Disclaimer: L'univers d'Harry Potter appartient à J.K. Rowling.
Petite Blague à la Salazar !
Ou comment un peu de rancoeur et un peu de Whisky pur feu donnent naissance à Peeves.
7 juillet 1008 après Jésus-Christ, soit un an après la création de l'école de sorcellerie Poudlard
Salazar Serpentard se trouve dans son étude, où l'on jurerait qu'un troupeau d'hippogriffres furieux est passé. Il titube, fait tomber une étagère encore debout renversant les livres qu'elle contenait sur le sol dallé, et finit par se laisser glisser un peu trop abruptement par terre. Il porte la bouteille qu'il tient à ses lèvres, mais aucune gouttes ne tombent. Il jure et lance le cadavre qui va se fracasser sur le mur en face.
« Y a rien à boire ici ! Par Merlin ! Rien à boire ! Rien à dire ! Godric Griffondor, je te ferais ravaler ton arrogance! »
En effet un peu plus tôt, ces deux amis après une soirée bien arrosée s'étaient laissés aller à la nostalgie et avait ressassé leurs aventures et contributions à la création de Poudlard. Et là, poussé par le démon de l'alcool, malgré leur amitié plus solide qu'un dragon, Godric a eu LA parole malheureuse de trop :
« Mais enfin Salazar, dis moi qu'elle a été ta contribution majeure au château ? Comprend moi bien, tu fais des merveilles en potion , c'est indéniable, mais pour le reste ? Helga s'est occupée du parc et de la forêt, apportant plantes et créatures ! Rowena s'est chargée des salles secrètes et de nos magnifiques escaliers ! Moi, Godric, je me suis confier le soin des protections du château et la mise en place de ses gardiens ! Mais et toi ? Tu nous as aidés pour la magnifique plafond de la grande salle, et tu t'es occupé de construire tes cachots... mais ce n'est rien comparable à nos apports! »
Salazar n'avait pu en entendre d'avantage, il s'était levé, et était parti furibond s'enfermer dans son étude, où il avait laissé libre cour à sa colère. Lui, le Grand Salazar Serpentard n'avait rien fait ? N'était-ce pas lui qui avait imaginer les passages secrets de Poudlard ? N'était-ce pas lui qui avait imaginer le Blason et apporté – certes à cause d'une fâcheuse rencontre – la devise de Poudlard ? N'était-ce pas lui encore une fois qui avait permis à Helga, grâce à une potion de son cru, d'attirer tant de créature dans l'enceinte de Poudlard ?
Mais non, apparemment Godric voulait que Salazar laisse une marque plus significative, plus voyante à leur joyau. Et pourquoi pas une marque indélébile ? L'idée germa en lui, et l'alcool n'aidant en rien la clarté des idées, il mit à exécution son plan. Se relevant en s'aidant du mur, il pointa sa baguette droit devant lui, fit appel à ses plus bas instincts, et invoqua un esprit frappeur en le liant pour l'éternité au château.
Au départ, rien ne se passa. Puis, une ombre grandissante se forma devant lui, prenant peu à peu la forme d'un petit homme avec un bonnet à clochettes rouge et or. Quand l'apparition fut stabilisée, Salazar lui demanda :
« Comment te nommes-tu ?
-Peeves, monseigneur.
-Très bien Peeves, tu as le nom de l'emploi. Dorénavant, tu feras tout pour agacer les élèves de mes compagnons. Tu seras ma contribution permanente et visible à ce château! »
Et voilà comment, une simple soirée arrosée a vu naitre l'un des pires désordre du château de sorcellerie Poudlard.
