Auteur: Yatsuno

Genre: Yaoi, darkfic, lemon

Série: Gravitation

Pairing: Shindô Shuichi & Yuki Eiri

Disclaimer: Les persos ne sont pas à moi sauf les trois sadiques !

Commentaire: Alors voilà pour ma première fic sur Gravitation, j'ai voulu faire un truc assez triste.

Je pense qu'il y aura 10 chapitre voir un peux plus !

Note : Les pensées ainsi que les commentaires de l'auteur son en italique.

Note 2 : J'ai seulement vu l'anime donc s'il y a des incohérences avec le manga veuillez m'excuser !

Bonne lecture !

Chapitre 1 : Enlèvement

Il était 8h30 quand le réveil sonna. S'éveillant en sursaut, Yuki prit l'appareil et le jeta à l'autre bout de la pièce. Il avait du se coucher tard pour continuer sn roman et son bubble-gum ne l'avait pas attendu. Autant dire que son humeur était plutôt… mauvaise. L'écrivain se retourna vers son amant et découvrit qu'il ne dormait plus.

-Bonjour

-Bonjour, répondit le blond dans un bâillement.

-Tu me pardonne ?

-De quoi ?

-De ne pas t'avoir attendu hier soir ?

-Ah non, je ne peux pas, rétorqua l'écrivain faussement énervé

-Mais j'étais très fatigué, on avait répéter toute la journée ! fit Shuichi en fixant son amant avec ses petits yeux de chien battu.

-Ce n'est pas une raison, répondit Yuki tout en évitant soigneusement le regard de son compagnon. Il ne pouvait rein faire quand les deux améthystes le suppliaient.

Commençant à se lever, l'écrivain fut retenu par le bras. D'un geste rapide, son amant l'avait attiré dans le lit et avait posé ses lèvres sur les siennes. Tout d'abord surpris, Yuki finit par rendre son baiser au jeune chanteur.

-Alors, je suis pardonné ?

-Il va falloir faire mieux que ça …

A ces mots, Shuichi s'empara à nouveau des lèvres de son amant. Ses mains caressaient doucement les bras et le torse musclé de l'écrivain. Rompant leur baiser, le jeune homme entrepris une descente progressive et excessivement lente sur le corps de son blond. Déposant de tendres baisers sur son menton, sa gorge, son torse, il s'attarda sur les deux boutons de chaire durcis de son amant. Celui-ci gémit doucement tout en caressant les cheveux roses et le dos à la peau blanche de son bubble-gum. Alors qu'il reprenait sa descente, Shuichi entendit la sonnette de la porte. Voulant se lever, il fut cependant ramener au lit par son amant.

-Laisse, il attendra.

-Mais Eiri c'est peut-être important …

-Je ne suis pas assez important pour toi ? rétorque l'écrivain vexé.

Se rapprochant de Shuichi, Yuki emprisonna ses lèvres dans un baiser fougueux. Mais leur étreinte fut interrompue par la brusque entré de K, une mitraillette à la main (on ne change pas les bonnes habitudes !)

-Good morning ! Désolé si j'interromps quelque chose mais Shuichi je te rappel qu'on a répétition générale aujourd'hui et que tu es en retard. So, I have to kill you !

-Yuki ! Tasukete !

Le dit Yuki c'était levé, ces yeux dorés lançant un regard meurtrier au manager qui recula d'un pas (ba voui même s'il a une mitraillette, il ne fait pas le poids face au regard assassin de Yuki). Shuichi comprit vite la raison du froid glacial qui s'était installé entre les deux hommes. Il savait très bien que son amant détestait être interrompu en pleines préliminaires surtout quand c'était son Shu-chan qui avait commencé.

-OK, ok, j'arrive tout de suite ! Tu n'as qu'à m'attendre dans la voiture, je te rejoins !

-No, je préfère t'attendre là.

