Titre : Je t'attendrai le temps qu'il faudra
Auteur : Onarluca
État de la fic : aucune idée
Rating : M
Couple : Severus/Harry
Disclamer : les personnages ne m'appartiennent pas mais à J.K Rowling
Voici enfin la suite de Mystérieux Eden après un temps pas possible
Je préfère vous prévenir tout de suite que la suite arrivera quand elle arrivera car je suis surchargé entre Paradise Of readers, l'édition de scan chez ai ni natte, ma formation, mon site, et autres….
Et je préfère passé le temps qui me reste, à vous lire qu'a écrire.
Mais promis je n'abandonne pas, surtout que j'ai deux autre fic en écriture , une HP/SS et l'autre HP/DM et j'ai modifié Initiation chez les fondateurs(pas encore changer sur FF)et que je suis entrain d'écrire aussi la suite.
Bon j'arrête mon blabla et je vous mets enfin la suite tant attendu.
Je vous dis tout de suite c'est court. Mais c'est voulu.
Je vous embrasse de tout mon cœur
et vous souhaite un joyeux noël
ainsi qu'une bonne année 2006.
Chapitre 1
La vie est comme les saisons, la naissance se compare au printemps, l'adolescence à l'été, l'âge adulte à l'automne, et pour la vieillesse à l'hiver.
C'est ce qui se passe pour tout être humain et Severus Snape n'échappait pas à la règle.
L'hiver de Severus était arrivé.
Malheureusement on ne peut rien contre le temps. Quand la mort vous appelle à elle, on ne peut rien y faire, peut être seulement la faire patienter quelque temps, mais pas plus.
C'est ce qu'avait fait l'ancien maître des potions de Poudlard, il avait fait retarder l'échéance le plus longtemps possible, pour rester près d'Harry, L'homme qu'il aimait plus que tout.
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Malgré tout, même en prenant des fortifiants et autre, Severus était de plus en plus fatigué, il ne l'avait pas dit à Harry, mais celui-ci étant médicomage, avait comprit que la fin de son époux était proche. Et cela se confirma par un matin de novembre, quand Severus n'arriva pas à se lever, de la couche nuptiale, trop affaibli, trop fatigué de son grand âge. Son temps était compté. L'ancien directeur des Serpentards, avait quelques heures tout au plus encore à vivre. Harry le cœur gros, appela la famille et les amis proches pour un dernier adieu.
Harry était inconsolable en accueillant ses proches, il ne pouvait s'empêcher de pleurer. Jamais sa famille ne l'avait vu dans cet état, ils comprenaient pourtant que pour leur daddy ou leur daddypi, que ce jour était encore plus triste pour lui que pour eux. Eux, allaient perdre un père, un grand-père. Mais lui allait perdre sa moitié, son amour, son tout.
Et la tristesse de perdre Severus s'agrandissait en voyant la peine d'Harry.
Après les étreintes de soutient, Harry demanda à ses enfants et petits enfant d'aller en premier voir Severus. Lui préférait rester en compagnie de Dray, Blaise, Ron et d'Hermione.
C'était trop dur pour lui de le voir comme ça, il voulait d'abord se reprendre, avant de rejoindre son aimé.
Les amis de notre ancien Serpendor étaient désolés pour lui, eux avaient encore de belles années à partager avec leur moitié, lui non. Ils savaient à quel point leur ami aimait son époux.
Et ils ne pouvaient seulement que le soutenir en ce jour funèbre.
Une heure passa quand les enfants et les petits enfants d'Harry revinrent, certains pleuraient, d'autres retenaient à grande peine leurs larmes.
Eden, la plus jeune des enfants de Harry, se précipita dans ses bras en pleurant.
Elle resta dans le giron de son daddy pendant quelques minutes, avant de se reprendre quelque peu et de regarder son parent.
