Bonjour à tous je commence une troisième fic, qui a eut le temps de mûrir dans mon esprit puisque ça fait un petit moment que j'y pense et je me suis décidée enfin en ces temps malheureux à coucher mes idées et à vous en faire profiter.

J'entends déjà certains penser (à moins que quelques uns d'entre vous ne parlent tout seuls devant leurs ordinateurs ?) « Ouais cette espèce de féniasse, elle a déjà commencée deux fics, elle commence une troisième, alors qu'elle écrit une fois tout les 36 du mois… » Oui c'est vrai et j'assume !!!!! Le problème c'est que mes doigts et ma motivation sont beaucoup plus lent que mon esprit.

Sur ce je cesse de vous baratiner et je commence le chapitre. Bonne lecture.

Chapitre 1 : sans titre 1

Harry Potter était un petit garçon de 5 ans à l'esprit vif. En effet à son âge, la vie, et surtout ses tuteurs légaux, sa tante et son oncle, n'avaient pas été tendres avec lui loin de là. Et le porcin qui lui servait de cousin en rajoutait une couche. Mais même s'il ne disait rien la plupart du temps, il était quelqu'un de très intelligent. Il comprenait le monde autour de lui comme pouvait le comprendre un enfant de son âge qui a vécu de trop lourdes et malheureuses expériences.

Ses parents étaient morts, dans un accident de voiture. Son père était alcoolique… ? Harry savait qu'un alcoolique était une personne qui buvait beaucoup seulement il ne voyait pas comment cela pouvait être un mal surtout si on avait très soif. A part aller plus souvent aux toilettes…La tante Pétunia, la sœur de sa mère, lui donnait des tonnes de corvée à faire, enfin toutes celles qu'il pouvait faire. Tout les jours elle venait taper sur la porte de son petit placard et il devait s lever dans la minute qui suivait ou elle dirait à son mari qu'il avait traîné au lit.

Les monstres comme lui n'ont pas le droit de se reposer. Ils n'ont pas le droit de parler si on leur donne pas la permission, ils n'ont pas le droit de rire, ni d'avoir de jouets, ni d'avoir des amis, mais juste de rester dans leurs placards en attendant que les dîners entre amis, Noël, Pâques, les anniversaires se passent tout en regardant par la fente s'il y en avait une.

Harry faisait tout ce qu'on lui demandait sans rien dire. Une fois, il avait eut le malheur de se plaindre, de dire une seule petite phrase et en aucun cas irrespectueuse que son oncle lui avait infligé une telle correction qu'il s'en souvenait encore. Pendant trois jours il n'avait put se lever et la tante Pétunia avait enfin daigné le soigner.

Aujourd'hui il était étendu dans son placard et pleurait silencieusement. Le soir même l'oncle Vernon avait un dîner d'affaire à la maison. Donc la tante Pétunia avait commencé le grand ménage et bien sûr avait donné deux fois plus de corvées au petit brun qui s'exécutait sans rien dire. Seulement après mangé et alors qu'il débarrassait, Dudley en train de manger un esquimau était arrivé dans la cuisine alors que ses parents regardaient la télévision dans le salon.

Harry se dit qu'il allait encore s'en prendre plein la tête par son cousin mais jamais il ne s'était attendu à tant de mesquinerie et de méchanceté de la part d'un enfant de son âge. Dudley avait enfoncé, du moins essayer, son esquimau dans sa bouche avant de s'allonger au sol et de commencer à pleurer. Des pas précipités se firent entendre et la tante Pétunia arriva, les yeux exorbités et se précipita sur son pauvre Dudleynouché.

Après des pleurs et des cris, l'oncle Vernon l'avait roué de coup pour avoir osé faire du mal à son fils, un enfant normal et respectable. Maintenant il était dans son placard, la douleur diffusée dans tout son corps. Les larmes coulaient silencieusement, si un des Dursley l'entendait il ne pourrait même pas se reposer. Si il avait assez de forces pour pleurer, il en avait assez pour faire son travail. Fatigué par la douleur et les pleurs il finit par s'endormir.