-Ça ne va pas être possible. Au dernière nouvelles tu es chez MOI alors tu va sortir de MON appartement et attendre Shu dans TA voiture. Le ton de Yuki était sans appel. Se dirigeant vers la porte, K se retourna pour rappeler à Shuichi de se dépêcher.

Une fois lavé et habillé (ce qui prit une bonne demi-heure), le chanteur se dirigea vers la porte.

-Tu viendras me voir ce soir ?

-Non, je ne peux pas.

-Mais Eiri, c'est le premier concert de la tournée. D'habitude tu viens toujours au premier !

-C'est pas que je ne veux pas, c'est que je ne peux pas ! Ma date limite est pour bientôt et il ma manque encore neuf chapitre.

-Ok, répondit tristement le jeune homme, j'y vais alors.

-Shu … je viendrais te voir au deuxième. répondit Yuki en priant pour que le chanteur ne remarque pas ses joues légèrement rosées.

-Merci mon Eiri ! Aï shiteru ! Itekimasu !

Seul, Yuki décida de se recoucher. Il n'avait pas assez dormi et espérait bien reprendre la ou ils s'étaient arrêter quand le chanteur rentrerait. La soirée risquait d'être longue …

Dans la voiture, Shuichi retrouva son ami Hiroshi. K démarra sur les chapeaux de roue. Une fois arrivé à la salle de concert, toute l'équipe pris son déjeuner ensemble. Suguru, qui était arrivé à l'heure (lui), fulminait dans son coin. A ce train là, les effets lumières et les réglages sonores ne serraient jamais près pour le soir.

L'après-midi se déroula sous les cris, les rires et les coups de feu à répétition. L'heure du spectacle approchant, les membres du groupe commencèrent leur préparation. Une fois lavés, coiffés et maquillés, les trois musiciens se retrouvèrent dans la salle de repos.

-Vous êtes prêt pour ce soir ? demanda Suguru, toujours aussi joyeux …

-Bien sûr !

-Hai !

-C'est un petit oui ça, constata Hiro.

-Ba, en fait, Eiri ne peut pas venir ce soir, il doit finir son roman. Alors se brise un peu la tradition.

-Je vois …

-Mais ne t'inquiètes pas ! Yuki ou pas, on va mettre le feu !

Quelques minutes plus tard, K vint les chercher. Il était l'heure.

Les Bad Luck furent accueillis par un tonnerre d'applaudissement. La foule hurlait les noms de leurs idoles. Shuichi lança un regard à Hiro puis à Suguru. Le départ était donné. Les chansons s'enchainèrent dans un rythme effréné mêlant nouveautés et classiques du groupe. Au bout de 2h30 de spectacle, le groupe quitta la scène sous les cris, les applaudissements et les regards admiratifs de leurs fans.

Shuichi retourna dans se loge. Il aimait savourer ces minutes "d'après-concert'' seul, assis sur se chaise. Ils avaient étés extraordinaires. Jetant un regard à la pendule qui affichait 23h00, le jeune chanteur se démaquilla et enfila un jean et un T-shirt rose fuchsia hypeeeeeeeeeeeeeer moulant (on ne change pas les bonne habitudes !). Dans le couloir, il croisa Hiroshi qui lui proposa de le ramener.

-Aller vient !

-Désolé mais je pense que je vais rentrer à pied.

-Tu crois vraiment que je vais te laisser sortir seul habillé comme ça à cette heure là !

-Quoi ? Ils sont pas bien mes vêtements. Et puis il fait chaud alors je ne risque pas d'attraper froid !

- C'est pas ça le problème baka ! Il fit nuit, tu ne passe pas inaperçus ….

-Aaaaaah ! Remmène-moi Hiro ! J'ai peur ! hurla le jeune chanteur comprenant enfin ou son ami voulait en venir.

Les deux hommes sortirent du bâtiment et se dirigèrent vers la moto du guitariste.

