa, à son tour, une pile de feuilles plus imposante que celle du gardien de la brume. Une migraine vint marteler les tempes de Giotto qui posa la question, ne voulant pas vraiment connaitre la réponse

- Alaude. Qu'est-ce que c'est cette fois ?
- Un léger différent avec une autre famille d'herbivores.

Le bras droit Vongola du prendre une grande inspiration pour ne pas se mettre à hurler après l'autre gardien.

- C'est tout ?
- Hn.
- Bon…Puisque tu reviens de mission, va te reposer, je t'appelle si j'ai besoin de tes services.
- Hn.
- Toi aussi tu peux aller te reposer G.
- Et c'est toi qui dit ça ? Pas la peine, je suis en pleine forme, Moi.
- G…
- Et puis, je ne vais pas te laisser affronter cette paperasse seul !
- Merci G.
- C'est normal. Donc ! Qu'est-ce que je peux faire pour t'aider ?
- La tout de suite, si tu pouvais vérifier que Lambo, Knuckle et Asari n'ont pas détruit la moitié du manoir…
- Je m'en occupe !

Les deux gardiens sortirent de la pièce, laissant seul Giotto, qui ne put retenir un soupir. Il aimait beaucoup tous ses gardiens, mais il devait avouer qu'ils étaient compliqués à gérer.

Il attrapa le café que lui avait apporté G, quand un spasme lui parcourut le bras, lui faisant lâcher sa tasse, qui se brisa sur le bureau, laissant ainsi son contenu imprégné les documents.

Le boss Vongola écarta le plus rapidement possible les papiers, espérant pouvoir sauver ses feuilles, ce qu'il réussit en grande partie. Frustré par sa propre maladresse, il poussa un soupir agacé avant d'être prit d'un soudain vertige, qui le fit tomber à genoux. Il resta ainsi plusieurs instants, avant de reprendre à peu près ses esprits.

Il commença à se relever en prenant appuie sur son bureau, mais ses jambes n'avaient plus aucunes forces, et il tomba une fois de plus.

Le hasard voulu que ce soit à ce moment précis que revint G. Malgré le bureau, il vit distinctement son boss tenter de se relever pour s'écrouler.

- Giotto !

Le bras droit se précipita auprès Giotto et s'agenouilla face à lui.

- Giotto ! Tu m'entends ?!
- O-oui…
- Fais une pause bordel !
- Pas le peine-
- ça suffit ! Tu es à bout !
- Je…Je… G, la pièce tourne trop...
- Reste éveillé Giotto ! Reprends-toi !
- Désolé…

G posa sa main sur l'épaule du blond. Il attendit comme ça jusqu'à ce que celui-ci relève la tête avec un petit sourire.

- C'est bon ? Tu te sens mieux ?
- Oui, merci. Maintenant, faut que j'y retour-
- Non. Tu va t'assoir dans ton fauteuil et attendre sans bouger que je revienne avec Knuckle.
- Ne t'inquiète pas je vais bien, je-
- Alors pourquoi tu as fait ce malaise ?!
- Je…Je ne sais pas…

Tout a coup, G fut pris d'un doute angoissant.

- Giotto. Quand as-tu mangé pour la dernière fois ?

- Giotto, répond moi.
- Je ne sais pas…
- Putain de merde, GIOTTO ! C'en est plus qu'assez ! Tu ne bouges pas ! Si quand tu reviens tu n'as bougé ne serait-ce que d'un centimètre, je te jure que je te ligote à ton a ton lit ! D'ailleurs, Quand as-tu DORMI pour la dernière fois ?!
- …

Le gardien de la tempête se leva et se mit a courir dans le manoir cherchant désespérément le prêtre. Ce dernier était tranquillement entrain de sortir de sa chambre

- G ! Qu'est-ce qui t'arrive à l'extrême ?!
- Imbécile de prêtre viens avec moi tout de suite !
- Tu es blessé ?!
- Pas le temps d'expliquer VIENS

Le prêtre suivit son ami qui s'était mis à courir le plus vite possible. Il sentait l'angoisse lui nouer la gorge. Il ne pensait pas que son boss pouvait s'être autant surmené.

Lorsqu'ils arrivèrent, l'angoisse du bras droit se décupla en voyant Giotto allongé sur le côté, les yeux fermés et la respiration hachée.