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Severus Rogue était un homme des plus solitaire. Sa vie n'avait pas été des plus heureuse mais la chose qui lui avait fait le plus mal était la mort e Lily. Sa douce Lily. Elle avait été la seule à lui parler, en dehors de Lucius, quand ils étaient à Poudlard. Très vite une forte amitié était née entre eux qui avaient fini par se transformer en amour. Puis il était devenu mangemort, Lily avait eut peur semble t il et elle avait rejoint James Potter, son bourreau à Poudlard et ils avaient eut Harry.

Harry Potter celui qui avait défait Voldemort alors qu'il avait à peine un an. Et sa Lily était morte. Morte en protégeant la seule personne qui lui rappelait que James Potter avait encore vaincu. Mais pour l'instant il marchait dans le couloir de pierre pour se rendre au bureau du plus grand sorcier de tout les temps, Albus Dumbledore. Cette espèce de vieux baratineur glucosé, qui l'avait fait expressément demandé.

Il prononça le mot de passe et monta les escaliers en colimaçon, il entra dans la pièce après avoir frappé quelques coups. Le vieil homme était assis derrière son bureau l'air grave, caressant sa barbe et semblant en intense réflexion.

Vous m'avez fait demander monsieur le directeur ? dit il poliment.

Oui en effet Severus, asseyez vous, vous voulez un peu de thé ?

Non merci, grinça le maître des Potions, venez en au fait.

Il y a environs 6 ans, quand Lily Evans est tombée enceinte et s'est mariée avec James Potter, elle m'a remis cette lettre et soumit au Fidelitas afin que je ne dévoile son existence que sous certaines conditions, et que je ne puisse la lire. Et tout ceci pour vous la remettre.

Le vieil homme posa la lettre devant son employé, l'air grave.

Vous savez que le petit Harry a été placé chez Pétunia Dursley et son mari, Pétunia étant la seule famille qu'il reste à Harry.

En quoi cela me concerne t il ? demanda Severus, une douleur sourde inondant son cœur.

J'ai placé des sort d'alarme sur le petit afin de pouvoir agir au plus vite en cas d'attaque. Vous savez Lily savait qu'il ne lui restait plus longtemps à vivre et elle savait aussi par qui serait recueillit Harry. Elle m'a demandé de vous remettre cette lettre si, après trois ans passés chez sa tante, les alarmes se déclenchaient. C'est arrivé il y a deux heures. Ensuite il a fallu que je retrouve la lettre…

Severus ne dit rien. Mais en quoi cela le concernait il ? Il avait un très mauvais pressentiment. Et Dumbledore semblait en savoir plus qu'il n'y paraîssait sur la situation. Pourquoi par Salazard lui disait il tout cela ? Il avait déjà assez souffert sans que ce vieux manipulateur retourne le couteau dans la plaie. Le directeur fit un signe vers la lettre et Severus la saisit d'une main tremblante avant de l'ouvrir.

Severus mon amour,

Je sais que tu dois probablement me détester de t'avoir quitté pour James et je le comprends parfaitement. Seulement tu vois j'ai eut très peur et je me suis enfuit. Mais la réalité n'est pas celle que tout le monde croit. Si je t'ai laissé quand tu es devenu mangemort, c'est parce que je suis tombée enceinte. De toi. Et je voulais protéger notre enfant. James était mon meilleur ami et je me suis marié avec, il a accepté pour me protéger car il était amoureux de moi, comme tu le sais mais jamais nos relations n'ont été plus loin que l'amitié. Il est tellement dur d'écrire ça sur une lettre. D'ailleurs si tu la lis c'est que je dois être morte…Je sais que tu es quelqu'un d'intelligent et que tu as déjà presque deviné, Harry est ton fils Severus, pas celui de James. D'ailleurs il ne ressemble pas du tout à James mais à toi et ça sera de plus en plus flagrant en grandissant. Je suppose qu'il a du être placé chez Pétunia qui comme tu le sais déteste la magie plus que tout, et j'ai très peur qu'ils ne lui fassent du mal. Severus c'est ton fils je t'en prie protège le, enlève le à ces monstres et fait de lui quelqu'un de bien. Pour lui, pour moi, pour notre amour… Sache que je n'ai jamais cessé de t'aimer…

Ta Lily

Severus avait sentit sa respiration se bloquer dans sa gorge. Elle ne l'avait pas trahit ? Elle l'avait aimé…Tout ce temps…Il avait un fils. Leur fils à Lily et lui, le fruit de leur amour qui ne s'était jamais éteint mais aujourd'hui renforcé. Mais Harry était chez son oncle et sa tante. Severus tendit la lettre à Albus qui la lut rapidement.

