Affronter
Bonjour tous les gens ! C'est re-moi ! Et, c'est pas une song-fic pour une fois. Je vais essayer de faire une vraie histoire avec plusieurs chapitres et tout et tout. Je compte bien la terminer celle-là, même si personne ne l'aime, je la continuerai pour moi. Mais j'espère que ça vous plaira quand même…tant qu'à faire, autant que ça plaise plusieurs personnes.
Pitite remarque au passage : Pour ceux et celles qui ont lu Fuir, on pourrait considérer que c'est un genre de prologue…J'y fais un peu allusion dans ce chapitre, donc si vous voulez bien saisir le truc, vous pouvez toujours aller y faire un pitit tour.
Disclaimer : (se tourne vers les administrateurs de ffnet) Je suis vraiment obligée de le faire ? Mais tout le monde sait que rien ne nous appartient. Bon, bon, d'accord, je vais en faire un. (se retourne vers son écran en grognant) Alors rien n'est à moi, à part une ou deux pitites choses qui sortent tout droit de mon esprit dérangé. Bon, ça c'est fait. Passons à l'histoire maintenant.
Bizoos.
Pitit mot (promis c'est le dernier !) de l'auteur(e) : Un grand merci à ma bêta Florilège qui est devenue chauve et qui est morte au moins 15 fois d'une attaque cardiaque en corrigeant mes (énormes !) fautes de conjugaison !
OoOoOoOoOoOoOoO
Chapitre 1 : Courrier
Harry ouvrit brusquement les yeux. Il se redressa, un peu perdu et se rappela ensuite où il était. Il avait dû s'assoupir entre les racines de l'arbre sans s'en apercevoir. Il avait encore rêvé de Sirius mais ce n'était pas le même rêve que d'habitude... Il ne l'avait pas revu tomber derrière le voile et rien que cela était déjà un soulagement. Il ne se souvenait pas précisément de ce qu'il avait vu, mais il lui restait l'atmosphère, une impression de douceur, de réconfort et d'espoir…Il se sentait un peu mieux qu'avant, une petite étincelle d'espoir logée au fond de son coeur. Ce n'était pas encore la grande forme, bien sûr, mais il se sentait un peu plus apaisé. Il jeta un coup d'œil à sa montre et lâcha un juron. Il était minuit passé et Harry était quasiment sûr qu'il allait devoir passer par une fenêtre pour rentrer. Il se dirigea vers Privet Drive d'un pas traînant, le walkman toujours sur les oreilles, complètement perdu dans ses pensées. Il croisa seulement un chat tigré qui le fixa d'un regard réprobateur.
- Bonsoir, professeur McGonagall, lâcha-t-il distraitement, sans même prendre la peine s'arrêter.
Il arriva devant la maison des Dursley sans s'en rendre compte et comme il s'y attendait, il la trouva plongée dans l'obscurité la plus complète. Il en fit le tour, dans le vain espoir de trouver une fenêtre ouverte au rez-de-chaussée mais son oncle avait tout verrouillé. Il entreprit de faire le tour de la maison puis se plaça en dessous de la fenêtre de sa chambre qu'il avait laissée ouverte pour Hedwige. Il entreprit alors de grimper à la gouttière et pria pour qu'elle supporte son poids. Il serra les dents en l'entendant grincer mais elle tint bon. Ce fut avec un soupir de soulagement qu'il prit pied sur le rebord de sa fenêtre. Il atterrit souplement dans sa chambre et tendit l'oreille. Les ronflements de son cousin faisaient écho à ceux de son oncle : apparemment son retour était passé inaperçu. Heureusement d'ailleurs, parce que dans le cas contraire, il en aurait eu probablement pour des heures à se faire crier dessus. Il enleva ses chaussures et jeta son walkman sur le lit. Le grondement de son estomac lui rappela désagréablement qu'il n'avait avalé qu'un bout de pain et un verre de jus d'orange depuis le début de la journée. Ca faisait longtemps qu'il n'avait pas eu faim comme ça. Il se décida alors à faire une petite expédition dans la cuisine, histoire de ne pas mourir de faim. Il descendit les escaliers silencieusement et sauta la dernière marche (celle qui craque !) et pénétra dans la cuisine sans allumer de lumière, prenant garde de ne pas renverser une chaise.
