une certaine banalité
Hey les mecs ! (et les filles évidemment)
Cette histoire parle de Martin, un moldu qui découvre sa nature de sorcier. Ses parents, complètement contre tout ce qui est anormal, ne sont pas vraiment d'accord. Sauf qu'en fait, pour qu'un enfant soit sorcier, c'est pas par hasard... cette fanfic sera un parallèle entre Poudlard (parce qu'il ne peut pas y échapper notre Martin), et sa vie chez lui, essayant de trouver qui dans sa famille est sorcier également. Ces recherches vont finalement le mener à bien plus que cela...
Banale, sa famille ? Pas tant que ça !
Allez, je vous spoile pas trop haha, bonne lecture
Chapitre 1- Maman ! Il reste du Nutella ?
- Je crois pas, va vérifier !
Martin courut dans la cuisine, et glissa soudain sur le carrelage. Il regarda par la fenêtre, les yeux pleins de larmes de douleur, essayant de ne pas pleurer. Il habitait dans la jolie ville de Bath, connue pour ses bains romains qui attiraient des centaines de visiteurs chaque année, mais qu'il n'avait jamais visités. La vie en ville ne permet pas toutes les folies que l'on pense au départ, comme un habitant de la campagne ne montera pas tous les cols de sa région. Et Martin n'avait jamais eu l'occasion de visiter complètement sa ville, enfermé dans la routine et son quartier qu'il connaissait bien, refusant peut-être de s'ouvrir au monde.
Revenons à notre histoire. Martin courait, est tombé sur le carrelage et a regardé par la fenêtre. Déjà mal en point, il tardait à se relever, souffrant de douleurs au coccis. Quand soudain, il entendit un bruit.
* Un oiseau ? Dans la maison ! *
Il regarda au dessus de lui, et ne put éviter la lettre qui lui tombait sur le visage.
- Aïe !
- Qu'est-ce qu'il se passe, mon chéri ?
- J'ai reçu un truc sur la tête ! Viens voir !
Alors que Chantal, sa mère, accourait, il se pencha pour regarder de plus près ce qu'il y était écrit.
"Monsieur Martin Wartell
17 Barthelemy Road
BATH, England"
Sa mère arrivant, essoufflée, il lui tendit la lettre. Elle la lut, puis le dévisagea d'un œil bizarre.
- Tu sais d'où ça vient ? demanda Martin
- Aucune idée. Ouvre la !
Martin commença à lire.
* COLLÈGE DE POUDLARD, ÉCOLE DE SORCELLERIE
Directeur : Minerva McGonagall
Ordre de Merlin : 1ère classe
Confédération internationale des Mages et Sorciers
Cher Mr Wartell,
Nous avons le plaisir de vous informer que vous bénéficiez d'ores et déjà d'une inscription au collège Poudlard. Vous trouverez ci-joint la liste des ouvrages et équipements nécessaires au bon déroulement de votre scolarité.
La rentrée étant fixée au 1er septembre, nous attendrons votre hibou le 31 juillet au plus tard.
Étant donnée votre nature de moldu, un tuteur vous sera assigné dans les plus brefs délais, et viendra vous accompagner et vous aider dans vos débuts dans le monde magique.
Veuillez croire, cher Mr Wartell, en l'expression de nos sentiments distingués.
Filius Flitwick
Directeur-adjoint *
Martin, pensant à une farce, tendit la lettre à Chantal.
Celle-ci blêmit, puis se rattrapa.
- Je ne vois pas ce que ça peut être. Je n'ai jamais entendu parler d'un quelconque "Poudlard", et puis des sorciers ? C'est ridicule. De toute évidence, ça doit être les gamins de Ricul Park qui ont voulu faire une blague.
Ces enfants dont elle parlait erraient la nuit, et étaient à l'origine de toutes les farces de la ville. Cela ne pouvait, selon Martin, qu'être d'eux.
Il ne s'inquiéta pas plus que cela, et sa journée se passa de manière tout à fait normale. Le surlendemain était son anniversaire, et qu'est-ce qu'il avait hâte d'avoir 11 ans ! Même si, selon lui, être né le 26 Août n'était pas un cadeau : la reprise des cours ne l'enchantait gère...
