REPONSE AU DEFIS DE SHINY N°1 : l'enfance de Kai.
Auteur : Akuma
Tout d'abord j'espère que ça va te plaire Shiny!!
Ensuite, ben comme j'ai pas vu beaucoup d'épisode de Beyblade et que je connais absolument rien sur Kai tout ce qui est dans cette fic sort de ma tête... par contre si vous avez des info sur lui j'suis preneuse. Voilà bonne lecture!!!!
- Haaaaa!!
Kai se redressa sur son lit et pris sa tête dans ses mains. Il haleta pendant quelques minutes avant de réussir à reprendre son souffle. Non pas encore ce cauchemar!! Cela ne cessera donc jamais!! Il sortit de son lit, vérifiant qu'aucun de ses compagnons de chambre ne s'était éveillé, puis se dirigea à pas lents vers la fenêtre. Il pleuvait ce soir, peu importe il ouvrit les volets : se sentant étouffer dans cette pièce. Kai passa un bon moment à respirer l'air frais et humide de la nuit, ne pensant plus à rien, oubliant presque la raison qui l'avait fait sortir de son lit. Tout à coup un froissement de drap le fit se retourner : Max bougea encore un peu dans son sommeil, puis semblant avoir trouvé un position agréable il s'immobilisa de nouveau. Le jeune garçon poussa un soupir de soulagement : ouf, il dort toujours... Mais cette incident avait réveillé sa mémoire, sa tête vint s'appuyer contre le cadre de la fenêtre, tendis que ses pensées étaient assaillies de sombres souvenirs. Arrête ça Kai!! C'est pas le moment!! Demain c'est la finale américaine, tu peux pas te permettre de passer une nuit blanche!! Il jeta un coup d'œil à son réveil minuit... retourne te coucher crétin!! Il savait à quel point cette pensée était futile, il ne pourrait plus dormir cette nuit, son passé le hanterait jusqu'au levé du jour... mon passé me hantera toute ma vie...
\ Flammes... hurlements... et cette peur... cette terreur qui s'insinuait dans son esprit alors que toute l'horreur de la situation lui apparaissait lentement. Et puis quoi? Toujours les hurlements, la chaleur grandissante alors qu'il courait, détaché du monde, poussé par son instinct, vers la porte d'entrée du flambeau gigantesque, qui, si peu de temps auparavant, était encore sa si jolie maison...\ Ces souvenirs étaient tellement précis, tellement nets, si peu affectés par les années qui s'étaient écoulées depuis lors... pourquoi ne puis-je pas oublier? Cette pensée était remplie d'un amer désespoir : jamais il ne se serait permis d'oublier...
\ Le bois desséché et roussie de la porte partant en lambeaux sous son épaule... cette vague étouffante de chaleur... son insensibilité à ce que pouvait ressentir son corps... mais surtout cette peur, omniprésente, qui l'oppressait et poussait en avant... vers les cris, ces cris qui, sans qu'il s'en aperçoive avaient diminué... une deuxième porte qui se brise, une force exceptionnelle le poussait toujours plus loin... puis un arrêt, ses yeux emplis de larmes parcouraient la pièce... une petite chose recroquevillée dans un coin... elle bouge...\
Kai ne pu empêcher les larmes d'inonder son visage... arrêtez ça je vous en prie... mais les flash se poursuivirent, impitoyables, l'accablant encore et encore.
\ Je titube, mes jambes sont si molles.... et le temps, le temps qui s'allonge... elle me parait si loin... si loin... mes genoux qui rencontre soudain le sol... mes bras se tendent... et toujours les minutes paraissent des heures... elle est la sur mes genoux... un cri...mon cri : NAOKO!!! ....\
Une souffrance si soudaine et si immense envahit le jeune bladebreaker déjà inondé de douleur. Redoublant de pleurs, Kai se recroquevilla contre le mur, sous la fenêtre, passant ses bras autour de ses jambes, son front appuyé contre ses genoux. Il n'avait même plus la force de lutter contre ses souvenirs.
