Disclamer : rien n'est à moi (snif, même sev ??) mais tout est à notre merveilleuse J.K.R

L'histoire débute lors de la 7e année d'Harry.

Attention, ceci est un SLASH donc homophobes partez de suite !!

Rating : J'aurai volontier, mais alors TRES volontiers mis un bon lemon mais…je me sens d'humeur sadique alors… selon mon envie vous en verrez ou pas .

Tout ce qui est entre « … » sont les pensées des personnages

Pour toi ma miss, ma merveilleuse Ishtar , je te dédie ce two shot J'espère que cela te plaira !!

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noteLa fic qui à la base devait être un OS, à évoluée en Two Shot à deux fins. Le titre principal "Avec ou sans toi" n'est autre qu'un titre de secour qui tente de correpsondre à la death et happy end qui suivront. Les titres de chacune de ces fins sont donc ceux que j'envisageais pour nommer cette "fic". En epsérant que vous comprendrez mon hésitation et le choix que j'ai fait.

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POV Harry

La neige tombe derrière la fenêtre depuis bientôt deux jours. Deux jours que je suis là, à la regarder, inlassablement, recouvrir les pas hésitants des inconscients s'engouffrant dans le parc. J'aimerai tant être comme eux, serein, insouciant, heureux. Mais non, ma vie à moi se résume à exister pour eux, pour leur sauver la vie. Que me donnent-ils en échange ? Un sourire, une tape affectueuse sur l'épaule, des blagues... ça ne me suffit plus.

Une larme coule sur ma joue et je la laisse faire son petit trajet, éphémère, comme sa vie, comme la mienne. Une compagnie froide mais agréable, celle de ne pas être seul ne serait-ce que quelques secondes.

Tient, une bataille de neige a commencé. Ils rigolent du froid qui les emprisonne un court instant quand les boules touchent leur peau, et continuent jusqu'à se rouler à terre, convulser de rire par la chute d'un de leurs amis.

A moi, tout ceci m'est refusé.

Ma conscience me dit que non, que je peux moi aussi en profiter comme ceux dehors. Elle a raison je le sais, mais je sais également que si je me mêle à eux, ils seront en danger. Je fais du mal aux personnes autour de moi. J'ai tué Cédric il y aura trois ans en fin d'année, Sirius l'année qui suivit. Comment se prendre au jeu après ça ?

Ils me disent tous de sortir, de prendre l'air froid de novembre, que cela me fera du bien. Mais mes réponses sont toujours les mêmes : « Non je me sens pas bien » « je suis fatigué » « il faut que je travaille, je suis en retard dans mes corvées »…jusqu'à aujourd'hui. J'ai cédé. Nous sommes lundi, et je tremble déjà à l'idée de sortir de la tour des Griffondors pour le week end de Pré-au-lard qui approche.

Asphyxie.

C'est ce que je ressens quand les gens sont autour de moi. Chez les moldus, ils appelleraient cela être agoraphobe, la peur de la foule. Mais je ne suis pas compressé quand je suis dans les couloirs de Poudlard, car je sais qu'ils sont sûrs, même parmi les étudiants. Mais quand je suis dehors, près de personnes que je ne connais pas, dont j'ignore tout, une peur panique me submerge, alors je fuis et j'étouffe dans un coin… seul.

Ne pas y penser maintenant, cela ne sert à rien. Là, je suis dans ma tour, dans mon dortoir, à ma fenêtre. Rien ne peut m'arriver…sauf tomber malade à cause des courants d'airs glaciaux qui s'engouffrent par la vitre ouverte en ce mois de novembre…

Fin POV

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Cela faisait maintenant deux ans que Harry Potter se laissait dépérir, discrètement, en cachette, alors que devant tous, un magnifique jeune homme à la peau halée, au regard émeraude et brillant faisait son possible pour rendre supportable la pesante atmosphère qui régnait actuellement.

Deux ans. Ses amis ont tout remarqué et n'ont rien fait. Après tout que pouvaient-ils faire ? Quand ils approchent, Harry les fait partir d'une manière ou d'une autre. Pourtant Merlin seul sait à quel point ils auraient dû insister. Merlin seul ? Non peut être pas…

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POV Snape

Ce gosse me rendra fou !! Il a dû jurer ma perte tout comme feu son père et cet imbécile de clébard !! Il faut admettre qu'il a de la suite dans les idées le morveux. Se laisser crever…pathétique !

Pas tant que ça, me murmure ma conscience. Le pire c'est qu'elle a raison, et je ne le supporte pas pour deux raisons : la première est qu'elle est censée être toujours d'accord avec moi, la deuxième, c'est que je la croyais inexistante.

