Auteur : sofi
: M
Disclaimer
: les personnages appartiennent à JK Rollings et la chanson
est issue de l'album The Monster Show de Lordi.
Genre
: Hétero: Lucius Malfoy/Hermione Granger. Je situe l'histoire
durant l'été qui à suivi la sixième
année... Cela prend donc en compte le tome 6 mais je ne pense
pas faire de spoiler.
Par contre, il y a un leger OOC de Lucius...
Would'you love a monster man?
Would
you love a monsterman
Could you understand beauty of the
beast?
(pourrai-tu aimer un monstre?
peux-tu
comprendre
la beauté de la bête?)
Hermione
revenait à elle. La jeune fille avait mal. Très mal.
Normal après un endoloris.
Elle essaya de bouger mais
dut se rendre à l'évidence qu'elle était
attachée au mur par des chaînes qui lui sciaient les
poignets et les chevilles.
Tout était brumeux. Elle tenta
de se rappeler ce qui s'était passé.
C'était
le mois d'août et elle était au Terrier avec Ron et
Harry. Ils auraient du se préparer à entrer pour leur
septième année à Poudlard. Mais ils avaient fait
une promesse à Harry.
Les Mangemorts avaient attaqué.
Elle était seule, à étudier.
Ses deux amis,
Ginny et leur mère avaient été rendre visite aux
jumeaux à leur magasin pendant que monsieur Weasley était
au ministère de la magie. Alors qu'elle tentait de prendre
sa baguette, un sorcier lui avait lancé le sortilège
impardonnable.
-Réveillée, sang de bourbe ?
Une
voix la tira de ses pensées. Une voix froide comme la
mort.
Elle ne distinguait qu'une silhouette noire, dans
l'obscurité de la pièce. Mais les reflets blancs des
cheveux et la supériorité qui s'émanait du
tortionnaire qui se tenait devant elle lui suffisaient pour mettre un
nom dessus.
-Malfoy.
L'homme s'avança vers Hermione.
Un sourire mauvais sur les lèvres. Il leva sa canne et lui
frappa le visage :
-Je ne t'ai pas autorisée à
parler, impure !
-Mon sang est ce qu'il est, mais au moins, je
n'en ai pas sur les mains !
-Contrairement à Weasley qui
a tué ma Narcissa.
-Ron n'a pas voulu la…
Un
nouveau coup la fit taire.
-Peut-être mais il l'a fait.
La voix était sèche et le visage de Lucius
reflétait la rage.
Hermione se rappelait encore comment à
la sortie du train, Ron et Draco s'étaient disputés,
comment le rouquin avait bousculé le Serpentard et provoqué
la chute de celui-ci sur la route. Narcissa s'était jeté
sur son fils alors qu'une voiture arrivait…
La jeune fille
tenta de savoir :
-Mais pourquoi moi ?
-Cet imbécile
tient à toi. Il m'a pris Narcissa, je te prends. Et puis, tu
pourrais m'être utile.
-Utile?
-Ne sais-tu donc que
répéter ce que je dis, sang de bourbe? J'aurai pu te
tuer et laisser ton cadavre dans cette maison pitoyable, mais j'ai
entendu dire que tu étais la meilleure élève de
Poudlard…
-Plutôt mourir que de vous aider !
Malfoy
père se mit à rire. Son premier rire depuis bien
longtemps.
-Stupide Gryffondor… tu me supplieras tôt ou
tard.
Puis il sortit de la pièce sans lui jeter un seul
regard.
La baguette d'Hermione était restée au
Terrier, mais la jeune fille essaya tout de même un sort
d'ouverture sur les chaînes. Sans succès hélas
: elles devaient être protégées contre ce genre
de tentative. La seule chose qu'elle pouvait faire maintenant,
c'était attendre.
Le Mangemort revint voir sa
prisonnière de longues heures plus tard.
Il avait tourné
longtemps dans la demeure, comme un lion dans sa cage, se délectant
de se qu'il allait lui faire endurer. Il était presque…
impatient.
Lorsqu'Hermione ouvrit les yeux sous la gifle que
Lucius venait de lui donner pour lui signifier sa présence,
elle croisa son regard. Il brillait étrangement.
