Note de L'auteur: Et voilà... je l'avais dit et je le fais! une serie de OS sur le couple Riku Axel. Depuis que j'ai lu "The Romance Of Your Frozen Lips" de Paix'Q, j'ai eu envie d'écrire sur eux.
Et voilà, c'est fait. Je suis contente de revenir avec mes OS sur lesquels j'ai travaillé pendant les vacances et comme chez nous les vancances ne se finissent que Mercredi, j'ai encore le temps de trouver de nouvelles histoires et de les adapter à nos deux petits amis^^.
J'espère que ça vous plaira.
Disclaimer: Les personnages ne sont malheureusement pas à moi...
Once I Had A Dream...
Payer.
Pov Riku
Et voilà, ça fait 6mois pilepoil qu'on est « séparé ». Que le temps passe lentement. Je me demande si ça me passera un jour. Je me sens tellement coupable. Espérons qu'il ne soufre pas trop. Au moins les autres ont choisi de le suivre lui. Si il s'était retrouvé seul je ne sais pas se que j'aurais fait. Mais c'est lui qu'ils ont décidé d'entourer et pas moi. Et ils ont eu raison.
On reconnaît là les vrais amis.
Ils savent entourer les bonnes personnes. Beaucoup de personne ont longtemps pensé que lui et moi sortions ensembles simplement par intérêt. Lui, parce qu'il n'avait pas d'argent, qu'il dormait dehors et profitait du fait que pour moi l'argent n'était pas un souci et moi simplement pour m'amuser un peu. Tout était faux.
Le bruit de la cantine commence à me gonfler. Pourquoi Est-ce qu'il s'est mis devant la porte. Ha d'accord, c'est pour ça que tout le monde me fixe. Ils attendent que je le regarde. Et bien désolé mais pas pour aujourd'hui. C'est marrant pour vous mais pas pour moi. J'en ai marre de le regarder et de soutenir son regard jusqu'à se que l'un d'entre nous baisse les yeux. C'est pas marrant. J'ai mal quand je le regarde et après c'est pire. Désolé mais je vais vous décevoir.
Merde, il s'est levé. Allez Riku un peu de cran tu vas le faire. Baisse la tête et ne le regarde pas. Je passe près de lui, sans lever la tête. Je suis juste devant lui. Il me fixe je le sens, je sens son regard sur moi. J'ai mal. Je passe la porte. Tout le monde doit être en train de le regarder, et de se demander pourquoi Est-ce que je n'ai pas joué à notre petit jeu. Croyez moi, c'est pas marrant.
Je vais dans le petit jardin et je sors un livre. Soudain je sortis de ma brève lecture quand une voix me parla: «
-Salut. Je ne préférais pas répondre. Je savais que cette personne quelle qu'elle soit allait me parler de se qui venait de se passer. Je m'appelle Sora. Toi c'est Riku il me semble.
-Qu'Est-ce que tu veux ? Lui demandais-je tout en restant assez distant.
-Te parler, mon colocataire Roxas m'a dit que plus personne ne te parlait. Et je trouve ça injuste. Je veux essayer de comprendre.
-Il n'y a rien a comprendre.
-Mais, et lui…
-Un conseil, Sora, ne parle pas de LUI et n'essaye pas de m'aider sur quelque chose que tu ne peux pas comprendre ». Je me levais et partis dans ma chambre à l'internat. Là au moins je savais que personne ne viendrait m'y chercher. Le reste de la journée se passa comme toujours. Bien trop ennuyeuse à mon goût.
Je me dirigeais vers ma chambre, encore une fois. Les escaliers qui menaient au premier étage commencèrent à me paraître interminablement haut. Heureusement j'arrivais enfin à ma chambre. Je pris la clef et j'ouvris, je vis que la lumière de la salle d'étude de l'étage était allumé déposai mes affaire dans ma chambre et allai éteindre cette lumière. Quand j'eu posé ma main sur l'interrupteur je me sentis attiré contre le mur de la salle. Mes deux mains étaient solidement retenues au dessus de ma tête. C'est la que j'eu le plus peur: «
-Pourquoi est ce que tu ne m'as pas regardé ce midi?