Ses amis le fuient presque comme la peste, le laissent dans les ombres qui le consument et ça, c'est inadmissible. Si Albus était présent, il l'aurait vu de suite, il l'aurait appelé dans son bureau et lui aurait proposé ses fichus biscuits et son thé au citron. Mais voilà, Albus n'est pas encore revenu au château, le laissant sous la direction de Minerva.

Personne ne réagit. Soit, dans ce cas, je le ferai… Après tout, il est la clef de ma liberté et j'ai toujours cette dette envers son satané père.

Ma marque me brûle la chaire… Je vous exècre maître.

Fin POV

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Aucun élève ne fit attention au départ légèrement précipité du maître des potions, déjà trop habitué à le voir partir en plein milieu des repas sans avoir toucher son assiette. Cependant, cela ne passa pas inaperçu à deux yeux émeraude, qui scrutèrent avidement la scène qui se déroulait devant eux. Le professeur tant redouté quittait les terres de Poudlard une nouvelle foi. Tout au fond de lui, Harry souhaita qu'il ne revienne pas à moitié mort ou vomissant tripes et boyaux comme souvent, et le regarda du haut de sa fenêtre risquer sa vie une nouvelle foi.

Pourquoi s'en souciait-il de toute manière ? Lui-même ne le savait pas. Peut être car il est le seul osant dire ce qu'il pense et penser ce qu'il dit. Ou tout simplement parce qu'il respectait un tant soit peu la folie de cet homme de se rendre encore et toujours aux convocations malgré le danger mortel qui plane sur lui. Oui peut être ça…

Perdu dans ses réflexions, il n'entendit pas les garçons monter et ouvrir la porte sur leur chambre frigorifiée. Ron se fit alors entendre le premier.

- Harry il gèle ici !! Descend et ferme la fenêtre non de dieu !!

Le brun tourna la tête vers la petite assemblée grelottante et ne fit aucun mouvement pour accéder à la demande de ses compagnons. Excédé par son comportement et son regard inexpressif, Ron se dirigea furieusement contre lui, l'empoigna pour le faire bouger et referma derrière lui.

- Il te prend quoi Harry ?? C'est pas la première foi que tu reste là et tu fais ce que tu veux, mais pense que t'es pas tout seul dans ce dortoir !!

- Désolé je…

- C'est rien laisse. J'vais me coucher.

Joignant le geste à la parole, il partit se réfugier dans ses draps froids, tourna le dos à tout le monde et fit semblant de dormir. Bien que ses réactions soient mauvaises, il s'inquiétait atrocement pour celui qu'il considère comme son 6e frère. Mais voilà, il n'était pas doué pour le montrer, et sans le remarquer, il faisait plus de dégâts qu'il ne l'aurait pensé.

Harry descendit alors dans la salle commune, et se recroquevilla sur une autre fenêtre, se perdant dans la noirceur de cette nuit de pleine lune.

Au bout de quelques heures cependant, un bruit, un cri faible mais présent, brisa le silence religieux du paysage s'étalant devant lui. Il connaissait bien cette voix, c'était la même à chaque fois, à chaque retour.

Une autre plainte.

Quelque chose n'allait pas. D'habitude son retour était discret. C'est pourquoi il ouvrit doucement la vitre et se pencha pour mieux observer ce qui se passer en contre bas. Etendue dans la neige au milieu du parc, une masse noire gisait, remuant quelques fois pour tenter d'avancer. Il était de retour, mais dans quel état ?

Tout en sachant la future réaction de Snape, il parcourut les couloirs glaciaux avec pour simple vêtement un pull usé, et se faufila le plus silencieusement possible à la rencontre de son professeur.

Quand il arriva à son niveau, il ne remarqua qu'une chose : les tâches sombre qui suivaient l'homme et qui en formaient une plus importante là où il gisait à présent. Il fit alors la chose la plus simple qui lui traversa l'esprit, se mettre à genoux et poser sa main sur l'épaule de Severus.

- Professer Snape ?

-…Po…Potter ? 50 points en moins pour…pour Griffon…

Sa phrase pris fin dans le fond de sa gorge et fut suivie par une petite quinte de toux. Harry ne réfléchit pas plus et l'aida alors à se relever. Etonnement, Snape ne vociféra pas contre l'aide apportée par sa némésis.

Lors du trajet, leur démarche fut titubante et jonchée de nombreuses chutes, les trempant de neige, les gelant jusqu'aux os, et quand ils arrivèrent enfin dans l'enceinte du bâtiment, un vent glacial les y accueillit. Bien que mal en point, Harry se colla plus à Snape qu'il ne le portait pour se réchauffer, celui-ci s'aidant contre les murs pour éviter d'assaillir son élève de son poids, aussi léger soit-il.

