Salut! Voici ma première fanfic, donc soyez indulgent!
Cette fanfic est une histoire qui aurait pu vous arriver à vous, comme à moi, à votre voisin, comme au mien. Enfin bref, cette fanfic raconte comment une jeune moldue rencontre la magie. une rencontre.. quelque peu bizarre!
n'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez en review!
Chapitre un : une histoire de trains
La jeune fille s'accoudait à la vitre teintée du train, la bouche semi-ouverte pendant son profond sommeil. A côté d'elle un vieux monsieur regardait l'écran de l'ordinateur portable que la jeune fille avait laissé allumé en s'endormant. Une page de traitement de texte était ouverte, avec pour titre :
« Ma rencontre avec mon auteur préférée »
Un petit icône clignotait orange dans la barre des taches, le vieux monsieur remarqua que c'était une conversation MSN avec un certain Thierry.
- Mesdames et messieurs, nous arrivons en gare de Londres, veuillez descendre à l'ouverture des portes, merci.
Puis la voix répéta le message en anglais, pendant que Margaux se réveillait de son court sommeil, bien que profond. Elle regarda autour d'elle et vit que Thierry venait de lui dire au revoir. Dommage, elle aurait bien voulu lui parler un petit peu plus. Mais ce n'était pas le moment de toute façon, elle devait ranger ses affaires éparpillés un peu partout sur son siège et sur la table de l'Eurostar. Son mp3, son ordinateur, ses clés, son carnet de notes, son pull, enfin bref, elle avait pris ses marques. Elle se prépara à la sortie tranquillement, tandis que le train achevait ses derniers mètres de l'autre coté de la Manche. En voyant les deux colosses-gardes du corps qui l'attendait à la sortie, elle laissa transparaître un sourire sur son visage d'environ seize ans. Ce n'est pas qu'ils étaient impressionnants, non, mais elle ne voyait pas la raison de la présence de ces gorilles pour une fille de seize ans qui avait juste gagné un concours…
Quand elle descendit du train avec son lourd sac à dos sur les épaules et sa valise à roulette (la classe ! XD) ils l'accostèrent et lui demandèrent en français agrémenté d'un léger accent anglais comment s'était déroulé son voyage. Elle répondit d'un anglais excellent pour ses trois ans d'apprentissage de la langue de Shakespeare que tout s'était bien passé, qu'il n'y avait pas eu de problème. Les deux envoyés de la Warner, quelque peu décontenancés, poursuivirent la conversation en anglais. Ils lui indiquèrent qu'ils l'emmèneraient à la gare de Kings Cross, où tout avait commencé pour son auteur préféré. C'est ici que le voyage devenait vraiment intéressant et qu'elle commençait à ne pas regretter de n'être pas restée chez elle tranquillement installée devant un programme télévisé programmant la destruction totale de l'intelligence sur terre. Ce jour, elle l'avait rêvé depuis déjà quelque temps, sept ans pour tout dire. Depuis le jour où ses yeux s'étaient posés sur ce qui plus tard, était devenu son livre préféré. Au départ, avant de l'avoir lu, elle s'était moqué de ce livre, avait même, avec d'autres amis, ridiculisé le héros en inventant une chanson à sa non-gloire. Mais c'était le passé, aujourd'hui, rien ne comptait plus que ce livre, son livre… Et elle allait voir un des lieux fétiches de l'histoire ! Peut-être allait elle-même pouvoir remarquer ce que l'auteur avait voulu faire comprendre à ses lecteurs en évoquant ce lieu. Peut-être contenait-il quelque chose d'important, de magique qui plus est ? Elle n'aurait jamais pu imaginer plus précisément ce qui allait se passer. Quand les deux colosses lui indiquèrent le poteau supposé être la voie 9 ¾ , elle fut tout d'abord déçue par sa simplicité. Ce n'était après tout qu'un pauvre poteau de briques, situé entre la voie 9 et la voie 10 de la gare de Kings Cross. Il n'avait vraiment rien d'exceptionnel. Pas comme celui du livre en tout cas. Alors que les deux gardes du corps regardaient ailleurs, elle se laissa aller à s'accouder au poteau, comme pour ressentir un quelconque battement de cœur, un simple tremblement, une petite pulsation, juste pour comprendre ce qu'avait ressenti son écrivain favorite et pourquoi elle avait choisi cet endroit. Un simple bruit, une simple respiration, un simple nœud tellurique qui se ferait remarquer dix mètres sous ses pieds. Ne serait-ce que ca lui aurait suffi… Mais au moment où elle reporta son poids contre la colonne, tout son corps fut transporté en arrière, comme s'il n'y avait jamais eu de poteau. Un grand Boum suivit la chute. Margaux, stupéfaite, releva doucement la tête et s'aperçut qu'elle était face à une espèce de locomotive rouge, énorme, datant d'après elle de la fin du XIXème siècle.