J'imagine que vous saviez ce qu'il y avait dans la lettre sans même l'avoir lu, dit le professeur.

A quelques détail prêt…cependant, Lily n'a pas tort Harry est votre fils et il est de votre devoir d'aller vérifier si tout va bien, ensuite c'est à vous de prendre la décision de le prendre avec vous ou de le laisser là bas.

Mais enfin je ne sais pas comment m'occuper d'un enfant, comment voulez vous que j'envisage de le prendre avec moi…

Enfin Severus vous n'êtes pas seul, pour l'instant vous devez y aller.

Le maître des potions serra les dents. Le gosse avait du tomber et se faire mal et donc les alarmes s'étaient déclenchée ou quelque chose dans ce genre. Il se leva et partit rapidement en direction de la sortie du château et du domaine afin de pouvoir transplané.

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Il arriva devant une maison, identique à toutes celles de la rue. Il resta immobile quelque seconde avant de se rendre rapidement devant la porte du 4 Privet Drive. Il frappa trois petits coups secs à la porte, sa baguette en main cacher dans sa cape. Après avoir entendu des pas la porte s'ouvrit sur un gros moldu l'air peu aimable.

Qui êtes vous et que voulez vous ? demanda t il avec méfiance.

Je voudrais voir Harry Potter, dit simplement Severus.

Il n'y a pas de Harry Potter ici, dit il en tentant de refermer la porte.

Severus glissa son pied avant qu'il ne puisse la fermer complètement et menaça le gros moldu avec sa baguette qui prit immédiatement peur. Le maître des potions entra et demanda à voir Harry. Le grossier personnage lui désigna le placard sous l'escalier avant de vite disparaître dans le salon. Severus ouvrit le placard tout en approchant doucement sa baguette et alluma la lumière. Immédiatement son cœur fut déchiqueter en millier de petits morceau et piétiné et son estomac retourné. Devant lui se tenait son fils, allongé, inconscient, ses lunettes cassées, avec des vêtements trop grands et déchirés, apparemment couverts de bleus et de sang à certains endroits.

Comment pouvait on faire ça à un enfant. Le maître des potions décida alors qu'il le prendrait avec lui et que même s'il ne savait pas s'occuper d'un enfant et bien il apprendrait et que Harry serrait toujours mieux avec lui qu'avec eux. Il posa doucement sa main sur l'épaule de son fils et la secoua doucement. Au bout d'une minute le petit ouvrit les yeux, révélant deux orbes vertes, identiques à celles de sa douce Lily.

Harry, comment tu te sens, tu peux marcher ? demanda doucement Severus.

J'ai mal, souffla le petit, comme s'il craignait de faire trop de bruit, vous êtes qui ?

Je suis Severus Rogue…ton…ton père, lâcha t il enfin. Tu vas venir vivre avec moi et plus personne ne te fera du mal d'accord ?

Harry releva doucement la tête, des larmes coulant sur ses joues et lui demanda si c'était vrai, s'il ne rêvait pas. Alors Severus lui dit que non et le prit dans ses bras, remarquant qu'il ne pesait pas lourd. Il jeta un sort d'endormissement sur Harry puis partit sans rien dire au Dursley qui de toutes manières ne le méritaient pas. Il transplana à Poudlard, son précieux paquet dans les bras, ou Dumbledore l'attendait devant les portes du château. Mais Severus n'était pas d'humeur et il monta directement à l'infirmerie ou Mme Pomfresh le prit en charge.

