Bonjour !

Ceci est ma première Fanfiction, merci de votre indulgence et n'hésitez pas à me conseiller ou à me donner vos avis.

Je ne possède évidemment pas les personnages, juste le petit délire.

Je relance votre attention quand au contenu : si le Yaoi n'est pas votre tasse de thé, évitez de vous lancer dans cette lecture. Langage et descriptions très explicitement sexuels, si vous êtes une personne chaste et/ou prude, je vous déconseille cette histoire. Sinon, bonne lecture !


Chapitre I

Quand Hiruma joue les cupidons pour les Frères HaHa

Shôzô essaya à plusieurs reprises d'enfoncer la porte à coup d'épaule et de pied. En vain. Le rire sadique d'Hiruma résonnait encore à ses oreilles. Le capitaine les avait convoqué pour un entraînement spécial et les avait conduits dans une salle de sport étrangement déserte à l'écart de la ville. Il leur avait ensuite fait boire de la boisson soit disant énergisante. Celle-ci s'était en fait avérée être un puissant aphrodisiaque. Le monstre leur avait ensuite souhaité une bonne séance et conseillé de bien suer et de faire travailler tous leurs muscles. Il avait ensuite quitté la salle et leur avait crié à travers la porte qu'il reviendrait les chercher le lendemain matin. Un étrange bruit métallique s'était fait entendre tandis que le rire démoniaque s'éloignait. Hiruma avait visiblement trouvé le moyen de faire installer un système de blindage autour du bâtiment pour leur empêcher toute sortie.

« Lâche l'affaire, mec, » lui lança un Kôji renfrogné. « Tu peux faire confiance à Hiruma pour avoir envisagé toutes les possibilités de sorties et les avoir bloqué. Pour ce qu'on en sait, le bruit de tout à l'heure c'était un bol géant couvrant tout le gymnase ! »

Shôzô regarda ses amis. Kôji était allongé sur un banc de musculation, bras croisés sous la tête et Kazuki était appuyé contre le ring au centre de la pièce, bras croisés sur le torse.

« Au fait, c'est quoi sa surprise dont il parlait ? Un truc dans la boisson qu'il nous a fait boire ? », continua Kôji, regard perdu dans la contemplation du plafond.

« Aucune idée, mec. » Shôzô donna un dernier coup de pied à la porte avant de se diriger vers les sacs de frappe. « Tant qu'à être coincé là, autant se défouler un peu. »

Kôji se redressa, en appui sur ses avants bras, jambes dans le vide de chaque côté du banc, et le regarda donner quelques coups au sac de sable. Ses yeux s'attardèrent un instant sur les muscles jouant sous la peau légèrement hâlée. Il commençait à avoir chaud et se lécha les lèvres sans vraiment s'en rendre compte, comme hypnotisé.

Il fut soudain conscience d'être lui-même observé et tourna la tête vers Kazuki. Son cœur fit un bon incroyable. Le regard habituellement noisette était si sombre qu'il en paraissait noir, mais surtout, ce regard le déshabillait ! Il déglutit difficilement, sentant ses joues rougir. Les ahanements de Shôzô résonnaient dans la pièce, augmentant sa gêne.

Kôji regarda son ami avancer sur lui et frémit. Le regard brûlant qui ne le lâchait pas, les lèvres entrouverte qui semblaient lui envoyer une invitation muette, les battements de son cœur qui résonnaient dans sa tête et la respiration de plus en plus lourde de Shôzô, l'électricité qui crépitait dans l'air, tout lui donnait le tournis. Il déglutit, la gorge soudain sèche quand Kazuki posa un doigt sur sa joue, glissant le long de pommette, de sa mâchoire puis sur ses lèvres.

« Je crois avoir une idée… », murmura le blondinet d'une voix inhabituellement basse et velouté.

Frémissant de nouveau, Kôji ferma les yeux et un léger gémissement lui échappa quand Kazuki glissa sa main derrière sa nuque. Une seconde plus tard il sentit un souffle tiède sur ses lèvres et son pantalon lui parut soudainement trop serré. Quelque chose d'humide lécha ses lèvres, lui arrachant un nouveau gémissement, puis les lèvres de Kazuki se posèrent sur les siennes. Il les trouva étrangement douces et voulu les goûter. À peine eut-il entrouvert les lèvres pour le lécher à son tour que son coéquipier glissa sa langue dans sa bouche tout en affermissant sa prise sur sa nuque pour l'attirer plus près de lui. Kôji grogna à la montée de désir provoquée et répondit au baiser, suçant la langue inquisitrice, tournant autour d'elle. Kôji avait l'esprit totalement brumeux de plaisir et grogna de nouveau lorsque le baiser se fit plus vorace, plus impatient. Il leva un bras pour saisir lui aussi la nuque de son ami et le tira à lui, approfondissant encore leur baiser. Lorsque leurs bouches se séparèrent, ils étaient tous deux pantelant, les yeux brillants et légèrement dilatés rivés l'un à l'autre.

