Disclaimer : Rien ne m'appartient, j'ai juste eu l'idée de cette fic.
Note : Une fic qui sera, je le pense, assez courte étant donné qu'il n'y a pas beaucoup de famille dans One piece. Ce chapitre se sera Garp qui écrit à Dragon, le prochain Dragon qui écrit à Luffy et le troisième, Roger qui écrit à Ace. Merci à tous ceux qui mettront une review, je vous aime fort ! Désolé pour les fautes.
Confessions d'un père : Monkey d Garp.
Garp posa délicatement son large manteau blanc contre le rebord de sa chaise. La pièce était baignée d'une douce lumière dorée, les murs étaient entièrement fais de bois, semblables à ceux d'un navire. La pièce était constituée de plusieurs étagères remplies de livres, principalement sur l'histoire de la marine. Au milieu de la pièce trônait un magnifique bureau, entièrement en bois avec seulement quelques bordures dorées. Plusieurs pages blanches se trouvaient sur le bureau ainsi qu'une chandelle presque finie et un crayon noir disposé prêt des feuilles. Le vice-amiral tira délicatement la chaise, ne souhaitant pas réveiller la personne assise devant lui. Une jeune femme blonde, un léger sourire sur les lèvres, qui tenait dans ses bras, un enfant à peine âgé de quelques heures. Garp resta ainsi à contempler la femme et l'enfant, une larme au coin de l'œil, un sourire rêveur, puis saisi une feuille de papier et commença à écrire.
« Dragon,
Il y a une vieille tradition qui veut que, durant toute notre vie, un père écrive des lettres à son enfant, et que le jour où celui-ci atteindra les cinquante ans, on les lui remettent. Cette règle peut être transgressée si jamais l'enfant devait mourir bien avant l'âge.
Je t'écris donc aujourd'hui, jour de ta naissance. En ce moment même tu es devant moi, confortablement installé sur la poitrine de ta mère. Tu es si mignon… Je pense que tu tiens ça de ta mère malheureusement très fragile. J'ai même cru qu'elle n'arriverait pas à te mettre au monde, mais le simple fait de lui dire d'arrêter de pousser, que cela aller la tuer, elle c'est mis dans une colère noire, criant à tout bout de champs que elle, vivante, jamais elle n'abandonnerait son bébé. Je suis vraiment fière d'elle et j'espère que, quand tu liras cette lettre, tu le seras tout autant. Cependant, je tiens à te faire mes plus plates excuses pour le futur, je ne serais jamais un père aussi présent qu'il le faut. Je fais partis de la marine et je dois absolument vaincre ses pirates. J'espère que ça aussi tu le comprends.
Au moment où ta mère m'a annoncé qu'elle était enceinte, je peux t'assurer que cela m'a fait un terrible choc. J'étais d'abord effrayé mais plus je pensais à toi, plus j'étais heureux. Si tu avais eu la chance de voir, comme moi, ta mère enceinte, tu aurais pensé qu'elle n'avait jamais été aussi belle. Je pense que désormais nous formons le tableau parfait. La famille parfaite. Celle que tout le monde rêverait d'avoir, mais plus encore, celle que tout mes collègues m'envient qu'ils n'auront surement jamais. Pour l'instant je ne sais pas trop quoi t'écrire, tu viens à peine de naître (et tu baves déjà beaucoup !), je pense que plus le temps passera, plus je m'attacherais à toi. Je te souhaite une magnifique et incroyable vie.
Devient un marine, sois fort, et n'oublies pas : maman et papa t'aiment. »
Quelques années plus tard.
