Hey! Voici une nouvelle fiction, centrée les frères Salvatore! (je sais qu'en général, les fictions sur les Salvatore plaisent moins que celle sur les couples ou les autres basées sur une intrigue générale, mais vous pouvez tout de même jeter un petit coup d'oeil à la fic, et continuer de lire si ça vous plaît ;))
En tout cas, j'ai mis un temps fou à l'écrire: j'avais les idées, mais impossible de les écrire correctement, j'écrivais une petite phrase par une petite phrase. Et je pensais sincèrement ne jamais finir cette fic et pourtant...bah je vous la poste bel et bien terminée! Donc comme d'habitude je posterais un chapitre par jour, il devrait y'en avoir environ 5.
Et franchement, depuis un moment je ne sais plus quoi penser des fics que je poste, j'ai toujours l'impression qu'un truc ne va pas (je deviens trop perfectionniste à croire...) donc je vous laisserai juger.
Disclaimer: Vampire Diaries ainsi que ses personnages et son univers ne m'appartiennent pas mais appartiennent à leur propriétaire (CW...) Seule l'idée et les mots m'appartiennent.
Rating: K +
Pairings: Relation fraternel, rien de plus
Timeline: Fin de l'épisode 16.
Bref, trève de blabla, bonne lecture!
Damon était assis sur le sofa et sirotait une poche de sang comme à son habitude lorsque Stefan avait fait son apparition. Pour quoi faire ? Damon ne l'avait pas vraiment écouté parler au début, il n'avait pas envie d'entendre son frère lui ramener ses problèmes en tête alors qu'il essayait juste de se détendre et de se vider l'esprit. Mais lorsque ces mots…ces mots qu'en ce moment on n'arrêtait pas de lui rabâcher, ces mots qu'on lui envoyait au visage à tout bout de champ, comme une claque, lorsque son frère avait prononcé ces mots pour la dixième fois, le vampire explosa intérieurement. Pourquoi fallait-il qu'à chaque fois qu'un problème survenait et qu'il se sentait faible, désemparé, on vienne lui balancer à la figure son humanité ! Lorsque c'était Elena qui le faisait, il arrivait à le supporter, il essayait de se contrôler, il savait qu'elle voulait absolument voir en lui mieux que ce qu'il ne laissait apparaître. Elle voulait qu'il soit un homme meilleur. Mais si Stefan si mettait aussi !Même si ce n'était pas nouveau que Saint Stefan essayait d'assagir son aîné, c'était franchement agaçant!
-Damon, écoute je sais que tu ressens des choses… continua le jeune homme en s'asseyant en face de son grand frère.
-Oui, Stefan, je le sais, tu le sais, nous le savons tous les deux. Je suis devenu toi, l'homme parfait ! annonça-t-il avec son petit sourire en coin accroché à ses lèvres.
-Ce n'est pas en te cachant derrière le sarcasme que ça va arranger les choses. Katherine m'a 'raconté' votre conversation du jour.
-Oh ? Alors elle t'a dit comment elle a si gentiment voulu me faire tuer avec une dague pour pouvoir sortir son cul de ce tombeau ? Cracha Damon, se souvenant de la discussion avec la vampiresse plutôt dans la journée.
Stefan allait ajouter quelque chose qu'en Damon reprit, plus énervé encore.
-Et…est ce qu'elle a ajouté qu'elle a eu un dur (il insista bien sur le mot 'dur') choix à faire ? Pauvre petite Katherine…Elle a du choisir entre toi et moi, je ne te demande même pas de deviner qui elle a choisit ?
Stefan baissa la tête, gêné.
-Et oui, petit frère. Elle t'a choisit toi ! Encore et toujours ce cher Saint Stefan !
-Damon murmura-t-il.
-Pas la peine de t'excuser ou autre… Tout le monde me déteste ! Je leur rends bien je les déteste tous !