Après quelques difficultés à parcourir tous les couloirs pour atteindre les cachots, tous deux arrivèrent devant un sublime portrait, magnifique tant par sa beauté que par sa simplicité. Un tableau sorcier qui représentait une nuit étoilée reflétée par de l'eau cristalline, uniquement troublée par des cercles gracieux, provoqués par la tombée d'une goutte au milieu de la toile.

- Monsieur, il faut le mot de passe.

Aucune réponse ne vint.

- Monsieur ? S'il vous plaît professeur !!

- Tra…

- Travail ?

- Non…tra - trahison.

Ce fut trop pour le maître des potions qui sombra dans l'inconscience, laissant le monde derrière lui.

Sans être découragé, Harry prononça le mot de passe et le tableau s'effaça lentement pour enfin laisser place aux appartements de Snape. Rapidement, il avança sans regarder autour de lui, fouillant les pièces pour enfin trouver la chambre de son hôte inconscient. Tout en le portant désormais, il s'approcha du lit et y déposa doucement le corps meurtri de l'homme et s'activa à faire apparaître une bassine d'eau, des linges, et de quoi minimiser les dégâts.

A l'aide de sa baguette il fit tout d'abord disparaître la longue et lourde cape du professeur, puis, sans raison aucune, il lui ôta sa chemise à mains nues. Sa peau habituellement blanche était de couleur rougeâtre à cause du sang ou bleu à la limite du noir là où des ecchymoses avaient élu domicile. De nombreuses contusions parcouraient son torse, et ce fut avec délicatesse qu'il trempa un linge dans l'eau pour en tamponner de la même manière les plaies encombrant son enseignant.

Ce traitement, il passa la nuit à le prodiguer à son professeur, et quand ce dernier se réveillait en proie à des délires, il le calmait en lui murmurant des phrases simples qui, il l'espérait, l'apaisaient.

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Un léger rayon de lumière traversait les rideaux clos de la chambre, diffusant dans la pièce la douce sensation d'un matin d'hivers. Severus fut alors le premier à se réveiller. Il avait encore mal, ses membres étaient endoloris, mais la douleur était nettement moins importante que lorsqu'il avait franchi les barrières du château. Il ouvrit péniblement les yeux, papillonnant malgré la faible lueur du jour qui pénétrait par la fenêtre. Quand enfin il fut habitué à elle, plusieurs choses le troublèrent. Une bassine d'eau aussi rouge que du carmin, des linges imbibés de la même substance, des pots vides de leur contenu, les fioles de potions également vides et ses vêtements déchirés à coté de lui. Quelqu'un l'avait aidait. Cherchant encore pour voir si cette personne était encore là, il se força à s'assoire pour avoir une meilleure vue. Malheureusement, il n'y avait que lui. Fatigué, il se rallongea et se rendormit.

A peine eut-il fermé les yeux, que la porte de la salle de bain s'ouvrit, laissant apparaître Harry, une nouvelle cuve à la main et des vêtements propres pliés sur son bras. Il nettoya une dernière foi le maître des potions, débarrassa les habits sales, déposa les nouveaux et partit sans faire de bruit, ni même prévenir de sa présence.

…….

Allongé sur son propre lit, Harry se demandait pourquoi il avait fait cela. Après tout, ne s'était-il pas juré de ne plus approcher personne ?? Oui mais pour cet homme il avait trouvé des excuses, de prétextes pour l'aider.

« L'aider ?

Peut être…

M'aider… ?

Aussi. »

Alors qu'il dérivait doucement vers les limbes du sommeil une légère sonnerie retentie. Encore une nuit sans fermer l'œil. Une de plus ou une de moins quelle différence ? Avisant rapidement l'état de ses vêtements tâchés de sang il pris possession de la douche avant le réveil de ses « amis ».

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- Harry sort de là !! Ca fait plus d'une heure que tu es enfermé dans la salle de bain et les autres attendent, alors grouille !!!

Le déclique de la porte se fit entendre et l'ouverture laissa apparaître un jeune homme d'une grande beauté, fort et fragile mais renfermé sur lui-même. Aucune émotion ne transparaissait sur les traits tirés de l'adolescent ni dans ses yeux devenus couleur poison.

- Désolé Ron, j'avais pas vu l'heure je…

- Ouais aller bouge, je vais prendre une douche rapide vu que le temps manque.

La porte claqua sur le rouquin énervé pour laisser son « ami » seul face aux autres occupants du dortoir. Personne ne lui adressa la parole mais cela ne changea pas de d'habitude, en trois mois ils ne lui avaient pas décroché un mot après la perte incommensurable de points due à un duel dans les couloirs du château face à un Serdaigle.

