Titre : Hot blood

Auteur : Lilionn (et "onn" on le prononce "onne" comme dans lionne)

Rating : T. Mais y'a un ou deux chapitres qui risques d'être un peu au-dessus... en faite je savais pas trop quoi mettre comme rating -.-' si vous pensez qu'il vos mieux mettre M, dites le moi =)

Personnages : Cloud principalement. Après, les autres, je préfère vous laisser découvrir ;)

Pairing : ... J'peux pas dire... Y'en a qui vont me tuer -.-' Et puis, il n'y a pas vraiment de couples dans cette histoire.

Disclaimer :Malheureusement pour moi, aucun des personnages de m'appartient. Ah si. "Il" m'appartient (vous comprendrez en lisant :P)
Il y aura des relation homosexuelles (si le viol peut être considéré ainsi) donc les homophobes, passez votre chemin ^.^

Genres : Crime et Tragedy

Note de l'auteur: C'est quoi ce délire? Attendez, c'est bien "Tragedy" que je lis là-haut? Moi, je fais de la tragédie maintenant! o_O'
Dites donc, on apprends plein de choses de nos jours ;)

Nan, sérieusement. Cette fiction, j'avais besoin de la faire, histoire de penser à autre chose. Parce qu'en ce moment, je suis que dans des histoires drôle donc j'avais besoin de changer d'air ^.^
Du coup, je vous propose une descente aux enfers aux côtés de Cloud. Le pauvre chou, il va souffrir :'(

La correction est signée Laemia (si vous connaissez pas allez voir ses écrits, ils sont géniaux =) )) parce que la pauvre Crimson a quelques problèmes d'exams (prions tous pour son salut. Une minute de silence xD )

C'est la première fois que j'écris une tragédie, alors j'espère être à la hauteur ^.^

Bonne lecture à tous!


Hot Blood

/Introduction

Cela faisait longtemps qu'il n'avait pas aussi bien dormi. La tête collée à l'oreiller et les jambes enroulées autour de sa couette, il n'avait pas envie de se lever. Pendant cette douce nuit sans rêves ni cauchemars, il avait enfin pu évacuer la peur immense qui lui tenaillait les entrailles depuis plus d'une semaine. Tout cela avait débuté quand, comme l'idiot qu'il était, il avait commencé à coucher avec sa prof d'économie de l'université qu'il fréquentait.

C'était arrivé comme cela, sans qu'il ne s'en rende vraiment compte- et il ne savait toujours pas quelle mouche l'avait piquée. La première fois qu'il l'avait rencontrée, il avait cru voir une élève et l'avait abordé, comme ça, parce qu'il s'ennuyait à mourir. Et il avait été carrément rembarré d'un bon coup de sac à main dans la tronche. Un beau lancé du droit dont il avait gardé la marque toute la matinée.

La rentrée, jour ennuyeux, l'avait poussé à faire cette chose appelée drague qu'il ne pratiquait d'habitude jamais, et il avait tout de suite regretté de s'y être essayer. Car le lendemain, il revoyait la jeune demoiselle. Et il s'était avéré qu'il s'agissait d'un prof. Il s'était maudit pour sa bêtise durant tout le cours. A la fin, il était allé lui parler pour se faire pardonner. Mais il avait foiré et ils s'étaient disputés.

Mais cela ne s'était pas arrêté à cette simple engueulade. Idiot comme il l'était, il avait continué à la poursuivre. C'était amusant pour lui de la voir le rejeter ainsi, de l'entendre crier et s'énerver. Petit à petit, un sentiment d'excitation s'insinuait dans son esprit, toujours grandissant. Dès qu'il voyait le professeur, il ne pouvait s'empêcher de la titiller- que se soit pendant les cours ou non. Il la voulait.

Et il l'avait eue, un soir de printemps. Presque plus personne n'était dans les couloirs de l'université, et il avait demandé à lui parler devant plusieurs autres professeurs. Elle n'avait pas pu refuser. Il était entré dans la salle d'étude à sa suite, s'était assis sur une table et avait attendu, les bras croisés. Il la voulait.

Elle avait soupiré, s'était approchée de lui, puis l'avait embrassé doucement dans un chaste baiser distant. Et chaud. Les bras croisés, il n'avait pas bougé. Il voulait plus qu'un simple effleurement. Il la voulait toute entière, comme il n'avait jamais voulu quelqu'un d'autre.