-On sait tous que c'est faux, tu es devenu meilleur et…
-Stop ! Grogna le vampire en serrant les poings. Tu ne vas pas t'y mettre toi aussi à me dire que je suis devenu bon, que je suis gentil et qu'en ensuite on ira cueillir des pâquerettes en chantant ?
-Non mais…
-Stefan ! L'arrêta-t-il. Elena ne s'en garde pas de me le dire à chaque occasion : je suis bon, je suis gentil, je suis presque humain, je me préoccupe des autres, je ne suis plus égoïste, et blablabla! Ca suffit maintenant siffla-t-il en fusillant son petit frère du regard.
-Damon, on fait ça pour ton bien. J'ai remarqué que tu étais redevenu…il déglutit. Le grand frère que j'appréciais, mais quand tu t'éloignes de cette part d'humanité que tu as réussi à recouvrer, on essaye de te remettre dans le droit chemin en te…
-Mais toi et Elena n'êtes pas mes parents ! cria-t-il en se levant d'un bond, énervé par leur dialogue qui tournait en rond. Je n'ai pas besoin de 'gens pour me remettre dans le droit chemin'. Je fais ce que je veux de ma 'vie' ! Si j'ai envie de briser des nuques et de me désaltérer à même le cou d'une charmante jeune fille, je le fais, et vous ne m'en empêcherez pas !
Damon fit volte-face et s'en alla vers les escaliers quand Stefan le retint par la manche. Le vampire souffla, essaya de se calmer, mais il n'y arrivait pas. Il en avait franchement marre qu'on vienne lui chanter le même refrain à chaque fois !
-Qu'est ce que tu veux encore, Stef ? Me répéter une dernière fois à quel point tu crois en moi et en ma rédemption ?lâcha-t-il en soupirant.
Stefan desserra sa prise. Il ne savait pas quoi lui dire. Il ne savait pas quoi faire. Il ne voulait pas le brusquer dans sa 'redécouverte' de l'humanité mais…il n'aimait pas laisser les choses entre lui et son frère incomplètes, comme le serait cette discussion si Damon s'éclipsait maintenant.
- Non, Damon. Je veux juste te dire…continue souffla-t-il.
Damon donna un coup d'épaule pour que Stefan le lâche complètement et se retourna vers son cadet, la mâchoire serrée. Stefan était-il trop idiot pour continuer d'insister ?
-Mais, merde, Stefan quand vas-tu comprendre que ce n'est pas en m'encourageant que ça m'aidera ! Je n'aime pas ce que je suis en train de devenir !
-Pourtant c'est une bonne chose…
-Non le coupa-t-il fermement. Non et tu sais pourquoi !
« Parce que je ne peux pas être ce que les autres veulent que je sois…ce qu'elle veut que je sois… »Pensa-t-il très fort, fermant les yeux un instant pour que tous se mettent en place dans sa tête.
Stefan secoua doucement la tête de façon négative.
-Parce que…bafouilla Damon, ne sachant que répondre à son frère. Il ne pouvait pas lui dire la vraie vérité ! Si en fait il pouvait, mais il ne le voulait pas ! Il se jura intérieurement de ne jamais dire à quelqu'un ce qu'il ressentait vraiment, à moins que cette personne oublie. Parce que je ne veux pas être humain ! J'aime être un vampire, je n'ai pas envie de me préoccuper des autres ! Je n'ai pas envie d'être comme toi ! Gronda-t-il.
Le mensonge était énorme…mais Stefan sembla le gober. En fait, Damon voulait tout le contraire : Il désirait tant être humain ! De nouveau ! Mais c'était son secret, et il s'était interdit de le divulguer. Regagner son humanité en tant que vampire était un vrai supplice pour lui, envahi de sensations et de désirs contradictoires : il aimait tuer, il voulait protéger, il voulait ressentir des sentiments vrais : l'amour, l'amitié, mais ces sentiments amenaient avec eux peines, douleur et souffrance ! Et ça, c'était tellement dur à supporter quand il avait éteint son humanité pendant si longtemps. Quand tout ça vous arrivait en pleine figures : amour, haine, joie, tristesse !