-Rha… mais lâche moi.
-Répond.
-Mais lâche moi… Rha… Axel…Il s'approcha et me murmura à oreille.
-Dit moi pourquoi Riku. Le simple fait de l'entendre prononcer mon nom me faisais frissonner. Je ne pus retenir un gémissement. Je ne pouvais pas entendre mon nom sortir de sa bouche. Sans le vouloir il y mettait un je ne sais quoi qui me rendais dingue.
Est-ce que tout va bien? C'était la voix du pion.
-Vas t'en, si il te voit…. Pendant un moment il me fixa. Je ne pus décrire se qu'il y avait dans ses yeux, la seule chose que je pouvais dire c'est que ce n'était pas de la haine. Il me lâcha et alla se cacher dans la salle alors que j'éteignais la lumière et fermais la porte.
-Tout va bien?
-Ho oui, oui. C'est rien je cherchais quelque chose dans la salle.
-Allez vous lavez, vous allez être en retard pour le dîner .
-Bien sûr. J'attendis qu'il sorte du couloir pour entrer dans la salle commune.
-Axel? Tu peux sortir. Axel? Quand je rentrai pour la seconde fois, il n'était plus là. Je compris par où il était partit quand je vis la fenêtre ouverte. Je m'y pencha pour voir où il était. Il avait déjà fait un bout de chemin. Sauter du premier étage ne lui faisait pas peur. Il en avait connu des pires. Je fermai la fenêtre et retournai dans ma chambre.
Le lendemain matin en me réveillant la première chose à laquelle je pesai fut… Sora. Pourquoi ce garçon, trop curieux à mon goût, me venait il en tête? Et là je me remémorai la scène du soir avec Axel. Peut être que fréquenter quelqu'un qui n'a pas connu Axel était peut être une bonne idée. Mais personne ne vaudra Sa présence. Oui je l'aime encore. En même temps je sais très bien pourquoi Est-ce qu'il continu de jouer à ce jeu. Il permet de garde un lien, très fragile mais qui existe encore entre lui et moi. Ce n'était que des regards de travers mais c'était suffisant. Je me mis à fredonner un air. Un air qu'Axel avait un jour joué chez moi. Une mélodie simple mais qui m'avait tellement plu.
-Tu as un piano ? Quelle question, tous les gens riches ont un piano…
-Pourquoi tu dis ça ?
-Tu joues?
-Non.
-Pourquoi en possèdes-tu un?
-Tu n'es pas obliger de faire des manières, soit toi-même. Et c'est ma mère qui en jouait, maintenant elle n'en joue plus.
-Je peux ? Dit il en se mettant près du piano pour jouer.
-Je t'en pris.
Le roux s'assit sur le tabouret et je vins me mettre près de lui. Il posa ses mains sur le clavier, et disposa ses doigts sur les touches. Une mélodie s'échappa des cordes, douce mais hésitante. Il chercha les accord un instant et reprit. Cette fois il était sûr de lui, on aurait dit qu'il avait fait ça toute sa vie. Comme si il avait grandi avec un piano sous les doigts. Je ne pouvais plus parler, j'étais stupéfait. Les doubles croches piquées passèrent entres ses longs doigts fins que je ne cessais d'admirer. La chanson commença à s'accélérer. Elle n'était pas parfaite, certains accords sautèrent et la chanson paraissait comme vide, il ne jouait que d'une main et cela rendait la chanson plate.
Il calma son ardeur et la chanson ralentit.
Je posais ma main sur celle de mon amant et croisa mes doigts avec les siens.
-Tu joues très bien. Où as-tu appris à jouer?