- Eh ! Hurla une voix à côté d'elle, qu'est-ce que tu fais là jeune fille ?
L'adolescente tourna la tête vers la source du bruit et vit un grand monsieur, un uniforme rouge sur le dos, des petits boutons de cuivre fermant sa veste, une casquette de porteur de la même couleur que ses habits plantée sur la tête accourir vers elle.
- Tu n'a pas 17 ans ! Tu devrais être à Poudlard ! Allez, dit-il en la relevant, j'exige des explications !
- Rien monsieur ! Je me suis trompé de chemin !
Avant que l'homme n'ai pu dire quoi que ce soit, Margaux était repartie de l'autre côté de la barrière du Poudlard Express (elle avait eu le temps de voir le panneau indiquant le nom de la station en se relevant.) symbolisé par une arche. De retour de l'autre côté, elle remarqua directement les gardes occupé à la chercher en jetant tout autour d'eux des regards presque remplis d'angoisse. Lorsqu'ils la revirent, juste à côté de l'endroit où ils l'avaient vu une seconde avant de perdre sa trace, ils se dirent qu'elle avait disparu avec les bains de foule.
- Très bien, nous ne pouvons pas s'attarder ici, mademoiselle, la prévint le plus boutonneux des gardes du corps, qui était d'un brun aussi noir que l'autre était blond.
- Oui oui, répondit Margaux, plongée dans ses pensées.
Mais que s'était-il donc passé ? Avait-elle vraiment vu l'Hogwarts express ? Cette voie qu'elle avait si souvent vue en rêve ? Et l'homme qui semblait indisposé de sa présence était-il vraiment un porteur assigné aux élèves de Poudlard ? Avait-elle vraiment traversé le chemin menant à une vie magique, au vrai monde ? Ou n'était-ce finalement qu'un rêve… Un simple moment d'abandon de l'esprit ou un fait véritable ? Un évanouissement soudain ou une vue réelle ? Tant de questions se bousculaient dans tête qu'il en devenait difficile à supporter la présence de son encéphale sur ses épaules. Non, ce devait bien être un rêve. Le fait qu'elle allait rencontrer son écrivain préféré lui avait monté à la tête, la faisant halluciner. Ce ne pouvait être que ca.
La semaine qui suivit parut très floue à Margaux, comme si le temps s'était passé en accéléré. Elle ne fit que peu attention à la rencontre avec les acteurs et à l'autographe que lui laissa son auteur préféré lorsqu'elle l'a croisa sur le tournage de la prochaine adaptation cinématographique de son livre favori. Bien qu'elle garda précautionneusement le précieux papier sous l'oreiller de l'hôtel où on lui avait attribué place. Elle ne fit pas plus attention au circuit touristique sur les traces d'Harry Potter, les lieux de tournage des scènes de Poudlard où elle se perdit à de multiples reprises. Ainsi que de différents autres endroits comme la gare qui fit office de lieux pour le terminus du train qui mène à l'école de son héros ou même de la visite de la ville de Surrey. On peut dire qu'elle était comme des les vapes, obnubilée par la vision de l'Hogwarts Express. Mêmes dans ses rêves, des images de porteurs en casquette rouge l'assaillaient. Ses cauchemars lui montraient des trains la reversant alors qu'elle était elle-même affublée d'un costume de couleur sang. En une semaine, elle avait du avoir plus d'une dizaine de ces rêves, tous aussi inquiétants les uns des autres. Elle ne s'en inquiétait pas vraiment, même si elle préférait avoir à rêver de choses joyeuses et drôles plutôt que d'accident. En son fort intérieur, elle souhaitait plus que tout ravoir la vision de ce qu'elle avait vécu. Mais elle savait bien qu'il en fallait pas abuser de choses qui tiraient vers l'exceptionnel…
Le jour était bientôt venu de son dernier moment sur le circuit, le moment de son retour en France. Ce dernier n'étant pas comprit dans le gain du concours, elle devait se payer elle-même le billet de train. Ce qu'elle ne fit jamais. Bornée comme une mule, ou même encore pire, elle voulut vérifier si ce qu'elle avait vu n'était qu'une hallucination. Ou pas. Consciente que si ce qu'elle avait vu était bien réel, il ne fallait pas qu'elle retourne sur la voie 9 ¾, sous peine de cette fois-ci ne pas pouvoir échapper au porteur s'il était présent. Il lui fallait donc trouver une autre solution. Etant émancipée et possédant son