Les cernes sous les yeux, Harry descendit seul en direction de la grande salle pour tenter de manger quelque chose. Tout au long du trajet il repensa à la nuit qu'il avait passé au chevet de son professeur de potions, se demandant comment il allait, si ses blessures ne l'empêcheraient pas de se montrer aujourd'hui ou encore s'il allait se rendre compte que c'était lui qui l'avait aidé…

De l'autre coté des portes de la salle, le dit professeur se posait plusieurs questions lui aussi, la première et irrésolue étant « Comment ? ». Jamais il n'avait fini dans ses appartements sans s'en rendre compte. Dans les cas où il était trop amoché, Albus le trouvait toujours et l'emmenait à l'infirmerie… Quelqu'un a du l'aider mais qui ? Personne ne connaissait son mot de passe.

Mais il mis cette question de coté, préférant savourer le fait que Potter soit toujours vivant. La punition qu'il avait reçut n'était que le prix à payer pour sa libération.

« Potter… »

Le garçon avait changé, il n'était pas comme avant, fier et arrogant. Non ce n'était plus lui, du moins il cherchait encore à donner l'illusion que tout était pareil. Il souriait souvent mais ses yeux restaient morts, aucun de ses beaux sourires n'atteignaient son regard émeraude.

« Une ombre…ce gosse est devenu sa propre ombre. »

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Quand Harry fut dans la salle, aucun des deux ne purent éviter de confondre leur regard. La couleur du poison plongée dans l'obscurité du néant. Aucune colère, haine ou animosité, leurs yeux pouvant sembler vides pour ceux qui n'y prêtaient pas attention, car ces personnes là se seraient demandé lequel des deux observe et s'interroge le plus sur l'autre.

Cependant cet état ne dura pas longtemps. Un sifflement léger. Une crispation. Un bras douloureux pour le premier, la vision floue pour le deuxième. Voldemort appelez déjà et il n'était pas d'humeur à attendre trop longtemps.

Le professeur de potions glissa quelques mots à l'oreille de son mentor, et aussi normalement que possible il s'éclipsa de la salle sous le regard embrumer de son élève. Severus était appelé juste après sa torture…allait-il revenir cette fois ?

Son esprit fonctionnait à cent à l'heure pour savoir pourquoi le mage noir appelait aussi tôt. Peut-être pour vérifier la « fidélité » de ses mangemorts. Une attaque surprise afin d'éviter les fuites… A bien y regarder, il y avait trop de raisons valables pour un tel psychopathe.

Harry partit en cours juste après le petit déjeuner, allant et venant entre les classes comme un automate, oubliant rarement le poids qui lui comprimait doucement la poitrine. Et les jours passèrent. Le professeur Severus Snape ne réapparut pas.

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POV Snape

Ce gosse en devient insupportable à agir comme un zombi. Il m'observe… je me demande bien pourquoi ? Il m'a peut-être vu partir hier soir. Je m'en fiche de toute façon je ne veux même pas m'en soucier, après tout, je l'observe moi aussi. Mais je connais mes motifs pas les siens.

Et c'est extrêmement gênant. Note pour moi même : le découvrir. Je n'aime pas quand quelque chose me résiste, et encore moins quand ça émane d'un Potter.

Ses yeux se troublent je me demande bien pourqu- … non c'est bon j'ai compris. Il a une liaison vraiment trop importante avec lui, il faut vraiment que je m'occupe de ce problème.

Je glisse un mot à Albus et me sauve aussi vite que possible. La dernière réunion étant trop fraîche, si j'arrive trop en retard je ne donne pas cher de moi… encore.

Je me demande bien ce qu'il peut nous vouloir de si bon matin. Encore un caprice de mage fou sans doute, celui du mois précédant ne pouvant être qualifié que de « crise de gamin braillard » je n'ose deviner son souhait ce coup si.

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J'ai fait vite, et je n'en suis pas peu fier surtout au vu de ce que ce cher Crabbe senior vient de se prendre entre les deux yeux. Le seigneur à l'air d'humeur massacrante pour changer. Il parle et fait le tour de ses troupes… Quelque chose me tracasse… il ne fait jamais ça d'habitude… il ne s'arrête pas devant moi non plus.

- Severus mon bras droit… lève toi !

J'obéis. Il vaut mieux de toute façon, je n'ai pas envi de finir comme le crétin mort juste derrière nous.

- Oui mon seigneur ?

- Es-tu mon fidèle serviteur ?

- Oui mon maître, jusqu'à ma mort.

- En es-tu sur mon cher Severus ?

- Plus que tout maître.

- Alors vient avec moi…

Je ne comprends plus rien. Aucune personne ne survie à ces deux questions généralement, un avada étant lancé sans plus de cérémonie suivie d'un long et incroyablement horripilant discourt sur ce qu'encourt la trahison bla bla bla… Mais là non.

