NOTES SUPER HYPPER IMPORTANTES, SANS ELLES VOUS N'ALLEZ RIEN COMPRENDRE A L'HISTOIRE !
Tchalalalala...
Bonjour petites gens ! Me revoilà avec une nouvelle fic ! J'ai pas abandonné celle de « Loups et chats s'aiment-ils » ou un truc du genre (Au mon Dieu je ne me souviens même pas du titre de ma propre fan fic Honte à toi ! Honte à toi ! Hérétique ! Je vais te bouffer ! Mouahahahahaa !...Dois-je préciser que ce que je dis n'a aucun sens ?) .
Enfin, je dédie cette fiction à malak-chan (auteure de la magnifique fan fiction « Ca se complique ») et à Noura !
Disclaimer : Tout est à celle qui a bien eut l'amabilité de laisser Moony en vie (manquerait plus qu'elle le tue lui aussi...non mais !). Je nomme bien sur...Diana Ross ! (Bon mon humour commence à devenir assez lourd) J.K Rowling.
Idée de fic trouvée en : faisant l'amour... alala... (Soupir rêveur). Non, j'ai même pas encore l'age de la majorité sexuelle ici...fais chier... PAS DE VULGARITE ICI !
Résumé : Alors que Lily a sérieusement besoin de prendre ses distances avec James, elle retrouve celui-ci en correspondance chez son meilleur ami...au Maroc ! Celui-ci va avoir un choc quand il va la découvrir sous son vrai jour...et voit qu'elle n'est pas qu'une petite préfète en chef coincée et rabat joie.
Bon, j'ai mis ce résumé car Lily/James c'est le couple le plus connu. Pas de suspense de ce coté là, tout le monde sait qu'ils termineront ensemble. Sinon l'histoire tourne aussi et surtout sur les autres personnages... Une joyeuse bande du côté de Lily et le reste des Maraudeurs.
Musique écoutée en écrivant (je trouve que c'est très important, l'histoire aurait été différente si j'avais écoutée d'autres groupes) : Guns'n Roses, Beatles, Fayrouz (chanteuse arabe), Pixies, Cat Stevens.
Attention, ici, pas de clichés du Maroc! Je vais vous le faire découvrir tel qu'il est réellement, tel que j'y vis chaque jour!
Voilà, c'est tout ce que j'ai à dire.
Enjoy mes petits lilliputiens !
Chapitre 1: God bless Crispin Forwork!
Je contemplai mon devoir de Métamorphose d'un œil critique... A quoi ça servait d'être à Serdaigle s'il me fallait tellement de temps pour trouver quoi écrire... Ca faisait deux heures six minutes que j'étais à la bibliothèque, en train de plancher (en vain) sur ce devoir... Jusqu'à présent, tout ce qu'il y avait d'écrit sur mon parchemin était « Crispin Forwork, l'inventeur du sort Objecta animalis »... Ca n'avait pas demandé un effort surhumain d'intense recherche de ma part : le sujet donné par McGonnagal étant « Rédiger 60 cm de parchemin sur Crispin Forwork, l'inventeur du sort Objecta animalis ». En fait, il faut me comprendre. Comment pourrais-t-on avoir la tête à ça quand le lendemain c'est les vacances de Noël ? Ca n'a rien à avoir avec l'intelligence, c'est normal, c'est dans tout cerveau normalement constitué ...
Ouf, j'ai trouvé une excuse. Me voilà rassurée sur mes capacités mentales. Toujours est-il que depuis deux heures sept minutes, tout ce que j'avais fait c'est gribouiller des aliens bizarres (j'avais pris ma petite sœur comme modèle...bon je sais c'est pas sympa...pour les aliens), Rusard se faisant manger par son horrible Miss Teigne (cannibalisme), des gens se noyant dans leurs toilettes, un pot de compote de pomme géant (VIVE LA COMPOTE DE POMME!), un Hagrid version fée des bois, et des tas d'autres gribouillis qui n'avaient aucun point commun avec la métamorphose. Je promenai mon regard autour de moi. La bibliothèque était presque vide. Quelques élèves de ma maison, en train de réviser, un Poufsouffle en train de s'étouffer de rire en lisant un livre, deux Serpentards en train de lire, dont un qui n'avait pas l'air très recommandable (le livre comme la personne) et... Remus !
Je regardai le parchemin. Non, de toute façon je n'allai pas le finir. Alors vaut mieux vous décrire un peu le cadre de ma merveilleuse petite vie de Poudlard (lalalala papillon).