11 h 59.
11 h 59 et 30 secondes.
et 45 secondes.
et 50 secondes.
et 55 secondes.
et 59 secondes.
- Joyeux Anniversaiiire Choupi !
- Merci papa, plus besoin de m'appeller Choupi par contre...
- Allez, au lieu de ronchonner, ouvre tes cadeaux offerts par tes parents préférés !
- Ça va que j'ai que vous, sinon je pense que vous seriez pas dans le top 5 des meilleurs parents.
- Calme ta crise d'ado, sinon t'as pas de cadeaux !
Martin retira le premier papier cadeau avec impatience. C'était le plus gros, le plus attrayant.
- la Nintendo 64 ! Génial ! Je vais pouvoir la montrer à tout le monde ! Tout le monde a une playstation, et celle là vient de sortir, et je l'ai ! Merci beaucoup !
- On hésitait avec une orange, puis on s'est souvenu que c'était pour Noël les oranges.
- Arrêtez, c'est pas marrant !
- On rigole pas !
- Je vous crois pas.
- Tu devrais.
Martin fit la moue, puis entreprit d'ouvrir le second paquet, quand la sonnette retentit.
- Tiens, qui peut bien être là ? demanda Chantal
Martin ne répondit pas, mais, se souvenant de sa lettre de quelques jours plus tôt, il rattrapa sa mère qui descendait les escaliers. Arrivés devant la porte d'entrée, Martin l'ouvrit en toute hâte sans se poser de questions. Derrière elle, un homme d'une vingtaine d'années se trouvait juché contre le mur. Il serait paru normal si il n'était pas vêtu d'une longue robe noire.
- Bonjour. Suis-je bien chez Andrew et Chantal Wartell ?
- En effet, répondit cette dernière.
- Je m'appelle Ernie McMillan. Je suis le tuteur sorcier de Martin. Je suis ici pour vous convaincre de l'existence de la sorcellerie, ce qui risque d'être compliqué, des conséquences que cela implique pour votre fils et des décisions que vous allez devoir être amenés à faire.
- Je pense que vous vous trompez, mister. La magie n'existe pas. Je peux vous conseiller une bonne cure de désintox, l'établissement est peu coûteux et est à l'autre bout de la rue.
- Je crains que cela ne soit point nécessaire, madame.
En disant ces mots, il avait sorti un bâton et avait fait sortir de celui ci des fleurs, afin de lui offrir présentément. Chantal refusa, n'admettant pas ce qu'elle venait de voir.
- Pas mal, monsieur le magicien ! Vous savez, j'ai également appris à faire des tours de passe passe à l'école. Mais je dois admettre que vous vois débrouillez très bien ! répliqua la mère très embarrassée de Martin.
- Attends ! Maman !
- Ça ne sert à rien Martin, tu sais, des charlatans, j'en connais ! Et puis, des sorciers ? Quelle idée !
- Mais quand j'ai failli m'étouffer l'année dernière ! Ce n'était pas naturel, j'en suis sûr !
- Ne pense plus à ça, Martin, dit Andrew.
-Pap...
Mais déjà celui-ci avait refermé la porte à la tête du jeune homme. La sonnette retentit à nouveau, plusieurs fois, tandis que Martin, triste, avait eu une lueur d'espoir. Il regarda par la fenêtre, cherchant le jeune homme, et le trouva, devant la porte d'entrée, écrivant une lettre. Effrayé, Martin le vit jeter la lettre sur le paillasson, tourner sur lui-même. Puis disparaître.
Comme par magie.
Martin se précipita dehors, prit la lettre, referma la porte. Il dissimula le courrier sous ses vêtements, puis prétexta vouloir aller aux toilettes.
Il ferma la porte à clés, puis ouvrit la lettre avec empressement.
Bonjour Martin.