Je le suis avec prudence jusqu'à la petite porte menant à une pièce que peu peuvent se vanter d'avoir visitée. En même temps peu en sont ressortis... Ce n'est décidément pas bon du tout.

Il s'assoit devant moi dans son magnifique fauteuil et me regarde droit dans les yeux. Je crois que dans ces moments là je ne remercierais jamais assez Abus de m'avoir si bien formé à l'occlumentie. Son regard se tenta de rouge sombre lorsqu'il comprit que je ne lui laisserai rien, puis s'abaissa sur un récipient de pierre aux multiples runes.

Une pensine. La sienne.

- Plonge.

Mon estomac se glace. Regarder dans les souvenirs du maître revient à violer sa misérable vie, donc à notre mort prochaine et douloureuse.

- PLONGE !!

Je n'hésite plus et penche mon visage dans le liquide argenté. Lorsque j'y suis aspiré, mon sang ne fait qu'un tour et quitte mon visage prématurément.

Car ce ne sont pas ses souvenirs mais ceux d'un autre, ceux d'un véritable fidèle. Un fidèle me voyant en mauvaise posture près du parc de Poudlard. Un fidèle qui me voit gémir lamentablement dans la neige glaciale… et un fidèle qui me voit secourut par nul autre que…

« Merlin… pourquoi vous Potter ?! »

Mais le souvenir ne se termine pas là, car l'inconnu nous suit dans le parc puis dans l'entrée du château, pour finir sur notre entrée dans mes appartements privés. C'est un élève ou un excellent espion et personnellement, que se soit l'un ou l'autre ne me fait ni chaud ni froid, mon cas est cause perdue maintenant.

Je suis tiré en arrière par la main osseuse de mon (ex ?) futur ex-seigneur, et je suis encore étonné d'être toujours vivant.

- Je peux constater que les images que tu as vues ne te sont pas étrangères mon petit Severus.

- Non maître en effet.

- Tu peux alors m'expliquer pourquoi tu n'as rien fait pour me l'amener ?

- J'ignorais qu'il s'agit du morveux Potter mon seigneur. Dans d'autre cas, il ne m'aurait pas quitté indemne je puis vous en assurer.

Dans ces moments là, mieux vaut lui révéler certaine chose, et dans ma situation, autant lui donner la vérité car cela appuiera en totalité mes dires. Je relève alors mes yeux pour lui demander l'autorisation de le fixer, ce qu'il s'empresse d'accepter pour plonger et examiner sous toutes les coutures les images que je lui offre.

Quand il se retire, je n'en croit pas ma « chance ».

- Tu m'es fidèle sur ce point Snape, mais sache que tu n'es plus sans surveillance. Tu as de la chance d'être mon bras droit, la main droite qui réalise mes vœux, car dans d'autres circonstances tu aurais retrouvé cet incapable de Crabbe !!

- Oui mon seigneur, merci.

- Ce n'est pas parce que tu as échappé à la mort que tu ne seras pas puni comme il se doit pour une telle bavure…

Fin POV

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Depuis ce jour le maître en potions de Poudlard ne fut plus en état de dire la date exact, ni même si le soleil percé l'horizon ou se cachait pour revenir le lendemain. Perdu au fin fond de sa prison de pierre, le professeur Snape subissait l'insatisfaction de son honni et putréfié maître Voldemort…

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Harry se réveilla en sursaut. Douze nuits qu'il était emprisonné dans des rêves de torture, de cris et de douleur. Douze nuit qu'il voyait le Seigneur des ténèbres passer ses nerfs sur un homme sans jamais parvenir à voir le visage du malheureux, la seule chose sur étant qu'il s'agissait d'un sorcier… le tremblement de peur dans la voix de l'inconnu à l'énoncé de certaines potions ou même sortilèges ne laissait aucun doute.

Il s'assit dans son lit et s'adossa contre les oreillers, incertain de ses propres pensées. Douze jours… douze jours qu'il assistait à ces scènes, certes… mais aussi douze jours que son enseignant avait disparut. Serait-il possible que cet inconnu soit le professeur ? Après tout il ne l'avait pas vu revenir depuis tous ces soirs, allant jusqu'à attendre toute la nuit sur une fenêtre de la tour des Gryffondors.

« Non ce n'était pas lui. Snape doit sans doute être en mission pour Voldemort pour sauver sa couverture ou tout simplement pour l'ordre. Il est peut-être rentré quand je ne faisait pas attention. Oui c'est sûrement ça. »

Sur ces pensées le jeune Potter se rendormi pour la dernière heure de sommeil qu'il pouvait s'octroyait, ignorant le creux au fond de son estomac pour se maintenir sur l'idée plus sereine que l'espion Severus Snape n'était pas l'homme de la cellule sombre.

