Mémoires de Billy

20 Juillet 1997

Je m'appelle Billy Coen et j'ai vingt-cinq ans. Je fais partie du Corps des Marines, en tant que sous-lieutenant. Dans cinq jours, je pars pour l'Afrique pour intervenir dans une guerre civile. Le chef a toujours voulu fourrer son nez partout.
Notre cible est le repère d'un groupe de guérilleros.
Un stupide conflit local, hein ? Je sais pas pourquoi, mais cette mission, je la sens pas.

21 Juillet 1997

Plus que quatre jours…
J'ai interrogé le chef sur ses motivations mais il n'a pas voulu me répondre. Il devient de plus en plus hargneux, ces temps-ci. Bah, je suppose qu'il est nerveux, voilà tout.

22 Juillet 1997

Aujourd'hui, j'ai fait un peu de piano avec Steve qui m'écoutait derrière. Il n'a pas arrêté de plaisanter en disant qu'« une tête de tueur, ça joue pas au piano ». Contrairement à moi, il est parfaitement serein pour le 25. C'est peut-être moi qui me fait des idées, après tout. J'ai déjà eu affaire à des missions plus dangereuses.
En attendant, je continue à jouer du piano. Ça me détend. Même si j'ai soi-disant une tête de tueur.

24 Juillet 1997

23 heures. Dans une heure, c'est le 25 Juillet. Je commence à préparer mes armes. Mon fidèle pistolet de l'armée. Un sniper. Puis un couteau de survie, au cas où.
J'ai prévu les munitions Parabellum. Par contre, pas moyen de retrouver mes balles de fusil. Où sont-elles passées ? J'espère que Steve pourra me dépanner, sur ce coup-là.

J'ai découvert que c'était le boss qui s'était emparé de mes munitions, en me donnant comme excuse que « je n'en aurai pas besoin, compétent comme je l'étais ». Trop aimable.