Bonjour voici ma nouvelle fic, c'est la suite de ma fic "Un long week-end"
Elle est finie d'écrire et je posterait donc des suites régulièrement. J'espère qu'elle vous plaira.
Bien entendu La série JAG ne m'appartient pas. Elle est en la possession de DPB, Bellisarius Production, CBS et Paramount. Je ne fais qu'emprunter les personnages un petit moment, mais je promets de les rendre plus tard. Je ne touche aucune somme d'argent pour cette histoire. Ce n'est qu'un divertissement.
Bonne lecture
Une nouvelle vie
2 Septembre 2005
Pensionnat de jeunes filles
Mandroga, Russie
Une jeune fille était allongée sur son lit, ça faisait maintenant quelques années qu'elle vivait au pensionnat, dix ans pour être exact. Son père l'avait inscrite dans cette école car elle donnait des cours en russe ainsi qu'en américain, ce qui lui permettait d'être bilingue. Seulement depuis sept ans elle n'était plus une pensionnaire comme les autres, elle ne rentrait plus chez elle le week-end ni pour les vacances. Elle était devenue orpheline il y a sept ans, son père était partit aux Etats-Unis pour affaires et avait été tué. Vous me direz pourquoi sa mère ne s'occupait pas d'elle ? Tout simplement parce qu'elle n'en avait pas, elle était morte en la mettant au monde. Les sœurs avaient eu la bonté de la garder au pensionnat, c'était une excellente élève, la première de sa classe, pour payer ses frais scolaires elle donnait un coup de main en cuisine et pour le ménage. Tout se passait bien jusqu'ici. Mais voilà, sa dernière année était finie depuis quelques mois, et elle allait devoir partir. Elle avait obtenu son diplôme avec les félicitations du jury. Elle allait devoir partir car demain c'était son anniversaire, elle allait avoir dix-huit ans et serait alors majeure. Les sœurs ne l'avaient pas mis dehors avant car elle n'en avait pas le droit, mais aujourd'hui elle avait été convoquée et la réponse était tombée, elle devait faire ses bagages et s'en aller demain. Elle avait rendez-vous avec le notaire de son père pour connaître la teneur de son testament. Testament qu'elle voulait connaître depuis sept ans déjà. Mais il fallait être majeur pour cela. Demain elle saurait enfin ce que son père lui avait laissé.
Mais ensuite que ferait-elle ? Elle n'avait pas de famille, nulle part ou aller. Sans argent, sans travail et sans logement qu'allait-elle devenir ? Elle se demandait si elle ne pourrait pas se rendre en Amérique, elle parlait couramment l'américain et peut-être que là-bas elle pourrait commencer une nouvelle vie.
Autant de question que se posait cette jeune fille. Son avenir se jouait demain et elle le savait, tout dépendait de ce testament.
Le lendemain
Chez le notaire
- Bonjour mademoiselle, asseyez-vous.
- Bonjour monsieur.
- Tout d'abord, joyeux anniversaire Julia. Votre père m'a confié le soin de m'occuper de ses affaires il y a de cela dix ans, et par là même de son testament. Votre père vous aimait beaucoup et …
- Que dit le testament ?
- Très bien, je voulais simplement détendre l'atmosphère. Alors commençons. Votre père vous laisse une somme d'argent de deux milles dollars je sais ce n'est pas grand-chose.
- Je ne vais pas pouvoir vivre longtemps avec çà ! Qu'a-t-il laissé d'autre ?
- Il a écrit cette lettre pour vous, a fait en sorte que les frais de succession soient déjà réglés, et voici votre passeport qu'il m'avait demandé d'établir… Et c'est tout.
- Ouah ! Génial je vais pouvoir m'en sortir avec deux milles dollars, une pauvre lettre et un passeport. Merci pour tout, ou dois-je signer pour que je puisse m'en aller ?
- Ici, voilà, tout est en règle, bon courage pour la suite Julia.
- Merci, au revoir.