«Dragon,
Tu es vraiment un sacré chenapan ! Tu mériterais un de met « poing de l'amour » mais ta mère refuse catégoriquement que je lève la main sur toi. Si elle n'était pas là, je peux t'assurer que les renards t'auraient vite mangés! On n'a pas idée à trois ans de tirer sur la queue d'un renard en pleine forêt de Grand Line ! Ta mère a eu une peur bleue et à bien failli tomber dans les pommes quant elle a vu le renard se diriger vers toi. Heureusement que j'étais là sinon il n'y aurait plus de Dragon à l'heure qu'il est. Franchement. Tu es bien le fils de ton père. Cependant, malgré ce fâcheux incident, je tiens à te dire que je suis extrêmement fier de toi. Tu viens à peine de faire tes premiers pas (même si c'était pour échapper à un animal sauvage). Tu fais quand même un beau peureux, même si le côté aventurier de ton père ressort quelques fois.
Ps : la prochaine fois, essaies de ne pas baver sur mes rapports de la marine, l'amiral en chef m'a passé un savon !
Devient un marine, sois fort, et n'oublies pas : maman et papa t'aiment. »
Quelques années plus tard.
«Dragon,
Tu as aujourd'hui dix huit ans, tu ne peux pas savoir à quel point je suis fier de toi ! Tu es devenu un magnifique jeune homme qui plus est intelligent (tu dois surement tenir ça de ta mère). Je sais que la mort de maman t'as beaucoup affectée,je ne suis pas aussi présent que je devrais l'être mais les enfants ne sont pas autorisés sur l'île où je travail actuellement. J'espère que tu t'entends bien avec ta tante, qu'elle te traite bien et qu'elle ne te rende pas pourri gâté, tu deviendrais encore plus insupportable !
Ps : dans quelques mois je viendrais te chercher pour que tu deviennes un marine ! Prépares-toi !
Devient un marine, sois fort, et n'oublies pas : maman et papa t'aiment. »
Quelques mois plus tard.
« Dragon,
Je pense de plus en plus à t'envoyer croupir au fond d'un trou dans le nouveau monde et te faire déchiqueter par des monstres. DE TOUTE MA VIE, je n'ai jamais vu une recrue faire exploser TOUTE la flotte de l'île « par inadvertance » je te cite et partir comme si de rien était. Je peux te dire que je me suis fait remonter les bretelles par Sengoku et je peux aussi t'assurer que la prochaine fois que je te vois, tu as intérêt à courir TRES vite.
Ps : Je n'ai jamais vu quelqu'un se faire renvoyer de la marine aussi rapidement. Tu as battu le record !
Devient un fermier, sois fort, et n'oublies pas : maman et papa t'aiment. »
Plusieurs dizaines d'années plus tard.
« Dragon,
Plus aucune nouvelle. Aucune. Et cela m'achève un peu plus chaque jour. Tu ne réponds pas à mes lettres, ni à mes appels. Tu as disparus. Les bruits courent que tu serais le fondateur d'un mouvement visant à renverser le gouvernement mondial, ou un truc dans le genre je n'ai pas tout à fait compris. Mais le fait est là : tu n'es plus là. Tu me manques. Je sais que je ne suis pas le meilleur père et je m'en excuse une énième fois… J'espère que tu reviendras.
Je t'aime. »
Garp reposa délicatement son stylo. Il plongea sa tête dans ses mains et pleura une fois de plus. Quelques larmes tomèrent sur le papier, créant de minuscules flaques d'eaux. Il sortit de la poche de son manteau « Justice » une photo, pliée et replié des milliers de fois. Sa défunte femme ainsi que son enfant le jour de son deuxième anniversaire. Il rangea une nouvelle fois le papier dans sa poche sécha ses larmes et se dirigea vers la porte. Sengoku l'entendait depuis plusieurs minutes déjà. Ce dernier, accompagné de sa chèvre, regarda son ami longuement, puis mis sa main sur son épaule et lui chuchota :
« Je suis désolé, mais si nous le revoyons, nous devrons le tuer. »
Voilà voilà ! N'hésitez pas à me mettre une petite review ! Désolé pour les fautes je relirais plus tard. Je pense faire cette fic en deux parties : Confessions d'un père, Confessions d'un fils où les enfants répondront. Bonne journée !