-Je n'ai pas appris, ma voisine donnait des cours et j'ai pris la mauvaise habitude d'écouter aux portes. Pendant qu'elle faisait ses cours j'écoutais et quand elle partait, j'allais chez elle et je jouais dessus.
-C'était quoi ce morceau ?
-Je ne sais pas, il est venu tout seul, je pensais à toi et j'ai été inspiré.
-Tu as improvisé? Tu as du talent Axel. Beaucoup de talent.
J'étais tellement envoûté par cette mélodie inachevée que j'en avais presque oublié que aujourd'hui c'était le dernier jour des cours avant les vacances de février. L'après midi promettait… En anglais, notre prof nous passa un film. Mais se que je ne m'attendais pas à voir fut la classe d'Axel débarquer. Je me mis près de la fenêtre, à l'opposé de tout le monde. Comme je fut le premier à entrer dans la salle, j'en concluais que tout le monde cherchait à m'éviter en la présence d'Axel.
Je jetais un coup d'œil furtif vers le groupe du roux et celui-ci était sur une table entouré de Larxen, Demyx et Zexion. Je les détaillai les uns les autres jusqu'à tombé sur le regard d' aussi me détailla, mais cette fois était différente. On ne se regardait pas comme d'habitude. Je ne voyais pas de haine dans ses yeux. C'était un regard comme avant. Simple mais qui en disait tant. Je ne fis pas attention mais moi aussi je le regardais ainsi. Soudain on se regarda comme si on venait de réaliser se qui nous arrivait.
Je détournai le regard au même moment que lui et nous nous rendîmes compte que tout le monde, les prof y comprit s'étaient désintéressés du film pour voir se qui allait se passer. J'ignore encore pourquoi à ce moment là nous avons dit la même chose: «
-Quoi? Qu'Est-ce que vous regardez? » Nous avions employé le même ton, la même vitesse, la même ponctuation et surtout les mêmes mots.
Comme si notre esprit était encore lié par un quelconque lien. Nous partagions les même idées. Le soir, après les cours, je rentrais à l'internat, agacé par ma journée. Durant mes deux dernières heures de cours mon esprit avait été tourmenté par Axel. Par ces yeux vert. Arrivé dans ma chambre je prit mes valises et y rangeai mes affaires, au moment de fermer la porte je vit Axel me regarder, appuyé contre le mur les bras croisés. Il parla: «
-Qu'Est-ce qui nous est arrivé aujourd'hui? Il ne me regardait pas. J'ignorais se qu'il fixait, j'étais trop occupé à réfléchir.
-…
-Riku? Je ne pouvais plus l'entendre prononcer mon nom, de quelque manière que se soit. Si il avait continué de me parler ainsi je crois que j'aurais sauté sur lui sans aucune retenue.
Dans les films, rien que la manière dont marchaient les personnes me donnait des frissons. Mais ces personnes étaient fictives, pas Axel.
-…
-Merde Riku, maintenant répond moi, tu ne vas pas m'ignorer éternellement? Tu sais très bien que pendant les vacances je ne peux pas rester à l'internat! Riku!
-Qu'Est-ce que tu veux que j'y face. Je m'en fous, je ne veux plus te voir, ne m'adresse plus la parole. Ne me regarde même plus, ne mentionne jamais plus mon nom en ma présence. Oublie moi, laisse moi vivre, je veux que tu oublies se qui c'est passé entre nous!
Je tournai les talons et le laissa seul. Il devait me prendre pour une ordure pire que tous les autres, mais les larmes qui coulaient le long de mon visage détruisait tout mon beau discours. Je n'aurais pas été crédible si j'avais craqué devant lui. Je devais me montrer sûr. Quand je fus rentré chez moi, j'allumai la radio et posai mes valises sur le lit. J'allais sortir de ma chambre quand je fut prit d'un spasme qui me secoua tout le corps. Je repensais à se que j'avais dit. Il allait probablement dormir dans la rue. Quel con je faisais. Pourquoi lui avoir dit ça?