Remus Lupin.
Assez grand, des boucles blondes cendrées et des yeux fabuleusement mi-miels mi-dorés. Il n'avait pas tout le temps l'air en forme, et était assez souvent malade. Pour son caractère doux et compréhensif, ses yeux et son sourire trop mimi, il faisait battre le cœur de bien des dames. Mais il ne voulait donner d'espoir à aucune et se contentait d'être amical avec elles. Il n'était, je crois, jamais sortit avec une fille. Celle avec qui il s'entendait le mieux était Lily, ma meilleure amie. Ils étaient tous les deux préfets en chef. Il était sérieux...enfin juste dans ses études, parce que sinon, malgré le fait qu'il soit préfet en chef, il aimait bien s'amuser à faire quelques farces avec ses inséparables amis, et il n'était secret pour personne qu'ils faisaient des expéditions dans les couloirs désertés de Poudlard, la nuit.
Qui disait Remus Lupin, disait James Potter, Sirius Black...et Peter Piti...Pety... Pettigrow (NDA : Désolée j'ai VRAIMENT pas pu m'empêcher). Soit les seuls et uniques Maraudeurs. Tous les quatre étaient dans mon année, la septième année, à Gryffondor. Et on pouvait dire qu'ils avaient l'école à leurs pieds. Leur terrain de jeu : Poudlard.
Il y avait James Potter, de taille moyenne, bâti comme pouvait l'être tout bon attrapeur de quidditch de 17 ans. Il avait les yeux chocolat pétillants et une tignasse noire dans laquelle il lui suffisait de faire passer sa main avec un sourire espiègle, pour faire tomber une fille. Il était beau, et ses lunettes n'atténuaient pas, mais au contraire ajoutaient à son charme.
Puis venait Sirius Black. Des cheveux légèrement longs et bruns lui tombaient avec nonchalance sur ses yeux bleus nuit envoûtants. Ajoutez à ça un corps de dieux grec (c'est pas moi qui le dit...à vérifier).D'un naturel impulsif, provocateur et cynique, il n'aime pas rester inactif et est près à mourir pour défendre ses amis. Sirius est le descendant d'une grande famille de mages noirs et de sang pur, les Black. C'est peut être ce qui lui donne cet aspect élégant et raffiné, digne et racé, très confiant en lui. Proclamé tombeur n°1 par son fan club...
Pour finir Peter Pettigrow. Assez petit et rondouillet, il les suivait partout. Vouant un culte particulier à Sirius, qui s'en rendre compte, pouvait parfois le traiter comme un moins que rien. Mais le petit Peter ne s'en plaignait pas, il cherchait sans espoir à avoir la même relation avec Sirius que celui-ci avait avec James. Craintif de nature, il était constamment dans leur ombre. Je ne l'aimais pas trop personnellement, il croyait que faire parti des Maraudeurs lui permettait de traiter tout le monde de haut. D'ailleurs la plupart des filles étaient avec lui justement et uniquement parce qu'il en était un, de Maraudeur.
Comment est-ce que je sais tout ça ? Non, je ne les suis pas partout en prenant des notes, je ne suis pas membre de leurS fanS-clubS et je ne suis pas une de leurs groupies. Simplement, cohabiter sept ans durant avec quatre adulatrices de leur groupe dans le même dortoir laisse des séquelles (ça n'a rien de plaisant de vivre avec elles...même si, parfois, avec Lily et Alice on se cache et on reste des heures à entendre ce qu'elles disent et à étouffer de rire en silence). Bon, ça, c'est ma version publique. Avec Lily, Alice et quelques autres personnes intelligentes on doit être les seules à ne pas les aduler. Même si Lily m'accuse de ne pas être tout le temps insensible au charme discret de Remus. Bon, elle dit ça pour me taquiner la plupart du temps, mais elle n'a pas non plus complètement tort...Comprenez moi ! Il est tellement... secret, aucune fille n'avait encore pu se vanter d'avoir eu une relation avec lui... Et puis il avait de magnifiques yeux ! Et ses lèvres ! Et puis il est tellement mature et intelligent... J'aurais tellement envie qu'il me regarde un jour, qu'il m'offre un de ses magnifiques sourires...Ah...me trouver dans ses bras !
« -Dit plutôt dans son lit. Railla la petite voix dans ma tête.
