Auteur : Bya-chouchou-973
Titre : Morsure mortelle
Disclamairs : Les personnages de l'univers KHR ne sont pas à moi mais à Amano Akira ^^.
Pairing : Kyoya x Tsuna, Hayato x Takeshi et Xansus x Squalo
Rating : M
Note : Hello ! Bien, voilà une nouvelle histoire qui parlera des couples mis dans le Pairing. C'est rare, très rare même, mais cette fois je n'ai rien à dire si ce n'est que : bonne lecture
Résumé : Tsuna avait depuis un bon moment déjà, un problème qui pesait lourd sur la balance et sur sa vie. Il essayait du mieux qu'il pouvait de le cacher mais cela le rendait presque fou et il commençait à être à court d'excuses. Il ne voulait pas que les autres mais surtout Reborn le découvre et qu'il l'utilise pour rendre ses journées plus « joyeuse ». Son problème était le fait d'être amoureux d'une personne qui le tuerait ou le « mordrait à mort » sûrement sans hésiter s'il l'apprenait. Mais bien sûr, avec sa malchance légendaire, il fallait obligatoirement qu'un autre problème anormal vienne chambouler sa vie…
Chapitre 1 : La légendaire malchance
Ce matin-là, en se réveillant, Tsuna avait tout de suite su que cette journée serait classé première dans son top dix des « journées les plus horribles » de sa vie. Il n'y avait qu'à voir son réveil pour comprendre. En effet, les réveils de Tsuna avaient l'habitude d'être…mouvementés, cela n'était un secret pour personne mais là, Reborn avait fait fort.
Il y avait d'abord eu Lambo qui, sous la demande ou menace de Reborn, avait frappé énergiquement des casseroles ensemble pendant que I-Pin lui criait d'arrêter. Puis cela avait été un sceau d'eau bien glacée qui l'avait refroidi jusqu'aux os avant de commencer à « danser » sur son lit afin d'éviter les balles de son tuteur. Lorsqu'il avait quitté son lit, il n'avait pas fait attention et avait marché sur des punaises et des parties pointues des jeux du bovin.
Après avoir longuement crié en retirant les éléments indésirables de ses pieds qui avaient percé sa peau, Tsuna avait pu sortir de sa chambre. Bien évidemment, alors qu'il se dirigeait vers l'escalier, Lambo qui était poursuivi par la petite chinoise, avait fini par tomber en laissant échapper, par la même occasion, quelques grenades. Le châtain s'était alors précipité afin de les éviter et avait malheureusement raté une marche en faisant ainsi sa chute débuté.
Lorsque sa dégringolade avait pris fin, il s'était douloureusement relevé pour se diriger vers la cuisine où sa mère rigolait avec Reborn. Tsuna avait salué les autres occupants de la maison et s'apprêtait à manger le plat que sa mère venait de poser devant lui quand, Reborn, plus rapide, l'avait englouti sous ses yeux. Le châtain avait protesté en criant que ce serait de la faute du bébé s'il mourrait de faim au cours de la journée. Et, Bianchi, compatissante, lui avait préparé l'un de ses poisons cooking. D'un seul coup, le Decimo avait changé d'attitude en disant que ce n'était pas si grave avant de s'enfuir vers sa chambre.
Il s'était préparé en vitesse et avait littéralement été éjecté de sa chambre par la fenêtre, une fois de plus, à cause de Reborn. Ce dernier avait déclaré en souriant que c'était un précieux raccourci pratique qui le sauvera peut-être de son retard. Le dernier mot avait fait comme un déclic dans la tête de l'adolescent qui avait piqué un sprint d'enfer. Le fait d'être en retard n'aurait pas été un énorme problème si le chef du comité disciplinaire n'avait jamais été Hibari Kyoya.