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POV Harry

Je ne comprends pas, je n'arrête pas de rêver de cet homme, et plus je le vois plus je m'approche de lui. C'est absurde mais en même temps, si Voldemort s'en occupe personnellement ça n'a rien d'étonnant. Merci cher lien…

Je l'entends murmurer mon nom par moment. C'est encore quelqu'un qui souffre à cause moi. J'avais raison, je suis un danger pour les autres… Il faut que je fasse quelque chose.

J'y réfléchirai en cours de métamorphose. De toute façon, on ne fait plus attention à moi alors il n'y a pas de soucis.

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Merlin !! Je me suis endormi en cours !! Le professeur MacGonagall est furieuse et elle souhaite m'emmener voir le directeur. Je peux pas. Je ne veux pas. Je suis dangereux. Et puis… Et puis je l'ai vu !! C'est le professeur Snape qui est là bas et je ne peux pas le laisser !! Alors je me débats contre Minerva et tente de m'enfuir loin. Les autres me regardent comme un dément. Je le suis peut-être. Oui je suis fou de vouloir sauver un homme aussi méprisable que Snape, mais aussi méprisable soit-il, je le respect énormément et rien ne changera ça, et… et s'il est dans ce cachot c'est ma faute. Ma faute. Je n'ai pas tué le meurtrier de mes parents, le monstre qui lui fait subir tout ça. Je n'ai pas fait ce pourquoi je suis né…

Fin POV

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Le professeur de métamorphose n'en croyait pas ses yeux. Son protéger venait de s'endormir en plein milieu de son cours, et maintenant il ne voulait pas en subir les conséquences et se débattait comme un jeune diable. Mais elle n'était pas enseignante pour rien, et cela, elle allait le lui prouver.

D'un mouvement de baguette elle mobilisa Potter et le transporta jusqu'à destination sans prendre en comptes les regards plus qu'étonnés des élèves qu'elle croisait dans les couloirs. Le mot de passe prononcé, elle pénétra dans le bureau directorial et commença à expliquer la raison de sa venue avec un sauveur du monde pétrifié.

Albus la regarda avec les yeux éternellement pétillants et la laissa finir son récit avant de la congédier tout en gardant Harry avec lui. Il s'assit alors derrière son bureau et installa le Golden Boy dans un fauteuil en face avant de le libérer de ses liens invisibles.

- Et bien Harry, un bonbon citron ?

- Non merci monsieur le directeur.

Albus prit tout son temps pour déballer le petit amas de sucre jaune et en fit tout autant pour les autres qui suivirent. Harry lui se demandait combien de temps cela allait encore continuer.

- Tu as encore des visions mon garçon.

« Ca c'est sur… »

- Alors dis moi ce qui se passe.

- Je ne sais pas monsieur. Je ne distingue plus grand chose depuis qu'il à découvert le lien qui nous uni.

- Harry, fit Dumbledore en contournant le meuble de bois, tu as quelque chose à me dire ?

Le sang du jeune ne fit qu'un tour. Cette question… c'était cette question qu'il avait posée à Tom M.R, et celle la même qu'il lui avait posé lors de sa deuxième année. Et il n'avait pas répondu. Comme Tom. Comme Voldemort.

- Je… , « si je lui dis, il m'empêchera d'aller la bas, d'aider Snape… »… Non monsieur il n'y a rien de nouveau. Je fais toujours des rêves, mais se sont plus des choses dans l'abominable que d'ordre de guerre.

- Très bien Harry. Mais s'il y avait quelque chose, tu me préviendrais n'est-ce pas ?

- Oui monsieur.

- Dans ce cas tu peux y aller. Pour le cours de métamorphose je crains que tu ne puisses pas y retourner pour le moment, alors tu peux rejoindre ta salle commune. Bien évidemment tu seras en retenue, je t'enverrai l'heure et le lieu en fin d'après midi.

- Bien monsieur. Bonne journée monsieur.

- Au revoir Harry ! Ho ! Et fais bien attention, certains passages ne mènent pas toujours où l'on croit, il faut parfois utiliser les plus impromptus.

Se fut sur ses paroles assez étranges que le jeune homme quitta la grande pièce en direction de son dortoir, pensif mais déterminé. Ce soir, soit il rentrerait avec Snape, soit il disparaîtrait sous la baguette du démon aux yeux rouges.

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La cartes des maraudeurs posés sur le lit de son ancien meilleur ami, sa cape d'invisibilité sur le dos, Harry Potter fit pivoter le tableau de la grosse dame dans le silence le plus total. Les couloirs vides, les classes bourdonnantes d'élèves, les professeurs occupés, tout cela était parfait. Il allait pouvoir partir sans que personne ne s'en rende compte, sans que personne ne lui inflige encore des remarques désagréables et blessantes.

