Bonjour à tous, voici ma toute première fan fiction :)

J'espère que l'histoire vous plaira, soyez indulgents c'est une première et les erreurs risquent d'être nombreuses toutefois j'espère qu'elles n'entacheront pas votre plaisir à lire cette histoire. L'univers de HP et tous les personnages appartiennent à maman J.K mais le récit est de moi. Des actions présentes dans les films tout comme dans les livres pourront être utilisés pour appuyer les évènements de cette histoire. J'attends vos reviews avec impatience.


Chapitre 1

« Tu sais Mione, j'aurais préféré que tu me dises que tu m'aies trompé... Au moins je comprendrais pourquoi tu fuis la maison comme ça... »

Ron se tenait au milieu de leur chambre à coucher, le visage fermé, il regardait Hermione empaqueter nerveusement ses affaires à l'aide de sa baguette.

« Accio livres, chuchota-t-elle fébrilement en plaçant la montagne de livres qui occupait précédemment sa table de nuit dans son sac de perle extensible, le même qui l'avait accompagnée cinq années auparavant lors de leur chasse aux Horcruxes. »

Ron fronça les sourcils en observant la femme qui partageait sa vie l'ignorer complètement. En voyant les mains tremblantes d'Hermione son visage se radoucit quelque peu et prit un air désolé.

« Chérie s'il te plaît, parle moi... Je ne supporte pas de te voir dans cet état... »

Il avait dit ça avec un ton qui trahissait l'impuissance et l'insécurité qu'il ressentait face au comportement de son épouse. Ce matin pourtant tout allait bien, il en était sûr, elle avait même souri quand Ron lui avait parlé de sa nouvelle trouvaille pour la boutique « Farces pour sorciers facétieux » qu'il tenait avec son frère Georges. Depuis le décès de Fred, l'ambiance de la boutique n'était plus aussi « facétieuse » qu'elle ne l'était lorsque les jumeaux la dirigeait, mais Georges avait recommencé à sourire depuis que Ron l'avait rejoint et c'était devenu rare depuis la mort de son alter ego.

Et cette fois, il était persuadé que Georges éclaterait de rire en découvrant les «Mouchoirs à la morve de Troll» que Ron avait passé des mois à concocté en secret. Cela ferait un malheur en boutique et redonnerait du baume au coeur à son frère aîné... Puis Hermione avait souri ce matin, alors l'idée était bonne, il n'y avait aucun doute là dessus.

Qu'est ce qui avait bien pu se passer pendant les 10h qui les avaient séparés de ce moment précis où elle rassemblait ses affaires pour partir Merlin seul savait où ?

« Je t'en pries » implora-t-il alors qu'Hermione ignorait à nouveau ses supplications.

Le coeur d'Hermione se serra un peu plus lorsqu'elle entendit la voix brisée de Ron. Il priait pour comprendre ce qui pouvait bien traverser l'esprit de sa femme à ce moment là mais, sa gorge était tellement nouée, qu'elle ne parvenait pas à lui expliquer sans que sa voix ne se mette à trembler dangereusement.

« Ronald » supplia-t-elle « Ne rend pas tout cela plus... difficile... J'ai juste besoin de temps, d'air et d'espace... Ne me hais pas, par pitié. Je ne pars pas à cause de toi, je pars parce que cela m'est nécessaire. Il faut que tu me comprennes... »

Le visage du rouquin devint plus grave en entendant ces quelques mots tandis qu'Hermione finissait de rassembler le reste de ses affaires dans son sac violet. Elle partait, cela ne relevait plus de simples éventualités et Ron n'avait aucune idée des raisons de son départ ni même de la durée de celui-ci.