Kazuki repoussa Kôji en arrière et glissa une main sous son T-shirt. Il se pencha de nouveau sur lui pour l'embrasser tandis que sa main partait à la découverte du torse musclé. Lorsque ses doigts glissèrent sur l'un des tétons durci, un délicieux frisson parcouru le brun qui gémit un peu plus fort. Aussitôt, Kazuki entreprit de faire rouler le petit bout de chaire entre ses doigts, le pinçant un peu plus fort. Puis il releva le vêtement, exposant le torse à son regard affamé. Kôji le lâcha le temps de faire glisser le haut par-dessus sa tête et de le laisser tomber au sol.

Kazuki embrassa fougueusement son ami, puis descendit le long de son cou, embrassant et suçant la peau douce, laissant un chemin de suçon sur son passage. Il s'arrêta un instant à la clavicule qu'il mordilla sur toute la longueur avant de descendre jusqu'à l'une des perles d'un vieux rose qu'il saisit entre ses dents tandis que sa main attaquait sa jumelle. Kôji se cambra et grogna lorsqu'une flèche d'une délicieuse douleur partit de son sein. Ses mains s'appuyèrent sur l'arrière de la tête du blond, les cheveux très courts lui chatouillant agréablement les paumes.

Puis il reprit sa descente jusqu'au nombril qu'il lapa en grognant, ses mains glissants le long des flancs frémissants.

« Ooooh… Kazu-kiii… Mmmmh ! »

Kazuki arracha presque le pantalon qui entravait sa descente et il se recula pour admirer l'érection fièrement dressée et d'une taille plus que raisonnable de Kôji.

« Putain ! », ne put-il s'empêcher d'apprécier avant de se pencher sur la virilité de son ami tout en se demandant quel goût cela aurait. Il lécha d'abord délicatement la tête rouge, gagnant un grognement bas de Kôji. Sa langue descendit le long de la hampe, puis remonta. Là il enroula plusieurs fois sa langue autour de la tête, lapant les premières gouttes de pré-sperme avant d'enfin le prendre dans sa bouche. Kôji lâcha un long cri animal tandis qu'il haletait, puis il attrapa de nouveau la tête de Kazuki lorsque celui-ci entreprit de monter et descendre sur son sexe tout en jouant avec ses bourses.

Aucun des deux ne s'était aperçu que les bruits mats des coups de poing de Shôzô sur le sac avaient cessés. Le cri de Kôji l'avait fait se retourner et s'approchait maintenant de ses coéquipiers tout en libérant son sexe de son pantalon, il regardait comme hypnotisé Kazuki qui taillait une pipe visiblement du tonnerre au brun. Il se branlait maintenant, ses halètements se mêlant à ceux de Kôji. Kazuki le vit du coin de l'œil et, sans cesser ce qu'il faisait, lui fit signe d'approcher et de se placer derrière Kôji. Celui-ci rejeta soudainement la tête en arrière en criant lorsque Kazuki le prit entièrement et que sont gland gonflé frappa contre le fond de la gorge chaude. Shôzô en profita pour enfoncer son sexe dans la bouche grande ouverte. Kôji suffoqua d'abord un peu avant de s'ajuster et, bien que à l'envers, se mit à reproduire sur Shôzô ce que que Kazuki lui faisait, d'abord timidement, puis avec plus de vigueur. Chaque fois que Kazuki lui arrachait un grognement, celui-ci était étouffé par le large sexe s'enfonçant en lui et la vibration provoquée arrachait des cris à Shôzô. Lorsque Kazuki enfonça soudainement un doigt humide – qu'il venait de faire sucer par Shôzô – en lui, Kôji joui au plus profond de la gorge de son ami, hurlant autour du membre de son autre ami qui joui à son tour en grognant.

« Sa boisson énergisante… c'était… un aphrodisiaque », Haleta Kôji lorsque Shôzô libéra sa bouche.

« Oui », répondit Kazuki en hochant la tête.

