Voilà, une fanfic de plusieurs chapitres sur des pairings plus ou moins improbables de nos Youtubers préférés ! Pour l'instant c'est surtout du yaoi, mais si vous avez des demandes ou suggestions, je suis preneuse ! :) Tant que c'est un pairing de Youtubers comme Minute Papillon, Salut les Geeks, What the Cut, Point Culture et d'autres... les pairings concernent aussi les proches et personnages des émissions, fictifs ou non (D'autant qu'avec le Patron et Richard ça va être...intéressant) donc n'hésitez pas à lâcher des réclamations de pairings, et si c'est totalement bizarre, ce n'est pas grave, plus c'est déjanté plus c'est drôle ! (et précisez aussi le Rating, que je mette le rating et les triggers-warning si besoin) J'espère que vous allez participer, en attendant, enjoy le commencement ! :)
Disclaimer : aucun des personnages ne m'appartiennent, leurs émissions et personnages fictifs non plus (c'est dommage mais qu'est-ce qu'on y peut ?) tout ce qui m'appartient c'est les fanfics et les éventuels OC si jamais j'en mets (je préciserai)
Les Pairings improbables de Youtube
Patron/Hippie
Le Hippie était dans le salon, allongé sur le canapé. Il faisait son occupation habituelle : se défoncer sur ce pauvre canapé que le drogué appréciait car il était confortable et que quand il en tombait dans un de ses délires, il ne se faisait pas mal. Quelqu'un avait laissé la télé allumée et le Hippie regardait avec des yeux ronds cachés par des lunnettes teintées l'inspecteur Derrick.
Bien qu'il ne comprenne rien et contemplait plutôt les éléphants roses qui lui faisaient signe par-dessus l'épaule de Derrick que l'inspecteur lui-même, il était tellement absorbé qu'il n'entendit pas le Patron entrer. Ce dernier s'installa à son tour, regardant l'écran puis le Hippie avec un mélange de consternation envers le programme et de fascination envers l'être affalé sur le canapé. Celui-ci, remarquant enfin la présence de l'homme en noir, se redressa. Il resta silencieux, fumant son pétard presque fini, tandis que le Patron allumait une cigarette. Quelques minutes s'écoulèrent, jusqu'à ce que le Hippie demande enfin, regardant avec désolation son joint terminé :
_ Hé, gros, dis... tu pourrais m'dépanner d'un joint s'teuplaît ? J'en ai plus et je viens de finir le dernier...
Le Patron gérait aussi, parmis toutes ses entreprises plus ou moins légales et morales, un petit commerce de stupéfiants qui arrondissait encore plus ses revenus déjà exorbitants. Le Hippie aussi gérait son réseau, bien entendu, mais c'était encore trop récent pour qu'il l'exploite afin de se dépanner d'un joint. Alors que le Patron pouvait, lui, l'aider. Ce dernier réfléchit un instant et dit :
_ Qu'est-ce que j'ai en échange pour le joint ?
_ Bah... heu... je sais pas gros... c'est un joint quoi... qu'est-ce que tu veux ?
Un sourire malsain se dessina sur le visage du criminel. Il avait déjà quelques idées. Il proposa :
_ Faisons un marché : je te dépanne chaque fois que t'es en manque d'autant de joints qu'il te faut... mais il y a un prix, selon la quantité. Là, c'est la première fois que je te dépanne et c'est un seul joint du coup... on a qu'à dire qu'un baiser fera l'affaire... pour cette fois...
Le Hippie, étonné derrière ses lunnettes, le fixa un moment. Il hésitait. D'un côté, il ne se souvenait de ses autres relations, vu qu'il était toujours high, mais il n'avait rien contre l'homosexualité ou autre, c'était plutôt « Peace and love, gros ! C'est le love power ! » Et puis, il était vraiment en manque, il avait consommé son reste de pétards plus lentement à cause de son incapacité à s'en procurer rapidement car son réseau était trop récent pour être aussi développé que celui du Patron. Et puis, c'était peut-être son dernier joint qui lui jouait des tours, mais l'homme en noir était plutôt séduisant. Et ses lèvres semblaient douces...
_ OK, gros ! Lâcha-t-il.
Le criminel sexuel, satisfait, s'approcha. Leurs lèvres se rencontrèrent. Celles du Patron étaient aussi douces qu'elles en avaient l'air. Ce dernier ouvrit la bouche, imité par le Hippie, un peu perdu, comme s'il était toujours sous l'emprise de la drogue, bien que ça soit une sensation un peu différente, plus agréable, même. Leurs langues se rencontrèrent en une sorte de tango buccal, l'homme en noir menant la danse face au drogué désorienté face à ces nouvelles sensations.
Enfin, après quelques minutes, ils se séparèrent pour respirer et, allumant une nouvelle cigarette, le Patron dit :
_ Et surtout, n'oublie pas notre marché ! Le coût sera plus élevé la prochaine fois.
Il sortit un joint de sa poche et le tendit au Hippie. Ce dernier répondit :
_ On pourrait faire un contrat permanent, gros ? Dès que je suis en manque, je viens te voir...
_ Bien sûr, gamin mais ça dépend de quel manque tu parles, répliqua le Patron, léchant ses lèvres.
Puis, avec un air satisfait et pervers qui lui allait bien, il sortit, laissant le Hippie perplexe avec son joint, méditant sur cette phrase en songeant à finir rapidement ce pétard afin d'aller se faire dépanner, d'autant que le « prix » serait un peu plus élevé cette fois...
Il comprit soudain le sens de la phrase du Patron et alluma son joint. Repensant au baiser, il fit ce que normalement il n'aurait jamais fait : brûler le joint trop rapidement pour l'avoir vraiment fumé.
Il sortit à son tour de la pièce en disant :
_ Gros, je crois que j'ai besoin d'un nouveau dépannage...