Certes leur couple n'était pas le mieux accordé de la terre, le jeune homme avait toujours eu tendance à penser que Hermione le surpassait dans bien des domaines et qu'à côté d'elle, il paraissait peu avantagé et bien des gens devait se demander ce qu'une femme pareille à Hermione Granger pouvait bien faire mariée à ce pauvre Ronald. Ce n'était pas la première fois que le jeune frère Weasley ressentait ce complexe d'infériorité, il l'avait pour ainsi dire hanté toute sa vie mais avec Hermione c'était différent : il SAVAIT qu'il ne serait jamais à la hauteur, peu importe le nombre de fois où elle lui répèterait que son allure décoiffé, son style vestimentaire, son comportement niais ou son travail immature n'avait « aucune importance puisqu'elle l'aimait ». Ron l'avait toujours vue briller mais au plus leur mariage avançait au plus sa jeune épouse semblait perdre de son éclat.

Pourtant ils étaient heureux, leur couple n'était pas parfait mais il était solide, du moins c'est ce que le jeune homme se répétait en boucle à cet instant : non si son épouse partait ce n'était pas à cause d'eux, il y avait forcément autre chose.

Hermione n'entendit plus que les respirations lentes et profondes de Ron derrière elle tandis qu'elle refermait le sac et attrapait son imperméable beige qu'elle avait enlevé à peine une heure plus tôt en revenant dans leur petit appartement. Au moins il avait arrêté de lui réclamer les réponses à toutes ses interrogations... pour l'instant. Elle fit volte-face en sachant que ce silence ne serait que de courte durée et traversa la chambre en déposant, au passage, un tendre et furtif baiser sur le front de son époux. La dernière chose qu'elle désirait c'était de lui faire de la peine.

Hermione quitta alors la pièce, suivie de près par Ron et emprunta alors les escaliers. Le long de celui-ci était accroché tout un tas de cadres qui les représentaient, souriants, ensemble ou aux côtés de leurs amis ou de la famille Weasley. Son regard se posa sur l'une des images en mouvement sur laquelle on apercevait leurs silhouettes, enlacées, qui partageaient la première danse de leur mariage.

En traversant le salon, elle observa sur la table un article fièrement découpé par Ronald qui vantait les améliorations de leur boutique de farces et attrapes pour sorciers. Celui-ci montrait Ron et Georges souriants, l'un avec un télescope frappeur à la main et sur l'épaule de l'autre se chamaillaient deux boursouflets qui voulaient être le plus en avant sur le cliché. Un peu plus bas était titré « La plus grande innovation depuis la bombabouse » . Juste à côté se trouvait une petite brochure du « Troll'immo » dans lequel il avait entouré à l'encre l'annonce d'une petite chaumière à la campagne, avec cinq chambres... cinq... Hermione sentit son ventre se nouer à nouveau et pressa le pas pour rejoindre la porte d'entrée.

Avant de refermer la porte elle jeta un regard à Ron qui se tenait, impuissant, au milieu de la pièce.

Elle vit alors deux larmes perler au coin des yeux bleus de son époux et murmura :

« Pardonne moi Ronald... »

Et puis elle referma la porte.

Au même moment, à une centaine de kilomètres, un jeune homme aux cheveux blonds argenté franchissait, l'air sombre, la grille d'une grande allée qui menait vers un immense manoir.


Le Manoir Malfoy se dressait dans le Wiltshire, un comté du sud-ouest de l'Angleterre. Cette grande bâtisse austère avait été le théâtre de sombres évènements pendant la guerre, cinq ans auparavant, et le lieu semblait s'être imprégné de toute l'atrocité qui avait eu cours au sein de ses murs. Les jardins qui entouraient l'allée, autrefois si bien entretenus, avaient été peu à peu laissé à l'abandon et semblait rendre l'endroit encore plus sinistre, si toutefois cela était possible.

Draco s'avança sur le chemin en pavé qui menait au porche abritant la grande porte d'entrée. Il avait les traits tirés et le visage fermé, il n'avait plus rien du jeune homme fier et présomptueux qu'il était lors de ses études au collège Poudlard. Pourtant son allure restait impeccable bien que plus désordonnée qu'à l'époque, ses cheveux semblaient plus courts et moins coiffés qu'à l'ordinaire et une barbe naissante avait recouvert le bas de son visage.