« Je ne peux pas imaginé qu'il va bientôt nous quitter » dit-elle en pleurant
« Moi non plus ma chérie, je ne m'imagine pas vivre sans lui. Malheureusement, je n'ai pas le choix! » lui répondit tristement Harry
Les trois autres enfants du Survivant, vinrent rejoindre Eden et Harry pour une étreinte réconfortante.
Harry après quelques secondes, se dégagea et les regarda.
« Mes chéris, rentrez chez vous maintenant !» leur demanda t'il
« Mais Daddy, nous voulons rester près de toi, tu ne peux pas rester seul quand papa va…….. » S'exclama Ryan sans finir sa phrase, tellement elle était dure à dire.
« Je voudrai être seul avec lui, pour ses derniers instants, et connaissant votre père, je sais que lui aussi le souhaite. S'il vous plaît les enfants, rentrez chez vous, je vous appellerai après. J'ai besoin de ses instants, seul avec votre père. »
Ils comprirent et acceptèrent la demande de leur père, même si c'était à contre cœur. Ils l'embrassèrent, puis s'en allèrent le cœur triste.
Quand tout le monde fut parti, il ne restait dans le salon que les quatre amis d'Harry, L'ex-Serpendor les regarda et leur dit.
« Allez-y-vous aussi, je vous attends ici »
« Tu es sur que tu ne veux pas venir avec nous? » demanda Hermione
« Non, il me faut encore un peu de temps! » affirma t'il
« D'accord! Nous y allons, nous ferons vite !» lui dit Blaise en le serrant dans ses bras
À leur départ Harry s'essaya dans le fauteuil en prenant dans ses mains, l'un des albums de famille, et se mit à le feuilleter, se rappelant les merveilleux moments qu'ils avaient tous passé ensemble.
Vingt minutes plus tard, les quatre amis étaient de retour. Et comme la famille d'Harry, après une étreinte et des mots de soutient, ils s'en allèrent.
Harry se dirigea ensuite vers la chambre où Severus l'attendait.
Il y entra lentement mais au lieu d'aller directement vers l'alité, il se dirigea vers la fenêtre.
Severus ressentait la douleur d'Harry et pendant quelques minutes il ne dit rien, le laissant à sa contemplation.
Puis l'appela.
« Harry ! »
Harry sursauta comme s'il était étonné qu'on l'appelle, comme s'il se réveillait brusquement.
Il resta tout de même quelques secondes encore à regarder dehors, puis il se tourna et regarda son époux.
« Viens, mon amour, viens près de moi » lui dit L'ancien maître des potions d'une voix faible.
Tout en tendant sa main vers son mari.
Harry avança, attrapa sa main et s'installa prés de lui. Les larmes cheminant sur ses joues.
« S'il te plaît mon bel amour, arrête de pleurer. Tu me fends le cœur, ça me fait déjà mal de devoir te quitter. »
À ces mots, Harry pleura de plus belle, en se collant au corps de son aimé, qui l'entoura de ses bras.
« Chut, c'est tout mon cœur, calme-toi! » supplia t'il.
« Je ne veux pas que tu t'en ailles, reste avec moi. Je t'en supplie » sanglota Harry.
« Je ne peux pas mon amour, j'aurai tellement voulu rester à tes coté pour l'éternité » s'écria désespérément le mourant.
Il serra Harry contre lui, aussi fort que ses forces lui permettaient, pendant quelques secondes, puis et lui ordonna.
« Regarde-moi ! »
Au lieu d'obéir, Harry enfonça encore plus sa tête contre le cou de son mari.
« Harry, regarde-moi !» ordonna t'il de nouveau.
Celui -ci à contre cœur se décolla de son aimé et le regarda.
« Sois fort mon amour ! S'il te plaît ! Fait le pour nous ! » implora t'il.
« Mais qu'est-ce que je vais faire sans toi à mes coté ? » demanda Harry d'une petite voix misérable.
« Vivre. » lui répondit t'il simplement.