Julia sortit de chez le notaire, pas plus avancée qu'en y entrant, qu'allait-elle faire à présent ? Elle décida de se diriger vers l'auberge qui se trouvait sur la place pour prendre une chambre pour la nuit, elle avait besoin de réfléchir à ce qu'elle allait faire et avait la lettre de son père à lire. Pourquoi lui avait-il fait faire un passeport. Étrange! La réponse devait se trouver dans cette lettre. Elle entra donc dans l'auberge et demanda la chambre la moins chère. Elle monta les escaliers ouvrit la porte et s'allongea sur le lit. Elle tournait et retournait la lettre dans ses mains. Elle avait peur de ce qu'elle pouvait contenir. Elle qui était si brillante à l'école, n'avait aucun avenir car ce n'est pas avec deux milles dollars en poche qu'elle pourrait faire des études, elle qui avait rêvé de devenir médecin et de faire ses études en Amérique. Elle se retrouvait toute seule, perdue au beau milieu de nulle part en Russie. Elle se décida enfin à ouvrir la lettre.
« Le 3 septembre 1998
Mon petit ange,
Si tu lis cette lettre c'est que je ne suis plus là pour veiller sur toi. Comment te dire toutes ses choses que je n'aurais pas su te dire avant. Mon ange je t'ai menti, la photo que j'ai mise dans cette lettre te représente dans les bras de ta maman. Je t'ai dit qu'elle était morte en te mettant au monde, c'était un mensonge, ta mère n'est pas morte et à l'heure où je t'écris cette lettre elle est toujours en vie. J'espère sincèrement que ce sera encore le cas lorsque tu la liras. Ne vas surtout pas croire qu'elle t'a abandonnée car ce n'est pas le cas, c'est de ma faute si tu ne la connais pas car je suis parti un matin avec toi dans mes bras en la laissant derrière moi. Je t'ai enlevée, et lorsqu'elle a retrouvé notre trace il y a trois ans, je lui ai écris pour lui dire que tu étais morte à la suite d'un virus que tu avais contracté. Je ne voulais pas te perdre mon ange. Je sais, c'est un odieux mensonge. En lisant cette lettre tu vas me détester, mais n'étant plus de ce monde, ta mère est la seule personne qui puisse t'aider. C'est pour ça que tu as un passeport et un peu d'argent. Ta mère vit à Washington, elle travaille au Jag, c'est une Marines. Je sais qu'en ce moment ça ne doit pas être facile pour toi. Étant petite tu ressemblais beaucoup à ta maman, je pense qu'en grandissant ça ne changera pas et que tu deviendras une très belle jeune femme. Je sais que la photo est un peu ancienne mais c'est la seule que j'ai. J'espère que tu seras heureuse et je te demande pardon pour tous ces mensonges. Ni toi, ni ta mère ne méritaient ce que je vous ai fait. Je t'aime mon ange.
Papa »
Julia était en larmes, comment, comment avait-il pu lui faire çà ?! Elle qui rêvait d'avoir une maman depuis qu'elle était petite. Alors que sa vraie mère était bien vivante. Maintenant elle savait ce qu'elle devait faire. Prendre le train jusqu'à Saint Petersburg et prendre le premier avion pour Washington. Soudain un doute se fit dans son esprit. Et si sa mère ne voulait pas d'elle. Si elle avait une nouvelle famille et des enfants. Tant pis, elle devait risquer le tout pour le tout. Et dans le pire des cas elle serait en Amérique et trouverait un moyen pour entamer ses études de médecine. Voilà qui était dit.
Mardi 21 juin 2005
8h00
QG du Jag
Harm était à l'heure pour une fois, il faut dire que sa nuit avait été peuplée de doux songes. Sarah Mackenzie était sa petite amie, enfin, depuis tout ce temps. Il avait hâte de la voir ce matin même s'il savait qu'il ne pourrait pas la toucher. Mais la voir, juste la regarder, l'admirer. Il entra dans l'ascenseur et ne remarqua même pas Bud y pénétrer également.
- Bonjours monsieur, alors vous avez passé un bon week-end ?
- Vous ne pouvez même pas imaginer.
- Dites toujours monsieur !
- Non Bud ce serait mal venu envers une gente demoiselle.
- Vous avez quelqu'un monsieur ?
- Euh, j'ai dit ça ?!
- C'est ce que j'ai cru comprendre.
- Chut alors, vous ne savez rien.
- Mais je ne sais rien monsieur, vous ne m'avez encore rien dit.
- Exact alors tout va bien. Comment vont les enfants ?
- Euh, très bien monsieur.
Bud était intrigué par le comportement du Capitaine, il était assez incohérent, il faudrait qu'il en discute avec Harriet, et peut-être avec le colonel également. Le comportement de son ami l'inquiétait un peu.
Harm était en train de se dire qu'il était un sombre crétin. Tant qu'à faire il n'avait qu'à dire que Mac avait un corps de déesse.