Je ne savais plus quoi faire. Je me sentais vraiment mal. Qu'Est-ce que je pouvais faire? J'avais envie de mourir, d'avoir été aussi con, pourquoi lui dire ce genre de chose? J'ouvris un tiroir et attrapai les somnifères qui s'y trouvaient, je déversai le contenu dans la paume de ma main et les fixai.
Je les avalai d'un trait. Pendant plusieurs minutes il ne se passa rien. Les pilules commencèrent à faire effets 10 minutes plus tard.
La musique devenait de moins en moins perceptible, je ne distinguais plus les sons et tout devenait de plus en plus flou au tour de moi. Je perdis l'équilibre et alla m'écraser sur le sol. Je voyait vraiment flou et les couleurs devenaient de moins en moins claires, je me sentais tellement mal. Je voulais mourir. Je voulais vraiment en finir. De sentir ce poids dans mon ventre qui me tuais de l'intérieur ce mal-être, ce sentiment d'être la pire enflure et d'avoir profondément touché Axel. De lui avoir fait mal.
Je ne voyais plus rien, tout était noir je ne comprenais pas se qui m'arrivait. J'étais bien. Je n'entendais qu'une voix me parler cependant j'était incapable de mettre un nom sur cette voix. Et d'un coup, Axel. Il était là près de moi, je sentais des mains passer sur mon corps je savais que c'était lui. Pourtant se n'était pas sa voix. Qui pouvait me toucher ainsi? À part lui?
Bip…Bip… Bip…Bip, Bip, Bip, Bip, Bip, Bip…
Je me réveillais avec un mal de tête insupportable. Tout était blanc autour de moi. Qu'Est-ce que ce bruit pouvait être désagréable, j'essayais pourtant de me relever pour voir d'où il venait.
C'était une machine qui enregistrait mon pouls. J'étais donc à l'hôpital. Pourquoi Est-ce que j'étais là?
Je me souvenais de la boîte de somnifère, de la main qui me caressait et la voix qui me rassurait. Je me tournais vers la porte et vit Sora endormie sur le fauteuil en effet c'était sa voix, sa voix que j'avais entendu et par conséquence sa main… Mais depuis combien de temps Est-ce que j'étais là, comme fait exprès, à se moment là un médecin entra dans la chambre et me dit: «
-Vous voilà enfin réveillez!
-Depuis combien de temps Est-ce que je suis là?
-Depuis 2 jours.
-Et lui il est là depuis combien de temps?
-De même. Sans lui vous ne seriez plus de ce monde. Vous pourrez sortir ce soir. Si vous le voulez.
-Merci. Le médecin sortit de la chambre. Je regardais encore Sora. J'allais le voir et tenta de le réveiller en douceur.
-Sora? Je le secouais doucement. Sora?
-Hum? Ho Riku? Comment tu vas?
-Bien merci. Et si j'ai bien comprit c'est grâce à toi?
-Heu, oui enfin c'est moi qui t'es trouvé. Tu n'arrêtais pas d'appeler…Axel.
-Ha…Merci Sora. Sans toi j'aurais sûrement fait une grosse connerie. Pourquoi Est-ce que tu étais chez moi au fait?
-J'étais venue prendre de tes nouvelles. Dit il en baissant la tête et en rougissant.
-Sora? Je sais reconnaître les menteurs. Alors pourquoi Est-ce que tu étais chez moi? Je ne me moquerais pas de toi.
-Je… je voulais te demander si tu ne voulais pas venir avec moi ce week-end, je pars au Ski et je me disais que ça te changerait les idées.
-Ho, c'est gentil. Ça fait longtemps que personne ne m'avait demandé partir avec lui. Ça me touche mais je vais devoir refuser. Je me levai et allai prendre mon sac dans l'armoire de la chambre sous le regard de Sora.
-Heu pourquoi?
-J'ai quelque chose de plus important à faire ce week-end.