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Après l'avoir examiner et gavé de potions pendant vingt minutes sous le regard inquiet des deux hommes, elle le couvrit et se tourna vers eux le regard grave.

Il est assez faible, mais ses jours ne sont pas en danger. Il est sous alimenté, et ce depuis un moment. Il est trop petit et trop maigre pour son âge. Il a reçu un violent coups à la tête mais ne devrait pas garder de séquelle. Quand aux blessures de ce soir, il a été battu. Certaines cicatrices date de plusieurs mois. Il a énormément besoin de repos, il est dans un état de fatigue extrême.

Severus soupira de soulagement avant de se tourner vers le vieil homme.

Tout ça c'est de votre faute, dit il avec force réveillant Harry sans que personne ne s'en aperçoive. Vous saviez qu'ils détestaient notre monde et vous l'avez quand même laissé là bas, vous rendez vous compte de tout ce qu'il a subit ? Comment avez-vous pu laisser une chose pareille arriver ?

Vernon et Pétunia Dursley étaient ses seuls parents vivants à ce jour.

Foutaises, cria Severus hors de lui, vous savez toujours tout, vous saviez que j'étais son véritable père et que ce n'était pas James Potter et vous n'avez rien dit jusqu'à aujourd'hui, je l'aurais élevé, j'aurais prit soin de lui, et même si je n'y connais rien au enfant, je l'aurais mieux fait que ces monstres de Dursley.

Je comprend votre colère Severus, je suis réellement désolé de ce qui s'est passé, plus jamais je ne ferais une erreur pareille.

A ça non plus jamais parce qu'à partir de maintenant JE m'occuperais de mon fils et je prendrais toute décision le concernant seul, vous lui avez déjà fait assez de mal comme ça.

L'infirmière toussa et leur montra que Harry était réveillé et les regardait l'air totalement perdu. Severus s'approcha alors doucement et s'assit sur le lit. Les deux autres s'éclipsèrent discrètement.

Tu te sens mieux ? Tu as mal quelque part Harry ? demanda t il gentiment.

Je vais mieux merci monsieur, répondit Harry doucement d'une petite voie.

Harry nous devons parler de certaines choses, qu'as-tu comprit de la conversation que tu as entendu ?

Heu…Que le monsieur âgé avait fait une bêtise, et que James Potter n'est pas mon papa mais…mais que c'est vous.

Bien que sais tu de James Potter exactement ? Et la mort de ta mère ?

Tante Pétunia a dit que mon papa buvait beaucoup parce qu'il était alcoolique, c'est mal de boire beaucoup ? Mais si on a vraiment soif, pourquoi on devrait juste boire un peu ? Et puis elle a dit aussi que c'est à cause de ça que maman et lui son mort dans un accident de voiture.

Harry, je voudrais que tu m'écoute attentivement sans me couper, ce que je vais te dire risque d'être dur à comprendre et a accepter. Tu vois Harry la magie existe, et ceux qui manipulent la magie sont des sorciers, comme toi, comme moi, comme ta maman, comme James Potter et tout les deux ne sont pas mort dans un accident de voiture. Laisse moi te raconter. Il n'y a pas que des bons sorciers sur cette terre et c'est un des plus mauvais sorcier qui a tué tes parents.

Mais…Mais je suis vraiment un sorcier ? Et vous êtes vraiment mon papa ? Pourquoi vous n'êtes pas venu avant ?

Harry, écoute moi, tu es un sorcier, et je ne savais pas moi-même que j'étais ton vrai papa sinon jamais tu ne serais allé vivre avec eux, mais avec moi.

Et maintenant je vais vivre avec toi ? demande t il timidement.

Oui Harry, je suis ton vrai papa et je vais prendre soin de toi, se laissant aller à caresser la joue de son fils doucement.

Harry se laissa faire puis il s'approcha doucement de Severus et se serra contre lui alors que l'adulte l'entourait de ses bras.

Allez dors maintenant, tu dois reprendre des forces et demain nous parlerons plus et nous devons allez faire des courses, bonne nuit Harry, dit il en embrassant son front.

