Chapitre 1 :

Au fin fond d'un Royaume vivait une jolie princesse, pauvre, et belle. On la surnommait le plus souvent, " la Princesse Voleuse". Elle volait, nourriture et vêtements aux villageois, mais, jamais d'argent ni de bijoux. Elle se prénommait Hermione Granger. A l'autre bout de la ville, il y avait l'immense palais de Lucius Malefoy, le roi de ce Royaume. Il avait un fils, arrogant, beau et riche, qui se promenait rarement dans la ville... Mais, Hermione est sur le point, de vivre une histoire, fabuleuse...

-Au voleur ! cria désespérément le marchand de fruit.

-Bien joué Sassy ! murmura Hermione à son corbeau.

-Croâ !

Elle s'accrocha au linge, prit de l'élan, et se balança pour atterrir sur un toit de paille, sur lequel elle commença à courir. Sassy volait derrière la jeune fille, regardant sa maîtresse tenir un fruit, et sauter à travers les toits.

-Il nous poursuit ?

Sassy regarda derrière elle, puis, sur la rue en-dessous, et vit un gros monsieur les suivre. Sassy accéléra, ainsi qu'Hermione, qui sauta une nouvelle fois pour rejoindre le toit suivant.

-On arrive bientôt..

Hermione sauta une dernière fois sur un toit, et tomba sur la paille chaude, se roula, et atterrit finalement sur sa "couverture" à l'ombre, là où personne ne la verrait. Elle souffla un instant, coupa le fruit en deux, et en donna la moitié à son corbeau.

-C'est tout pour aujourd'hui, désolé, mais, si on reviens au marché, les gardes vont nous repérer...

Sassy regarda tristement Hermione. Un demi-fruit environs par jour, c'était pas beaucoup.. Mais, elles se contentaient de ça et n'étaient pas malheureuses pour autant. Hermione s'avança vers un petit bout de miroir, aussi récupéré, ou plutôt volé, et se dévisagea. Il était vrai qu'elle était plutôt jolie, avec des cheveux châtains clairs, presque dorées, qu'elle n'arrivait jamais à peigner, car elle trouvait que ça faisait plus "rebelle", avec aussi des yeux chocolats époustoufflants. Aussi, son teint n'était pas très blanc, cause du soleil toute l'année.

Elle baissa la tête, et regarda sa tenue. Une tenue de pauvre, crasseuse. Une petite jupe couleur de sable sale, avec un petit haut de la même couleur, qui laissait apparaître son ventre plat. Ses parents avaient été tués quelques temps après sa naissance, et elle ne savait ni pourquoi, ni comment.

Hermione soupira, s'assit sur son "lit" un peu de paille et un bout de tissu, et mangea son fruit. Elle réfléchissait comme à chaque fois qu'elle mangeait sa récompense. Cela ne pouvait pas durer.

Elle s'allongea sur son lit. Oh non, ça ne pouvait pas durer. Cela faisait 15 ans exactement qu'elle vivait dans cette misère. Une fois ses parents morts, elle avait alors 3 ans, elle avait refusé de se rendre auprès du sultan, lui seul pouvait lui trouver une famille convenable. Mais, elle ne faisait pas confiance à cet homme. Son regard hautain et son air supérieur lui étaient insupportable. De plus elle tenait à sa fierté et pour rien au monde, elle ne serait venue lui demander de l'aide.

-Mais maintenant, ça ne peux plus durer... dit-elle.

Sassy, son corbeau, ne dit pas un mot. Cela faisait un an qu'elle l'avait rencontré et elle lui était d'une grande aide. Et surtout, lui apportait un peu de compagnie. Hermione n'était pas bête et réussissait ses coups à chaque fois. Mais elle n'avait pas fait d'études et ne trouverai sans doute jamais de travail, on connaissait surtout sa "réputation": voleuse, manipulatrice et une personne à qui on ne peut pas vraiment accorder sa confiance.

-Mais c'est faux ! s'exclama-t-elle, en pensant cela.

Elle n'était pas ça, elle n'était pas horrible comme le sultan Malefoy, loin de là... Et aujourd'hui, jour de ses 18 ans, elle avait décidé de changer les choses. Beaucoup de choses. Il fallait qu'elle agisse, car elle savait qu'un jour où l'autre, on la repérai, ou bien elle serai trop vieille pour sauter de maison en maison... Et puis, madame Lezamer prenait de l'âge, et lorsqu'elle mourrai, la maison serai vendue, sans doute. Et c'est dans le grenier de cette maison qu'habitait Hermione. Elle s'assit sur un tas de paille.

"Une solution, et vite..."

Pendant ce temps là, au palais:

-Père, je refuse d'avoir la fille des Parkinson pour épouse !

-Mais enfin, Draco, à quoi joues-tu C'était prévu depuis longtemps, avant même ta naissance! fit le sultan en haussant le ton.

-Et alors s'énerva Draco.

Il) lança un regard noir à son père. Pas question qu'il se marie avec Pansy Parkinson, cette fille qu'il détestait par dessus tout. A croire que son père ne l'avait jamais regardé !