Knuckle prit immédiatement son pouls. Il fit une petite grimace avant de placer sa main sur son front. En sentant cette fameuse main, le boss Vongola entrouvrit les yeux et reconnut ses deux gardiens.

- Giotto !
- Giotto ! Tu ne dois pas bouger à l'extrême !
- Dé…Désolé G…J'ai…un peu bougé…
- Imbécile ! Knuckle, qu'est-ce qu'on peut faire ?!
- Il faut le transporter dans une chambre pour qu'il puisse avant tout se reposer !
- Je m'en charge !
- Essaye de ne pas trop le faire bouger à l'extrême !
- D'accord !

G prit son boss dans ses bras, a la manière d'une princesse, et fut épouvanté par le poids ou plutôt le non-poids que faisait son boss. Il marcha d'un pas vif jusqu'à une chambre, qui en temps normal était pour les invités, mais dans ce cas la, c'était la plus proche, Knuckle le suivit, l'air tout aussi inquiet que lui.

Il déposa le blond dans le lit avant de le couvrir d'une couverture. Le gardien du soleil, prit une chaise, s'assit à côté du lit, et activa sa flamme. Tout en restant concentré il donné ses directives.

- G, il me faut une bassine d'eau froide, des serviettes ou des gants de toilettes, et un thermomètre.
- Compris !

Le bras droit courut jusqu'à la salle de bain la plus proche et rassembla tout ce que lui prêtre lui avait demandé avant de repartir au pas de course.

- Tiens !
- Merci.
- Je peux faire autre chose ?
- A part t'asseoir et attendre, non.
- Tu penses qu'on devrait prévenir les autres gardiens ?
- Je pense qu'on devrait attendre à l'extrême que Giotto soit un peu mieux, sinon l'extrême énergie de tout le monde va encore plus le fatigué.
- Tu as raison…Depuis quand tu es aussi réfléchi ?!
- Je suis réfléchi à l'extrême !
- Mouais…

G préfère interrompre leur discussion maintenant, ne voulant pas de dispute, surtout avec Giotto dans cet état. Il prit à son tour une chaise et s'assit à côté du lit, priant pour que son ami se réveille bientôt.

Ce « bientôt » fut vite remplacé par un « maintenant ». Au grand soulagement des deux gardiens Vongola, le blond ouvrit les yeux.

- G…Knuckle…
- Giotto !
- Comment te sens-tu à l'extrême ?
- Mieux, merci beaucoup.
- Giotto, pourquoi tu ne nous as pas dit que tu étais si mal ?
- Je ne vais pas si mal, j'ai juste eu gros coup de fatigue.
- Te fous pas de nous ! Tu es clairement éreinté !
- Et tu souffres de malnutrition !
- J'essayerai de faire plus attention. Maintenant il faut que j'y retourne.
- C'est hors de question ! Tu dois rester alité à l'extrême !
- Si le stupide prêtre te dit de rester coucher, tu l'écoute boss !
- G, je t'en prie, appelle-moi par mon prénom…
- Tch. Tu n'es vraiment pas possible…Dès que cela concerne ta famille, tu es plus protecteur et attentif que jamais et dès que c'est à propos de toi, tu ne fais plus attention !
- Désolé…
- Je ne te demande pas des excuses ! Je veux que tu fasses attention !
- Calme toi G, ne le surmène pas plus qu'il ne l'est déjà a l'extrême.

G ne put s'empêcher une pointe de culpabilité en voyant le sourire triste et fatigué de Giotto. Ce dernier se redressa et ouvrit la bouche, comme pour dire quelque chose, avant de porter brusquement sa main a son visage en grimaçant.

- Giotto !
- ça-ça va…J'ai…j'ai juste une migraine…foudroyante…
- ça suffit pour l'instant. Repose-toi, on s'occupe du reste.
- Mais la paperasse-
- Attendra. Continue comme ça et je te ligote vraiment !
- J'ai compris…

Le blond se rallongea en soupirant.