Il pénétra dans le hall d'entrée, vêtu d'une longue veste gris anthracite sous laquelle il portait d'habituels vêtements noirs. Les yeux gris de Draco se posèrent sur la pile de journal qui jonchait le sol à côté de la porte d'entrée. Le visage dévasté de son père, prisonnier dans sa cellule à Azkaban, s'étalait en première page sous le titre « Le mangemort Lucius Malfoy demande une révision de son procès en vue de sa libération ». Draco sentit sa mâchoire se contracter, il attrapa le journal et le déchira avec rage. Dans les lambeaux de papiers qui retombaient au sol, il aperçut alors le visage tout sourire de Ron Weasley dans sa boutique ridicule et il le piétina avec colère.

Au même instant il entendit des éclats de voix résonner dans une pièce voisine, il reconnu parmi celles-ci la voix d'Astoria, sa fiancée. Il s'aventura donc dans les pièces alentours à sa recherche.

Quand il pénétra dans la salle à manger il la vit penchée sur l'âtre de la cheminée et alors qu'il s'apprêtait à l'interpeller, il entendit une voix grave s'élever au milieu des braises.

« Astoria chérie, ta mère et moi sommes juste inquiets pour toi... Ce nouveau scandale sur cette... famille... Nous ne voulons pas que tout cela ait de mauvaises répercussion sur toi tu le sais... »

Draco reconnu immédiatement la voix méprisante de Mr Greengrass, son beau père, et une grimace déforma son visage en entendant le dédain avec lequel il avait prononcé le mot « famille ». Il ne fallait pas être d'une extrême intelligence pour savoir qu'il faisait référence aux Malfoy eux-mêmes. Il voulait intervenir pour signifier son arrivée mais Astoria s'exprima à nouveau :

« Je sais que vous vous inquiétez pour moi mais tout va s'arranger... Draco a promis de régler le... problème... De toute façon ils ne le laisseront jamais sortir, pas après tout... ça. Il faut juste que tout cela se tasse... »

Le « problème » ? Draco crispa les poings et sentit tout corps recommencer à bouillonner.

« Mais ma chérie, ce mariage... Nous restons persuadé que si tu rompais tes... »

« Hum... »

Draco s'éclaircit bruyamment la voix et soudain le silence surplomba la pièce. Il vit Astoria se figer au loin puis tourner la tête vers lui, l'air terriblement gênée sur le visage.

« Je voulais juste te signaler que j'étais rentré... Je suis allé... - régler le problème - » dit il avec sarcasme. « Bonjour Mr Greengrass » ajouta-t-il avec mépris.

« Je... hum... Je vous recontacterai plus tard, embrasse maman pour moi »

Les braises rougeoyantes qui provenaient du foyer semblèrent soudain s'être consumées d'un coup et un tas de cendres reposaient tranquillement au milieu de l'âtre. Draco s'était adossé au le mur qui encadrait la porte de la salle à manger, il croisait les bras les yeux rivés sur sa fiancée qui fixait désormais le sol. Astoria poussa un long soupir puis releva la tête pour croiser le regard acier de Draco. Celui-ci n'avait rien de chaleureux et semblait, à l'instant, être rempli de déception. Elle marcha toutefois à sa rencontre et vint l'embrasser puis posa le front contre le torse de Draco. Elle ferma les yeux et chuchota :

« Tu sais que ce n'est pas ce que je voulais dire... Tu connais mes parents, ils se font juste du souci pour moi... »

Draco sentit son corps entier se détendre peu à peu et ferma les yeux à son tour en enfouissant son visage dans la chevelure brune d'Astoria, elle sentait la lavande. La jeune femme eut un léger sourire en sentant l'étreinte de Draco se resserrer autour d'elle et poursuivit :