Bonne nuit…papa, dit Harry en souriant doucement.

Finalement sa vie avait été chamboulée ce soir mais il ne regrettait pas, il ne croyait pas encore à cette histoire de magie mais il avait un papa. Sans vraiment savoir pourquoi il lui faisait déjà confiance.

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Le lendemain il fut réveillé par l'infirmière. Elle déposa devant lui un plateau bien garni, avec des œufs, du bacon, des saucisses du jus d'orange et quelques viennoiseries. Harry mangea avec appétit, enfin selon lui, mais pas assez au goût de l'infirmière. Après le repas elle lui fit boire deux ou trois potions alors que son père arrivait. Il s'assit à côté d'Harry qui avait repris des couleurs.

Bonjour Harry, tu as bien dormit ? demanda t il gentiment.

Oui, dit il doucement.

Bien, tu vas allez te laver et ensuite nous irons faire des courses.

Le petit brun hocha la tête avant que l'infirmière le guide jusqu'à la salle de bain. Severus put alors réfléchir. Harry lui ressemblait beaucoup tout de même. Il avait une peau aussi pâle que la sienne, des cheveux noirs corbeau comme lui et d'une certaine maigreur, bien qu'amplifiée par le manque de nourriture. Cependant il avait les yeux de sa douce Lily.

Quelques minutes plus tard, Harry sortit de la salle de bains avec des vêtements que l'infirmière lui avait donné puis se dirigea vers son père en gardant le silence.

Bien nous allons aller au chemin de Traverse, c'est au cœur de Londres mais caché pour tout les moldus, dit Severus doucement. Les moldus sont les personnes qui ne sont pas des sorciers, qui n'ont pas de pouvoir magique. La bas nous t'achèterons des vêtements et de quoi égayer ta chambre au manoir et des jouets.

Harry ne dit rien, trop ému. Les dursley lui avaient toujours dit qu'il ne méritait pas qu'on dépense de l'argent pour lui. Il avait toujours récupéré les vêtements de Dudley, Et il avait toujours eut trop de travail pour avoir le temps de jouer, alors avoir des jouets…Severus regarda son fils, qui semblait gêner, se tordant doucement les doigts.

Quelque chose ne va pas Harry ? demanda t il gentiment.

Non…je…sa va mais…pourquoi acheter des jouets ?

Eh bien pour que tu puisses t'amuser, répondit Severus, étonné de la question.

Mais, vous…vous avez dit manoir, et un manoir c'est très grand je l'ai entendu quand Tante Pétunia lisait un livre à Dudley, et avec le ménage, j'aurais pas le temps de jouer…

Le ménage ? Mais pourquoi pas Salzard veux tu faire le ménage ?

Chez Tante Pétunia et Oncle Vernon…

Tu ne retourneras jamais là bas !dit Severus avec une voie forte, faisant peur à Harry, puis s'en rendant compte il se reprend et attrape doucement son fils et l'installe sur ses genoux, mon chéri, commence t il s'étonnant lui-même, tu n'es plus chez ces gens, tu vas vivre avec moi au manoir Rogue, c'est la maison de nos ancêtre. A ton âge on ne doit pas faire le ménage, tu es un petit garçon tu as le droit de rire, de t'amuser, de te faire des amis…Comme tout les petits garçons. La façon dont ces montres ton traité est inadmissible. Tu comprends Harry ?

Oui, dit il doucement, je ne retournerais jamais là bas ? Vous promettez ?

Oui Harry, et tutoies moi, je suis ton père et …et je t'aime, je vais bien m'occuper de toi…, dit il en déposant un baiser sur son front.

Harry sourit comme il n'avait jamais sourit et se serra contre Severus, qui rendit l'étreinte. Ils restèrent un moment ainsi, Harry dans les bras de son père qui caressait doucement ses cheveux avant de quitter l'infirmerie pour le chemin de Traverse.

