Ciao ! Voici ma nouvelle fanfic...

Je m'imaginait un texte super long mais en fait c'est tout court... mais c'est que le chapitre 1!

J'espère arriver à faire plus long pour le chapitre 2 mais bon on verra...

Mais j'ai un nouvel ordinateur! L'ancien ramait trop alors j'écrivais sur tablette mais c'est pas très pratique...

Bonne lecture!


17 mai 1893

Alice aimait son village. Situé entre quelques collines au nord est de l'Italie, il était bien placé. Le climat était favorable à l'agriculture et aux promenades estivales. Un petit ruisseau partait du haut de la montage au nord, et faisait son chemin, traversant les champs, jusqu'au creux du vallon où le village en entourait les berges. Depuis la montagne du sud, Alice recula d'un pas pour contempler son oeuvre. Elle aimait peindre. Les quatre montagnes du vallon avaient été enfermées par son pinceau sous chaque angle. Elle peignait depuis le village où depuis les montagnes, et toujours elle enfermait la beauté du paysage. Sur le tableau qu'elle réalisait alors, on apercevait la montagne du nord, les champs de blé sur ses flancs, le petit bois d'olivier, et le ruisseau au centre. Elle aimait particulièrement ce ruisseau. Elle avait détaillé les vagues et pris soin de retranscrire chaque courbe sur la toile.

Elle traça une dernière ondulation bleue nuit et sourit d'un air satisfait. Le vent faisait voler les pans de sa robe bleue et projetait ses cheveux sur son visage. Elle écarta une mèche puis commença à ranger méticuleusement son matériel avant d'entreposer le tout dans une brouette en bois. Elle en agrippa les poignées et descendit la pente par le petit chemin qui menait au village.

En parcourant les rues pavées, elle salua tous ceux qu'elle connaissait sur son passage. Rares étaient ceux qu'elle ne salua pas. Ici, tout le monde connaissait tout le monde la connaissait et elle connaissait tout le monde.

Elle longea les étals du marché d'où s'échappaient de nombreuses effluves de fruits, de viande, de pain, de sucreries et autres objets ou aliments quelconques qui se vendaient là. Elle y acheta de baguettes et quelques tomates puis repartit vers chez elle, suivant son chemin le long des maisons blanches collées les unes aux autres, montant et descendant les rues au gré du paysage, et arriva enfin devant sa porte. Elle entra dans la première pièce sur la gauche et déposa sa toile sur le chevalet à côté de son lit. Elle remit un peu d'ordre dans ses vêtements, attacha ses cheveux châtains et se dirigea vers le salon.

Autour de la table se tenaient à leurs places habituelles Chiara, la soeur jumelle d'Alice, leurs parents ainsi que Ludwig, un ami de la famille. Mais à côté d'eux se tenaient trois hommes. Le premier arborait de longs cheveux blonds soyeux et brillants coupés au carré, un sourire heureux et de beaux yeux bleus. Le second avait la peau pâle, les cheveux blancs en bataille et des yeux rouge rubis brillants. Le dernier était brun avec des yeux verts souriants et avait la peau légèrement basanée. Tous trois souriaient. Alice sauta dans les bras du premier venu, le blond en l'occurrence.

"Vous êtes revenus!"

Les trois hommes n'étaient autres que Francis Bonnefoy, Gilbert Beilshmidt et Antonio Fernandez Carriedo; un Français, un Allemand et un Espagnol. Gilbert était le frère aîné de Ludwig et leurs naissances respectives avaient été séparées par 5 ans, ainsi l'unification de l'Allemagne. Ils vivaient tous les quatre chez Ludwig et Gilbert depuis l'âge de 6 ans, les deux autres étant orphelins. Francis, Gilbert et Antonio aimaient tous trois voyager et étaient partis 5 ans plus tôt en Angleterre.

Alice s'installa sur une chaise pour écouter leur récit. Antonio prit la parole :

"Nous avons voyagé en direction du nord, comme prévu, et avons passé la frontière Autrichienne seulement quelques jours après notre départ. Nous avons traversé le pays et sommes passés en Allemagne sans encombres. Après s'être arrêtés quelques jours dans une ville au sud nous avons continué notre chemin jusqu'à la frontière Française. Après avoir séjourné quelques jours à Paris, nous avons pris la direction du Havre. Nous avons obtenu des places dans un bateau qui partait trois jours plus tard vers les côtes britanniques. Le voyage en bateau était affreusement long et ennuyeux. Certains trouvent ça beau mais je ne supportais plus de ne voir à l'horizon que de l'eau. Ainsi notre arrivée fut une délivrance. Nous avons passé la moitié de notre voyage sous la pluie. Nous sommes néanmoins entrés dans Londres au soleil. Là nous avons ouvert notre restaurant avec un logement à l'étage. Francis cuisinait et Gilbert et moi servions les clients. Les affaires marchaient très bien. Nous avons embauché un anglais, car malgré ce que l'on croit notre maîtrise de leur langue laisse à désirer. Un certain Arthur. Il nous aidait pour le service mais nous avons dû lui interdire l'accès aux cuisines. Pour cela nous avons embauché Sadik. Nous avons pris un peu de vacances au nord de pays. Après près de trois ans passés là bas nous avons décidé de revenir. Nous avons confié le restaurant à Sadik et Arthur qui ont embauché un cuisinier nommé Yao et une serveuse dont j'ai oublié le nom. Une grecque qui dormait tout le temps, la fiancée fiancée de Sadik. Nous sommes retournés au bord de la mer et la traversée fut tout aussi ennuyeuse qu'à l'aller. Nous avons accosté à Calais et avons reprit la route pour l'Allemagne, où nous sommes restés Berlin quelques jours, puis la Suisse où nous avons été hébergés une semaine par un certain Vash Zwingli. Un homme plutôt sympathique. Imaginez un peu mon bonheur lorsque j'ai aperçu les quatre collines après 5 ans passés si loin… Ce voyage était merveilleux. Les paysages étaient magnifiques. Ah, Alice, tu aurais peint plus pendant ce voyage que pendant toute ta vie. Tu aurais voulu t'arrêter tous les kilomètres pour peindre les paysages. Nous avons pu acheter quelques photographies de Londres et de villes de passage. Nous en avons même une de la Tour Eiffel! Mais c'est tellement bon d'être de retour à la maison…"

Un silence suivit cette longue tirade. Ils restèrent jusqu'à tard pour parler de ce long voyage.


Voilà voilà!

C'est vraiment ridiculement minuscule -A-

Je n'ai absolument aucune idée de la date ne serais ce qu'approximative de la publication du prochain chapitre, vous devrez donc patienter... En plus j'au (encore) eu une nouvelle idée, un RusAme cette fois. Peut-être qu'un jour je finirais sérieusement mes fics en cours. Nous verrons bien.

A bientôt!