Stefan observa silencieusement son frère faire le point dans sa tête, réfléchissant lui-même.
-Mais, et si c'était plutôt l'inverse ? dit-il soudainement, sortant Damon de sa rêverie.
-L'inverse ?s'étonna-t-il en haussant un sourcil.
-Si en fait…c'était ça que tu voulais, être humain…
Damon sentit une vive colère s'emparer de toute son entité. Non ! Non Stefan n'avait décidemment pas le droit de connaître ce secret ! Son secret ! Ses yeux bleus s'assombrirent de rage alors qu'il se raidissait, les dents serrées. Il ne savait pas comment réagir ? L'ignorer ? Non il voudrait forcément en savoir plus. Lui répondre qu'il avait tort ? Il n'était pas sur de réussir à adopter un ton convaincant.
Alors, Damon fit ce que faisait toujours Damon lorsqu'il était dans une voie sans issue. Passer à l'action, bêtement, autrement dit dans cette situation s'attaquer à son frère.
Il se jeta sur le pauvre Stefan qui était assis sur le fauteuil, lui empoigna la gorge et le souleva de son siège.
Le cadet paniqua, surpris, ça faisait bien longtemps que Damon ne l'avait pas attaquer. Il pensait qu'il avait changer. Le jeune vampire tenta de d'éloigner les mains de son frère énervé qui s'étaient violemment enroulées autour de son cou, lui coupant la respiration, même si en soit il n'en avait pas réellement besoin.
-Damon, qu'est ce qu'il te prend ? Suffoqua-t-il, les yeux exorbités à la vue de son frère hors de ses gonds et totalement incontrôlable.
- Ecoute-moi bien, petit frère, parce que je ne compte le répéter, rugit-il en appuyant Stefan contre un mur. Je veux juste que toi et Elena arrêtiez de vous préoccupez de moi ! Faites comme si je n'étais pas là ! Vivez votre vie et arrêter de vous retourner pour regarder derrière vous et me trouver là, toujours au même point, seul et déglingué ! Elena t'aime, Katherine t'aime, Père t'aimait, tout le monde t'aime ! Alors laisse ton frère mal-aimé tranquille, pigé ?
Stefan hocha vivement la tête et avant qu'il n'ait pu cligner des yeux, il s'effondra au sol. Damon montait les escaliers.
Il se massa la gorge en jetant un dernier regard à son frère alors que celui-ci disparaissait derrière le pan de mur
Damon se traîna jusqu'à sa chambre et s'écroula sur son matelas. Il avait l'impression que cela faisait une éternité que lui et Stefan ne s'était pas quereller. Il se mit à l'aise en se déshabillant rapidement puis s'allongea confortablement en fermant les yeux, repensant à tous les éléments de leur dispute.
Parfois, qu'est ce que je peux détester mon frère ! C'est facile pour lui de parler, son humanité il ne l'a jamais vraiment perdue…grâce à cette Lexi. J'aurais peut-être dû la remercier pour ça au lieu de la tuer….Oh non ! Ca recommence ! Les remords ! Pourquoi faut-il que je ressente des choses comme ça ? Je me sens…submergé d'émotions que je ne veux pas ressentir ! Avant, c'était facile, comme d'appuyer sur un interrupteur et hop, on ne ressentait plus rien. Mais maintenant, ce bouton ne marche plus ! Ou du moins, je n'arrive pas à le faire marcher. J'ai l'impression qu'au fond de moi j'ai besoin de ressentir ses choses, mais je n'en ai foutrement pas envie !