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Severus tenait la petite main d'Harry dans la sienne et ne marchait pas trop vite pour que son fils puisse le suivre. Par Salzard il ne se reconnaissait plus. Il parlait gentiment à Harry, lui donné des surnoms affectueux, avait des gestes affectueux envers lui…C'était ça être père ? Avoir envi de protéger un enfant au péril de sa vie, avoir mal au cœur en voyant ne serait ce qu'une once de tristesse dans le regard de son petit, vendre son âme au diable pour ne donner qu'une seconde bonheur et le voir sourire, le trouver tellement mignon, surtout après avoir subit tant de tragédie, qu'on transforme la pire terreur des cachots en papa poule ?

C'était probablement ça. Harry était son fils et même s'il ne le connaissait que très peu et avait même ignoré son existence jusqu'à quelques jours auparavant il ne pouvait empêcher une vague d'amour se répandre dans son cœur en le regardant. Harry était le fruit de son amour pour Lily et de celui de Lily pour lui, alors comment lui, Severus Rogue pouvait il s'empêcher de l'aimer ? D'aucune manière, il était voué à ranger son côté serpentard pour devenir un pouffsouffle en présence de son fils. Il suffisait de voir son ami Lucius avec son fils Draco pour savoir ce qui l'attendait.

Severus jeta un coup d'œil en direction de son fils, et vit qu'il semblait émerveillé de out ce qu'il voyait autour de lui. Si bien qu'il avait du mal à le suivre. Le maître des potions s'arrêta alors, son fils se tournant vers lui, l'air penaud comme s'il avait fait quelque chose de mal. Severus se baissa et le prit dans ses bras avant de reprendre son chemin. Le petit brun put alors tout admiré de ce monde inconnu à loisir.

Ils passèrent chez Mme Guipure, ou toute une nouvelle garde robe fut acheté pour le petit. Des pulls des pantalons, des chemises, des robes…Enfin tout ce qu'il fallait pour l'habiller. Etrangement, les couleurs qui allaient le mieux et les préférées d'Harry étaient le noir, le vert et l'argent. Ce qui aurait bien fait sourire Lily si elle avait été là. Severus l'amena chez Fleury et Bott et après avoir promit à Harry de lui apprendre à lire, il lui acheter que deux livre avec des images et plusieurs autres avec des textes faciles. Il lui fit choisir aussi sa première plume, rendant Harry ivre de joie. Il semblait étonnement avide de connaissance et de lecture. Il l'entraîna ainsi dans quelques magasins, achetant des meubles et des jouets pour sa nouvelle chambre au manoir.

Il emmena ensuite manger une glace et Harry lui confia que c'était la première fois qu'il en mangeait une mais qu'il trouvait ça très bon. Severus sentit de nouveau la colère poindre dans son cœur mais ne dit rien et termina sa glace en silence avant de reprendre Harry dans ses bras et de rentrer à Poudlard.

Le lendemain ils se rendirent au manoir, leur nouvelle demeure. Enfin nouvelle pour Harry. Severus ordonna aux Elfes de nettoyer et d'égayer le manoir, de manière sobre et chaleureuse pour qu'Harry s'y sente bien alors que lui allait aider Harry à aménager sa chambre.

Après un après midi à décorer et ranger Severus entraîna Harry dans le salon principal afin de prendre un goûter.

Harry, demain nous aurons de la visite, dit Severus en buvant une gorgée de café. Lucius, mon meilleur ami viendra ici, je suis sur qu'il m'en voudra de ne pas t'avoir présenté à lui avant. Il viendra sûrement avec Drago.

Qui est Drago ? demanda timidement le petit brun en mâchouillant sa tartine.

C'est le fils de Lucius, il a peu près ton âge, ou quelques mois de plus, tu verras Drago est très gentil. Lui et son père peuvent paraître un peu distant, froid ou pas très aimable mais au fond et quand on les connaît bien, il ne sont pas méchant. Je suis sûr que tu t'entendras bien avec Drago. Je serais vraiment heureux si vous deveniez amis.

Harry sourit doucement avant de terminer son goûter. Si son père lui disait que Drago était gentil alors il le croyait et il ferait tout pour être ami avec lui, si ça pouvait faire plaisir à l'adulte. Il ne voulait rien faire qui puisse le mettre en colère.

