A/N : Kuhuhu, c'est Mumu, et je suis fière de vous présenter ma fic –un gros délire, en fait- basée sur One Piece. Avec Trafalgar Law, Eustass Kidd et leurs équipages, parce qu'ils le valent bien.
Pour l'instant, pas de pairing, pas de scénario et surtout, surtout… Pas de publication fixe. Ceci est mon défouloir, mon registre à débilités, donc je ne l'écris pas régulièrement du tout. Désolée.

Disclaimer : Tout est à Oda. Sauf le scénario de merde inexistant et Jude.

Rating : T, parce qu'on aura beau dire, Eustass est effroyablement vulgaire.

Warnings : débilité à tout va, OOC, pas de scénario, histoire à ne pas prendre au sérieux. Ah et quand je dis OOC, c'est que c'est vraiment OOC. Ya juste Bepo qui continue à s'excuser. Les autres, sérieux, c'est pas joyeux… (oh ! une rime !)

Place à l'histoire !


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Une ombre se glissa dans la nuit, jetant un coup d'œil par le hublot. Seuls quelques monstres marins étaient à proximité et pouvaient l'apercevoir, nageant en toute pépéritude dans ces eaux calmes. L'ombre les fit fuir d'une grimace puis soupira : dire que toute la piraterie tremblait devant ces bestioles…

La jeune fille –car s'en était une- crocheta la serrure avec une facilité déconcertante. Ou alors la porte était déjà ouverte, allez savoir. En tout cas celui qui aurait laissé sa porte ouverte comme cela était un véritable idiot.
Bref, reprenons.
La porte, bien huilée, s'ouvrit sans un bruit et la laissa passer pour qu'elle accomplisse son méfait. La jeune fille –qui était soit somnambule soit insomniaque, vous en conviendrez- prit une photo, sortit de la pièce en refermant la porte derrière elle et s'éloigna, ne pouvant réprimer un ricanement de mauvais augure.


-3 jours plus tard

_Je m'ennuiiiiiiiiie…
_T'as vraiment rien à faire, Jude ?
_Non, Capitaine.
_Alors, va aider en cuisine ! Tu ne sais prendre aucune décision ou quoi ?
_Oui, Captain ! répondis-je à l'ordre –et non pas à la question comme certains petits malins pourraient le croire.
_ET NE M'APPELLE PAS COMME CE CRÉTIN CONGÉNITAL DE KIDD !

Quelque part sur Grand Line, un certain roux a du éternuer à l'instant, j'en suis sûre. En rigolant, je m'enfuis avant qu'un certain capitaine de sous-marin ne me transforme en tangram humain.
Qui sait, c'est p'tet cool, mais j'ai bizarrement pas du tout envie d'essayer. Je crois que vous voyez pourquoi, non ? Non ? Eh bien tant pis pour vous, j'y peux pas grand-chose si vous n'avez qu'un seul neurone.
Je reviens quelques minutes plus tard, le plateau dans les mains.

_Le petit déj' de ces messieurs est arrivé !
_Cool ! J'ai tellement la daaaaaaaaaaaaaaaaaaalle…

Et ils se jettent unanimement sur la boustifaille. Goinfres. Je vis avec des goinfres. Il paraît que c'est la navigation qui creuse, et que donc tous les marins sont de gros mangeurs. Moi ça me fait rien pourtant : je mange pas plus, voire moins qu'un moineau.
Comment ça ? Non, je ne suis pas de mauvaise foi. Vous dites n'importe quoi.
J'avise la tête brune qui engloutit croissant sur tartine sur pain au lait sur madeleine au chocolat sur…
Pardon ? Ah, oui. Vous voyez, j'étudie ces spécimens depuis un bon bout de temps maintenant, et donc j'ai pu remarquer qu'une certaine monotonie, routine, ou automatisme dirons-nous, s'installe dans les habitudes alimentaires des spécimens étudiés.
J'engouffre un toast qui croule sous la masse de confiture d'abricot qui le recouvre et demande :

_Capitaine, il est où votre bonnet ?

Shachi secoue la tête « nonononononon ! » mais c'est trop tard, le mal est fait. Notre Capitaine bien-aimé se stoppe dans sa mastication divine et lève son regard je-vais-te-tuer-sur-le-champ noir sur moi et repose brusquement sa tasse de café sur la table, en envoyant un peu partout.
Mais quel cradingue. Il ne nettoie rien, pas étonnant qu'il soit si peu attentif à ce qu'il fait. Je lui dirais bien ses quatre vérités un jour ou l'autre à cet égoïste, mais le moment semble mal choisi alors j'attends. Toute la table s'est crispée et les quatre durs à cuire de l'équipage serrent la mâchoire.