- Vous avez prévenu les autres ?
- Pas encore.
- Je suppose que c'est inutile de vous demandez de ne rien leur dire ?
- Oui.
- Ne les inquiétez pas trop…Et ne vous inquiétez pas trop tout court d'ailleurs.
- Comment tu peux nous dire ça après avoir fait un malaise ?!
- Mais maintenant je me sens mieux !
- Mais ton organisme, non à l'extrême ! Ton système immunitaire est affaibli, tu es plus sensible aux bactéries et donc aux maladies !
- DONC TU TE REPOSES ET TU ARRETE DE TRAVAILLER !
- G ! TU VAS AGRAVER SON MAL DE TÊTE A L'EXTRÊME !
- ET C'EST TOI QUI DIT CA ?!
- OUI ET JE LE DIS A L'EXTRÊME !
- TU ES SURTOUT EXTRÊMEMENT BRUYANT !
-Chuuuut !
- hein ?!

Knuckle pointa du doigt Giotto, qui, malgré les hurlements de ses deux amis, s'était endormi.

- Il doit être extrêmement épuisé s'il arrive à s'endormir comme ça.
- Imbécile

G mit son index sous son œil, montrant les larges cernes qui ornaient les paupières du boss Vongola.

- ça se voit, non ?
- Mmh…Bon, comment on prévient les autres ? Ils vont rapidement se rendre compte que Giotto n'est plus dans son bureau à l'extrême et s'ils le découvrent avant qu'on ne leurs annoncent, ça va devenir compliqué.
- Je pense qu'on devrait leur annoncer séparément.
- Bonne idée
- Je m'occupe de Daemon et Alaude, toi, occupes toi de Lampo et Asari.
- Bonne chance à l'extrême !
- Ne m'en parle pas…Mais c'est soit ça, soit vous détruisez le manoir !
- Je ne vois de quoi tu parles !
- Bref… Asari et Lampo sont partis se balader dans le parc à côté.
- J'y vais
- Je vais tout de suite prévenir les autres. On peut laisser Giotto seul ?
- Oui, ne t'inquiète pas à l'extrême.

Le bras droit se leva et se dirigea vers l'escalier pour aller à l'étage, là où se trouver les chambres des gardiens de la brume et des nuages.

Il toqua à la porte d'Alaude, qui ouvrit cette dernière sans dire un mot.

- Herbivore ?
- Je voulais juste te prévenir que le b…que Giotto était alité jusqu'à nouvelle ordre.
- Depuis combien de temps ?
- Il a fait un malaise peu de temps après ton départ et je suis tout de suite allé chercher Knuckle.
- Où ?
- La première chambre à gauche à partir de son bureau.

Le solitaire partit sans poser de question, mais G savait que cela lui suffisait. Il allait juste vérifier l'état de Giotto avant de retourner à ses occupations, tout en vérifiant de temps en temps que Giotto restait coucher.

- Maintenant, je dois trouver Daemon…
- Tu me cherchait ? Nufufu~

L'illusionniste apparut derrière lui, toujours le même sourire inquiétant sur les lèvres.

- Oui. Le primo est au repos forcé.
- Et pourquoi cela ?
- Parce qu'il s'est surmené et qu'il a fait un malaise.
- Eh bien…
- Si tu le vois debout, sans que personne ne t'est dit qu'il en avait le droit, oblige-le à retourner au lit, de force si tu veux mais tu ne dois pas le blessé d'avantage. Compris ?
- Compris, « Cheveux rose ».
- Sale…Rah…Si tu le cherches, il est dans la première chambre à côté de son bureau.
- Merci pour cette information, Nufufu~
- Et laisse le se reposer !
- On dirait presque que tu ne me fais pas confiance « Cheveux rose » !
- Grrr.

Après le grognement de G, la « tête de melon » disparut, laissant le gardien de la tempête, qui se retenait de hurler sa rage, seul.

Au lieu de crier, il lâcha seulement un long soupir agacé pour ensuite descendre l'escalier pour retourner dans la chambre de son ami, ou il savait qu'il aller retrouver Alaude et Daemon. Il commença a marcher pour y aller, mais une explosion retentit depuis le couloir menant a la chambre. Il n'en fallut pas plus a G pour foncer jusqu'à ses amis.


Voila! Pauvre Gio...
Je ne sais pas si je serai régulière dans mes chapitres et ils seront surement un peu plus court que celui la.

J'espère que vous avez aimé et que vous allez venir lire la suite ^^
Donnez moi vos avis, vos conseils ou vos questions en mettant une review (ça m'encourage et ça me motive a écrire la suite!)