Chapitre I : Lyon

L'homme de petite taille se déplaçait à une vitesse folle. Fendant l'air et les membres de ceux osant se mettre en travers de son passage. Ses yeux d'un rouge profond empli d'une rage folle qui refléter les feux qu'il créait. D'un bon élégant et sans le moindre effort il se retrouva sur le toit d'un immeuble. Il observait de ses yeux perçant le carnage en contrebas, les membres brûlant, les visages aux expression figées se transformant en cendre.
Les boucles brunes de ses cheveux courts bougés avec le vent, le rendant fou. Son regard vira au noir face à l'odeur après du sang et de la cendre, il sourit dans un rictus. Il aimait se battre et il se savait plus puissant que les quelques individus qu'ils venaient de croiser. Pourtant son fort intérieur était troublé il ne voulait pas d'une guerre.

"- Je suppose que nous n'avons aucunes idées de qui est leur créateur. dit il dans un souffle.

- Ni d'où ils viennent. Je suis navrés maître nous n'avons pu prévoir, ni vous protéger …"

Le jeune homme brun s'interrompit face au regard que lui jeter son maître. Il baissa la tête et relâcha ses bras retenant son souffle. Il s'effondra en un instant, sa jambe droite dans les mains du petit homme au teint olivâtre qu'il appelait maître. Ce brisa le membre en deux dans un craquement sombre.

"- J 'espère pour toi que tu as demandé de l'aide plutôt que d'essayer de gérer la situation seule . Le maître avait ce ton sarcastique et autoritaire. Dis-moi qu'ils sont prévenus.

- Oui, Daniel est parti il y a deux jours maintenant afin d'expliquer la situation.

- Par tous les dieux je m'absente pendant une semaine et quand je reviens je me retrouve face à des nouveaux nés qui ne savent pas se contrôler. Comment ceci est-il possible ? C'est ma ville ! Personne tu n'entends ! Personne ne s'oppose à moi ! Nous ne connaissons même pas notre ennemi, tu n'as aucun renseignement, aucun pouvoir. Soit heureux que je te connais depuis plus de 500 ans car autrement … je te tuerais. Le petit homme serait le membre mort dans ses mains avant de le jetter.

- Maître je m'efforce de les retenir, nous faisons notre maximum, et nous faisons disparaître les corps, que se soit les leurs ou ceux d'humains. L'homme s'agenouilla et lécha la jambe la ressoudant grâce à son venin.

- Je suis désolé Jean. Je …"

Le petit homme sera dans ses bras Jean. Le venin s'accumulait dans ses yeux personnes n'aurait pu dire s'il s'agissait de larmes de rage ou de tristesse. Il était abattu il ne savait pas quoi faire, enfin il savait ce qu'il devait faire mais ça n'a lui plaisait pas. Il ne comprenait pas la situation et cela ne lui plaisait pas plus.

" - Lucius, dit Jean en répondant à l'étreinte. Tu devrais aller retrouver Daniel à Volterra.

- Non. Je n'abandonnerai pas Lugdunum *

- Lucius Septimius Bassianus !

- Jean ! grognât Lucius pour réponse.

- Vous êtes l'homme le plus insupportable que je connaisse. Vos êtes féroce, violent, susceptible. Mais Lucius personne ne sait se battre comme vous le faite pour protéger ce à quoi vous tenez. Lucius personne n'écoute ses camarades comme vous le faite et ne les encourage. Mon ami, les Volturi ne vous abandonneront pas.

- Ahahah … Le vampire essaya d'étouffer son rire. Jean, je ne partirais pas. Tu as besoin de mon aide, regardes-toi incapable. Une armée de nouveau-nés et dans ma ville et nous ne pouvons les arrêter nous-même. Jean souris à ces mots. Je suis un politicien je vais m'arranger pour cacher la situation aux humains, je ferai mon maximum. Et puis je ne vais pas te laisser t'enliser dans cette situation car, crois- moi je ne veux pas qu'ils te juge coupable.

- Je me battrait pour vous. Mais ils ne sont pas nos ennemis et je connais les lois, je les respecte contrairement a ces nouveaux nés. Ils n'ont rien contre moi.

- Je mourirai pour toi. répondit Lucius"

Les deux hommes échangeaient un regard lourd de conséquences. Ils échangèrent un baisé furtif avant de se retourner face au champ de bataille. Une nouvelle guerre semble se préparer et ils vont protéger leur ville chercher des réponses. Ils vont faire respecter les lois qu'ils respectent depuis toujours et tenter de ne pas s'attirer d'ennuis.


Les grandes portes en bois s'ouvrirent. Bien qu'encadrer par des gardes Daniel les dépassé de plus d'une tête. Lorsqu'il entra dans la salle des trônes tout le monde se tendit car il était déterminé et se dirigeait trop rapidement des Rois.
Un frisson brûlant commença à le parcourir, au même moment le roi se lève et faisait un signe de main calmant la situation en un mouvement suivit d'un sourire joueur.
Daniel avait déjà posé un genou au sol mais se redressa rapidement, ses muscles saillaient sous ses vêtements, il foudroyât du regard la petite blonde derrière lui. Aro fit quelques pas jusqu'à lui opposant le colosse disgracieux aux petits oiseaux sautillant et élégant qu'il était.

"- Ah ... Soupira le roi en joignant ses mains. Daniel comment allez …

- Nous n'avons pas le temps."

Le géant avait saisi les mains du roi avec une délicatesse qui ne lui correspondait pas. Aro est lui se fixaient. L'un avait le visage fermé l'autre un sourire se voulant amicale.
Aro était heureux de revoir un ancien ami. Heureux qu'on lui donne enfin quelques nouvelles et surtout un peu d'action, il faut admettre qu'il s'ennuyait. Il était d'esprit joueur, ravi se sourire sur son visage fascinant toute créature vivante sur Terre même Daniel. Mais cette expression joyeuse se mit à faner sur son visage. Il arborait un air sérieux et questionneur. Il se tourna vers ses frères qui se levèrent immédiatement.

"- Aro, ils feront leur possible pour maintenir la situation mais nous ne pouvons pas tenir. Le grand blond n'avait pas lâché les fragiles mains de son roi.

- Oh … Mes frères il semble que notre très cher Lucius ait des problèmes. Dit-il inquiet supportant le géant et se voulant rassurant.

- Que se passe-t-il ?! Hurla Caius déjà au côté de son frère.

- Il semble qu'une mission urgente nous attende à Lyon. Répondit calmement Aro."


* Lugdunum est l'ancien nom de lyon. Considéré comme la Capitale des Gaules