-Ma parole mais t'es une vraie perverse toi! Ce n'était pas du tout à ça que je pensais ! Je pensais aux sentiments ! M'offusquai-je avec véhémence en rougissant néanmoins.
Non mais, elle détruisait tout le charme. Elle continua néanmoins.
-Haaa ! Tu rougis ! Bon, je sais que toi tu pensais à une espèce de relation romantique et passionnée, mais je suis dans ta tête, j'exprime toutes tes pensées ! C'est ton subconscient qui te parle à travers moi ! Alors n'essaye pas de me faire croire que tu n'y as jamais pensé...
-Rrr tais-toi ! »
Elle partit s'installer dans un fauteuil rouge, dans un coin de mon esprit en ricanant. N'importe quoi. Je ne pensais pas à ça. Moi je voulais...
Soudain, une main vint se placer dans mon champ de vision, juste devant mes yeux. Ce qui eut pour effet instantané de me faire revenir sur terre.
Je levai les yeux vers la personne qui m'avais dérangée durant mon début de séance de fabulation et me retrouvai devant Alice, ma meilleure amie, une lueur de malice dans les yeux. Oh mon Dieu, elle allait ou m'annoncer quelque chose dont je n'avait rien à faire et qu'elle trouvera d'importance capitale, ou me sortir une blague très très douteuse.
-Anna ! Ca fait une heure que je te cherche ! A voir ton air pensif tu dois sûrement encore être en train de fantasmer !
Mais qu'est-ce qu'ils avaient tous ce matin avec leurs allusions ? Je sais qu'en tant que jeunes adultes on est particulièrement préoccupés par ça mais quand même...
-arghpff...
-Je prends donc ton grognement animal pour une réponse affirmative ! Fit-elle, le sourire aux lèvres en s'asseyant sur la chaise à côté de moi.
Elle avait l'air d'être aux anges. Son grand sourire et sa mine réjouie me rendirent curieuse.
-Qu'est-ce qui se passe ? Fis-je d'un air que je voulais indifférent.
Raté. Elle avait deviné mon jeu.
-Quoi ? Fit-elle comme si elle ne comprenait pas, sans pour le moins se départir de son sourire.
La patience n'a jamais été mon fort.
-Allez, dis-moi, comme tu l'as dis toi-même, tu ne dois pas m'avoir cherché pendant une heure pour rien !
-Pourquoi pas ?
-Liliiiice ! Suppliais-je.
-Ah, j'adore la bibliothèque !
Ca devenait pathétique. Alors, malgré ma curiosité dévorante, je haussai les épaules et fit semblant de me replonger dans mon livre.
-De toute façon, ça m'est complètement égal...
-Bon bon bon, je ne vais plus te faire languir...
-C'est trop aimable, altesse... Fis-je avec ironie.
-Ils ont affichés les groupes pour le programme d'échanges inter-écoles de magie...
Ah ouais. Le programme d'échanges inter-écoles... Ces vacances de Noël, les élèves de septième et sixième année qui s'étaient inscrits iraient dans des familles d'accueil sorcières dans différents endroits du globe, soi-disant pour que les jeunes sorciers anglais découvrent de nouvelles cultures et de nouveaux horizons... On savait tous très bien que ce programme avait été mis en place, en ces temps troublés, pour renforcer les liens entre les différents états magiques, et montrer que la bonne vieille Angleterre était là. En effet, un mage noir, Voldemort, avait commencé à se faire connaître en massacrant des familles de moldus ou des sorciers d'ascendante moldue. Rrr, pas d'ondes négatives s'il vous plait...
-...Il y a deux semaines, j'ai demandé à Lily, si, en tant que préfète en chef, elle pouvait faire que Frank et moi soyons dans la même famille d'accueil. Tu te souviens ?
Je souris d'un air machiavélique. Bien sûr que je me rappelais, Lily et moi avions passé la semaine à faire des allusions sur ce qu'Alice et Frank pourraient faire, seuls... On avait inventé un tas de scénarios, de celui où Frank sauvait Alice d'un ours polaire (s'en suivait une nuit d'amour où il mourraient, gelés, dans une position...compromettante) à celui où il la sauvait des griffes d'une association de malfaiteurs moldus sicilienne (s'en suivait une nuit d'amour) en passant par le naufrage du bateau sur lequel ils se trouveraient et où Frank repêchait Alice des flots glacials (et où ils faisaient l'amour sur une planche de bois, au milieu de l'océan, pendant que les gens se noient au autour d'eux. Et après ils sont mangés par une baleine.)... Alice et Frank se tournaient autour depuis la deuxième année et il n'y avait qu'eux d'assez aveugles pour ne pas le voir... Et puis je sure que nos allusions ne lui ont pas totalement déplus...