« Tout s'est bien passé ? Narcissa va bien ? »

Il sentit qu'elle pinça les lèvres en prononçant le prénom de sa mère mais il ne lui en voulut pas. Après tout, la famille Malfoy ne s'était jamais montré vraiment chaleureux avec elle et cela ne s'était pas arrangé quand Draco leur avait appris leurs fiançailles. Les parents du jeune homme désapprouvait son choix d'épouse et, si Lucius en prison n'était pas en mesure de faire quoique ce soit pour empêcher leur union, Narcissa quand à elle avait largement fait comprendre à Astoria qu'elle avait espéré bien mieux comme belle-fille. Toutefois la mère de Draco ne s'était pas opposé aux préparatifs, elle semblait même se réjouir du bonheur naissant de son fils... Après tout ils n'avaient jamais été en mesure de comprendre ce qui était le mieux pour lui alors cette fille connaissait peut être un moyen de le rendre heureux et c'était tout ce qui comptait pour Narcissa.

« Elle est en sécurité. » souffla Draco « Du nouveau ici depuis mon départ ? »

Astoria poussa un léger soupir puis jeta un coup d'oeil par la fenêtre à travers laquelle on pouvait apercevoir un nuage de hiboux fendre le ciel menaçant et se diriger vers l'arrière de la maison. Draco suivit son regard et soupira à son tour.

« J'en ai vu passer une bonne centaine depuis ce matin, j'ai fermé toutes les fenêtres et ils ne s'approchent plus de l'entrée depuis que tu as stupefixié le groupe de ce matin. Par contre ils tapent du bec sur les vitres de la salle de bal, cela fait un vacarme assourdissant. Certains portent même des beuglantes qui sont sur le point d'exploser. J'ai ramassé quelques lettres... juste au cas où. »

Draco jeta alors un oeil rapide sur la dizaine de parchemins posés sur la table, certains faisaient presque un mètre de long et la plupart étaient écrits à l'encre rouge donnant l'impression au papier d'être couvert de sang. Tous partageaient le même type d'insultes et de menaces envers la famille Malfoy.

Après que Lucius ait été condamné à poursuivre le reste de ses jours enfermé à Azkaban, Draco et Narcissa avaient reçu quelques courriers de menaces de la part de sorciers insatisfaits quand à l'absence de condamnation pour les membres restant de la famille. Mais tout cela s'était tassé quand le grand et noble Harry Potter, lui même, avait accordé publiquement son pardon à la mère et au fils.. Draco se souvint de la rage qui l'avait parcouru quand, dans les colonnes de la Gazette du sorcier, il avait lu l'interview de l'Elu dans laquelle il annonçait que « cette famille aveuglée et manipulée par le Seigneur des Ténèbres méritait une seconde chance ». Le ministère s'était alors montré plus clément pour Draco et Narcissa suite au témoignage de leur précieux Héro. Les actes de Lucius, quand à eux, avaient été jugés bien trop graves pour obtenir l'absolution et, même s'il avait échappé au baiser du Détraqueur, il terminerait ses jours à Azkaban.

Le jeune homme devait sa vie et la liberté de sa mère à Potter et cela le rendait fou de colère.

Même si celui-ci avait sauvé le monde des sorciers du règne de terreur de Voldemort, sa vieille rancoeur envers Harry , bien qu'apaisée, ne pourrait jamais s'effacer complètement.

Mais aujourd'hui Potter était le cadet des soucis de Draco car, avec la demande de libération de Lucius, le calvaire de la famille Malfoy reprenait de plus belle.

« Incendio »

Un brasier consuma instantanément le courrier dispersé sur la table de la salle à manger et les écrits de haine finirent en cendre sous leurs yeux. Draco rangea sa baguette et plongea son regard dans celui d'Astoria qui semblait mal à l'aise.