Quand elle s'était éloignée, il l'avait regardé, elle l'avait regardé. Les yeux brûlants de désirs. Son souffle s'était presque coupé quand il avait vu cette même flamme qui agitait ses pupilles briller dans celle de la femme qu'il voulait depuis plus de cinq mois.

Mais elle s'était éloignée, ne voulant pas prolonger cette intimité. Irrité, il lui avait attrapé le bras, lui demandant des explications, une signification à son geste. Et une phrase s'échappa de ses lèvres, balayant toute raison de sa tête. « J'avais envie de les goûter ».

Et ce même jour, ils s'unissaient pour la première fois. Une belle histoire, s'il n'y avait pas eut un « il » dans l'équation.

Ce « il », c'était son mari. Un bel homme, honnête et droit qui aimait cette femme de tout son cœur. Ils s'étaient mariés en été dernier. Juste avant que lui et elle ne se rencontrent. Alors ils s'étaient cachés. Chaque jour de cours, pendant le déjeuner, pendant les pauses, quand le temps libre jouait en leur faveur, ils se voyaient. Ils s'embrassaient. Ils se chauffaient le corps, s'unissaient violemment dans une passion souveraine et accablante qui ne laissait rien au hasard. Les cris étouffés leur déchiraient la morale tout en leur donnant une satisfaction malsaine, chaque parcelle de leurs corps s'inondait dans un plaisir sans fin.

Une fin. Voilà ce qu'il manquait dans leur relation, cette relation interdite sur bien des plans. Et elle arriva, alors qu'ils s'y attendaient le moins. Cette fin monstrueuse était venue, sa faux à la main, et les avaient condamnés à jamais.

Ce « il » qui gênait la formule chimique qui poussait leurs chairs à se fondre l'une dans l'autre les avaient découverts; ils ne savaient pas comment et ne voulaient pas le savoir, mais c'était arrivé, tel un ouragan en plein désert détruisant tout espoir de survie.

Et « il » en était mort. Cloud était chez elle, « il » n'était pas censé être là. « Il » l'avait vu, avait commencé à divaguer et à crier, puis il s'en était pris à Cloud. « Il » disait qu' « il » voulait savoir pourquoi elle l'aimait tant. Et « il » l'avait violé. Comme ça. D'un coup. Sans aucunes douceurs. Violemment. Les entrailles de Cloud se déchiraient à chaque entrées, mais toujours, peut importe les larmes et les coups qu'il lui lançait, « il » continuait.

Un flingue qui trainait par là, accroché à « sa » ceinture de flic, une pensée de meurtre qui le tenaillait depuis qu' « il » avait commencé à le violenter; et le coup était parti. Tout simplement. La poitrine avait tressauté, les yeux s'étaient exorbités, la bouche s'était teinte de rouge- rouge qui avait coulé sur le menton puis la gorge de l'homme. Et, depuis le trou immonde qui était devenu partie entière du front de la bête qui lui faisait face, le sang s'effondrait sur le côté, colorant les cheveux blond de la victime d'une nouvelle vie; monstrueux.

C'était ce qu'il avait pensé en voyant cet être humain tomber sur le côté et nimber la moquette de sa cervelle, de son sang, de ses mots incompréhensibles à cause des bulles rouges qui obstruaient sa bouche. « Il » était mort. Il l'avait tué. D'une seule balle. En pleine tête.

Et elle était rentrée dans la maison. Elle avait crié, elle avait pleuré, elle avait supplié. Oui, elle l'avait supplié de lui dire qu'elle rêvait, que ce n'était pas vrai, qu'elle allait se réveiller. Elle ne l'aimait pas. Elle l'aimait « lui ». Ce n'était qu'au moment où elle s'était penchée sur le corps sans vie de son mari qu'il l'avait compris.

Le flingue, comme animé d'une propre vie, s'était levé, l'avait regardé, avait hésité, puis avait tiré. Bang. Bang. Bang. Bang. Bang. Plus de balles. Plus de cris, plus de larmes. Si. Il y avait une larme. Elle coulait doucement sur sa joue à lui, lui arrachant la pommette, mettant à sang son cou sur lequel elle roulait, encore et toujours. Elle enleva avec elle l'amour, la paix, le bonheur. Il ne restait plus que le vide. Un vide blanc mais noir d'obscurité avec une tâche rouge. Le rouge rappelant le sang qu'il avait sur les mains, le sang chaud qui dégoulinait tout autour de lui- de lui aussi.