-Ne me dit pas que...
-SI !
-NON !
-SI !
-CHUUUUUT !
On se tut d'un coup. Toute la bibliothèque avait les yeux rivés sur nous. Même Remus qui nous regardait d'un air amusé.
-VEUILLEZ SORTIR IMMEDIATEMENT ! NON MAIS, CRIER DANS UNE BIBLIOTHEQUE ! VOUS DEVRIEZ AVOIR HONTE ! C'EST INADMISSIBLE !
Je faillis m'étouffer de rire, c'était qui qui criait maintenant ? Je jetai un coup d'œil à Alice et vit qu'elle avait eut la même pensée que moi. Elle me prit la main et m'entraîna hors de la bibliothèque avant qu'on explose tout en jetant un « Désolé Mme Pince » en sortant. Dès qu'on fut dehors on explosa d'un rire hystérique. Dès que je m'arrêtais j'entendais son rire bizarre et ça reprenait. Même chose pour elle. On s'arrêta enfin, à bout de souffle, quand Alice eut un hoquet de clochard alcoolique. Nouvelle crise de fou rire. On en était à ce stade quand soudain, on vit Lily, le visage rouge et les emplis d'une rage et d'une hargne sans limites se diriger à grands pas vers nous. On se calma aussitôt.
-Euh...on court ? Suggérais-je inutilement.
Elle nous agrippa solidement le bras et nous traîna derrière elle sans prêter attention à nos protestations. Elle nous poussa (sans ménagement) dans une vieille salle et ferma la porta à clé. Suivit un petit silence que je jugeai opportun de ne pas troubler en disant « j'espère que tu ne nous a pas amené ici pour nous violer miss Evans ». Blague qui non seulement avait le mérite d'être de très mauvais goût mais qui n'était pas appropriée aux circonstances.
Lily, qui avait prit son inspiration durant ce silence se mit à hurler :
-POTTER EST UN IDIOT ! UN IMBECILE CONGENITAL ET PERSONNE NE S'EN REND COMPTE ! ARGHHH ! JE LE DETESTE JE LE DETESTE JE LE HAIIIIIIIIIIIIS ! UNE POURRITURE ! LA PIRE QUE LA TERRE N'AI JAMAIS PORTEE !
Elle continua ainsi sur sa lancée, gesticulant et faisant de grands gestes, avant de se laisser tomber sur une chaise entre nous, épuisée. Ni Alice ni moi n'avions dit un mot depuis le début. Il fallait qu'on la laisse extérioriser sacolère, même si ça nous coûtait nos tympans. C'est-à-dire que, après 7 ans, on était un peu habituées. Comme elle était calmée, Alice se décida à prendre la parole :
-Vous vous êtes encore disputés ?
Elle acquiesça.
La relation entre Potter et Lily était pour le moins ambiguë. Jusqu'à la cinquième année, il l'avait courtisée sans relâche, la harcelant de ses demandes, la mettant dans des situations assez gênantes (quand il lui faisait une énième déclaration devant tout Poudlard). Toute autre fille à sa place aurait dit oui sans hésiter mais pas elle. C'est peut-être pour ça qu'il s'obstinait qui sait... Elle le repoussait, l'insultait, lui hurlait dessus, le giflait... A force, sa seule présence l'irritait. Un jour où elle était un peu fâchée à cause de sa sœur (mais ça c'était une autre histoire), elle avait passé ses nerfs sur lui alors qu'il n'avait rien fait. Et là, à la grande surprise de tout le monde, il s'était mit en colère. Il s'était mis en colère contre Lily Evans, la femme de sa vie. Il avait riposté, il avait commencé à crier lui aussi, à lui hurler ses quatre vérités. Ca avait été une des plus grandes disputes que ces quatre murs aient connus et il a fallu que l'on retienne Lily pour qu'elle ne saute pas sur James pour le blesser. Depuis ce jour, il n'y avait plus que haine entre ces deux là. On était tous d'accord pour dire qu'on préférait l'époque où James était un amoureux transi. Lily criait, mais au moins elle était la seule.