« Non je ne dois pas leur en vouloir. C'est à cause de moi qu'ils me disent ces choses… c'est parce que je n'ai pas encore fait mon travail… c'est ma faute… »

Une unique larme roula sur sa joue alors qu'il franchissait les portes du domaine, les autres n'ayant plus leur places face au chemin qui l'attendait.

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POV Severus

La punition n'est toujours pas finie… Merlin qu'elle s'arrête vite je ne suis plus aussi résistant qu'avant. Mais c'est qu'il m'a jeté un excellent sort ce bougre. J'en apprendrais tous les jours… Goyle qui maîtrise des sortilèges correctement… j'aurai tout vu.

Merde !

La douleur se répand en moi comme un poison finement fabriqué et ce, par mes propres soins. Le doloris est intense et la force avec lequel il est lancé me fait perdre la raison. Mes os se tordent comme si cela était possible, mes muscles prennent feu et mes yeux se révulsent à leur paroxysme, prêts à se déchirer d'une manière des plus atroces. Même mes visèrent protestent et veulent sortir de mon corps…

Mais le sort se stoppe pour me laisser à terre, recroquevillé sur moi-même la gorge douloureuse et encore gémissante.

Je me fais pitié. J'ai tellement honte de me savoir si faible…

- Et bien mon petit Severus ? Pourquoi des pensées aussi cruelles envers l'un de tes amis ? Tu sais, il ne fait qu'apprécier sa récompense pour avoir bien travaillé. N'est ce pas mon cher Goyle ?

- Oui mon seigneur !

- Explique à cette larve pourquoi…

- Je n'ai pas trahi mon maître. Je ne suis pas faible ! Et j'ai réussi…

L'instant de silence n'est jamais bon…qu'as-t-il réussi à la fin ? Pourquoi le Dark Lord semble-t-il si fier de sa recrue ?

Pourquoi mes entrailles se sont-elles glacées face au regard dément que me lance Voldemort… ?

- Vas-y mon brave Mangemort, explique-lui où tu as réussi là où il m'a déçut un nombre incalculable de fois.

Goyle senior relève sa baguette sur moi et me jette un nouveau sort, sournois, douloureux… un sort traditionnel chez les sorciers sombres…

Puis il le stoppe et me pousse de sa botte sous le regard presque cajoleur du seigneur.

- Moi j'ai attrapé Potter !

« Merlin… non pas lui… pitié faites que ce ne soit qu'un cauchemar… »

Un cri s'échappe de ma bouche déjà pleine de sang, suivi d'une longue crachée de ce liquide rouge et vital. Le lord noir c'est abaissé à me frapper de ses propres mains. Et je peux aisément dire qu'il n'a pas perdu la moindre forme de force.

- Ainsi donc tu es bel est bien un traître mon petit renard ?

- Je… Je…

- Silence !!! Aurais-tu oublié que face à toi un maître legilimens se dresse ??!!! As-tu oublié que rien ni personne ne me résiste faible merde ??!! Tu seras punit Severus !! Lucius !!! Qu'il soit amené dans la grande salle avec le morveux… et appelle les fidèles !

Je me roule à ses pieds dans une position plus qu'humiliante et tante de lui baiser le bas de sa robe pour pouvoir sauver ma vie mais surtout pour garder un minimum de force pour sauver le jeune inconscient dit aussi Potter. Sa botte me percute en plein visage avec un sombre craque, bruit que produit ma pommette droite au moment du choc.

- Lucius, fait lui un brin de toilette avant son châtiment.

- Oui mon seigneur !

- Ne le touche pas comme tu aime le faire avec les autres… lui est à moi.

« Merlin tout puissant… quoi qu'il m'arrive, faites que Harry s'en sorte… »

Fin POV

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Les fers lui furent mis aux pieds, aux poignés et au cou, les chaînes cliquetaient sans grâce contre le sol ou entre elles, fermement tenues en mains par l'une des personnes les plus narcissiques au monde, Lucius Malfoy.

Severus se traînait plus qu'il réussit à marcher, blesser par les doloris répétitifs et autre sorts vicieux. Mais la fierté d'un homme étant ce qu'elle est, il tenta de camoufler le plus possible cet état de soumission.

Quand les portes de la salle principale devinrent visibles, son rythme cardiaque augmenta considérablement à la future vision qu'il allait avoir du survivant. Seul. Sale. Enchaîné lui aussi et brutalisé sans vergogne aucune pas les mangemorts occupant déjà la pièce aux supplices.

Aussi, se fut la raison pour laquelle il fut totalement surpris de constater l'absence de l'adolescent.

