Chapitre 1 : Claustrophobie
Mon regard troublé par un mal de tête constant était porté sur le plafond blanc de ma chambre d'hôpital. Une jeune femme tenant mon bras pour le relier à la perfusion contentant un liquide brun ce trouvait à ma gauche. Les cheveux noir, attachés, et plaqués en arrière surplombe un visage assez rond et rougit ou se situait deux yeux bridés, un petit nez en trompette et des lèvres pulpeuses. Elle s'appelait Carry, c'était marqué sur le badge de service qui était accroché à sa blouse incolore. Elle me sourit faussement laissant apparaître deux fossettes pivoines puis me salut d'un mouvement de tête et sort de la pièce. Je suis attaché au lit par des liens trop fort pour que je bouge. Je suis dangereux. Pour moi-même et pour les autres. Voilà la justification que l'ont m'a donner quand j'en est réclamé une. Mes membres trembles de toute part et j'ai froid, je suis frigorifié. Mes lèvres sont gercées et mes muqueuses rougis. Mes cernes se sont gonflées, mon teint pâli. Je ne l'ai remarqué que dans le reflet des lunettes d'une stagiaire qui était venu me faire prendre mon traitement. Pas de miroir, de meuble, ou même de décoration orne cette pièce monotone. Je ne sais pas depuis combien de temps je suis ici, et je ne peux poser la question. Le service hospitalier a pour ordre de ne pas m'adresser la parole. J'étais considéré comme un monstre, et ça se comprenait. Le côté gauche de ma joue c'était déchiqueté laissant place à de longues dents acérées. J'ai dû faire des choses horribles, des choses tellement ignoble pour subsister. La famine me rongeait et je n'ai pas eu d'autre choix que de le faire. J'ai un certain toc à mettre les choses horribles de ma vie dans la case illusion de ma tête, que ça n'était que le reflet de mon imagination auto-destructrice. Comme la première copine de Chris, la maladie de ma mère ou même tout simplement la perte d'un porte monnaie. Cependant je ne pouvais pas m'en persuader cette fois-ci en conséquence des séquelles physiques que cet acte m'a causé.
J'ai mangé un être humain,
J'ai putain de mangé Jessica Riley.