propre appartement, elle n'avait aucun risque que quelqu'un s'inquiète de son retard d'un jour, à part peut-être ses amis, qu'elle allait d'ailleurs rassurer avant de se rassurer elle-même. Etant en vacances, elle pouvait clairement leur raconter des mensonges, comme quoi elle voulait profiter de la culture locale par exemple, ce qui était bien son style selon ses amis. Le soir même de la dernière journée du circuit, elle envoya un email à tous ses amis proches, leur racontant sa semaine avec plus d'enthousiasme qu'elle n'en avait réellement. Elle quitta donc la gare où elle s'était installé pour profiter de la borne wifi avec en tête un objectif bien précis, essayer de trouver le chaudron baveur, s'il existait. Ainsi commença sa visite de Londres, le premier livre d'Harry Potter à la main, recherchant le moindre indice que l'auteur aurait laissé dans ses livres. Au fur et à mesure de ses recherches, guettant le moindre indice, la moindre annotation, elle sentit une boule lui monter dans la gorge, une bouffée d'adrénaline arriver, et son estomac se renverser… Elle cherchait depuis deux heures maintenant quand soudain, au détour d'une ruelle, au fin-fond de Londres, elle sentit tous les petits signaux précédents s'amplifier. Et là, …
Au carrefour de deux ruelles particulièrement ensoleillées, elle distingua un pub d'allure miteuse, entre une librairie et un disquaire, nommé le chaudron baveur. Elle n'en croyait pas ses yeux. Comment pouvait-il exister en plein Londres un bar dont le nom comportait des consonances magiques ? A moins que… Le nom faisait peut-être référence aux anciennes marmites ? Oui sans doute… Pour en avoir le cœur (déjà bien chamboulé) net, elle décida d'y risquer un œil, si rien ne lui semblait bizarre, c'était que le bar n'était rien d'autre qu'un petit pub miteux dont le propriétaire devait sans doute avoir quelques chaudrons ayant appartenu à un de ces ancêtres, rien de plus. Mais s'il y avait quelque chose de bizarre… Non, elle ne préférait ne pas y penser. Bizarrement, pendant le court laps de temps où elle marcha en direction du chaudron baveur, personne ne sembla faire attention à ce dernier, comme s'ils ne le voyaient pas. Ce sentiment bizarre ne fit qu'accroître la boule qui lui nouait la gorge. Vint le moment où elle arriva sur le perron, à deux centimètres de la poignée. Juste pour essayer de se rassurer, elle se retourna, personne, parmi les quelques passants, ne semblaient remarquer qu'une jeune fille allait entrer dans un bar qui n'accueillait surement pas le même type de clients qu'elle mais tant pis, il fallait qu'elle vérifie, il fallait qu'elle soit sûre ! Prenant son courage à deux mains, essayant de se dénouer la boule qui lui encombrait la gorge, elle ouvrit précautionneusement la porte et plissa le nez, une odeur de chou pourri encombrait l'air. Une fois la porte passée, Margaux regarda autour d'elle. En entrant, tout le monde s'était retourné vers elle, mais quelques secondes plus tard, ils étaient tous retournés à leurs occupations premières. La première pensée qui l'assaillit fut que ce pub devait être très, très vieux, et n'avait sans doute jamais été rénové. Outre cette désagréable impression pour une fille de la ville, le pub était assez chaleureux, bien qu'elle aurait juré avoir vu des espèces de crocs dans le sourire d'un jeune homme assit à deux mètres d'elle. Elle remarqua aussi quelqu'un à l'apparence d'une momie, à moins que cette personne n'eut été gravement blessée et contrainte de se recouvrir de bandages. Enfin margaux ne cherchait pas trop à comprendre, comme pour la personne aux cernes aussi grands que son poing et au nez en forme de museau parlant à un vieux monsieur portant un chapeau haut de forme sur la tête.
- Je peux t'aider ?
Margaux se retourna, étonnée qu'on lui adresse la parole. Elle le fut encore plus quand elle dévisagea son interlocuteur, un petit homme chauve et dont le sourire manquait de plus dents se tenait devant elle, ou plutôt sous ses yeux, elle qui n'était pas forcément très grande – environ un mètre soixante-cinq – elle trouvait très bizarre le fait qu'un homme, d'apparence assez vieux, puisse être bien plus petit qu'elle.