« Jeune homme… »

Le maître s'approcha de lui et pris soigneusement les fers en mains, lui sourit et l'emmena dans un couloir au bout du quel trônait une porte. Une porte donnant sur une pièce. Une pièce qu'il ne connaissait que trop bien. Une pièce qui lui donnait encore des cauchemards et le rendait à chaque fois plus sale qu'il ne l'était déjà de par la marque sombre. La pièce… si l'on devait la nommée, son nom serait Hell … Oui… un Enfer d'où il n'avait jamais réussi à sortir…

Lorsque la porte se referma sur lui et le monstre aux yeux rouges, il ne remarqua pas le regard vert qui le suivait désespérément. Perdu dans ses pensées, le Maître des potions ne réalisa pas que le corps de son étudient était douloureusement présent, attaché dans un coin de la pièce, à moitié caché par le lit aux mille souillures qui se dressait au milieu de la « chambre ».

Le silence. Une caresse. Du dégoût.

Une gifle cinglante.

Et puis la honte s'abattit sur le maître des potions.

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Ils entendaient le bruit des pas de course qui résonnaient derrière eux, ils étaient pourchassés, épuisés et blessés. Mais ils ne les laisseront pas les attraper.

Parce qu'ils avaient réussi à s'enfuir.

Parce qu'ils s'étaient battus pour quitter cet enfer où leurs vies auraient du prendre fin.

Parce que le jeune Potter avait réalisé un exploit magique pour son enseignant…

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POV Harry

Je cours mais je ne sais même plus comment je fais. Je suis l'homme en noir devant moi je pense. L'homme en noir. Je le connais, j'en suis persuadé ! Mais je l'ai oublié… C'est comique n'est ce pas ? Je suis un homme qui me veut probablement du mal. Peu m'importe. De toute façon je ne sais même plus pourquoi je suis dans un endroit pareil.

Et nous sommes poursuivis en plus.

Oui je dis « nous » parce que la personne qui me précède ne semble pas non plus avoir envie de rencontrer les sorciers qui nous suivent en hurlant des sorts. Et ils semblent viser de mieux en mieux on dirait… en même temps nous sommes dans un couloir alors qui ne réussirait pas à tirer correctement ?

Apparemment eux… A moins que se soit grâce au sort de protection que me lance fréquemment l'homme devant moi. Je croise son regard et je me rends compte qu'il est effrayé. Pour moi. Pas pour lui non. Mais pour moi.

Alors je réalise qu'il parle… non…il crie. Fort. Mais je n'entends rien mes oreilles bourdonnent et c'en est assourdissant. D'ailleurs même ma vision me joue des tours… oui elle se moque de moi, parce que je n'ai jamais vu le sol sur lequel je marche se rapprocher comme ça de moi.

Il arrête sa course brusquement et se jète presque sur moi. Je ne comprends pas pourquoi, après tout ce n'est qu'une hallucination ces pavés qui passent de l'horizontal au vertical, alors il ne faut pas paniquer. Mais il faut croire que pour lui c'est autre chose. Il me rattrape avec force et me hisse contre lui dans un premier temps.

« Il a le corps chaud… c'est agréable »

Et puis il hurle encore quelque chose que je n'entends toujours pas et me secoue brusquement. Il ne peut pas me laisser dormir tranquillement ? Et puis pourquoi il se remet à courir en me portant ? Je suis assez grand pour le faire moi-même.

Le bout du couloir arrive, je le vois au loin qui se rapproche de nous à vive allure. Nous franchissons enfin le seuil et je sens que nous sommes dans une zone de transplanage. Je suis toujours dans ses bras quand il me bascule rapidement dans une autre position, toujours contre lui, toujours dans sa chaleur tremblante. Mais cette foi je suis debout, mes bras ballant de chaque coté de mon corps et les jambes molles. Lui m'enserre la taille et les épaules pour me maintenir droit.

Une lumière rouge lui arrive dessus et je ne peux que la regarder alors que je voudrai protéger cette chaleur qui me protège. C'est alors que tout se stoppa. Le sort rapide avançait lui aussi au ralenti. Et je l'entendis. Sa respiration éraillée. Son souffle contre mon oreille. Son cœur qui bat.

Puis tout disparut dans un murmure.

- Harry…

Fin POV

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à suivre

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Ishtar pardonne moi il n'est pas encore entier !! part se cacher très très TRES loin

Mais ne t'inquiète pas, les fins vont arriver ;) ... enfin une surtout... la plus sombre en plus.

J'espère que cela te plait pour le moment … et d'ailleurs que cela plaît à tous ceux qui me lisent aussi

La suite arrive rapidement c'est promis.

Enormes bisous Ma Miss Ishtar, je t'adore fort et à tous les courageux qui ont pris le temps de me lire !!

Une tite review... ?