_À laver, grogne le Capitaine d'une voix doucereuse. Tu sais, une certaine fille incurablement conne et maladroite a renversé de l'encre indélébile dessus. Tu vois de qui je veux parler ?
_Ce truc informe, c'était votre bonnet ? Quel malheur, vraiment. Mais dans un sens c'est chouette.
_Ah oui ? s'enquiert-il en faisant craquer ses phalanges. Je vois les gars qui font des signes de croix. Même pas peur. Je souris et sort ma réplique-qui-tue :
_Vous êtes bien plus sexy sans.

Tout le monde s'est figé, et je sors de table avec un ricanement victorieux. J'avise le journal, qui n'a pas encore été ouvert –ces idiots ne pensent pas utile de le regarder, sauf peut-être le Capitaine-, je l'attrape et regarde les nouvelles affiche de mise à prix. Mouahahahahahahaha. Elle est là. Je lâche un rire bien sadique, et toutes les têtes se tournent vers moi.

_Bah aloooors, Capitaine ?
-QUOI. ENCORE ? crie-t-il. Le « sexy » lui est resté en travers de la gorge je crois.
_Regardez-moi ça si c'est pas meugnooooon…

Et je leur montre l'affiche. Laquelle est constituée d'une photo sur laquelle un homme brun suce amoureusement son pouce et serre un petit lapin rose dans ses bras. L'image se reflète dans 5 paires d'yeux, en face de moi. Attention, c'est pouuuuur… maintenant !

_Bepooooooooooooooooooooo… gronde sourdement la voix du capitaine, méconnaissable.
_Oui, Capitaine ? répond l'ours polaire en déglutissant difficilement.
_Tu es le seul à posséder un appareil photo sur ce bateau. Expliques-toi. DE SUITE !
_Jenesaispasm'enservirpardon.
_QUI ALORS ?

Nous levons tous les deux mains avec des mines contrites, dans le genre « je suis innocent(e) ».Il nous scrute, les yeux plissés. Il fout les jetons comme ça, il me fait penser à un dépressif. Je ne peux pas m'en empêcher et demande :

_Dites Capitaine, est-ce que vous êtes sortit d'un film de Tim Burton ?

_Nan mais ça vous va bien les cernes ! C'est euh… sexy quoi.
_Elle vous trouve très sexy depuis ce matin, il faut croire.
_Toi tu connais pas l'ironie.
_Je suis pas un ours polaire pour rien. Je m'excuse.
_Ouais, ça c'est sûr, on avait remarqué.
_Mais ça va oui ?
_En tout cas, je fais, c'est pas moi qui ai prit la photo.

Tout d'un coup, le silence tombe sur notre petit groupe (sans faire « BOUM », il fait pas de bruit, hein ! C'est le silence après tout. Enfin voilà quoi. Ok, je la ferme). Le Capitaine agite son double de papier à l'air bienheureux sous mon nez (nan mais imaginez un peu le silence s'il faisait du bruit… « Silence will fall.. « BADABOUM ! » » ça le fait p… Okdak j'me tais) et martèle les mots suivants :

_Donne moi UNE SEULE bonne raison pour ne pas détacher ta tête de ton corps À L'INSTANT et jouer au FOOTBALL avec !
_Vous êtes trognon-choupi, comme ça ? je tente, un peu désespérée.
_JE SUIS UN PIRATE PUTAIN, PAS UN BISOUNOURS ! MÊME CE CON DE KIDD (il va croire qu'il a attrapé un rhume lui) VA AVOIR DE QUOI SE FOUTRE DE MA GUEULE MAINTENANT !

Il relâche un peu –un tout petit peu- la pression et se masse l'arrête du nez. Bepo s'approche avec Penguin et ils décident de commenter la photo –à leur sauce :

_Bah le moins qu'on puisse dire, s'est que vous êtes photogénique.
_Ouais et puis elle a raison Jude… Vous êtes bien comme ça. Il rougit sous sa casquette à son nom et s'en sort avec un :
_Allez, câlin de pingouins !
_Pourquoi vous me faites çaaaaaaaaaaaaaaaaa… ? gémit le Capitaine, à moitié étouffé.
_Parce qu'on vous aime, Capitaine !

Et du coin de l'œil, je vois l'affiche s'envoler, libellée « Trafalgar Law, 400 millions de berries »


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Fin du chapitre ! Une référence s'est glissée quelque part. Si vous la retrouvez en premier, vous aurez le droit, euh, à... un bisou ? Ou alors peut-être un os sur un pairing/le sujet de votre choix. Tant que je connais le fandom... Tout dépendra de mon humeur.

En tout cas j'espère que ça vous a plu et n'oubliez pas : une review ne tue pas ! (enfin, je crois)