Je suis bloquée avec ma fic sur Harry potter. Alors pour me changer les idées et dépasser ce problème, j'ai décidée de mettre en ligne une sur Sherlock. Celle-ci fait immédiatement suite à "Une si charmante vieille dame". J'espère que vous aimerez.

Trop, c'est trop !

John ne se considérait pas comme quelqu'un qui était colérique. Bien au contraire ! Il était bien souvent vu comme quelqu'un de très calme et posé. Ce qui lui permettait de pouvoir excuser Sherlock quand celui-ci dépassait les bornes, ce qui arrivait très souvent. Il était, en général, apprécié des gens qui le connaissait. Et aucuns d'eux n'auraient put prévoir à quel point un John en colère pouvait être dangereux.

John avait cependant quelques excuses à son excès. Il s'était réveillé ce matin pour se rendre compte que la femme à qui il s'était confié depuis de nombreux mois connaissait les frères Holmes. La nuit dernière, John avait été bien trop épuisé pour s'étonner de la présence de Margareth dans son appartement. Mais il en allait tout autrement ce matin.

Un rapide interrogatoire de Sherlock lui apprit que la vieille dame n'était autre que la fameuse Mummy, dont il avait entendu parler depuis le début de sa colocation du 221 B. Ayant apprit cela, John retourna dans sa chambre où il s'accorda les bienfait d'une violente crise nerveuse. Violente mais heureusement silencieuse. Après cela il redescendit prendre son petit-déjeuné comme si de rien n'était, sous le regard plus que perplexe de Sherlock.

La situation aurait put empirée, sachant que Sherlock n'aimait pas, mais absolument pas, ne pas comprendre quelque chose. Et John était tout à fait conscient que les sentiments faisaient parties des rares choses qui échappaient à la compréhension de Sherlock. Bien sur le détective savait quelles passions poussaient au crime, mais il était tout à fait incapable de comprendre la réaction de John.

John fut sauvé de l'interrogatoire auquel Sherlock l'aurait sans doute soumis par un appel de Lestrade. Apparemment une femme et son mari avaient trouvés la mort au même moment en étant chacun dans des quartiers très éloignés de Londres. Tout à sa joie d'avoir un nouveau mystère à éclaircir, Sherlock en oublia le cas de John, au plus grand soulagement de ce dernier.

Le trajet en taxi se passa calmement. Ce ne fut qu'une fois arrivés sur le lieu ou la femme avait été retrouvée morte que tout allât de mal en pis. Donovan se trouvait devant l'entrée de l'immeuble et elle parut très mécontente de voir le détective consultant.

" On n'a pas besoin de votre aide ! Taré !" Dit elle en guise de bonjour.

John grinça des dents tant aux mots prononcés qu'au ton plus que méprisant qu'avait employée l'agent Donovan. Mais comme Sherlock ne réagit pas, John décida, une nouvelle fois, de laisser tomber. Mais cela lui était de plus en plus dur au fil du temps.

Lestrade et Anderson se tenait près du cadavre d'une femme d'environ 35 ans. Elle s'appelait Eleonor Wells, leur apprit Lestrade. Sherlock ne perdit pas de temps et il se mit à examiner le cadavre, pour le plus grand mécontentement d'Anderson.

" Pourquoi laissez vous ce psychopathe se balader sur ma scène de crime ?" Demanda il d'une voix agacée à Lestrade. " Qui ne vous dit pas que ce n'est pas lui qui a déposé le corps ici ? On ne sait jamais avec ce genre de fou !"

" Ça c'est bien vrai !" S'exclama Sally qui avait rejoint son amant. " La police n'a que faire de ce genre d'amateurs ! Laissez faire les professionnels !"

John s'attendait à ce que Lestrade dise quelque chose, mais l'inspecteur resta silencieux, laissant ses subordonnés dire du mal de Sherlock devant toutes les personnes présentes. Sherlock, à son habitude, les ignora, mais John ne put pas en faire de même. Il était plus que temps que les agents du Yard fassent connaissance avec le sergent Watson.

Justement, Lestrade était en train de demander à Sherlock si il avait découvert des indices qui leur permettraient d'appréhender le tueur. Sherlock s'apprêtait à répondre quand John entra en action.

" Sherlock !" Dit il de sa plus belle voix de militaire. " Nous partons immédiatement !"

Sherlock jeta un regard perdu en direction de John. Il ne comprenait absolument pas la réaction de son ami.

" Mais, John, je n'ai pas encore fait part de mes découvertes." Dit il calmement.

" Il n'est pas question que tu dises quoi que ce soit à ces "professionnels" ! Nous y allons maintenant."

"Voyons John !" S'interposa Lestrade. " J'ai fait venir Sherlock pour qu'il nous aide à résoudre ces meurtres. Il ne peut pas partir avant d'avoir dit ce qu'il à découvert."

"Et je suppose que vous allez payer Sherlock pour son aide ?" Demanda John d'une voix dure.

" Vous savez bien que non. Je fait déjà un assez gros écart au règlement en le laissant venir sur une scène de crime !"

" Donc vous le faite travailler gratuitement, et vous laissez vos subalternes, qui soit dit en passant sont incapables de faire correctement leur travail, l'insulter librement et au vu de tous !" Clarifia John.

Lestrade ne trouva rien à redire à cela.

" Il va vous falloir revoir sérieusement vos méthodes !" Explosa John. " Sachez que tant que Sherlock n'aura pas reçu les excuses plus que nécessaires de vos subordonnés, il ne vous aidera plus sur aucun problèmes. Faites moi confiance pour cela ! Maintenant, Sherlock, nous y allons !"

" Sherlock ?" Tenta piteusement Lestrade, mais le regard glacial de John l'empêcha d'aller plus loin.

Sherlock suivit John sans un mot. Ce ne fut que lorsqu'ils furent dans le taxi que Sherlock ouvrit enfin la bouche. "Merci" dit il tout simplement.

Fin ?

Je ne sais pas si je dois écrire les excuses de Donovan et Anderson. Faites moi savoir si vous voulez les lire. Et laissez moi une petite review, cela fait toujours plaisir.