-Lui et sa bande d'idiots étaient en train de s'attaquer à des Serpentards quand, en tant que préfète-en-chef, je leur ai dit d'arrêter. Alors là, cet imbécile arrogant m'a dit que ce n'était pas une petite préfète en chef rabat-joie et coincée qui ne connaît pas le sens du mot s'amuser qui va lui dicter quoi faire. Je lui ai répondu que ce n'était pas parce que je ne passais pas son temps à brutaliser des gens qui n'ont rien fait, à me passer la main dans les cheveux et à faire des sourires soi-disant dragueurs mais qui provoquent plus l'envie de vomir que je ne savais pas m'amuser. Enfin, on a continué à s'insulter, je l'ai giflé, et je suis partie.
Elle soupira d'un air las, et, à ma grande stupéfaction, s'effondra sur mon épaule en pleurant. Je regardais Alice et vit qu'elle était aussi surprise que moi. . J'entourais alors Lily de mes bras et entreprit de la bercer pendant qu'Alice la consolait de ses mots le mieux qu'elle put.
-C'est bon Lily, il ne vaut pas la peine que tu pleures...Tu l'as dit toi-même, c'est un imbécile arrogant... C'est vraiment un idiot.
Je croisais le regard d'Alice. Mais à quoi elle jouait ? Je formulais la question du bout des lèvres, pour qu'elle ne nous entende pas. Elle me fit un geste indiquant qu'elle savait ce qu'elle faisait. Je secouai la tête mais la laissait faire.
-...Il ne mérite pas que tu souffres à cause de lui...Ce n'est pas comme si tu lui attachais une quelconque importance. Pas vrai ?
Je regardais Alice d'un air paniqué mais elle avait détourné le regard et fixait Lily qui s'était redressée.
-Si vous saviez...
J'étouffais un petit rire qui aurait parut inapproprié en ces circonstances et Alice me jeta un regard qui me disait clairement de me contrôler.
-Les filles, je crois que...je.suis.amoureuse.de.Potter.
Feindre l'étonnement. Ne surtout pas laisser paraître qu'on était au courant depuis trois mois. Tout faire pour qu'elle ne devine pas qu'Alice et moi étions tombées par hasard sur son journal intime (dans une boite à chaussure, dans le double fond de sa malle sous son lit), que les sorts qui le protégeaient se sont défaits tous seuls et que le journal s'est malencontreusement ouvert à la page où elle disait qu'elle commençait à ressentir des choses pour James. D'accord ce qu'on a fait n'est pas digne de deux meilleures honnêtes et respectueuses de l'intimité d'autrui, mais on voulait vraiment savoir ce qui se passait avec Potter vu qu'on l'avait surprise à pleurer après une dispute et qu'elle n'avait rien voulut nous dire.
Et là, enfin, Lily se décidait à nous le dire. A nous raconter ce qu'on avait deviné il y a déjà un bon bout de temps. Je ne m'étais pas attendue à ce qu'elle nous le dise maintenant, ici... Et Alice non plus. Notre manque de réaction la fit lever les yeux vers nous.
-Euh...les filles ? Vous ne paraissez pas vraiment surprises ? Fit-elle ne fronçant les sourcils.
Suis-je si mauvaise actrice ? Non, ce doit sûrement être la faute de Alice (oh vanité, vanité !) ...
-C'est-à-dire que...on avait un peu deviné ! Avançais-je.
-Comment ?
-Lily, on est tes meilleures amies, on te connaît bien, depuis sept ans qu'on est ensembles. Et puis ça se voit...
-...quoi tout le monde le sait ? Dit-elle, effarée
-Non, non, y a que nous qui sommes au courant. Et t'inquiètes, on ne le dira bien sur à personne.
Lily s'autorisa un sourire et se laissa aller contre sa chaise. Elle frotta un instant ses yeux, et, rejetant sa tête en arrière, laissa échapper un soupir :
-Maintenant que je repense à toutes ces années, j'ai honte. J'ai vraiment été abominable avec lui. Et lui, malgré que je l'insultais, le frappais et lui hurlais dessus, il s'obstinait... Et c'est maintenant qu'il ne m'aime plus, qu'il me hait et me considère comme la personne la plus détestable de cette terre que je suis tombée amoureuse de lui... C'est horrible... C'est trop tard. Il ne m'aimera plus jamais...
-...Ne dis pas ça Lily ! Je suis sure qu'il a pas put te zapper comme ça de sa vie !
-C'est vrai, tu te rappelles pas toutes ces années où il t'a aimé ? Ca paraissait trop profond et sincère pour qu'il t'aie oublié.