\ Ses yeux bleus a moitié voilés... qui s'entrouvrent.... et se referme... l'allongement irrémédiable du temps.... puis ce bruit... ce craquement dans mes oreilles... et les retour à la réalité, je me relève, serrant mon précieux fardeau contre moi, je cours, ma vision brouillait par mes larmes qui ne cessent de couler, la panique qui s'insinue en moi, et puis, enfin l'ouverture vers la nuit, si noire, si froide... encore une fois le contact du sol avec mes genoux... mes yeux se portent alors sur ce petit visage tant aimé, ses deux cristaux qui s'ouvrent à nouveau mais cette fois bien plus contiens, l'espoir... ce cruel espoir... un petit froncement de sourcils... cette petite bouche qui s'entrouvre, formant un malheureux mais tendre sourire... et puis ce petit son, si faible, rempli d'amour, de reconnaissant : "grand frère..." le petit torse se soulève, s'abaisse et puis plus rien ...plus rien à part la douleur, le désespoir, la souffrance, la haine, les remords, et un cri, son cri, interminable et emplis de toutes les peines de son âme. \
Ses sanglots convulsaient tout le corps du misérable garçon, rendu presque inconscient par l'ampleur de sa douleur.
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Rey s'assit sur son lit intrigué par le bruit étouffé qui s'élevait de sous la fenêtre de la chambre. Il ne mit que peu de temps pour reconnaître des pleurs, se demandant déjà à moitié ce qui pouvait bien être arrivée à Max, il s'immobilisa soudain, interdit, le lit à côté du sien était vide... LE LIT DE KAI ETAIT VIDE!!!! Sans plus réfléchir, il se précipita vers la silhouette, qui paraissait si vulnérable, de son ami.
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\ Mon cri qui résonne, qui se répercute, dans ma tête, dans l'immensité de la nuit, toujours ce cri... et puis cette douleur soudaine dans ma main, cette brûlure, cette lumière soudaine et ce cri, ce cri de rapace qui se mêle au mien... mes yeux se baissent, ma main s'ouvre : ma toupie... je la tenait depuis le début, elle m'avait même entaillé la paume à force de la serrer... mes yeux se relèvent... un grand rapace nimbé de flamme me surplombe, me regarde... me... console... encore un cri de MON phénix... mon ami... mon seul ami... et encore ma voix "tu es tous ce qui me reste! Tu seras mon seul ami! A jamais! Plus jamais je ne me permettrait d'aimer!" \
Une main se posa sur l'épaule du garçon ravagé par la peine, ses yeux rencontrèrent deux pupilles jaunes, à quelques centimètres de lui : "aimer c'est souffrir! Plus jamais je ne m'attacherais!" s'entendit-il dire, délirant à moitié, avant de se jeter, convulsé par une nouvelle vague de sanglots, dans les bras de son coéquipier. Etonné de son propre geste, Rey serra son ami contre lui, passant des bras protecteurs autour de ses épaules. Redoublant de pleurs, Kai déclara d'une voie hachée, que Rey eut du mal à reconnaître :
"Ils sont tous morts!!... papa, maman, et (sa voix se brisa un peu plus) Naoko.... j'aurait dû être là... j'aurait dû les protéger... je les aime tant... tu comprends?... j'était allé jouer au beyblade... j'aurais dû être avec eux... j'aurais dû les sauver..."
Ne sachant que dire, Rey se contenta de bercer doucement son camarade, réalisant peu à peu à quel point il tenait à lui et détestait le voir ainsi souffrir. Après quelques minutes Kai s'endormit, dans ces bras protecteurs, épuisé par ses sentiments trop forts et ses larmes. Pour la première fois depuis bien des années, il se sentait en sécurité, et pas un cauchemar ne vint troubler son sommeil.
Voilà c'est la fin, çà vous a plu?????
Une pitite review ?????