Peu importait combien de fois il se lavait les mains, peut importait combien de fois il les passait sous l'eau froide ou chaude, peut importait qu'il les cachait derrière des dizaines de morceaux de tissus, la couleur était toujours là. Écarlate.

C'était comme si elle le narguait. Toujours à lui mettre sous le nez son crime. Et le viol qu'il avait subit dans une mesure tout aussi grande.

Il devint presque fou, durant cette semaine pendant laquelle il attendait la police. Il cassait la vaisselle sur les murs, il griffait les canapés, arrachait le plancher, déchirait ses vêtements. La nuit, les oreillers volaient en éclats, la lampe de chevet se fracassait par terre, les tiroirs se vidaient violemment et le papier ocre le devenait de plus en plus. Il était entouré de rouge. Le jaune se transformait en vermillon, le bleu devenait braise ardentes, le vert volcan en éruption. Ses yeux ne pouvaient plus voir la réalité de l'irréel.

Il attendait qu'ils viennent le chercher avant de ne commettre l'inévitable. Et c'est quand il était au bord du suicide qu'ils arrivèrent. A croire qu'ils l'avaient fait exprès, juste pour le voir agoniser dans ce salon où les corps enlacés à jamais lui donnaient la nausée. C'était la première fois qu'il aimait, c'était la première fois qu'il tuait.

Mais désormais, sa tête était revenue au calme normal qui l'habitait habituellement. Il était allongé sur le lit de la prison, et bientôt, il rejoindrait le pénitencier d'Alcatraz pour double meurtre. A vie. Mais il s'en foutait. Il avait réussit à dormir. L'image de cette femme ne le hantait plus. Il ne se revoyait plus assassiner l'homme blond. Cet homme qu'il voudrait n'avoir jamais connu. Comme ça, il aurait vécu tranquillement avec Tifa- celle qu'il avait aimée, qu'il avait cru aimer. Mais il s'en foutait maintenant. Il devait garder cela à l'esprit. Il s'en foutait que « l'homme » soit entré dans sa vie si violemment. Terriblement. Irréversiblement. Il l'avait tué. Mais après tout, « l'homme » l'avait violé. Vengeance, qu' « il » avait dit. Quelle vengeance ? Il ne savait pas.

Mais il s'en foutait, pas vrai ? Désormais, il était pris dans les mailles de son crime, plongé dans un monde où la racaille allait devenir son quotidien. Il acceptait la violence, les crimes, les cris, brusqueries, les bagarres qui allaient jusqu'au sang.
Encore et toujours le sang.

Bizarrement, son esprit était serein quand le gardien arriva. Il l'était autant quand on lui passa les menottes. Même chose pendant le trajet jusqu'au pénitencier. Et encore ce calme intraitable quand il arriva, qu'il enfila son uniforme de prisonnier et qu'on le jeta dans l'arène aux lions après lui avoir donné son numéro de cellule.

-Bienvenue à Alcatraz Cloud. Attention à pas foutre la merde, ok la tête blonde ?

Il avance d'un pas, puis d'un autre, s'enfonçant dans les ténèbres de sa nouvelle vie. Jamais plus rien ne sera comme avant. Il se l'était juré. C'était la tête haute que Cloud affronterait la corruption de ce monde rempli de terreur. Il survivra à tout. Il gagnera le droit de vivre. Par le sang s'il le fallait. Ce même sang chaud qui l'avait amené ici. Le sang chaud de la mort.

-Je n'ai plus de vie propre. J'ai tué deux personnes. Je porte un numéro sur une chemise orange d'un goût horrible. 130 817. Ma nouvelle identité. Désormais, l'ancien moi n'existe plus. Je viens de renaître, à six pieds sous terre. Jamais plus je ne verrais la lumière du jour, mais je m'en fous. Je suis un prisonnier d'Alcatraz. Je suis un meurtrier. Je suis Cloud Strife. Et j'en suis fier.


J'vous avouerais que je la trouve un poil trop longue, cette introduction.
Parce que maintenant, je vais devoir faire des chapitres hyper long -.-'
;P

Enfin, j'espère que l'histoire -début d'histoire- vous plaît (et je vous rappelle que j'aime pas les tragédies... Mais pourquoi j'en écris une alors? xD ) et que vous m'en voulez pas trop d'avoir tué Tifa.

Mais que va devenir la vie de Cloud, enfermé entre quatre murs?
Vous le saurez...
Dans le prochain épisode!

...
Désolée, j'ai toujours voulu dire ça :D

Une petite review pour une petite mendiante? :)