- Oh petite, tout va bien ? Demanda-t-il d'une petite voix qui étonna encore plus la jeune fille.
- Oui monsieur, euh… balbutia-t-elle.
- Tu devrais être à l'école par cette date ! Comment se fait-il que le vieux Flitwick t'es-il permis de sortir ?
- Euh… j'avais besoin d'une baguette, la mienne s'est cassée.
- Bizarre, m'enfin, tu semble honnête. Mais j'avoue ne t'avoir jamais vu !
Margaux déglutit difficilement mais ne pipa mot. Son instinct lui avait soufflé de dire qu'elle était élève à Poudlard, mais elle sentait que tôt ou tard, elle devrait dire la vérité. Elle redoutait ce moment mais pour l'instant, elle avait envie d'en profiter.
- Tu es toute seule ? La questionna le vieux barman
- Oui, mes parents sont moldus et ne savent pas que j'ai cassé ma baguette.
- Très bien, si tu le dis, je ne poserais pas plus de questions, à moins que…
Margaux prit son souffle, de peur que le bonhomme chauve qui se tenait devant elle ne la questionne de nouveau.
- Il se fait tard, tu vas donc avoir besoin d'une chambre pour cette nuit non ? Je me doute que tu vas avoir envie de visiter un peu plus le chemin de Traverse. Par contre il va falloir que tu paye deux gallions d'avance, pour la chambre.
- Je n'ai pas d'argent sorcier sur moi monsieur. Dit-elle difficilement.
- Comment ca ?
- Je n'ai plus que des euros, étant donné que je suis moldue.
- Très bien, je vais donc demander à Tim de garder le bar pendant que je t'accompagne à Gringotts, tu n'as qu'a laisser tes affaires ici, on va s'en occuper.
Margaux, timide, ne répondit pas. Tom, prenant ca pour un oui, fit signe à un jeune homme d'une vingtaine d'années, tout de suite très séduisant, qui essuyait des verres dans un coin du comptoir. Le serveur acquiesçant d'un léger signe de tête, le vieux barman emmena Margaux dans une petite cour située derrière le pub. Avant de passer la porte, il sortit un long morceau de bois de sa cape d'un noir profond, fit un léger mouvement accompagné d'un chuchotement, et devant les yeux ébahis de Margaux, ses bagages disparurent.
Ainsi c'était vrai, la magie existait réellement… Avant que tom n'utilise la magie, elle pensait encore, avec une pointe d'espoir sans doute, que tout ce qu'elle n'avait vu, à commencer par la chute sur la voie du Poudlard express, n'était que totalement normal. Même le bar, bien qu'un peu miteux et rempli de gens bizarres, pouvait passer pour un bar bien comme chez elle. Mais maintenant, il fallait bien qu'elle accepte la réalité. La magie existe. Comment ces gens peuvent-ils vivre sans que les moldus dont elle fait parti s'en aperçoivent ? Comment peut-elle être ici alors qu'elle n'a aucun pouvoir magique ? Comment allait-elle faire pour revenir dans son monde ? Que lui feront-ils lorsqu'ils s'apercevront qu'elle n'est pas une sorcière et qu'elle a menti ? Vont-ils lui faire mal ?
Toutes ces questions se bousculaient dans sa tête. Pendant qu'elle suivait le vieux barman dans la petit cour, le voyant ensuite appuyer sur quelques briques et, se retourner vers elle alors qu'une arcade se formait dans le mur, comme par enchantement.
Non, ce ne pouvait pas être possible ! La magie… Elle devait certainement être entrain de rêver. C'est ainsi que tom lui demanda si tout allait bien alors qu'elle criait après s'être pincée très fort pour vérifier si elle rêvait. Ou pas. C'était finalement cette dernière solution la bonne, la vraie, la réalité. Enfin, comment avait-elle pu être aussi aveugle si la magie existait réellement ? Elle aurait du ne serait-ce qu'apercevoir un signe ; un quelconque indice ! Non, ce ne pouvait pas être aussi vrai que ca. Et pourtant…. Le jour où une dizaine d'hiboux avaient survolé la ville et que les journaux en avaient parlé, la fois où un vieux monsieur avait disparu soudainement, la fois où un bus avait rétréci en largeur... Toutes ces fois où la magie avait sans doute été devant son nez mais qu'a chaque fois, elle avait laissé de côté... Maintenant, elle comprenait… Enfin !