D'un
coup de baguette, il s'entailla la paume de la main et contempla le
sang couler avec jubilation.
-Regarde ce liquide, il est tellement
pur…
Malfoy ferma le poing et laissa le sang couler sur les
lèvres de la jeune fille. Le goût métallique dans
sa bouche lui donnait la nausée.
-Bois-moi !
Hermione
se força à ouvrir les yeux quand elle sentit une
pression sur son corps. Malfoy était tout contre elle. Il posa
les lèvres sur les siennes avec brusquerie, forçant le
passage pour que leurs langues puissent se mêler.
Mione vit
là son salut. La jeune fille se laissa faire quelques courts
instants avant de mordre de toute ses forces la langue qui
s'immisçait en elle.
Sous la douleur, Lucius ouvrit les
yeux et sourit. Le liquide chaud qui lui emplissait la bouche le
grisait. Il se détacha à peine de la Gryffondor, juste
assez pour déboutonner le chemisier qu'elle portait. Il lui
embrassa le cou, les clavicules, la gorge… laissant une traînée
rouge à chacun de ses baisers.
Malfoy descendait
dangereusement vers le ventre de la prisonnière.
-Non !
Arrêtez !
Mais Lucius continuait de lécher la peau
blanche, commençant à se battre avec la fermeture de la
jupe que la jeune fille portait.
-NON ! Arrêtez ! Je vous en
supplie… arrêtez…
Le Serpentard se releva et susurra à
l'oreille d'Hermione.
-Je t'avais bien dit que tu me
supplierais tôt ou tard.
-Vous êtes pathétique.
La
prisonnière sut qu'elle allait regretter ses paroles. Lucius
lui caressa le visage doucement et lui demanda :
-Ah bon
?
Hermione le regarda dans les yeux. Elle y lut son futur
châtiment, mais elle continua :
-Vous prenez plaisir dans la
souffrance des autres… Et prendre, c'est tout ce que vous faites.
Jamais donner, jamais partager.
-Mais moi, je suis vivant.
Il
s'éloigna d'elle et reprit la baguette dans sa
main.
Endoloris
Il sortit du cachot, un sourire
satisfait sur les lèvres.
Mais un creux au ventre. Comme un
abysse qui le broyait de l'intérieur.
Il la voulait.
Il
l'aurait.
Le temps passa, semblant s'éterniser. Le
lendemain, entre la faim et la fièvre qui la brûlait,
Hermione délirait, prolongeant les cauchemars dans lesquels
elle finissait par sombrer, à bout de force. Elle ne se
réveilla pas lorsqu'un elfe de maison vint la détacher
et la traîner hors de sa cellule.
Lorsqu'elle sortit d'un
sommeil enfin réparateur, la fièvre était
tombée. Elle était allongée sur un lit, dans une
petite pièce meublée avec goût. Par la fenêtre,
elle se rendit compte que la nuit été tombée. Un
feu crépitait dans la cheminée.
-Madame est
réveillée?
Hermione vit un elfe de maison debout à
coté du lit. Elle se frotta les yeux dans un geste
enfantin.
-Où suis-je ?
-Madame est dans une chambre
d'ami. Monsieur a demandé à Martin de vous veiller à
cause de votre fièvre.
-Monsieur?
-Monsieur Malfoy,
Madame. Martin vous a lavée et a lavé vos vêtements.
Martin peut-il faire encore quelque chose pour Madame ?
-Nous
sommes au manoir?
-Non Madame. Vous êtes dans le Cheshire,
dans la demeure d'été de Monsieur.
-Des cachots
même dans leur maison de vacances…Mangemort jusqu'au bout
des ongles… Mais, excuse-moi, Martin, je croyais que Dobby était
le seul elfe de maison de cette famille.
-Madame n'a pas à
s'excuser. Martin était au service de madame Narcissa. Et
Martin n'a jamais quitté cette maison.
-Je suis navrée
de la mort de votre maîtresse.
-Martin l'est également.
Mais maintenant Madame doit s'habiller car Martin va prévenir
Monsieur. Monsieur désire vous voir.
L'elfe de maison
disparut et Hermione entreprit de se vêtir. Quelques minutes
plus tard, des bruits de pas dans le couloir. Puis la porte
s'ouvrit.
A suivre...