Heureusement pour lui et son estomac, sa tante avait renoncé à faire faire un régime à son pauvre Dudleynouchet (de toute façon, vu le peu de résultats, ça ne changerait pas grand chose) et par conséquent, le frigo regorgeait à nouveau d'aliments tout à fait appétissants. Il resta quelques instants devant le frigo ouvert, indécis. Il opta finalement pour quelques saucisses froides, un yaourt et des abricots. Il prit également une canette de Coca et un gros morceau de pain. Il remonta dans sa chambre sans réveiller personne. Il s'installa sur son lit et commença à déguster ses victuailles. Alors qu'il mastiquait une saucisse, ses yeux se posèrent sur la pile de lettres qui s'entassaient sur un coin de son bureau. Depuis trois semaines qu'il était rentré de Poudlard, il n'avait pas pris la peine d'en ouvrir une seule, sûr d'avance de ce qu'il allait y lire. Il décida d'y remédier tout de suite et commença par lire les lettres de Ron et Hermione. Ils lui en avaient envoyé pas loin de dix chacun et leur ton était de plus en plus inquiet. Il se promit de leur écrire rapidement pour les rassurer. Il se sentait un peu honteux de les laisser dans le doute. Il savait ce que ça faisait et ne le souhaitait à personne, vu les conséquences désastreuses que ça pouvait avoir. Il ouvrit les deux suivantes et fut surpris de découvrir leurs expéditeurs. La première était de Neville : il lui présentait ses plus sincères condoléances pour la mort de Sirius et le remerciait encore pour ce qu'il avait fait pour lui au Département des Mystères. La deuxième lettre était encore plus surprenante. C'était Luna qui lui écrivait pour prendre de ses nouvelles et lui raconter sa chasse aux Ronflaks Cornus. Elle lui avouait que pour le moment, son père et elle n'en avait aperçu qu'un seul de très loin mais qu'elle en avait une photo et une touffe de poils. Harry ne put s'empêcher de sourire en la lisant : cette fille était vraiment étrange. Enfin, les deux dernières lettres lui firent froncer les sourcils. Elles portaient le sceau officiel du Ministère. 'Que me veulent ces imbéciles ?'
Cher Mr Potter,
Vous êtes désormais considéré comme un sorcier de second cycle et par conséquent, vous avez la capacité ainsi que l'autorisation d'exercer la magie en dehors de Poudlard. Nous vous rappelons toutefois qu'il est impératif de le faire loin des yeux des Moldus, sauf cas d'extrême urgence. Nous faisons donc appel à votre capacité à prendre vos responsabilités et à agir en sorcier adulte et réfléchi.
En vous souhaitant d'agréables vacances, nous vous prions de croire, cher Mr Potter, en l'assurance de nos sentiments distingués.
Mafalda Hopkrik
Services des usages abusifs de la Magie.
Ministère de la Magie.
Harry s'empêcha de pousser un cri de joie. Il avait le droit de faire de la magie en dehors de l'école sans aucun risque. Voilà qui allait lui faciliter grandement la vie et en plus, il se sentait plus rassuré. Au moins, il aurait la possibilité de se défendre si jamais quoique ce soit arrivait, et ce, sans risquer l'expulsion. Il s'empressa d'ouvrir la deuxième lettre, en se demandant ce que ça pouvait bien être.
Cher Mr Potter,
Suite à l'envoi de deux Détraqueurs à Privet Drive en juillet dernier sur ordre de Dolores Ombrage et aux désagréments que cet acte irresponsable a entraîné pour vous et vos proches, le Ministère de la Magie vous présente ses plus sincères excuses et vous verse une indemnisation de 250 Gallions. Cette somme sera déposée directement sur votre compte personnel.
Croyez, Mr Potter, en nos plus sincères salutations.
Perceval Weasley
Secrétaire Personnel du Ministre
Ministère de la Magie.
Harry relut une deuxième fois le message pour être bien sûr qu'il ne rêvait pas. Le ministère reconnaissait ses erreurs (grande première !) et lui donnait 250 gallions de dédommagement. Une multitude d'idées pour dépenser cet argent tombé du ciel assaillirent son cerveau. Il avait hâte d'aller sur le Chemin de Traverse. Il posa toutes ses lettres sur la table de nuit et termina rapidement son dernier abricot et sa canette. Il envoya ses déchets dans la poubelle avec un simple sortilège d'Expulsion tout en étouffant un bâillement. Il se déshabilla rapidement et se coucha, les paupières lourdes.