-Père, vous ne voudriez tout de même pas que la lignée des Malefoy, et du... du Sang-Royal soient (déshonorées? s'exclama t-il furieux.

Lucius, le père de Draco, prit appuie sur la table, parla en articulant bien sur chaque syllabe :

-Je te donne deux semaines pour te trouver une épouse qui soit digne des Malefoy, belle, intelligente et... «à ton goût» !

Il tourna les talons, s'en alla en claquant la porte.

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Hermione couru le plus vite possible. Elle n'avait pas dormi de la nuit et avait horriblement mal aux jambes. Ce n'était pas la première fois, certes, mais pendant qu'elle courrait, elle réfléchissait encore. L'idée de passer sa vie dans un petit grenier puant lui était insupportable et elle imaginait plein de possibilités. Le soir précédente, elle se voyait vieille et emportée vers le palais alors qu'elle se défendrait comme une lionne. Les gens de la ville seraient attroupés autour d'elle et crieraient "Voleuse !", et d'autres insultes qui auraient pu la faire pleurer, même si elle ne vivait pas cela. Quelle horreur ! Elle ne voulait pas vivre ça, elle voulait un travail, payer son pain, sa nourriture chaque jour et avoir une maison avec une chambre, cuisine et salle de bain !

-Ce serait trop beau pour être vrai !

Elle sauta sur cette pensée. Mais elle y pensait trop "Trop beau pour être vrai", elle y pensait tellement qu'elle ne sauta pas assez loin. Tout lui parut vide tout d'un coup, elle ne se sentait plus voler comme les jours précédents. Elle regarda un moment Sassy qui battait violemment des ailes en faisant de gros coassements. Maintenant, les maisons étaient plus hautes.

-Etrange...

Hermione sentit soudainement le sol. Elle poussa un cri de douleur et ferma vite les yeux. Elle venait de comprendre. Elle était tombée, tombée en sautant, tombée alors qu'elle ne se concentrait pas et préférait penser à des choses qui ne se réaliseraient sans doute jamais. Le sol était chaud, elle tenait le fruit fermement dans sa main et entendit des pas approcher rapidemment.

-Eh ! Eh ! La voleuse est tombée ! Elle est tombée ! Vite ! Gardes ! Gardes!

-Non... murmura Hermione.

-Oh si ! Oh si ! s'écria le marchand en secouant les bras.

"Il doit être heureux de m'avoir "capturé"..." pensa Hermione. Elle entendit d'autres pas, mais préféra fermer les yeux.

-Allez debout ! s'exclama une voix rauque.

-Je n'en ai pas envie... murmura une nouvelle fois Hermione.

-Debout voleuse ! Nous avons d'autres chats à fouetter !

-Laissez-moi ... dit-elle cette fois d'une voix plus claire. Et puis... Aïe ! Qu'est que vous faîtes

On venait de la saisir violemment par les épaules et de la relever. Elle se décida à ouvrir les yeux et vit trois gardes. Le garde qui la tenait affichait un sourire presque victorieux et serra un peu plus ses mains sur ses épaules. Ses mains étaient si grosses qu'elles recouvraient complètement les petites épaules d'Hermione.

-Gardes, elle saigne ! marmonna le marchand.

-Tu es forte toi ! s'exclama le garde. Allez, viens par là ! Au palais ! On va te soigner et on va... mmmh, parler de ton cas !

Il enleva ses bras de ses épaules et Hermione songea à ce moment à s'enfuir. Mais blessée, elle n'irai pas bien loin. A peine eut-elle le temps de penser à cela, qu'on la saisit par les avant bras avant de la trainer vers la rue. Hermione leva les yeux au ciel, mais n'aperçut aucune tâche noire.

-Sassy ! hurla-t-elle. Ne me laisse pas !

-Elle devient folle ! marmonna le garde qui tenait son avant-bras gauche. Voila qu'elle parle toute seule !

-Sassy ! s'exclama une dernière fois Hermione.

-Tais-toi ! aboya l'autre garde.

Le marchand marchait derrière eux et jubilait.

-Tu peux partir maintenant, pauvre marchand ! s'exclama le garde qui avait tenu Hermione par les épaules.

-Bien sûr, bien sûr...

-Que veux-tu encore ! reprit le garde. De l'argent ? On t'en enverra, maintenant pars !

Sans un mot, le marchand partit, presque en sautillant, vers son stand. Hermione regarda autour d'elle. Les gens l'ignoraient. D'un côté, elle était bien contente de ne pas les entendre crier "Voleuse !", ou les choses comme ça, mais d'un côté, elle se sentit soudainement invisible. Elle avait horriblement mal à la tête et regarda en face d'elle. Le palais se dressait fièrement devant elle.-

Non, je ne veux pas... murmura-t-elle en baissant la tête.

Mais aucun des gardes e l'écouta. On ouvrit la grille et Hermione pu découvrir le jardin du palais. Elle ferma les yeux; elle ne voulait pas vivre cela.