Auteur : Akabane
Heyyyyyyyyyyyyyy les gens. Comme promis sur les internets récemment, voici le Matoine songfict sur Lithium de Nirvana ! Alors, c'est une deathfict, c'est violent psychologiquement, folie tout ça tout ça. Finalement je ne fais qu'un one shot pour le moment, je verrais plus tard. So, enjoie ! (Pensez à la review, critique bonne ou mauvaise pour que je m'améliore et au fav si vous vous êtes bien enjaillé.)
Le châtain regardait son reflet dans le miroir de la salle de bain, un sourire presque malsain dessiné sur ses lèvres. Des cernes violacées soulignaient ses yeux bleus à la fois sombre de folie et devenus d'un grisâtre clair à cause de sa fatigue. Sa peau était pâle, beaucoup trop blanche. Et sur ces joues creusées apparaissent de vielles marques de larmes. Un rire nerveux s'échappe de ses lèvres. Puis un autre. Jusqu'à partir dans un fou rire psychotique. Ses bras, ses jambes tremblent. Chacun de ses membres frémissent, sa peau frissonne constamment.
Il n'en peut plus. Qu'est-ce-qui le retient de faire le grand pas ? Il en a si envie, mais ne peut si résoudre. Il s'habitue à son malheur, sa folie, sa maladie. Après tout, il n'a pas d'autre choix. Son poing vint violemment s'écraser contre son miroir, le brisant et entaillant ses doigts. Le sang coulait entre ses phalanges, mais il gardait son rictus déformé par la douleur tout de même présente. Mais elle n'était rien comparée à ce que son esprit et sa santé mentale subissait depuis déjà trop longtemps.
« Tu me manques connard, tu sais ? »
Un murmure totalement inaudible qui s'échappe de ses lèvres. Sa voix est faible. Beaucoup trop faible. Brisée. Une vois qui a déjà beaucoup trop hurler. De rage, de désespoir, de malheur. Par amour.
Des morceaux de verre viennent s'enfoncer dans sa chair, douloureusement. Il gémit de douleur en se laissant tomber contre le mur derrière lui. Les jambes de l'ancien vidéaste le lâchent définitivement, le faisant violemment choir contre le carrelage froid de la pièce sombre et délabrée, sale.
Mathieu va mal. Très mal. Il souffre. Mais il ne regrette pas. Il lui appartenait, à lui et à personne d'autre... Cette fille, cette garce, cette immondicité avait osé le touché... Posé ses mains crasseuses sur lui et il n'avait rien dit...
Des voix dans sa tête lui répètent sans cesse : Tu as raison ! Tu as bien fait ! Continue ! Recommence !
Elles sont toujours d'accord avec lui, elles, au moins. Elles l'ont poussé à le faire et elles ont eu raison.
L'odeur de sa peau, de ses cheveux, de son sang lui montant à la tête, le plus vieux s'en souvient si bien. La douceur de ses lèvres recouvertes du liquide rouge et métallique. Il en tremble encore...
I like it...
Le châtain se recroqueville sur lui même, il est devenu dépendant au touché de l'autre, si chaud...
I miss you...
Il finit par se relevé difficilement, allant d'un pas lent et lourd vers sa baignoire en souriant.
I love you...
Remplie d'eau teintée de sang à en déborder, le corps inerte et froid d'Antoine y reposant.
I killed you...
I'm not gonna crack.