« Et maintenant Draco ? Je ne veux pas passer ma vie à fuir à cause de ta fam... de lui. Je pensais que tout cela était derrière vous... Peut être qu'il vaudrait mieux que je rentre chez moi? Juste un moment... Le temps que tout s'apaise? »

Le coeur de Draco se serra sur les paroles de sa fiancée. Son visage se ferma brusquement, il dévisagea Astoria de ses yeux aciers et un sourire mauvais vint fendre ses joues.

« Le nom des Malfoy te semble tout de suite moins facile à porter n'est ce pas? Tu paraissais pourtant le trouver à ton goût lorsque tu l'as vu inscrit sur le Manoir de mes parents »

Le souffle d'Astoria se bloqua brusquement et elle fusilla Draco d'un regard rempli de larmes.

« Comment oses-tu ? Après tout ce que... »

« Après quoi chérie ? Après que tu aies promis d'affronter le meilleur et le pire à mes côtés ? »

Il attrapa fermement la main gauche d'Astoria où trônait, sur l'annulaire, un magnifique bijou aux torsades argentées surmontées d'un émeraude taillé finement. Il porta la bague à hauteur du regard de la jeune femme comme pour lui rappeler son engagement.

« Et dire que pendant tant d'années c'est moi qu'on a insulté de traître, de lâche ! Si tu n'es pas en mesure de respecter ta promesse tu peux partir... Je ne te retiens pas »

Un calme glacial s'abattit sur la pièce tandis que Draco relâcha négligemment la main de la jeune femme qui retomba lourdement le long de son corps. Il s'attendit d'abord à ce qu'elle le contredise mais elle resta silencieuse, ce qui en disait plus sur ses intentions qu'une longue tirade.

Pendant un long moment les deux amants restèrent face à face, muets, Astoria avait le regard rivé sur le sol et sanglotait en silence comme si elle refusait qu'un son puisse trahir sa souffrance à Draco. Le jeune homme, lui, n'avait pas détourné son regard du visage de la jeune femme, il eût même un rictus quand il vit Astoria tenter tant bien que mal de retenir ses sanglots. Il prit alors le visage de la jeune femme entre son pouce et son index pour plonger ses yeux froids dans les siens, il lui sourit légèrement et chuchota d'une voix doucereuse :

« La poudre de cheminette est à sa place habituelle... Je t'enverrais l'un de ces indésirables te ramener tes affaires. » dit il en pointant le menton vers l'un des nombreux hiboux qui cognaient désormais aux fenêtres de la salle à manger.

Astoria eut l'impression qu'une dizaines de lames gelées s'enfonçaient dans sa poitrine. Elle essuya avec rage les larmes qui perlaient dans ses yeux et tapa du poing sur le torse de Draco qui ne sembla même pas le sentir. Elle fit demi tour et marcha non sans peine jusqu'à la cheminée. La jeune femme eut l'impression qu'elle allait s'effondrer d'une seconde à l'autre sous le poids du chagrin. Elle entra dans l'antre de pierre immense puis jeta un dernier regard à l'homme qu'elle aimait. Elle se mit alors à murmurer, presque pour elle même :

« Pourquoi faut il toujours que tu montres aux autres ce qu'il y a de pire en toi Draco ? »

Le jeune homme ne répondit rien mais son sourire narquois s'effaça de son visage pâle. Il continua de l'observer depuis le centre de la pièce, les mains dans les poches, puis vit Astoria disparaître dans une déflagration verte.


Des centaines de hiboux étaient perchés à l'arrière du manoir Malfoy, portant chacun des courriers peu chaleureux à l'égard de leur destinataire. Certains attendaient depuis des heures et tapaient frénétiquement leur bec contre les fenêtres de la bâtisse, les plus vieux quand à eux semblaient somnoler en attendant leur tour. Le calme des volatiles fut cependant interrompu par un bruit qui fit s'envoler la moitié d'entre eux : le hurlement déchirant d'un homme brisé venait de retentir entre les murs du manoir.