Les portes de l'ascenseur s'ouvrirent enfin. Ils se dirigèrent donc en direction du plateau du Jag.
Mac était déjà à son bureau, il se dirigea donc vers ce dernier pour aller la saluer.
- Bonjour Marines, comment allez-vous ce matin ?
Mac leva le nez de son dossier et lui offrit un magnifique sourire.
- Très bien.
- Vous avez beaucoup de travail ?
- Pas plus que d'habitude.
Mac voyait que Harm n'était pas très à l'aise, elle se leva et s'approcha de lui. Puis à voix basse.
- Tu as un problème ?
- Si Bud vient te voir en te disant que je ne dois pas être dans mon assiette, c'est normal.
- Quoi ? Je ne comprends rien !
- Disons que j'ai bien failli lâcher le morceau dans l'ascenseur ce matin et que je me suis mis à raconter des choses sans queue ni tête.
- Harm !
- Quoi ?! Tu me manques, tu ne peux pas imaginer à quel point.
- Si je crois.
- Désolé, je suis à coté de mes pompes aujourd'hui.
- On se voit ce soir et on en discute, d'accord ?
- D'accord, je passe chez toi.
Puis il fait demi-tour et se dirige vers son bureau. Il a à peine le temps de s'asseoir que Jen vient le voir pour l'informer que le Général Creswell désire le voir.
Quelques secondes plus tard dans le bureau du Général.
- Rabb, vous êtes un bon élément et j'ai une mission pour vous. Le Jag à bord du Patrick Henri à quelques soucis de famille et il faut le remplacer. C'est vous que j'ai choisi pour cela.
- Bien Général, quand dois-je partir ?
- Allez faire vos bagages vous décollez dans trois heures.
- A vos ordres Général. Euh, au fait combien de temps va durer le remplacement ?
- Aucune idée Capitaine.
- Quoi ?
- Ça vous pose problème ?
- Euh, non Général.
Au même moment dans le bureau de Sarah Mackenzie.
- Madame, excusez-moi de vous déranger.
- Entrez Bud, asseyez-vous, qu'y a-t-il ?
- Voilà madame, je suis assez inquiet pour le Capitaine Rabb. Il était bizarre ce matin.
- Bizarre, qu'entendez-vous par là ?
- Ben je lui ai demandé comment c'était passé son week-end et là il m'a dit que je ne pouvais pas imaginer, tout ça avec un immense sourire. Je pense que le Capitaine a quelqu'un, madame.
- Et c'est ça qui vous paraît bizarre ?
- Il n'a rien voulu me dire en prétextant que ce ne serait pas bien envers la demoiselle. On dirait qu'il ne veut pas qu'on sache.
- Peut-être que c'est récent entre eux et qu'il ne veut pas mettre la charrue avant les bœufs.
- Vous devez avoir raison madame. Et vous comment était votre week-end ?
- Coucou tous les deux, de quoi parlez-vous ?
- Harm, vous vous sentez bien ?
- Le Général m'envoie sur le Patrick Henri pour une durée indéterminée. Bref tout baigne.
- Comment çà ?
- Le Jag à bord à des soucis dans sa famille et je dois le remplacer en attendant.
- Vous partez quand ?
- Dans trois heures.
Mac venait de recevoir la nouvelle en pleine figure. Harm partait et pour combien de temps il n'en savait rien. Pourquoi le destin était-il contre eux. Bud était retourné à ses occupations, Harm et Mac se retrouvaient seuls dans le bureau.
- Ça va aller ?
- Je crois que l'on doit remettre notre dîner à plus tard. Tu vas me manquer.
- Toi aussi tu vas me manquer. Il faut que j'y aille je n'ai pas beaucoup de temps. Je t'appelle dès que j'arrive. Promis.
Harm sortit du bureau et se dirigea vers l'ascenseur. Mac attendit un instant, sortit elle aussi du bureau et en faisant attention que personne ne l'observe se dirige dans la même direction. Elle voit les portes de l'ascenseur se refermer et entre à la dernière seconde. Ils sont seuls et elle l'embrasse avec passion.
- Je ne pouvais pas te laisser partir sans te dire au revoir.
- Je t'aime.
- Je t'aime aussi.
Les portes de l'ascenseur s'ouvrent à nouveau et Mac regarde Harm sortir du bâtiment avant de remonter dans son bureau.