Moi, contrairement à mon frangin, ça faisait près de 140 ans que j'avais coupé ces émotions ! Que les sentiments n'avaient plus de prises sur moi. L'amour m'effleurait sans me toucher, même chose pour la culpabilité ou le remords, seul la haine peut-être subsistait. Ma haine envers Stefan, envers les humains, envers le monde entier peut-être même. Mais en y repensant bien, j'ai l'impression que cette haine contre mon frère était factice. Que je n'avais jamais réellement détesté mon petit frère. Parce que, le souvenir de cette haine n'a rien à voir avec ce que je ressens maintenant. Maintenant que l'amour s'accroche à moi et me fait tourner la tête, que la culpabilité et le remords s'agrippent comme des poux et me rongent intérieurement, la haine que j'éprouve envers mon frère à cet instant même est différente. Car là, à la seconde, je le hais ! Je le hais pour essayer de jouer au 'coach de nouvelle humanité' Pour avoir l'hypocrisie de me dire qu'il sait ce que je ressens. Non il ne sait pas ! Car maintenant que j'éprouve des choses, ce ne sont que les mauvaises ! Tristesse, désespoir, haine, jalousie, douleur… Lui a tout : amour, amitié, joie… Je le hais pour se soucier de moi alors que je n'en ai pas envie. Je le hais pour me rabâcher sans cesse que j'ai une part d'humanité !
Je le hais tout simplement !
Damon se retourna une dernière fois dans son lit et finit par s'endormir, la discussion avec Stefan tournant en boucle dans son esprit.
De son côté, Stefan avait regagné sa chambre et ouvert son journal intime :
Je crois que je ne comprendrais jamais mon frère. Je ne sais définitivement pas ce qu'il veut vraiment ! Veut-il être humain ? Veut-il ressentir des choses ? Ou justement, essaye-t-il d'empêcher que cela arrive ? Ou encore, essaye-t-il de l'empêcher malgré qu'il le veuille ?
Je crois vraiment que ce soir, j'ai tout gâché. Tout ce que j'avais renoué avec Damon. J'ai été idiot d'insister. J'aurais dû deviner qu'il allait avoir besoin de temps pour digérer tout ce qu'il nous arrivait, qui lui arrivait. Et maintenant, il s'est braqué contre moi et n'est pas prêt de baisser sa garde. Je n'aurais pas du le brusquer. Je savais pourtant que c'était un sujet 'sensible' à aborder, et moi, borné, je l'ai poussé à bout.
Il ponctua sa phrase d'un point bien appuyé, la mine planté dans le papier.
J'espère qu'il ne fera pas ' un pas en avant deux pas en arrière' après ça. Je ne veux pas qu'il perde ce qu'il a acquis, avec la mort de Rose par exemple…
Et je ne veux pas perdre ce qu'on a acquis, cette fraternité…
Mais je ne comprends définitivement pas Damon…
Stefan referma le vieux carnet de cuir et le glissa dans le tiroir de sa table de chevet avant d'éteindre immédiatement la lumière et de laisser le sommeil l'emporter.
Le lendemain matin, lorsque Stefan se réveilla, il n'ouvrit pas les yeux tout de suite. Il entendait le bruit d'une respiration rapide, près de lui, et qui n'était pas la sienne. Ainsi que les battements d'un cœur, qui battait à 100 à l'heure. Il souleva les paupières et tomba nez à nez avec deux grands yeux verts. Il bondit hors du lit et vit le propriétaire des yeux se lever également avant de courir se tapir contre le mur, totalement apeuré. Le vampire se frotta les yeux pour y chasser la fatigue et observa l'intrus. C'était un petit garçon, qui ne devait pas avoir plus de 3-4ans. Il avait une tignasse châtains clair parsemés de mèches qui partaient dans tous les sens, dont une qui lui tombait devant les yeux. Devant ses grands yeux vert émeraude dans lesquels on lisait en même temps de la curiosité et de la peur. Le garçonnet avait un nez droit qui donnait un air responsable à ce petit garçon. Ses lèvres étaient pleines et rosées, mais Stefan n'eut pas le temps d'en voir plus que l'enfant cacha son visage dans ses mains.
-Chut, n'est pas peur je ne te ferai pas de mal, murmura-t-il en s'approchant de lui.
Le bambin ne fit que se serrer un peu plus contre le mur.
Stefan s'accroupit à sa hauteur et lui enleva calmement les mains de devant sa figure.