Ses pieds avaient beau lui faire mal, il avait continué sa course folle en accélérant à chaque fois la cadence. Dès qu'il était entré, la cloche de l'établissement avait retenti et il avait soupiré un grand coup. En vérité, le tueur n'avait pas pensé que la vitesse de son élève s'était accrue à ce point et il avait été surpris de voir qu'il avait réussi à ne pas être en retard. D'ailleurs, il ne savait pas s'il devait s'en réjouir ou s'inquiéter, mais cela faisait un bon moment que Tsunayoshi n'était plus en retard.
Il avait rangé l'hypothèse qui venait de germer dans un coin de son esprit et avait regardé Hibari qui terminait de mordre à mort les retardataires. Il eut un furtif sourire et Tsuna qui était toujours en train de reprendre un rythme cardiaque normal avait sursauté quand Hibari était passé près de lui.
_C'est pas passé loin, une seconde plus tard et je te punissais….dommage. Dit le brun en dépassant Tsuna.
Le dit Tsuna avait frissonné et après quelques minutes, s'était dirigé vers sa classe. C'est donc à la fin des heures de cours que nous retrouvons la petite bande qui pensait tout comme Tsuna que ce jour devait être maudit. Tsuna se prit la tête entre les mains et la secoua énergiquement en entendant les mots de son tuteur.
_Vous allez TOUS, et je dis bien TOUS, avoir des cours en plus, ou de rattrapage si vous préférez.
_Mais, Reborn, intervint Gokudera, ça n'a pas de sens, nous avons tous eu largement au-dessus de la moyenne pour nos examens. Même tête de gazon a réussi !
_Hey ! Tu veux dire quoi par-là, tête de poulpe ? Que je suis débile ?
_Ouais ! T'es un extrême débile même !
Le fait que l'argenté utilise le mot préféré du boxeur pour ce genre de choses était une insulte pour ce dernier. Les deux gardiens allaient se sauter dessus quand le retentissement d'une balle se fit entendre, ils regardèrent Reborn baisser l'arme qu'il avait levée vers le ciel et se calmèrent.
_Bon, sourit Reborn, ce n'est pas tout le monde qui a eu une excellente note (il regardait Tsuna qui se sentit mal). Tsuna n'a pas eu la note qu'il aurait dut avoir, et puis, qui a dit que ces cours seraient forcément scolaires ?
_Mais alors, commença Yamamoto, de quoi ces cours vont parler ?
_J'y viens, j'y viens. Vous aurez tous des cours en plus pour une ou pour certaines catégories où un besoin de manque se fait sentir. Par exemple, Gokudera, tu devras travailler ton sang-froid avec Fon.
_Quoi ?! Mais je sais garder mon sang-froid !
_Oui, c'est ce que je vois, dit ironiquement Reborn qui leur remis une feuille chacun. Cette feuille est votre emplois du temps, ne la perdez pas (il regarda à nouveau Tsuna), dessus y est marqué toute les coordonnés et les choses nécessaires du cours.
Les garçons y jetèrent un coup d'œil et chacun eu sa propre réaction : Yamamoto rit en disant que s'était chargé, Gokudera s'enflamma en voyant ses cours et Ryohei poussa un grand « extrême » de joie. Cependant, Tsuna frôla la crise cardiaque en constatant que son planning était le plus chargé et finit par tourner de l'œil lorsqu'il vit le nom de son seul et unique professeur. Alors que ses gardiens se dépêchaient de l'amener à l'infirmerie, Tsuna plongea dans les profondeurs des ténèbres en pensant que sa vie était foutue.
Une fois le toit vide, un sourire mesquin vint naître sur les lèvres du bébé qui alla rejoindre le chef du comité de discipline sur la toiture. Il s'approcha de lui calmement et lui tendit une feuille. Hibari qui était allongé sur le dos, la pris négligemment et la lut. Il releva les yeux et sembla comprendre la réaction du Boss herbivore. Réaction qui, soit dit en passant, ne lui avait pas du tout plut.
_Les autres herbivores ont une aussi longue période ?