« Mais ma vie c'est toi ! Sans toi, je ne suis rien! » s'écria en larmes, le directeur de Poudlard.
« Je suis désolé Harry ! Désolé de devoir t'abandonner, désolé de n'avoir pas pu vaincre la malédiction……. »
Harry se figea, épouvanté. Son mari savait. Il le regarda, la peur dans les yeux.
Le maître des potions prit le visage de son aimé dans ses mains et continua.
« Je suis désolé de ne pas te l'avoir dit, je le sais depuis le pique-nique, le jour ou Dumbledore t'a offert la pensine. »
Harry était de plus en plus abasourdit, et malheureux, par la révélation de son mari. Depuis tout ce temps, il le savait et n'avait rien dit.
« Chéri ne t'en veux pas, c'était ma décision de ne rien te dire. S'il te plaît mon amour, enlève donc cette apparence qui n'est pas tienne, fait moi ce dernier plaisir, avant que je ne meure. »
« Ne dit pas ça ! » s'écria Harry
« Pourtant c'est ce qu'il va se passer, dans très peu de temps amour, déjà je sens mes forces s'en aller. »
Harry savait qu'il disait vrai, il voyait s'affaiblir l'étincelle de vie dans les yeux de son époux. Et pour faire plaisir une dernière fois à son compagnon, il se leva et d'un geste de la main, reprit son apparence.
« Par merlin, mon cœur tu n'as pas changé, toujours aussi magnifique, sourit moi, laisse moi emporté avec moi ton si doux sourire. »
« Tout ce que tu veux mon lapin » lui dit-il en souriant.
« Tu sais, que j'ai fini par m'y faire à ce surnom et je dois t'avouer que j'adore que tu m'appelle comme ça » lui avoua Severus en souriant.
Harry lui sourit en retour et le regarda avec amour.
« Vient mon cœur, et allonge-toi, laisse moi m'endormir dans tes bras. »
« Tout ce que tu veux mon chéri » murmura Harry en soulevant les draps et en se collant contre le corps de sa moitié.
Severus lui passa un bras autour lui et mit sa tête sur l'épaule de son conjoint et avant de s'endormit, il murmura.
« Promet-moi de lire la lettre que je t'ai laissé dans le bureau, quand le moment sera venu et n'oublie surtout pas que je t'aime. » Termina t'il d'une voix endormie.
Harry caressé les cheveux de son époux d'une main et de l'autre, Il le serrait contre lui.
Son mari avait les yeux fermés, s'endormant tranquillement.
Harry laissa de nouveau ses larmes coulées, doucement, silencieusement. Comme pour ne pas déranger Severus. Quelques minutes plus tard, Il sentit la respiration de son conjoint ralentir de plus en plus, jusqu'à s'arrêter brusquement.
Ce fut comme un coup de poignard dans le cœur d'Harry et un gémissement de douleur et de désespoir franchit ses lèvres.
Les sanglots faisaient de plus en plus rage. Harry serrait contre lui, désespérément, le corps de Severus contre lui, le berçant, tout en appelant son nom. Mais Severus ne se réveillait pas, Severus étai parti.
Le laissant avec cette maudite malédiction.
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À force d'avoir pleuré toutes les larmes de son corps, Harry fini par s'endormir. Et ce n'est que plusieurs heures plus tard qui se réveilla, il lui fallut quelques secondes pour se rappeler des faits.
Et doucement comme pour ne pas déranger son époux, il se leva du lit et le recouvrit comme pour ne pas qu'il attrape froid. Il savait que faire ça, était stupide mais il n'y pouvait rien. Harry le regarda une dernière fois et l'embrassa tendrement tout en lui caressant la joue. Puis il quitta la pièce et se rendit dans le bureau où sur la table de travail, se trouvait une lettre placée en évidence. Il la prit, la serra un petit moment sur son cœur, puis il s'installa dans le fauteuil et l'ouvrit.
À suivre