-Comment tu t'appelles ?demanda le jeune homme, souriant doucement pour apaiser le garçonnet.
-Je…St-Stefan bafouilla-t-il de sa petite voix aigue.
-Stefan ? S'étonna le vampire en détaillant d'un peu plus près l'enfant alors que l'évidence apparaissait à ses yeux.
-Oui, monsieur…marmonna-t-il.
-Stefan comment ?
-Salvatore
Stefan se redressa d'un coup ce qui fit sursauter le garçonnet.
-En quelle année es-tu né ? demanda-t-il alors qu'il remarquait les vêtements de l'enfant : un pantalon en toile beige et une chemise blanche retenue par des bretelles noires.
Stefan (le petit) releva les yeux et répondit timidement.
-En 1847…
Maintenant, il en était persuadé ! Le petit bonhomme qui se tenait devant lui n'était en fait…que lui-même enfant ?
C'était évident alors qu'il regardait son mini-lui : même couleur des yeux, les cheveux un peu plus clairs (il avait foncé en grandissant), même nez…
-Quel âge as-tu ?
-Je veux voir papa, ou maman gémit le garçon en essuyant ses yeux embués.
-On essaiera de les retrouver après, je veux juste savoir ton âge.
-J'ai 3 ans et demi… Je veux Damon ! Pigna l'enfant en frottant nerveusement ses yeux. Je veux mon frère pleura-t-il en enfouissant sa tête dans son coude.
Stefan ressentit la même tristesse que le jeune garçon quand il le vit sangloter. Il s'approcha de lui et le prit dans ses bras, lui frottant tendrement le dos pour le calmer. L'enfant se laissa faire, pleurant contre l'épaule de Stefan.
-Ne pleure pas. Je vais arranger ça…lui promit-il en remettant ses cheveux derrière ses oreilles alors qu'il écartait le petit de son épaule.
-Je veux rentrer chez moi couina encore mini-Stefan en frottant sa joue rebondie.
-On trouvera une solution. Mais tu n'as pas à avoir peur de moi, d'accord ? Je ne te ferais pas de mal.
Il hocha doucement la tête en sortant de l'étreinte de Stefan pour se remettre debout.
-Comment vous appelez-vous ? demanda le petit en observant le vampire de haut-en-bas, d'un regard émerveillé.
-Je…Stefan hésita, se passant la main dans les cheveux pour les remettre en place et il ne put s'empêcher de rigoler tout bas lorsque le petit garçon fit la même chose au même moment. Je m'appelle Stefan. Tu n'es pas obligé de me vouvoyer tu sais…
-Oh ! Mais…tu t'appelles comme moi ! déclara-t-il, alors qu'un sourire se dessinait sur ses lèvres. Son front se plissa cependant alors qu'il levait des yeux inquiets vers Stefan. Je peux vraiment vous tutoyer ? Père me dit toujours qu'il faut être poli et courtois envers les inconnus, je m'excuse de ne pas vous avoir salué ! Récita l'enfant, comme s'il avait appris sa réplique par cœur.
-Ecoute, tu n'as pas à t'excuser, et tu peux me tutoyer sans problème.
-Merci… Tu sais où est mon frère ?
-Damon ?
-Oui ! Comment tu sais comment s'appelle mon frère ? se demanda l'enfant en fronçant les sourcils. Il était adorable quand il faisait ça, Stefan remarqua que son habitude de froncer les sourcils ne datait pas d'hier.
-Je…c'est une longue histoire.
Stefan se laissa tomber sur le lit et tapota à côté de lui pour y inviter le petit. Le garçonnet sourit et sautilla jusqu'au lit avant de grimper dessus.
-Tu vois, en fait, je m'appelle Stefan Salvatore…
-Mais c'est impossible ! C'est mon nom !grommela le petit garçon, en faisant une petite moue.
-Oui, et tu vas peut-être trouver sa bizarre mais je suis aussi né en 1847.