_Non, leurs cours ne dureront que deux à trois semaines contrairement à toi et à Tsuna.
_Pourquoi m'avoir mis en tant que tuteur ? Tu ne peux plus assumer ton rôle ?
_Pff, j'ai d'autres personnes à entrainer, je ne pourrai pas l'aider scolairement. Ton niveau est aussi élevé que Gokudera mais toi, tu sais expliquer.
_Hum, n'oublies pas ta promesse envers moi, je ne fais rien gratuitement.
_Oui, bien sûr.
Reborn s'en alla donner la dernière feuille à Chrome et Hibari se leva en baillant avant de se diriger vers l'infirmerie cherché son nouvel élève. Il manqua faire demi-tour en voyant tous les herbivores, agglutinés devant le lit de l'inconscient. Il réussit à résister et s'apprêtait à lancer une menace pour faire remarquer sa présence quand la voix ensommeillée du pseudo Boss s'éleva.
_Ah mon Dieu, j'ai fait un horrible cauchemar.
Les amis de Tsuna qui avait regardé son planning et qui avait compris le pourquoi de son évanouissement, sourirent nerveusement.
_Ah oui ? Hum, de quoi as-tu rêvé Judaïme ?
_J'ai rêvé que Reborn avait mis en place des cours de rattrapage dans lesquelles mon seul professeur était Hibari-san, hihihi, rigola nerveusement Tsuna. C'était vraiment du délire.
_Anou….comment dire ça, dit Yamamoto, heu…c'était pas un rêve.
_Oui, tu as raison, c'était pas un rêve mais un cauchemar.
_Non, je veux dire que tu n'as pas déliré ou cauchemarder.
_Tu te moques de moi ?
_Extrêmement pas ! Rugit Ryohei les poings en l'air, ça c'est bien passé et c'est pour ça que tu t'es évanoui.
Les autres occupants de la pièce se frappèrent la tête avec la paume de leurs mains devant un tel manque de tact.
_Oh non ! Non ! Non ! Je vais me faire tuer, paniqua Tsuna, il faut que je trouve le moyen de changer ça ou que je me cache. Voilà, c'est ça, je vais me cacher et réfléchir à tout-
_Ce ne sera pas nécessaire, le coupa Hibari avec un sourire froid, je suis déjà là donc, tu te lèves et tu me suis.
Tsuna cria intérieurement et sortit de son lit en tombant alors que ses gardiens faisaient un barrage. Le préfet sourit mais avait, en fait, l'air très agacé. Il sortit ses tonfas et se mis en position d'attaque.
_Dégagez ou je vous mords à mort…
_Hibari-san, depuis quand es-tu là ? Demanda le châtain en se relevant.
_Depuis que tu t'es réveillé…maintenant, on y va.
_Attends, ce n'est pas normal…tu as fais un marché avec Reborn ?
_Pourquoi d'autre aurais-je accepté d'aider un faible herbivore ?
Le ton du brun était cassant et glacial, il avait l'air énervé mais Tsunayoshi n'arrivait pas à savoir pourquoi. Une chose était cependant, très sûr pour lui : il était hors de question d'être en compagnie du préfet pendant tout un mois ! Un mois ! Vous vous rendez compte ? Le petit Boss ne pensait même pas pouvoir tenir deux jours alors un mois !
_Je n'ai pas besoin de ces cours, murmura Tsuna la tête baissée, trouve un autre arrangement.
_Tu es un herbivore bien aveugle…tu n'es même pas capable de t'apercevoir de ta nullité, Tss.
_Oh ! Je ne te permets pas d'insulter le Judaïme, sale enfoiré !
_Je t'attends chez moi dans cinq minutes, snoba Hibari, tu as intérêt à venir.
Le noiraud s'élança vers la sortie pendant que Gokudera lui balançait de nombreuses insultes.
_Stop, ce n'est pas la peine de t'énerver…il n'a pas complètement tords.