Puis, sans prévenir il glissa un second doigt en Kôji qui cria, Shôzô réagit plus rapidement que lui et le plaqua aux épaules sur le banc et écrasa sa bouche sur la sienne. Lentement d'abord, puis de plus en plus rapidement, Kazuki bougea ses doigts en lui, effectuant un mouvement de ciseaux pour élargir l'étroit tunnel. Kôji se sentait bizarre. Ça ne faisait pas vraiment mal, mais la sensation était étrange, un peu inconfortable. Shôzô entreprit de jouer avec ses tétons, tout en continuant de l'embrasser, leurs langues joutant sensuellement tantôt dans la bouche de l'un ou de l'autre, tantôt à l'extérieur quand ils avaient besoin de reprendre un peu leur souffle. Kazuki, lui avait embrassait l'intérieur de ses cuisses, mordillant parfois la peau sensible. Puis, il glissa un troisième doigt et Kôji se cambra en criant dans la bouche de Shôzô. Ses grognements augmentèrent encore de volume et passèrent de douleur à plaisir lorsque Kazuki heurta quelque chose au fond de lui. Il venait de trouver la boule de nerf derrière sa prostate. Kôji voyait des éclairs éclater derrières ses paupières mi-closes chaque fois que le blondinet touchait cet endroit.

Kazuki ôta ses doigts du corps de son ami, lui arrachant un gémissement plaintif de déception. Il glissa ses mains sous les genoux du garçon et les souleva jusqu'à ce qu'ils soient plaqués près des épaules, pliant son ami en deux. Les deux blonds furent étonnés de la souplesse de leur ami. Les mains de Shôzô prirent la place de celles de Kazuki et il maintint Kôji dans cette position tandis que Kazuki ouvrait son pantalon et alignait son érection palpitante. Il poussa doucement, forçant l'anneau de muscles serrés, entrant d'un bon centimètre. De la sueur coulait sur ses temps alors qu'il résistait tant bien que mal au désir de s'empaler d'un seul coup de rein jusqu'à la base. Shôzô murmurait des mots calmants à l'oreille de Kôji, léchant les larmes perlant au coin de ses yeux.

« Respire, mec. Détend-toi », murmura Kazuki avant de continuer sa percée.

Lorsqu'il fut complètement entré, il attendit un peu qu'il s'ajuste avant de commencer de longues et lentes pénétrations, sortant presque entièrement avant de replonger dans la fournaise du corps de Kôji.

« Putain. Si serré », marmonna-t-il.

Shôzô regardait, fasciné, le sexe de son pote disparaître et réapparaître du cul de Kôji. Il se lécha les lèvres et déglutit difficilement, la gorge sèche. Puis son regard tomba sur l'érection de nouveau humide battant au rythme des coups de rein de Kazuki sur le ventre ferme et brillant de sueur. Shôzô se pencha en avant et dévora littéralement le délicieux bâton de chaire. Kôji hurlait de plaisir, exhortant Kazuki de le prendre plus vite et plus fort, jurant de plaisir. Kazuki ne se fit pas prier et tira les hanches du brun vers lui, puis accéléra la cadence tout en augmentant la puissance de ses va-et-vient. Lorsque Shôzô mordilla sa bite, Kazuki se contracta tant que Kazuki crut qu'il allait s'évanouir : son sexe semblait prit dans un étau de fer. Longtemps il baisa Kôji, ses coups de butoir heurtant chaque fois sa prostate. Lorsque celui-ci joui violement dans la bouche de Shôzô, il convulsa pendant ce qui sembla une éternité autour de Kazuki qui eut bien du mal à ne pas jouir aussitôt.

Kazuki ralentit le ryhtme, laissant le temps à Kôji de revenir des hauteurs de son orgasme. Il se pencha vers Shôzô qui se léchait les babines et lui murmura quelque chose à l'oreille. Ce dernier acquiesça d'un hochement de tête et se redressa. Kazuki glissa les jambes de Kôji autour de sa taille et se pencha sur lui pour poser ses lèvres sur celles du brun. Son baiser était doux et Kôji y répondit faiblement dans un soupir post orgasmique et leva les bras pour les nouer autour du cou du blondin. Kazuki glissa ses bras autour de la taille du garçon, bougeant toujours tendrement en lui et se redressa tout en le maintenant collé à lui dans une étreinte aimante. Shôzô se glissa à califourchon sur le banc tandis que Kazuki glissait, dans la même position, vers le centre du banc, et vint se coller dans le dos de Kôji. Celui-ci sentit l'érection qui se frottait contre le bas de son dos tandis que deux mains se glissaient entre son torse et celui de Kazuki pour se saisir de ses tétons. Kôji grogna, son propre sexe reprenant déjà vie, pressé entre son ventre et celui de Kazuki. Il haleta plus fort lorsque le souffle tiède de Shôzô vint faire frissonner la peau de son cou avant que la bouche vorace ne s'y attaque.