J'imagine que tes parents ne sont pas très réceptifs aux histoires telles que la sorcellerie. Même en leur prouvant, il me serait certainement impossible de leur faire admettre. Le problème étant que la date de ton anniversaire est le 26 Août, nous n'avons pas assez de temps pour tenter de les convaincre : le Train Express vers Poudlard part dans quatre jours, et nous devons impérativement avoir fait tes courses de rentrée avant. Si tu rates le train, il sera très compliqué de te faire accéder à l'école.
Je te demande 3 choses :
- réfléchis vraiment si tu penses être ou non magique. Il a certainement dû se passer des choses, depuis plusieurs années, inexplicables, et c'est à toi de t'en rappeler.
- quand tu seras certain que tout cela n'était pas normal, demandes toi comment on pourrait persuader tes parents en trois jours, et si tu penses que ce n'est pas possible, réponds moi en écrivant sur cette lettre.
- par ailleurs, si tu doutes encore de l'existence de la magie, regarde à ta fenêtr 23 du matin.
Ernie *
- Martin ?
- Oui maman, j'arrive ! arriva-t-il à crier, le cœur battant à cent à l'heure.
Martin réfléchit. Il ne comprenait clairement plus ce qu'il lui arrivait. Il y avait 99 % de chances que ce soit une bêtise, pourtant il avait envie d'y croire, il avait envie que tout cela soit réel. C'était certainement stupide, mais, pourquoi pas ?
Il regarda sa montre. Minuit 25. Finalement, après une brève hésitation, il pensa qu'il ne dirait rien à ses parents, puis sortit des toilettes tout en laissant la lettre dans sa chambre au passage.
En arrivant dans la salle à manger, Martin eu la sensation que les trois jours qui suivraient seraient assez déconcertants.
Il était 1 h 45 quand la fête en honneur de son anniversaire se termina. Il avait ouvert les quelques cadeaux qui lui restaient, avait un peu fait semblant d'être de bonne humeur durant une heure et demie, mais finalement, enfin, ses parents lui demandèrent d'aller dormir. Remarque qu'il accepta sans chamaillement, contrairement aux autres années, ce qui ne manqua pas d'échapper à Andrew et Chantal, mais qui ne firent aucun commentaire, ne voulant pas que leur fils brise cet effort par esprit de contradiction.
Martin monta dans sa chambre. Il relut la lettre, quinze fois, puis répondit "non" avec son nouveau stylo plume. Ses parents étaient les moins croyants du monde. Jamais ils ne seraient convaincus de l'existence de la sorcellerie.
La stupéfaction dans ses yeux quelques secondes après sa réponse aurait été un instant mémorable pour n'importe quel témoin. En effet, l'encre avait tout simplement disparu, puis avait été remplacée par un autre texte. Une nouvelle écriture.
"Bien. Ouvre la fenêtre, Martin. Il est 2 h 22."
Tant de temps était passé ? Non, c'était impossible, Martin était rentré il y a une minute à peine !
Pourtant, lorsque celui-ci regarda sa montre, il était bel et bien 2 h 22. Étrange.
Il se dirigea vers sa fenêtre, puis l'ouvrit. Dessus se trouvait un petit cordon. Martin tenta de le prendre dans ses mains, mais dès qu'il le toucha, il se sentit crocheté par le nombril, comme si il était un vulgaire ver qu'on avait attaché à une canne à pêche. Il se vit voler, cria de toutes ses forces et se réveilla, tremblotant, dans une chambre toute éclairée. Comme s'il avait percuté le plafond.
Martin se releva, pantelant, puis observa où il était. Ce n'était pas normal. Il était dans une chambre, qui lui semblait éclairée par... le soleil. Le soleil ? Comment ça le soleil ? Il était censé faire nuit ! Déjà qu'il avait complètement changé d'endroit, il avait également changé d'heure.
Puis, après quelques secondes d'ahurissement, il se décida à paniquer.
Il hurla, tapa contre la porte durant 10 minutes, puis, épuisé et sans voix, s'assit contre un mur et pleura à chaudes larmes.
C'est la fin du premier chapitre ! C'est là que je me rends compte que c'est long d'écrire x)
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