_Quoi ? Mais…
_J'ai dit stop. Vous feriez mieux d'y allez, vous êtes déjà en retard à cause de moi.
Yamamoto qui avait bien remarqué la façon dont Tsuna agissait lorsque Hibari était impliqué, n'insista pas et pris Gokudera par le bras afin de le faire sortir de la salle. Il lui fit un au revoir et les trois garçons quittèrent les lieux. Un long silence s'installa et le jeune Boss l'utilisa pour réfléchir. Il n'avait pas beaucoup de solutions, seulement deux.
La première était de rentrer chez lui et de ne pas aller aux cours de rattrapages le temps de trouver un arrangement mais là, Hibari et Reborn le tuerait. Et la deuxième était d'y aller mais là aussi il risquait de mourir, soit d'une crise cardiaque, soit d'une « morsure mortelle ». Il soupira devant les fins communes et tragiques qui l'attendaient. Le pire était que le brun était énervé mais qu'en plus, il ne savait pas où il habitait.
Mais bien sûr ! Tsuna eut un sourire satisfait, il ne connaissait pas sa maison, il ne pouvait donc pas s'y rendre. Il regarda son emploi du temps et son sourire s'élargie. Il s'emblerait que ce soit son tuteur qui choisisse le lieu puisque rien n'avait été indiqué. Il se releva et se dirigea en courant vers la sortie, arrivé hors du collège, quelqu'un le tira dans le sens inverse. L'adolescent poussa un cri surpris qui se transforma en terreur lorsqu'il vit de qui il s'agissait. Il essaya de retirer sa main de celle glacée du plus grand d'un coup sec mais échoua. Il réessaya de nombreuses fois sans succès car la poigne était très dure. Kyoya serra un peu plus et déclencha un cri de douleur chez le plus jeune qui avait toujours la tête baissée.
_Lâche-moi ! Tu me fais mal.
_C'est entièrement de ta faute, si tu n'avais pas essayé de te défiler, on en serait pas là.
_Je ne me défilais pas, je ne sais pas où t'habites !
_Eh bien tu vas le découvrir aujourd'hui.
Le préfet tira sur le bras de Tsuna qui ne put que suivre en grimaçant. Il détestait cela, devoir obéir par la force l'énervait même s'il n'en montrait rien. Au cours du chemin, il avait réessayé de s'enfuir mais à chaque fois la prise n'en était que plus douloureuse. Comment ? Comment avait-il put tomber amoureux d'un type aussi glacial ? Et combien de fois il se posait cette question jusqu'à ce jour, sans réponse ?
Le Decimo n'avait pas peur du noiraud en lui-même mais de sa réaction et de ses mots. S'il avait choisi de faire son possible pour le croisé beaucoup moins dans le collège, ce n'était pas parce qu'il avait peur de se faire mordre à mort ou de ne pas se contrôler en sa présence. Tsunayoshi avait juste peur d'être blessé, encore une fois, par sa faute. Les blessures corporelles se soignaient, se guérissaient et disparaissaient avec le temps mais les blessures morales et plus précisément celles du cœur restaient à jamais ouvertes et incurables. Elles s'apaisaient peut-être, dans le meilleur des cas après quelques années mais ne disparaissaient jamais.
Hibari Kyoya, l'homme dont il était tombé amoureux depuis maintenant plus de sept mois était quelqu'un dépourvu de sentiments. Deux choses qui l'ont blessé le lui ont démontré : la première était un acte dont il avait été témoin, chose que le plus âgé ignorait, et la deuxième était des paroles prononcé pour quelqu'un d'autre et qui pourtant l'avaient touché et détruit. Ces deux blessures avaient emportées avec elles ses espoirs, sa joie et sa paix. Il ne lui restait que ces rêves et illusions, rien d'autres. Cela l'avait tellement fait mal qu'il avait failli de tomber dans la dépression mais avait réussi à se relever.