-Ha oui et quoi?
-Ça ne te regarde pas!
J'ouvris la porte et regarda dans le couloir c'est alors que je le vis, mon père, en personne il était venu de son travail pour savoir comment allait son fils… j'étais vraiment ironique en disant cela. Je devais me la jouer discret.
-Riku, je ne sais pas si c'est une bonne idée de …
-Riku? Ha, mon garçon! Te voilà enfin!
-Merci Sora. Il eu droit à mon regard blasé. J'allais avoir droit au discourt de mon père.
-Je peux savoir pourquoi Est-ce que tu as fais ça?
-Fais quoi?
-Ça, enfin…
-Ha, essayer de me suicidé? Ha oui ça? Ho t'inquiète pas c'est pas à cause de toi cette fois.
-Mais enfin, mon garçon tu as tout. Pourquoi vouloir en finir?
-Mais avoir de l'argent ne veux pas forcément dire tout avoir.
-Ho, Riku! Je ne vois pas se qui te manques.
-Rien, il ne me manque rien. Tu as raison j'ai de l'argent donc j'ai tout! Je ne pouvais vraiment pas rester en sa compagnie. Il commençait vraiment à me gonfler. Je partis tout en continuant de lui parler. Tu as vu toi aussi t'as beaucoup d'argent, tient, ça me fait penser, elle est où maman? Ha oui je me souviens, elle est partie. Et moi je fais pareille, je me casse. Retourne travailler et laisse moi vivre! Je claquai la porte en partant.
Et voilà, ça faisait deux mois que je ne l'avais pas vu et ça finissait en dispute. En même temps il attendait quoi? Il n'est jamais là et quand il me voit il fait le gentil et m'offre toujours des trucs hors de prix. Pour lui l'argent veut vraiment dire tout avoir. Ce n'était pas avec de l'argent que j'avais réussi à avoir Axel.
En parlant d'Axel, je ne m'étais pas rendu compte de où mes jambes m'avaient mené. J'étais dans le parc où j'avais vu Axel pour la première fois. Je me dirigeais vers la balançoire en me remémorant certains moments que j'avais passé avec lui. Au bout de quelque minutes, je me rendis compte qu'un bourdonnement venait vers moi. En levant les yeux je vis un groupe de personne un peu trop grande pour jouer dans un parc à une heure pareille.
La nuit était tombé depuis au moins deux heures, mais l'envie de rentrer chez moi était aussi forte que l'envie d'aller en cours. Le groupe se dirigeait vers moi. Ils étaient bien trop grands pour rester dans un endroit tel que celui là en pleine nuit. Dans quelle galère Est-ce que je venais de me mettre…
Celui qui semblait être le chef, un petit bonhomme rond et pas bien grand s'avança vers moi. Rien qu'en le regardant je savais que j'allais passer un mauvais quart d'heure. L'un d'entre eux passa derrière moi et son halène sentant l'alcool entra en moi et me laissa inconscient une seconde. Seconde que leur chef mit à profit pour m'aborder.
-Il se fait tard… tu ne devrais pas rester ici. Est-ce que ça te dit de venir faire un petit tour avec nous ?
-Ouais, allez vient avec nous…on va être gentil avec toi…
-…Celui qui se trouvait derrière moi m'attrapa le bras et me tira vers lui, je me heurtais à son torse et sentis une douleur envahir mon ventre. Un autre que je n'avais pas vu jusque là venait de me cueillir au niveau du ventre.
-Tu vas venir jouer avec nous oui ou non? Demanda celui qui me tenait dans le dos tout près de mon oreille. Je n'eu pas le temps de voir le reste, seulement leur chef lever la main avant de me frapper une nouvelle fois au ventre, puisque je fermai les yeux pour tenter de moins sentir cette douleur affreuse qui me torturait l'estomac.
Pourtant il ne se passa rien… je ne comprenais pas. J'entendis quelqu'un crier mais je ne sus pas reconnaître lequel.
