Dis, pourquoi je suis ici ?

Alors qu'il s'entraînait sur son île comme tout les jours, Koga s'arrêta soudainement alors que Shaina l'attaquait de toutes part. Ne pretant aucune intention aux coups du Chevalier du Serpentaire, Pégase se laissa toucher. Remarquant enfin que quelque chose n'allait pas, la femme chevalier se figea à son tour, et fixa le jeune garçon. Elle lui lança un regard interrogateur, bien qu'il ne le vit pas à cause de son masque. Pourtant, Koga regardait toujours le sol.

« Qu'est-ce qui ne va pas ? Demanda alors Shaina

- Euh …

- Allez ! Crache le morceau !

- Ben …

- Koga !

D'accord, d'accord ! Dis, pourquoi je suis ici ? »

Ne sachant que répondre, la femme chevalier lui répondit tout simplement de demander à Saori, la femme qui s'occupe de lui depuis qu'il est tout bébé. La remerciant, Pégase quitta rapidement l'entraînement, celui-ci pourtant inachevé. Il devait question Saori. Il l'a trouva alors près de la plage. Le garçon s'approcha d'elle et lui demanda :

« Dis, pourquoi je suis ici ? »

La femme aux longs cheveux le regarda tendrement, avant de lui répondre :

« Tu le comprendras plus tard. Mais, pourquoi cette question ?

- Ben, tout simplement parce que j'en ai marre d'être séquestré ici ! J'ai treize ans et j'ai pas d'amis ! Tu trouves ça normal ?! J'ai pour seule compagnie un vieux, un femme qui est comme ma mère, une autre qui est mon professeur, et ce truc à qui je parle secrètement le soir parce que c'est mon seul ami … »

Koga sortit de sa poche un genre d'ours en peluche tout déchiqueté, un bras et un œil manquant. Il se mit soudain à pleurer et à se rouler par terre.

« Et surtout, j'ai pas de petite copine ! Ouiiiiiiiiiiiin ...

- Ah … Ben je peux rien y faire …

- QUOI ?! Je viens de pleurer tout mon désespoir et tu me dis simplement que tu ne peux rien y faire ?! Ben, si c'est comme ça, je m'enfuis, na ! »

Pégase sauta dans la mer et marcha aussi loin que ses pas puissent le mener. Soudain, alors qu'on ne le voyait presque plus, il se mit à se débattre en hurlant :

« AU SECOURS ! JE SAIS PAS NAGER ! »