Il avait tenté de l'oublier, d'effacer cette amour allant contre les règles de la société et des normes mais cela n'avait abouti à rien. Il se sentait toujours aussi mal lorsqu'il pensait à ces deux évènements et son poids s'alourdissait lorsqu'il se rendait compte que son amour n'avait pas diminué mais augmenté. Il se détestait lui aussi pour cela car à un petit moment, les paroles l'avaient rassurés, il avait en quelque sorte été heureux du malheur d'une autre.
Les larmes menaçaient de franchir les barrières que formaient ses paupières mais il se contint, il ne voulait pas que cet homme le vois pleurer, il ne ferait que le rabaisser.
Avant même qu'il ait pu s'en rendre compte, il se retrouva dans la maison et plus précisément dans la chambre du chef du comité de discipline. Le châtain avait été tellement plongé dans ses pensées qu'il n'avait pas saisi le fait qu'ils étaient arrivés à destination. Le noiraud, ferma sa porte et relâcha la main du plus petit qui la massa.
_Maintenant, tu vas me faire plaisir et me dire quel est ton problème.
_Je ne vois pas de quoi tu parles, mentit Tsuna en regardant ailleurs. Je n'ai aucun problème.
_Ah ouais ? Alors pourquoi t'es pas fichu de me regarder quand on se parle ? Ou encore que le fait d'être près de moi te dérange autant ?
_Tu te fais des idées…
_D'accord, alors si je me fais des idées, il n'y a aucun problème à ce que tu vives ici pendant un mois.
_Quoi ? Non mais ça ne va pas ? Je refuse !
_Tu as donc bien quelque chose à cacher alors…
_Non, dit Tsuna qui paniquait, je n'ai rien à cacher.
_Très bien, le problème est résolu.
_Non non non non non ! Aucun problème n'est résolu ! Ce n'est pas parce que je n'ai rien à cacher que j'accepte forcément de vivre ici.
_Si tu refuses, tu me donnes raison tu sais ?
L'adolescent mordilla nerveusement sa lèvre inférieure en amenant par ce geste le regard du plus grand sur sa bouche. Il était pris au piège. S'il continuait de refuser, Hibari aurait la certitude qu'il gardait quelque chose secret mais s'il acceptait, il signait sa mise à mort.
_Et puis, à ce que je sache, tu as déjà passé de nombreux jours chez Gokudera. Où est la différence avec moi ? Demanda le brun en regardant toujours les lèvres du plus petit.
_Il y a une énorme différence ! Etre avec toi me mets mal à l'aise ! Et puis, je n'ai même pas amené de quoi travailler ou de vêtements de rechange !
_Ce n'est pas grave, dit Hibari en se dirigeant vers le bureau, j'ai tout ce qu'il faut et si tu veux faire disparaître ton mal être, tu n'as qu'à apprendre à me connaître.
_Attends, attends, tu te moques de moi là ! Même si tu me donnes des fringues, je fais comment pour les sous-vêtements ?
_J'en ai quelques-uns non-utilisés, je te les donnerais…
Pendant que le brun fouillait dans un des tiroirs du meuble, le châtain se prenait la tête en pensant qu'il était foutu et que c'était de la séquestration. Puis, il se souvint de la phrase du plus âgé.
_Hey ! Comment tu sais que j'ai l'habitude d'aller chez Gokudera ?
_Je sais tout ce qui se passe à Namimori, cela n'est qu'un détail.
Tsuna cria intérieurement et eut la certitude que Hibari Kyoya était bizarre, il était aussi hors de question pour lui de porter ses vêtements.
_Je ne porterais ni tes vêtements, ni tes bas, comment peux-tu penser qu'ils seront à ma taille ?
Le préfet le regarda longuement avant de retourner à ses fouilles.
_Hum, c'est vrai que les pantalons et les tee-shirts seront trop larges…mais je ne pense pas que les bas poseront un problème.