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Harry était dans son nouveau lit, dans sa nouvelle chambre et réfléchissait. Finalement son père ne lui avait pas mentit pour la magie. Mais il n'était pas sûr d'être un sorcier lui-même. Son père lui avait dit que c'était normal s'il n'arrivait pas encore à faire de magie, il était jeune et les sorciers utilisaient une baguette magique pour lancer des sorts.

Le petit brun se sentait de plus en plus à l'aise avec son père, et se dit qu'il avait beaucoup de chance d'avoir un papa comme lui. Il avait eut du mal à assimiler le fait que James Potter n'était pas son vrai papa. Pas qu'il l'admirait ou quoi, car il ne le connaissait pas mais c'était dur de cesser de croire à quelque chose qu'on croyait pendant toute sa vie. Severus avait été très gentil avec lui, aujourd'hui il avait une maison, une famille…

Et demain il rencontrerait le meilleur ami de son papa. Il devait lui faire bonne impression, car c'était quelqu'un d'important pour son papa. Et puis il devra être ami avec son fils, même s'il était pire que Dudley. Sinon Lucius et Drago pourraient dire à son père de le renvoyer chez les Dursleys non ? Et puis papa connaissait Lucius et son fils depuis plus longtemps que lui il préfèrera sûrement les garder comme ami plutôt qu'un inconnu comme fils.

Alors il ferait tout pour rester auprès de lui. Il était heureux. Lui qui jusqu'à maintenant avait toujours cru les Dursleys qui lui disaient qu'il ne méritait pas d'être heureux et que de toute façon il ne le serrait jamais. Il s'était contenté de rêver, allongé dans son placard. Peut être était il dans son placard et que le tante Pétunia allait bientôt le réveillé. Peut être que son papa n'était pas réel ?

Une angoisse saisit Harry. Il devait voir son père, se prouver qu'il n'avait pas rêvé. Il se leva, sortant des couvertures, mit ses pantoufles et sortit de sa chambre. Son père lui avait dit que la sienne était au fond du couloir. Il faisait noir mais la lune transperçait les ténèbres du corridor et lui permettait d'avancer. Après plusieurs longues minutes d'angoisse il arriva enfin à la porte.

Il abaissa doucement la poignée et entra, prenant soin de refermer silencieusement derrière lui. Puis il s'approcha à pas de loup, enleva ses pantoufles et grimpa sur le lit. Il put distinguer au bout de quelques secondes une forme allongée, avec de longs cheveux noirs et soupira de soulagement. Il ramena les cheveux noirs derrière l'oreille de l'adulte afin de voir son visage mais une main attrapa rapidement la sienne avant qu'il ne la retire.

Harry ? demanda son père, mais qu'est ce que tu fais la ? Sa ne va pas ?

Désolé…je voulais pas te réveiller…j'avais peur…, bégaya Harry.

Tu avais peur ? demanda Severus en se redressant, de quoi ? Tu as fait un cauchemar ?

Non…je croyais…je croyais que j'étais dans mon placard…je voulais pas que tout ça soit un rêve…

Harry, dit Severus en le prenant sur ses genoux, tu as le droit de venir ici quand tu veux, quand tu as peur et que ça ne va pas d'accord ? N'ai pas peur de me réveiller et puis tu sais maintenant je suis ton père et je te le répète jamais tu ne retourneras là bas.

Oui…dis papa…est ce que…est ce que je peux dormir avec toi ?

Severus sourit et accepta en caressant ses cheveux. Le petit brun enleva sa robe de chambre et s'installa dans les couvertures en boule contre son père qui l'entoura de ses bras, le serrant doucement contre lui. Quelques minutes plus tard ils s'endormir tout les deux. Demain une belle journée les attendait.

A suivre…

Alors cette nouvelle fic ? j'ai pas l'habitude d'écrire des choses tristes lol mais comme vous pouvez le voir ça s'arrange…

J'espère que sa vous a plu, je vous fait de gros bisous et vous dit à bientôt…Kiiiiiiissssssssssssssss

GothSevBlack