Yuki tapait sur son ordinateur depuis plus de deux heures. Le calme inhabituel régnant dans l'appartement lui avait permis de se consacrer entièrement à son travail. Décidant de prendre une pause, il prit une bière et s'installa dans le canapé.

« Vu l'heure, le concert a du commencer. J'espère que tout va bien se passer… Non mais qu'es-ce qui me prend de penser comme ça ! J'vais devenir gâteux si ça continu ».

Malgré tout, l'écrivain regrettait un peu de ne pas être allé voir son jeune amant. Le travail devait passer avant, il n'allait pas perdre sa maison d'édition pour une banal habitude. Mais, même s'il ne lui avouerait jamais, Yuki aimait les concerts du groupe. Voir son bubble-gum si concentrer, si joyeux, et même parfois à la limite de la transe l'apaisait étrangement bien que dans ces moment là Shuichi ne lui appartenait plus totalement.

Retournant au travail, Yuki décida qu'il irait chercher son amant à la fin du spectacle. Après tout, si ce dernier n'était pas trop fatigué, ils pourraient rapidement reprendre leur activité matinale interrompue par un américain hystérique. A cette pensée, l'écrivain se jeta sur son ordinateur et rédigea à la vitesse de la lumière les chapitres qui lui restaient à écrire.

-Merci Hiro ! A demain !

Le guitariste lui répondit par un geste de la main et parti à toute vitesse. Shuichi approcha de la porte d'entrée. Il n'avait pas remarqué la voiture noire garée près de l'immeuble. Il n'avait pas vu les deux hommes caché derrière les buissons.

Soudain, Shuichi sentit deux mains le retenir. L'une enserrait se taille alors que l'autre lui appliquait un bout de tissu sur la bouche. Le jeune homme tenta de se libérer de cette emprise mais très vite, l'odeur d'éther l'empêcha de se débattre en le faisant glisser doucement vers l'inconscient.

Sentant le corps du chanteur devenir de plus en plus lourd, les deux hommes le soulevèrent et le jetèrent sans ménagement dans le coffre de leur voiture. Une fois au volant, les deux ravisseurs partirent en trombe, emportant avec eux le jeune Shindô Shuichi.

Quand Yuki arriva à la salle de concert, K l'informa du départ de Shuichi. Encore une fois ce guitariste à la noix avait entravé ses plans. Mais, d'un autre côté, il n'était pas censé venir le chercher et l'écrivain préférait savoir son amant avec le musicien plutôt que seul dans les rues de Tokyo à une heure aussi tardive.

Démarrant sa voiture, Yuki ne pu s'empêcher d'imaginer son Shu-chan l'attendant sur leur lit dans une position avantageuse… Inconsciemment, il appuya sur l'accélérateur.

Une fois à l'appartement, Yuki s'étonna de trouver la prote fermée. A l'intérieur, les lumières était éteintes. Le musicien c'était-il couché ?

-Shu ? Tu dors ?

Aucune réponse.

Après avoir cherché dans toutes les pièces, son inquiétude grandit.

« Où est passé ce baka ? Ne me dit pas qu'il est encore avec ce kozo de guitariste ! Je vais le tuer ! »

Se dirigeant vers le téléphone, il prit le combiné et appela Hiroshi. Le jeune homme décrocha au bout de trois sonneries

-Moshi moshi, fit une voix endormie eu bout du fil

-Nakano ? C'est Yuki. Shuichi est avec toi ?

-Non, je l'ai déposé devant chez toi il y a à peu prêt 30 minutes. Pourquoi ?

-Tu l'as laissé à l'appart ?

-Ba oui pourquoi ?

-Tu ne sais pas où il pourrait aller au plein milieu de la nuit ?

-Non mais, qu'es-ce qu'il se passe à la fin !

-Je ne le trouve pas. Il n'est pas à la maison et vu l'heure je commence à m'inquiété…

-Quoi ! Bouge pas j'arrive tout de suite.

Le jeune homme raccrocha avant que l'écrivain n'ait put dire un mot.