_Tu penses ! Tu ne sais pas ! Moi je suis sûr que ce ne sera pas bon.
Un sourire fleurit sur les lèvres du préfet, embêter le plus jeune était très amusant.
_Bon, j'irai t'en acheter demain alors, quel taille ?
_Quoi ? Comment ça quel taille ? Demanda éberlué Tsuna.
_Je te demande la mesure de ton-
_IIIIIIII ! Ne dis pas ce mot ! Tu es complètement fou ! On ne demande pas ce genre de chose.
_OK, dit Hibari en sortant de nombreuses feuilles, par contre, je ne savais pas que tu aimais rester tout nu. Comme quoi, les apparences sont souvent trompeuses.
_A quel moment j'ai dit que je resterai nu ? Je n'aurais qu'à ne pas me changer.
_Bonjour la propreté.
_Hey ! C'est de ta faute. Et puis d'abord, pourquoi tu veux que je reste ici ?
_Parce que je sais que tu te dégonfleras et que tu ne viendras pas.
_Bon, soupira le châtain, je te promets de ne pas m'enfuir alors laisses moi rentrer chez moi.
_Ce ne sera pas possible.
_Eh bien laisses moi prendre quelques trucs et faire mes adieux.
_Tu ne vas pas mourir, tu sais ?
_Je préfère prendre mes précautions.
Il eut un petit moment de silence pendant lequel le préfet gribouillait sur des feuilles et où Tsunayoshi cherchait un autre argument.
_En plus, ajouta-t-il, le fait que je porte tes vêtements serait comme dire qu'on sort ensemble.
_Où est le problème ?
La question fut un choc pour Tsuna qui pensait avoir rêvé.
_Eh bien, certaines personnes pourraient se faire de fausses idées. Et puis, que diraient les élèves en nous voyons venir ensemble à l'école demain ?
_Je me moque complètement de ce qu'ils peuvent penser et de toutes façons, au cas où tu l'aurais oublié, nous sommes à partir d'aujourd'hui, en vacances.
L'envie de se baffer démangea énormément le jeune Vongola qui finit par changer d'avis et qui s'avoua vaincu. Il s'approcha du gardien du nuage qui le lui avait intimé et écarquilla les yeux devant ce qu'il redoutait plus que tout : des devoirs de maths.
_Bon, tu as deux heures pour me finir tout ça.
_Hein ? Mais je n'y arriverais jamais !
_Commence déjà par essayer au lieu de dire ça. Je vais faire du thé, tu ferais mieux de réussir sinon je te mordrais à mort.
Le Decimo secoua avec dépit sa tête, il venait à peine d'arriver qu'il le menaçait déjà. A la fin de la journée, il perdrait sûrement la vie. Il maudit sa journée et se mit à travailler. Quelques minutes passèrent et le châtain dû admette que les exercices n'étaient pas très compliqués mais prenaient du temps pour être rédigé. L'adolescent écrit le plus vite que possible en s'assurant qu'il ne se trompait pas et alors que le carnivore rentrait dans la chambre, il termina la première fiche. Il continua son enchaînement en ayant la désagréable impression d'être observé.
Et vu que les impressions de Tsunayoshi étaient toujours vraies, il comprit bien vite que s'était le deuxième occupant de la pièce qui le regardait. Il essayait de se reconcentré mais s'était peine perdue. Il soupira fortement et se retourna pour parler mais en tombant directement dans les yeux du noiraud, la phrase mourut dans sa gorge.
_Heu…tu peux arrêter de me regarder s'il te plait ?
_Pourquoi ?
_Parce que ça me dérange.
_Pourquoi ? Demanda à nouveau le plus vieux.
_Parce que ça m'empêche de me concentrer ! Cria Tsuna en se demandant si Kyoya se foutait de lui.
Il eut sa réponse à la seconde suivante.
_Pourquoi ? Redemanda le préfet en souriant.