Pour la première fois depuis bien longtemps, il réussit à avoir un sommeil sans rêves et fut réveillé quelques heures plus tard par son cousin qui descendait les marches avec la légèreté d'un troll. Il se demanda une nouvelle fois comment l'escalier pouvait résister à une telle torture quotidienne. Harry resta allongé sur le dos quelques minutes supplémentaires. Il contemplait distraitement les tâches dansantes des rayons du soleil sur son bureau. Il pensait encore à hier soir. Est-ce qu'il avait vraiment rêvé de Sirius ? Ca lui avait semblé tellement réel cette fois-ci qu'il se prenait à douter. Il pouvait encore sentir les bras de son parrain autour de ses épaules et sa robe à laquelle il s'était accroché comme si sa vie en dépendait...ce qui n'était pas loin d'être le cas. Tout cela lui avait semblait tellement vrai. Il aurait tellement souhaité que ce soit vrai mais il devait se faire une raison : Sirius était bel et bien mort. Plus jamais il n'entendrait son rire, ni sa voix, plus jamais ils n'échangeraient ces regards qui se passaient de paroles, plus jamais il ne se transformerait en Patmol et ne ferait l'imbécile juste pour le voir rire. Tout était fini. Harry avait à nouveau perdu sa famille, ou du moins la seule famille qu'il désirait. Il se rendit alors compte que les larmes avaient recommencé à couler sur ses joues. Il se tourna sur le côté et se recroquevilla sur lui-même, en serrant son oreiller contre sa poitrine. Ses yeux tombèrent machinalement sur sa table de nuit. Il tendit la main et attrapa la dernière photo qu'il avait de Sirius. Remus les avait pris tous les deux à Noël alors qu'ils discutaient de l'AD. Son parrain lui adressait des grands signes désordonnés alors que le Harry de la photo ne quittait pas Sirius des yeux, un grand sourire aux lèvres. Alors qu'il se perdait dans la contemplation de la photo, le souvenir de la promesse qu'il avait faite la veille ressurgit dans son esprit. Qu'il ait rêvé ou pas, il avait promis à Sirius de ne pas laisser tomber et de continuer à se battre et il avait bien l'intention de faire ce qu'il avait dit.
- Je vais continuer...pour toi, murmura-t-il à la photo.
Sirius lui adressa un sourire rayonnant qui le réconforta. Il posa la photo sur la table de nuit et se leva. Il s'habilla rapidement et glissa sa baguette dans la poche de son jean puis rejoignit la cuisine où les Dursley étaient déjà installés en train de déguster leur petit déjeuner. Harry se laissa tomber en face de son oncle et se servit un verre de lait. Il se beurra un toast et mordit dedans avec appétit, tout en regardant distraitement l'émission de télé stupide qui semblait captiver Dudley.
- Encore du bacon ! ordonna sèchement celui-ci.
La tante Pétunia esquissa un mouvement pour se lever mais Harry la coupa dans son élan avec un sourire machiavélique.
- Bouge pas, Tante Pétunia ! Accio bacon ! dit-il en agitant sa baguette d'un geste négligent.
Sa tante poussa un cri perçant alors que deux tranches de bacon atterrissaient dans l'assiette de son fils. Dudley se recula si brusquement qu'il tomba de sa chaise. Le teint de l'oncle Vernon vira au violet, signe qu'il était hors de lui, et il lança un regard foudroyant à Harry qui se retenait d'éclater de rire.
- Comment oses-tu ? Tu n'as pas le droit de faire...ça ici ! rugit-il
- Rectification : je n'avais pas le droit. Je suis en second cycle maintenant et j'ai l'autorisation de faire de la magie en dehors de Poudlard, annonça Harry en faisant tourner sa baguette entre ses doigts, libérant ainsi quelques étincelles rouges et or.
Il avait prononcé dans une même phrase les deux mots que les Dursley avaient le plus peur d'entendre ou plutôt ceux qu'ils craignaient que les voisins entendent. D'ailleurs, la tante Pétunia, tout en aidant son fils à se relever, ne cessait de jeter des coups d'œil paniqués par la fenêtre.
- Je t'interdis de parler de ça chez nous, continua Vernon d'une voix tremblante.
- Oh, par Merlin ! soupira-t-il, exaspéré. Arrêtez ça un peu. Vous êtes ridicules. La magie n'a rien de nocif. Je connais pleins de petits sortilèges qui facilitent grandement la vie quotidienne. Tenez, par exemple ! Recurevite !
Il pointa sa baguette vers l'évier et la vaisselle commença à se laver toute seule.
- Arrête...arrête ça tout de suite ! balbutia son oncle en fixant l'éponge rose qui frottait les assiettes avec entrain.
- Comme vous voulez. Finite Incantatem ! Pas la peine de faire cette tête. Le produit à vaisselle ne va pas vous attaquer ! Quoique…
L'éponge retomba dans l'évier avec un bruit flasque et tout redevint normal. Harry termina rapidement son petit déjeuner et s'empressa de remonter dans sa chambre, satisfait de sa petite prestation. Il poussa la porte mais se figea sur le seuil, complètement stupéfait.
OoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoO
Oui, oui, je sais, je sais. Vive les cliffhangers. Et en plus, je suis toujours la première à râler quand les auteurs font ça…Mais bon, rassurez-vous, la suite est déjà écrite donc je pourrai poster assez rapidement. Vous pouvez me manifester votre mécontentement (mais aussi vous avez le droit de me dire que c'est bien…;-). Bizoos et à plus !