Kôji se laissa aller aux baisers et aux caresses de ses deux coéquipiers, perdant toute notion de temps, l'esprit empli uniquement de plaisir et de désir. Soudain, l'une des mains de Kazuki glissa de ses hanches vers ses fesses, les caressant un instant, avant de venir se glisser dans son anus déjà étiré par le sexe massif empalé en lui. Il poussa un petit cri de surprise et d'inconfort, rejetant la tête en arrière sur l'épaule de Shôzo et se cambrant, ce qui eut d'ailleurs pour effet de faire entrer Kazuki un peu plus profondément en lui. Bientôt, les deux mains étaient sous ses fesses, les deux index et majeurs à l'intérieur de lui et de part et d'autre du sexe de Kazuki, l'étirant au maximum. Kôji le supplia d'arrêter.

« Tu vas me déchirer ! Arrête ! Haaaa ! Mal… ! »

Kazuki le fit taire d'un coup de rein puissant, le manquant faire jouir tant il heurta violement sa prostate. Puis, en même temps qu'il se saisit de son sexe au bord de l'explosion, le serrant fort, Shôzô se glissa en lui où Kazuki et quatre de ses doigts se partageait déjà le peu de place. Les trois hommes de ligne gémirent, grognèrent, haletèrent et crièrent de concert. Une fois ses deux coéquipier enfoncés jusqu'au plus profond de lui, Kazuki ôta ses doigts et ils commencèrent à bouger en lui. Rapidement, les cris de douleurs de Kôji s'étaient transformés en cris de plaisirs et il perdit tout contact avec la réalité. Il jouit encore une fois, serrant étroitement les deux membres en lui. Peu après, il sentit les premiers jets brûlants de sperme s'enfoncer plus loin à l'intérieur de son corps et, pas encore redescendu de son orgasme – et donc encore hyper-sensible –, il eut un dernier orgasme en même temps que ses amis. Son corps retomba enfin, épuisé, heureusement fermement maintenu par deux paires de bras musclées. Ses yeux se fermèrent et il soupira d'aise lorsque quatre mains se mirent à tendrement caresser son corps, torse, ventre, flancs, dos, bras, cuisses… la sensation était agréable, réconfortante. Il se sentait bien, en sécurité, et… complet. Au-dessus de lui, les deux blonds partagèrent un baiser passionné dont les bruits de succession firent courir des petits picotements électrique tout le long de sa colonne vertébrale.

Kôji gémit faiblement lorsque Shôzô et Kazumi se dégagèrent de son corps. Kazuki le souleva et il affermit sa prise autour du cou de son ami par réflexe. Ses deux coéquipiers l'amenèrent au vestiaire pour prendre une douche. Là, il avait, malgré sa fatigue, vu l'éclair de désir traverser leurs regards lorsqu'ils l'avaient regardé se baisser pour prendre ses affaires de douches dans son sac. Il avait sentit les quatre yeux brûlants posés sur son postérieur et en avait rougit. Il était carrément devenu écarlate – au plus grand amusement des deux blonds – lorsqu'il avait senti l'épais liquide couler d'entre ses fesses le long de ses cuisses. L'eau le revigora et chassa la fatigue du double orgasme qu'il venait d'avoir. Il se mit à siffloter en se savonnant jusqu'à ce que les deux pervers se glissent près de lui, un grand sourire plein de promesses muettes aux lèvres, le regard grivois.

« Prêt pour un nouveau round ? », demanda un Kazuki mutin.

« Si nécessaire, Hiruma nous a laissé de la boisson énergisante… », ajouta un Shôzô faussement innocent.

« Merde, les gars… », soupira un Kôji cachant mal combien l'idée lui paraissait tentante.


(Plus loin)

« Fuck ! Ça c'était du spectacle hot ou j'm'y connais pas ! Y a pas à dire, les Frères Ha-Ha, c'est d'la balle ! Oh, Yeah ! »

Un sourire aux dents pointues s'élargit et une rafale de mitraillette passa par la fenêtre, informant tout le voisinage que leur démoniaque voisin était de très bonne humeur. Hiruma jeta un œil à son ordinateur, vérifia que les caméras cachées dans le gymnase où il avait enfermé ses trois hommes de ligne enregistreraient bien pendant toute la nuit et se glissa sous ses draps.

« C'est décidé, j'vais faire d'leur prestation l'clou d'ma Fuckin' collection ! »