_Parce que ça me gêne ! Savoir que tu me fixes me mets encore plus mal qu'avant et cela est néfaste pour ma capacité à réfléchir ! Explosa le Vongola rouge de honte.
_Oh, désolé mais je n'ai aucune envie d'arrêter…
Le pauvre Boss gémit et se remit à travailler en essayant d'oublier les yeux d'aciers posés sur lui.
A son plus grand étonnement, et sa plus grande joie, il réussit à ne pas s'en préoccupé et accompli l'exploit de terminer six feuilles en deux heures. Il allait se lever quand il vit deux mains se poser sur le bureau, lui faisant comprendre qu'il n'irait nulle part. Il essaya de sortir plusieurs fois mais Kyoya qui corrigeait les fiches ne semblait pas décidé à le laisser passer.
_Hum, je dois avouer que tu n'es pas aussi nul que je l'imaginais…tu as 90/100 pour des exercices très facile. Demain, on passera au moyen. Il est tard, je vais te préparer un futon, à moins que tu préfères dormir avec moi ?
_Jamais !
Le Sawada rouge comme une tomate se dirigea vers la salle adjacente qu'il supposa être la salle de bains et s'y enferma. Il prit une douche froide pour se calmer et grinça des dents en se souvenant qu'il n'avait pas ses effets personnels.
_Hibari-san ! Prête-moi une serviette s'il te plait !
_Utilises celle dans la douche, les autres ne sont pas encore sèches.
Comme par hasard ! pensa le Decimo.
Il hésita longuement mais finit par se sécher et sortit de la pièce d'eau avec la serviette sur les reins. Il se dirigea vers l'endroit où une chemise blanche et un boxeur noir emballé étaient posés et enfila le boxeur tout en gardant la serviette. Ensuite, il s'en débarrassa et commença à enfiler la chemise. Derrière lui, Hibari qui s'était resservi du thé apprécia grandement la vue du postérieure et du corps du plus jeune. Il l'examina intensément en notant qu'il avait de belles jambes et une taille très fine pour celle d'un homme. Si une femme le voyait, elle serait sans aucun doute complexée par la beauté féminine que Tsuna dégageait.
Des visions particulièrement…intéressantes défilèrent sous les yeux du brun, en déclenchant par la même occasion un changement radical au niveau de ces derniers. Ces yeux passèrent de l'acier au cristal le plus pure mais celui pour qui ils avaient changé ne s'en rendit pas compte puisqu'il boutonnait sa chemise. Un changement vers la mâchoire eut lieu aussi mais il referma sa bouche pour ne pas que ses canines, à présent top longues, ne se voient.
Il passa une main dans ses cheveux et se leva en se dirigeant vers le plus petit qui n'avait toujours rien remarqué. Les deux cristaux restèrent un long moment sur la chute de reins de l'ignorant alors que Kyoya ébouriffait les cheveux de son invité. Leur longueur s'était allongée, rendant le Vongola beaucoup plus attirant qu'avant. Hibari dégagea la nuque des cheveux qui lui gênaient la vue et ne put s'empêcher de passer une langue sur ses lèvres en voyant la peau pâle. Lorsque Tsuna se retourna surpris, Hibari avait déjà fermé les yeux et se retournait en direction de la salle d'eau avec la serviette à la main.
L'être innocent se toucha à son tour ses cheveux et rougit en pensant que la terreur de Namimori venait de lui donner un geste affectueux. Si seulement il savait à quel point il se trompait, si seulement il avait vu la nouvel couleur des yeux de son nouveau tuteur. Il aurait compris, il aurait su que Hibari Kyoya était tout sauf un être vivant normal…
Bien, c'est la fin du premier chapitre, je suis fière de moi ! C'est le plus long chapitre que j'ai jamais écrit ! Houhou ! Bon, j'espère avoir des reviews pour voir si vous avez compris ce qu'est en réalité notre cher gardien du nuage ^^ Allez, à plus )