J'ouvris les yeux pour essayer d'apercevoir quelque chose mais je ne sentis qu'un dure coup de poing sur mon visage qui, j'en suis sûr, venait de me causer les saignements et par conséquent le goût immonde de rouille inondant ma bouche. Je me sentis tomber. Mais pas pendant bien longtemps. Même pas une seconde. Puis je retournais dans les bras de l'homme pourtant ce ne fut pas l'odeur d'alcool qui me vint au nez mais un parfum plus agréable, un parfum bien familier.
-Et avec moi tu acceptes de jouer? Ces yeux… Ses yeux.
-Axel? Il me tira pour que je me retrouve enfin sur le sol, entre ses bras. Il me redressa et je me mis face à lui.
-Tu ne me refais jamais ça! Got it memorized? Si un jour tu penses encore à te suicider, ce ne seras plus un suicide, se sera un meurtre Riku, tu m'entends? C'est moi qui te tuerais!
-Pardon… je, je … je me sentais tellement coupable. Je suis désolé. Je ne voulais pas te dire se que je t'ai dit. J'ai été le roi des cons.
-Mais Riku, arrête, on ne pourra jamais te changer.
-Ha arrête de te foutre de ma gueule.
-Tu sais que je dis ça parce que j't'aime bien. Il me regardait avec une telle intensité que je me blottis encore un peu plus contre lui. Je me sentais si bien. Tous ses mois où j'avais dû ressentir cette douleur au fond de mon cœur venait de disparaître en quelque seconde.
-Vient, on rentre. Il me tira par le bras pour m'aider à me relever, mais mes jambes vacillèrent et comme toujours, il me soutenait. Je me retrouvais une fois de plus dans ses bras. La tête enfouie dans son cou où je pouvais sentir à loisir son odeur… indescriptible, une odeur d'iode cristallisé, immortelle, une telle fraîcheur, celle de la glace à l'eau de mer. Oui du sel immortalisé dans de la glace. Voilà à quoi son parfum me faisait penser. Mais chez lui, je savais que c'était naturel. C'était sa caractéristique.
Pendant que je me noyais dans mes pensées, Axel marchait et allait dans des tas de ruelles dont personnes ne pouvait soupçonner l'existences tellement elles étaient nombreuses et sinueuses. J'émergeais de mon flot de stupidités quand il s'arrêta. Il donna deux coups de pied dans une grande porte de hangar qui s'ouvrit dix secondes plus tard. Kaze. La petite sœur d'Axel était là. Toujours aussi mignonne, ces grand yeux verts, les mêmes que son frère me regardèrent étrangement. Ses longs cheveux noirs qu'elle avait prit de sa mère lui tombaient sur les hanches en longs rideaux emmêles. Axel me laissa descendre de ses bras et je m'avançai vers la jeune fille pour lui dire bonsoir quand elle recula.
-Kaze! Il va pas te mordre.
-C'est quand même à cause de lui que tu pleures tout le temps.
Quoi? Il pleurait à cause de moi? Je me tournai vers lui, le regard insistant et il baissa la tête.
-Moi aussi j'ai beaucoup pleuré tu sais.
-Ouais et bin Axel il pleure plus que toi!
-Bon Kaze maintenant ça suffit. Va chercher une couverture à Riku où tu dors dehors ce soir. La jeune fille partie au fin fond de l'immense hangar nous laissant seuls.
-Alors comme ça toi t'es capable de pleurer? Lui demandai-je.
-Tu… enfin… je, Rha merde. Oui. Il baissa la tête une nouvelle fois, honteux.
-Et alors?
-« Et alors » quoi?
-Qu'Est-ce que ça peut faire que tu pleures ou non? Tu es humain? Tu pleures comme tout le monde. Moi aussi, j'ai beaucoup pleurer pour toi. Tu me manquais tellement.
-Vraiment?
-Vraiment.
