NOTE : Bonsoir les amis. Voici le premier chapitre de ma fanfiction sur Once Upon A Time. La série va être basée sur la fin de la saison 2 et sur la saison 3. Il y a des risques de spoilers. Tous les personnages ne m'appartiennent pas et sont à Disney et ABC. Sauf Arthur & Lucy.

Si des choses ne vont pas, qui vont, qui vous plaisent ou pas, un petit commentaire pour me le dire pour avancer l'histoire n'hésitez pas. Si vous voulez voir certains personnages ou passages intégrés également. Mais il faut un minimum que je garde la trame de l'histoire.

Bonne lecture.

Chapitre 1 :

Dans une ville anglaise, nommée Warlow, trois enfants jouaient devant une grande maison, où il y avait un jardin pour eux. Il faisait beau ce jour-là. Le ciel était dépourvu de nuages. Autour d'eux, des personnes s'agitaient, ils commençaient à rentrer chez eux après une journée de travail mouvementée.

Un petit garçon pas plus haut que les jambes d'un adulte était en train de courir derrière une petite fille et un autre garçonnet. Ils avaient tous plus ou moins la même taille et le même âge. Il leur criait :

« -Je vais vous attraper avec mon crochet et Lucy sera mienne. »

De son index, il s'amusait à imiter un crochet, et les dévisageaient d'un air menaçant pour ne pas leur faire peur. Ça ne marchait pas bien sûr. S'était juste un jeu. Manquant de souffle, ses amis étant trop rapides, il n'avait plus de souffle et fatiguait de plus en plus, il n'avait plus le choix de stopper leur jeu en s'exclamant un « pouce ». L'enfant aux cheveux châtains s'approche de lui et répond :

« - Comment veux-tu devenir un vrai pirate si tu t'essouffles aussi rapidement ? Jamais tu ne réussiras à attraper ton adversaire.

- J'aurais un bateau, se défendit-il.

- Les bateaux ne volent pas !

- A Neverland si, tu l'as dis toi-même, tout est possible dans ce monde. Alors si j'y suis, tout peut arriver pour moi aussi.

- Il n'a pas tord, ajouta la fillette.

- Lucy, on ne défend jamais un pirate !

- Un pirate peut être notre ami non ?

- Jamais de la vie. Un pirate ça tue. Ca embroche des gens avec son crochet.

- Tu es méchant. »

Choquée par les mots que venait de dire son ami, Lucy se met à pleurer. Elle a du mal à concevoir qu'un pirate peut être aussi cruel et ne peut pas avoir d'amis. Deux parents arrivèrent devant l'immense maison. Ils avaient tous les deux des sacoches aux mains.

« - Killian, nous t'avions interdis de ne pas trainer avec eux, rugit soudainement l'une des deux personnes.

- Mais papa, se sont mes amis, s'empressa-t-il de dire. »

Son père mécontent, le prend par le bras.

« - Se ne sont pas tes amis et ils ne le seront jamais tu entends. Jamais ! Ils ne sont pas dans la même catégorie de finance que nous. On ne traine pas avec des personnes qui sont sous-payés.

- Mais... »

Il n'avait pas le temps de finit sa phrase qu'il se fit trainer par son père jusqu'à l'intérieur de sa maison. Il ne comprenait pas tout ce qu'il venait de lui raconter, trop petit pour comprendre tout ça. Pourtant, ça n'était pas la première fois qu'il le lui disait à chaque fois qu'il le surprenait entrain de jouer avec eux. C'était les seuls amis avec qui il pouvait s'amuser et qui ne le jugeaient pas.

Pendant que ses parents discutaient avec la nounou, qui n'en avait que faire d'entendre les commentaires du père à ce sujet-là et qui trouvait ça normal de le laisser jouer avec des enfants de son âge, Killian regardait par la fenêtre ses deux amis jouer devant leur maison. Il était déçu de ne pas continuer avec eux les aventures de Hook, Peter Pan et Lucy Walt.

Plusieurs fois par jour, pendant que ses parents retournaient travailler, il avait pu réussir à retourner les voir et s'amuser avec eux, il avait pu le faire pendant cinq ans, à force de noter les heures à chaque fois que ses parents allaient travailler, n'étaient pas là. Dès qu'ils se voyaient, il leur disait à telle heure il fallait qu'ils se rencontrent, et ça marchait. S'était son petit secret également entre lui et sa nounou.

Au fur et à mesure que les années passaient, une amitié entre eux se forgeait et d'autres sentiments commençaient à naitre. Lucy avait de plus en plus d'affections pour Killian, mais lui ne pensait pas à ça.