Quelques minutes après l'arrivée du guitariste, le téléphone sonna. Yuki se jeta sur le combiner, manquant de s'écrase sur le sol.

-Moshi moshi. Shu ? C'est toi ? Où es-tu Baka !

-Désolé de te décevoir cher Yuki, mais ton cher amant ne peut pas te parler pour le moment, répondit une voix féminine.

-Qui êtes-vous ? demanda l'écrivain.

-Tu ne te souviens pas de moi ? Dommage pour le jeune homme, vous allez avoir du mal à le trouver …

-Où est-il ! la voix de Yuki se faisait de plus en plus forte.

Le guitariste remarqua l'inquiétude grandissant sur le visage du blond. Mais ce qui faisait le plus peur à Hiroshi était cette rage démesurée qu'il pouvait lire dans ses yeux dorés.

-Oh, il est juste à côté de moi ! Allez, dit bonjour ton Yuki chéri.

Un cri retenti. L'écrivain se glaça d'effroi. Il ne pouvait pas se tromper, c'était bien la voix de son amant qu'il venait d'entendre à l'autre bout du fil.

-QU'ES-CE QUE VOUS LUI FAITES ! hurla-t-il

-Pour l'instant, pas grand-chose : une brûlure par ci une coupure par là. Rien de bien excitant. Mais ne t'inquiète pas, j'ai très envi de m'amuser. on pouvait facilement remarquer la folie et le sadisme dans la voix de cette femme.

-Qu'es-ce que vous voulez ?

-Moi ? Pas grand-chose. Je veux juste jouer avec toi. Les règles sont simples : tu dois me retrouver pour que je te rende ton amant. En attendant…, un nouveau cri retentit. Tu peux refuser de jouer avec moi, mais dans ce cas la, il se pourrait que tu ne retrouve pas ton amant … vivant ! elle partit dans un rire dément.

-Espèce de folle ! Laissez le tranquille !

-Alors oui, non ?

- …

-Je ne suis pas très patiente pour ces choses là. J'aimerais une réponse.

-D'accord. répondit faiblement Yuki. Même en y réfléchissant, c'était le seul moyen de retrouver son amant vivant.

-Parfait ! Alors le jeu commence maintenant. Tu as le droit de prévenir la police et de te faire aider par qui tu veux. Interdiction de rappeler ce numéro. Le jeu termine quand tu me trouve ou que notre cher petit artiste rend l'âme. Mais ne t'inquiète pas, je vais tout faire pour qu'il dure assez longtemps. Le reste ne dépend que de toi. Voilà ! Tu sais tout ! A juste un petit indice pour orienter tes recherches, je ne suis pas un monstre quand même, quoi que… toit et moi nous nous connaissons bien alors je suis gentille ! L'indice est simple : grande tour de Tokyo, 9 décembre. A plus tard !

Yuki, pétrifié, resta encore quelques instants immobile bien que son interlocutrice ait déjà raccroché.

-Yuki ? Oi, qu'es-ce qu'il se passe.

L'écrivain ne bougeait pas. Des larmes coulaient doucement sur ces joues. Elles n'eurent pour effet que d'inquiété d'avantage le jeune guitariste.

Quand il reprit ces esprits, Yuki raconta tout à Hiroshi. Ce fut au tour du jeune homme de rester interdit. Ils sortirent en trombe de l'appartement. Une fois dans la voiture, ils partirent en direction du commissariat le plus proche. Hiroshi regardait Yuki alors que celui-ci conduisait. Pour la première fois depuis leur rencontre, le jeune homme ressentit une peur profonde envers l'écrivain. Sur son visage, on ne pouvait lire que haine et désir meurtrier…

A suivre …

Voilà pour ce chapitre ! J'espère que ce début vous a plus ! Review please !

Le prochain chapitre s'intitulera « torture » ! Que va-t-il arriver à notre bubble-gum international !

Je suis sadique je sais (mouahahahahaha) !