-Heu… je… tu devrais appeler ton père. Il va s'inquiéter.
-T'es plus inquiet toi que lui.
-Riku! Il se rapprocha de moi, et ses lèvres frôlèrent les miennes. Son odeur de glace était de plus en plus proche, je louchai un moment sur ses yeux. Ho qu'ils étaient beaux. Je sentais ses lèvres si douces près des miennes et soudain, plusieurs images de lui et moi en train de nous embrasser me passèrent dans la tête, puis d'autre, beaucoup plus intimes. Une vague de chaleur me traversa le corps quand:
-Non! Attend.
-Pourquoi?
-Je ne peux pas faire ça Axel.
-Je le savais, y a quelqu'un d'autre. C'est une fille c'est ça? Je te dégoûte. Ça te dégoûte d'être homo Riku?
-C'est pas ça Axel.
-Alors c'est quoi bordel de couilles en bois( lol) tu me quittes du jour au lendemain et tu ne m'adresse plus la paroles pendant 6 mois sans aucune explication. Comment Est-ce que tu crois que je vais le prendre?
-C'est pas à cause de toi. C'est ma faute. Je… tu vas me trouver débile.
-Tu es débile, je m'attend à tout avec toi. Dit il sarcastique.
-Axel! C'est que, à la fin de l'année je vais partir. Mon père à eu une promotion et il doit partir dans une autre ville.
-Et … c'est loin?
-Trop loin. Je ne veux pas partir.
-Alors pourquoi m'avoir quitté? Je sentis dans sa voix une telle douleur, sa question était si sincère. J'eu un haut le cœur, dans cette question résidait toute sa peine depuis que je l'avais quitté. J'eu aussi mal que lui.
-Parce que je me disais que si tu venais à me détester, tu serais … peu affecté par mon départ.
-Mais je suis incapable de te détester. Même après …ça. Tu croyais que je ne t'aimais qu'à moitié? Quelle honte! Je me rendis compte que l'amour d'Axel était vraiment plus que sincère. Je baissai la tête, sentant que les larmes me montaient aux yeux.
Comme toujours il se rendit compte que quelque chose n'allait pas. Sa main passa sur ma joue endolorie et j'eu un mouvement de recule face à la douleur.
Une fois de plus il le prit pour lui.
-Mais tu ne m'aimes plus. Dit il avec un tel regret qu'il était presque possible de le toucher. Son regret venait de se matérialiser sur son visage en un rougissement et en quelque larme.
-Mais non idiot, tu m'as fait mal. Il releva la tête et remarqua mon bleu sur la bouche. Il posa sa main dessus avec plus de délicatesse et commença à me caresser la zone endolorie avec tendresse.
On rapprochait nos visages comme on le faisait toujours avant. La sensation de la « première fois » revenait au galop. Le ventre qui se noue, le coeur qui accélère et la respiration qui s'arrête. J'avais l'impression que je ne l'avais jamais embrassé. Comme si tout entre nous recommençait. Quelle joie de ressentir cette sensation avec lui. J'avais regretté la premières fois que nous nous étions embrassé que cela ne dura que quelque secondes. Je me disais que jamais je ne pourrai plus ressentir cette sensation de jamais vu. Mais je me trompais. Je revisitai cette sensation en l'appréciant encore plus. Et le baiser, je n'en parle même pas. Ses lèvres, elles étaient toujours aussi douces.
Nos langues jouèrent ensemble et je ressentis un tel bien être que je gémis de plaisir pendant qu'il m'embrassait. Il y avait bien longtemps que cette sensation m'avait quittée, j'en avais oublié la saveur mais pas celle des lèvres d'Axel. Tout autant que son parfum, j'aimais le goût de ses lèvres. Nous nous séparâmes un instant et son regard inquiet me fixait, en fait non, ce n'était pas moi qu'il fixait. Je me tournai dans la direction observée, quelle ne fut pas ma surprise de croiser la jeune fillette en train de nous observer. Elle tenait sa couverture contre sa poitrine et nous regardait des étoiles pleins les yeux.