-Mais, vous voyez bien comment il est avec moi ! Il me déteste ! Il me prend pour une prefete parfaite coincée et insensible...
-C'est qu'il ne sait pas qui t'est vraiment ma puce ! Fis-je en lui soulevant le menton.
Elle soupira. Je vis qu'elle s'empêchait de pleurer à grande peine.
-Allez, gros câlin ! Ordonna Alice à la manière d'un telletubbies (NDA : vous aussi vous avez remarqué qu'ils reviennent dans mes fics ?...Traumatisme de l'enfance sans doute...).
Lily grimaça un sourire et se laissa aller dans nos bras. Quand on fut toutes les trois enlacées elle dit :
- Je ne sais vraiment pas ce que je ferais sans vous...
-Nous non plus ma petite grenouille... (Surnom idiot que je viens d'inventer et qui fait pouffer les deux filles).
On finit par se détacher les unes des autres et je me levai :
- Merde, je n'ai pas encore fait mes valises et il est déjà l'heure du dîner...
-Vous avez de la chance les filles, vous allez passer les vacances ensemble. Soupira Alice.
Petite précision. Mes parents avaient décidés de faire une petite lune de miel à Madagascar, ils ont donc confiés ma petite sœur à mes grands-parents et me réservaient le même sort si je venais au Maroc (j'habite là-bas). Non pas que je n'aime pas mes grands-parents mais la volonté féroce de ma grand-mère de faire de moi une parfaite petite ménagère me dérangeait quelque peu. Lily m'avait alors agréablement invitée à venir passer les vacances chez elle.
-Hum, ne fais pas comme si désespérée, tu vas quand même passer tes vacances avec ton petit Franck ...
-Ce n'est pas MON petit Franck ! Se défendit-elle en rougissant comme une écrevisse.
Je souris.
-Et Anna, arrêtes s'il te plait de me regarder avec cet air de cannibale affamé sur le visage.
-Je ne te regarde pas avec un air de cannibale affamé ! Je souris...
-Et bien tu fais peur quand tu souris ma vieille ! Dit Lily avant qu'on n'explose toutes de rire.
Sur ce, on se dirigea d'un pas joyeux et guilleret vers la grande salle, pour profiter de la dernière soirée avant les vacances ensemble.
A la bibliothèque, quelques temps auparavant.
Remus regarda sa montre. Il lui restait encore un quart d'heure avant le dîner. Il soupira. Il était venu à la bibliothèque pour essayer de faire ses devoirs, vu que le dortoir était envahi d'une substance gélatineuse dans laquelle les Maraudeurs s'amuser comme avec de la neige. Soudain, il entendit des filles crier. Il fronça les sourcils et leva les yeux, curieux de savoir qui étaient celles qui étaient assez folles pour provoquer la colère de la dragonne de la bibliothèque. Il sourit, amusé, quand il vit que celles qui avaient crié n'avaient pas encore remarqué que tout le monde avaient les yeux fixés sur elles, et qu'une Mrs Pince fulminante se dirigeait à grands pas vers elles. Ce qui devait arriver arriva.
-VEUILLEZ SORTIR IMMEDIATEMENT...
A partir de là, Remus n'écouta plus. Son regard venait de se poser sur la jeune brune qui avait tournée la tête et qu'il voyait rire. Ce n'était pas la première fois qu'il la remarquait. A ses yeux, elle était la plus belle créature que la terre ai portée... Elle paraissait si pleine de vitalité, si intelligente, si gentille... Etait-ce ça, tomber amoureux ?
Elle était à Serdaigle...
/Merlin, Mélanie Boot est vraiment parfaite.../Pensa-t-il en soupirant. Il savait que ce ne serait jamais réciproque. Et que, de toutes les façons, il ne pourrait jamais sortir avec elle...
Ouf, enfin terminé ce chapitre... Je ne vous cache pas que moi-même le trouve un peu lourd. Mais bon, au moment où la machine démarre, elle est toujours un peu déraillée (je devrais aller chez un psy rien que pour avoir sortit une expression comme ça...) et je vous promet que les suivants seront beaucoup plus agréables à lire. Du moins je l'espère...
VIVE LA COMPOTE DE POMME !
ET LES LUTINS VERTS !
ET LES RATONS LAVEURS !
ET LES BEATLES !
ET LES CHAUSSETTES RAYEES !
ET LES RATONS LAVEURS !