-Comme moi…
-Stefan, je crois que…
Stefan fut coupé par des bruits venus du couloir. Il se leva du lit, prit le petit Stefan par la main et sortit de sa chambre en trombe.
-Qu'est ce que tu fabriques, gamin ? Gronda une voix.
Le petit se cramponna un peu plus à la main de Stefan et ils avancèrent dans le couloir pour découvrir Damon qui tenait fermement le bras d'un garçon qui devait être âgé d'environ 10 ans. Il se débattait comme un diable dans les mains du vampire. Ses cheveux ondulés, noirs comme la suie volaient dans tous les sens, ses yeux bleu pâle braqués sur l'homme qui le retenait, alors que ses fines lèvres formaient une moue énervée.
-Lâchez-moi ! grognait-il. Il faut…que
-Attends un peu ! Qu'est ce que tu faisais dans ma chambre ?
Stefan et le petit garçon s'avancèrent vers les deux bagarreurs et le jeune garçon brun s'arrêta de suite lorsqu'il remarqua leur présence, il réussit à faire lâcher prise Damon et se tourna vers Stefan.
Un grand sourire de joie et de soulagement se dessina sur le visage du garçonnet qui lâcha soudainement la main du vampire et se précipita vers l'autre garçon en criant de sa petite voix:
-Damon !
-Stefan ! lui répondit-il en courant à son tour, s'accroupissant arrivé à la hauteur de l'enfant pour lui permettre de lui sauter dans les bras. Le petit se blottit dans les bras du garçon pendant que celui-ci lui frottait tendrement le dos.
Les deux vampires observèrent la scène, confus, Damon croisa les bras sur son torse.
-Tu peux m'expliquer ce que tu faisais avec un gamin de 4 ans ? Ronchonna l'ainé des frères.
Stefan ne rétorqua rien, regardant attendri la scène se déroulant devant ses yeux.
Les deux enfants se serrèrent une dernière fois l'un contre l'autre avant de se lâcher et de se relever. Stefan se posta à côté du garçon, collé à lui.
-Il ne t'a rien fait, petit frère ? Murmura le plus grand.
Le petit secoua la tête, agrippant la manche de son frère.
-Qui êtes-vous ! Comment tu t'appelles ? l'interrogea Damon, en s'approchant dangereusement des deux garçons.
Immédiatement, le plus grand se plaça devant le plus petit, comme un barrage pour empêcher Damon de le toucher, et il prit la main du garçonnet de manière possessive et protectrice.
-Je m'appelle Damon Salvatore ! Et voici mon petit frère Stefan ! annonça-t-il d'une voix neutre.
-Tu t'appelles Damon Salvatore ? répéta Damon en observant encore le garçon, perplexe. Il remarqua qu'il lui ressemblait comme deux gouttes d'eau.
-Oui !
Le petit Stefan tira sur la manche de son frère Damon -qui s'agenouilla- et lui chuchota à l'oreille :
-Le monsieur là-bas, s'appelle comme moi, il est gentil
Damon hocha la tête, lui caressa gentiment les cheveux et se redressa.
-Où sommes-nous ? demanda le jeune Damon en scrutant le palier.
-Vous êtes chez nous ! A la pension des Salvatore leur expliqua Damon en grognant.
-La pension des Salvatore ? Notre famille n'a pas de pension, il n'y a que la villa, Veritas.
-La villa ? répéta Damon.
-Ecouter vous tous ! Je crois savoir ce qu'il se passe et pourquoi nous avons tous l'air perdu !
Les deux enfants et Damon se tournèrent vers Stefan, lui lançant un regard interrogateur.
-Damon, ne me dit pas que tu n'as pas remarqué que ces gamins sont nos portraits crachés ?reprit-il en désignant du doigt les deux frères, toujours serrés l'un à l'autre.
-Si, mais c'est impossible ! Ils ne peuvent pas être nous!
Petit précision, l'ancienne maison des Salvatore se nomme Veritas (c'est dit dans Stefan's Diaries, je n'ai rien inventé ^^) Voilà, prochain chapitre demain!