« - Arthur, tu crois que les fées existent ? demanda Lucy.

- Bien sûr qu'elles existent. Tu n'y crois pas ?

- Moi je n'y crois pas.

- Si Lucy était une fée, tu ne croirais pas en elle ?

- Difficile d'imaginer Lucy en fée.

- Essaie de l'imaginer en fée. Si tu u arrives. Tu sais, que si tu ne crois plus aux fées, plus personne ne peux voler, pas même ton bateau Killian. Moi non plus, je ne peux plus. Et ça voudrait dire que tu ne croirais plus en la magie ni en Lucy.

- Je n'arrive pas à imaginer réellement qu'on peut ne pas vivre sans fée.

- Pourtant elles sont très utiles.

- Moi je crois aux fées, lança Lucy.

- Et tu as tous a fait raison, en plus, à chaque fois qu'une personne dit qu'elle ne croit plus aux fées, une s'éteint. »

Killian aurait souhaité continuer se débat, mais il devait rentrer chez lui avant que ses parents ne reviennent, ça serait idiot de se faire choper alors que jusque-là il avait réussit à aller les voir en toute discrétion.

Killian venait d'avoir dix-huit ans, et pour lui, s'était la pire année qu'il avait eue jusque-là. Il avait vécue de très bonnes années, même si son père l'interdisait de faire beaucoup de choses, il avait espéré qu'un jour il travaille sous les ordres du roi comme il l'avait fait lui aussi. Quand un matin, il entend les hurlements de sa mère, lorsqu'elle rentra du travail et lui de ses retrouvailles amicales. Son père venait de se suicider, laissant une lettre explicative avec son pistolet, un verre d'alcool sur le bureau et quelques balles non utilisées en guise de preuves. Sa mère ne voulait pas que son fils voit son père dans cet état-là. Mais lorsqu'il l'aperçoit en larmes et sortant du bureau les mains en sang, il saisit la gravité de la situation et se met lui aussi à pleurer.

Espérant que ses amis soient toujours à leur lieu de rendez-vous, il y court pendant que sa mère appelle les urgences. Arrivé à l'emplacement, il est heureux de les y voir encore. Il pensait au fond qu'ils seraient partis. Constatant rapidement la réaction alarmante de leur ami, ils accourent vers lui. Il leur explique tout en détail, ils sont désolés pour lui.

« - Tu crois que les fées peuvent ramener mon père ? »

La question venait de tuer leurs cœurs en un rien de temps à Arthur et Lucy. Que pouvaient-ils répondre pour le réconforter ? Mentir serait contraire à leur personnalité. Ils n'avaient plus le choix que de dire la vérité.

« - Ecoute Killian, les fées ça n'existent pas. Elles ne pourront pas t'aider. Mais nous on peut te soutenir si tu le souhaites, tenta difficilement d'expliquer Arthur.

- Donc pendant toutes ses années vous m'avez farci la tête de choses qui sont complètement fausses ? »

Ils ne savent pas quoi répondre. Répondre ne le détendra pas plus que ça.

« - Je vous croyais amis. Mais pendant tout ce temps...

- Killian, nous sommes tes amis, mais nous étions jeunes à ce moment-là, fit à son tour Lucy. »

Alors qu'elle le prenait doucement par le bras, celui-là, en colère contre eux, l'éjecte rapidement et s'en va. Il ne revit ses amis que lorsqu'il leur annonça pour la dernière fois qu'il s'engageait avec son grand frère dans la marine pour aider le roi, ce que son père désirait dans sa lettre avant de mourir, il ressentait le besoin de faire les derniers aveux de son père.

Les adieux de Killian, avait bouleversé Lucy, elle avait mit longtemps à s'en remettre, mais parfois, certains souvenirs précis, comme ceux-là reviennent la hanter depuis plus d'un an. Elle venait de se réveiller en sursaut et en larmes, faisant émerger brutalement à son tour l'homme qui lui tenait compagnie.

« - Qu'est-ce qui se passe Lucy ?

- Ses rêves August, à chaque fois c'est la même chose. C'est comme si j'avais loupé quelque chose.

- Tu ne devrais pas y faire attention, parfois ils ne veulent rien dire.

- Tu as surement raisons, dit-elle en se levant et prenant un verre d'eau dans la cuisine. »

Il va la rejoindre, la prend par la taille et l'embrasse dans le coup. Elle soupire et reprend petit à petit ses esprits.

« - Vient te recoucher, il est tôt encore pour rester debout. »

Il l'entraine de nouveau dans le lit et essaie de la calmer. Il réussit puisque plusieurs minutes plus tard, elle se rendort paisiblement.