Le lendemain, quand je rentrai chez moi, je pus constater que la maison était vide, comme toujours et je fus accueillit par un petit papier disant: «
Riku
J'ai dû aller travailler,
je suis désolé de ne pas être là, mais mes obligations me retiennent,
si tu rentres appelle moi
Papa
Je me tournais vers Axel qui m'avait accompagné avec sa sœur et lui lança un regard qui en disait long sur se que je pensais de l'excuse bidon que venait de me présenter mon père. Je lui arracha le sac, qui leur servait de valise à tous les deux , des mains et le monta dans la chambre d'ami où logerait la jeune fille en l'accompagnant jusqu'à la salle de bain pour que celle-ci puisse prendre un bain.
Quand je redescendis, j'entendis le piano, il m'avait manqué lui aussi, je ne l'avais pas touché depuis qu'on s'était… « séparé ».
C'était toujours le même morceau, mais qui était étrangement plus harmonieux, il jouait avec les deux mains, je sentais les tons graves monter, marquant le rythme dans ma cage thoracique. Je me dirigeai vers le salon et je le vis, de dos, splendidement droit, se décalent de temps en temps pour monter d'une octave ou en redescendre. Qu'ils étaient beaux, ils se complétaient. Se morceau caractérisait tellement Axel que lorsque je pensais à lui, souvent c'était le morceau qui me chatouillait gentiment les oreilles. Je vins me placer à sa droite, comme je le faisais toujours avant et le regarda jouer.
Dieu que ce morceau était magnifique.
Si il avait été joué par quelqu'un d'autre je ne l'airais sans doute pas autant apprécier. Je me sentais complet, se petit quelque chose qui avait disparu pendant ses 6 mois venait de réapparaître. Et quel joie de se sentir enfin heureux et vivant. Il termina et me regarda. Je sentis sa main riper sur ma joue.
-Pourquoi tu pleures ?
-Je crois…oui, je crois que je viens de me rendre compte à quel point Est-ce que tu m'avais manqué et à quel point Est-ce que c'est bon de te revoir jouer sur ce piano.
-Tu m'enregistreras comme ça quand tu partiras, tu pourras toujours l'écouter.
-Je ne partirai pas. J'ai réfléchis toute la nuit et …
-Pas assez à parement.
-…ET, je me suis dit que même quand mon père était là, je ne le voyais jamais. J'irais le voir pour les vacances, mais je vais rester ici.
-Tu penses que c'est une bonne idée?
-Tu préfères me voir partir?
-Non, mais, tu crois que ton père acceptera de te laisser ici? Seul?
-Je ne suis pas seul. Tu es là, tu emménages avec ta sœur ici! Et tu discutes pas!
-Je ne peux pas accepter.
-Ho que si tu peux et tu va le faire. Ça fera du bien à Kaze d'avoir une maison.
-Je ne pourrai jamais te remercier.
-Si! Si tu me donnes suffisamment d'arguments pour ne pas me sentir coupable de t'avoir abandonné pendant 6 mois, je crois que tu y arriveras. Et d'autres petites choses… dit il en l'embrassant.
-Je crois que ça me va. De toute manière je n'ai pas d'autre monnaie d'échange. Et si on commençait le remboursement tout de suite?
Il m'embrassa et me serra contre lui. J'allais vraiment adorer ce moyen de paiement qu'il avait l'intention d'user et d'abuser.
And This Is It...
Finit. je me suis enfin prise en main et j'ai publié cette... chose... il y en aura d'autres qui doivent encore être travaillées.
Si vous avez aimé, si vous avez des commentaires à faire ou autre vous savez quoi faire et aussi, si vous avez des idées que vous aimeriez que je mettent par écrit avec le couple Axel Riku... c'est le même chemin.
Merci bien...
Ryuuketsu-Chan
