Hello !

Je continue de publier de nouvelles histoires, qui j'espère, vous plairont :)

Celle-ci est un petit peu dans le même style que The Choice Of Colors (pour ceux qui l'ont lue), mais avec quand même de grosses différences.

Bien sûr, l'histoire est ici centrée sur Ginny, et Théodore Nott.

J'ai vraiment essayé de faire une histoire réaliste, un peu sombre, avec de nombreux et lourds secrets, sans pour autant négliger les relations entre les personnages ...

Bref, j'espère que vous aimerez, et n'hésitez pas à me donner votre avis ;)


Une jeune fille transplana et atterrit dans une épaisse couche de neige. Elle a froid. Ses larmes gèlent avant même d'avoir atteint le sol. Son grossier pull en laine rouge est tout mouillé sous sa parka jaune. Son jean noir est également trempé, seul ses pieds sont protégés par de grosses bottes de pompier moldu. La jeune fille n'a plus la force de se relever, elle a trop froid, trop faim, elle est trop fatiguée. Elle voudrait se laisser aller dans ce confortable coussin de neige, oublier le froid et laisser cette douce sensation paisible qu'est la mort la prendre. Pourtant, elle ne doit pas, et elle le sait. Alors, aussi difficilement que lentement, elle se redresse. Elle attrape son sac à quelques mètres d'elle et le met à son poignet. Elle a du mal à bouger. Chaque respiration est dure pour elle, une vraie torture, mais elle n'arrête pas de respirer. Elle se relève petit à petit, sa respiration de plus en plus saccadée ressortant par son nez sous la forme de brouillard.

Elle n'est plus très loin. De là où elle est, elle peut voir le Terrier. Elle ferme les yeux et peut déjà imaginer toutes les personnes présentes à l'intérieur, les odeurs et plats servis. Mais elle n'a pas faim. Elle n'a plus froid non plus. Elle ne sent plus rien, et ressent encore moins.

Elle fait un pas, puis un autre, et encore un autre. C'est horriblement dur. Soulever un pied, l'avancer un peu, le reposer. Soulever l'autre pied, l'avancer un peu plus que l'autre, le reposer sans perdre son équilibre et tomber. Encore et toujours la même torture. Avancer prudemment, voir la destination finale se rapprocher, et enfin, un miracle.

Devait-elle frapper, sonner, ou tout simplement ouvrir la porte et rentrer ?

Elle ne savait que faire. Elle resta longtemps devant la porte, à hésiter. Quand elle osa enfin sonner, elle avait l'impression que cela faisait déjà des heures qu'elle était là.

Mais maintenant, elle savait ce qu'elle avait à faire. Vivre, survivre. C'était son but, sa promesse, et elle devait la tenir. Elle devait se battre pour lui, pour elle, pour eux. Comment ? Elle ne savait pas. Elle savait pourquoi et pour qui, mais comment, elle ne savait pas.

Elle attendit une éternité que quelqu'un vienne lui ouvrir, les pas résonnant dans sa tête et son esprit. Elle entendit le cliquetis familier du verrou s'ouvrir, la poignée toujours pas graissée se tourner, et la vieille porte grinçante elle aussi non huilée s'ouvrir.

Et alors que la lumière de l'intérieur l'éblouissait, elle ne put penser qu'à une seule chose :

« S'ils ne se dépêchent pas, dans trente secondes je ne tiendrais plus debout. »

Elle entendit un cri, ressemblant étrangement à son prénom, et eut à peine le temps de voir des personnes se précipiter sur elle, qu'elle s'effondra. Ce fut le noir complet, mais au fond d'elle, elle le savait : elle était en sécurité maintenant, et tout irait bien.


Voilà pour ce prologue, qui est très peu précit et très flou, mais je vous rassure, les chapitres suivants seront beaucoup plus clairs et plus longs aussi :)

Alors, qu'avez-vous pensé de ce prologue ?

Je publierai tous les dimanche et mercredi, donc je vous dis à mercredi :D