BONNE ANNEE !

Voilà, ça c'est fait ^^

Apres des mois à dire que j'allais revenir et poster, me voilà enfin.

Ca faisait un certain temps que j'avais cette idée de fiction en tete et j'ai enfin réussi à me motiver pour l'écrire. Comme avant, j'essairai de poster toute les semaines.

Sinoooooon... Je me souviens que j'avais des trucs à dire, mais je sais plus quoi donc... on se retrouve en bas ^^

Bonne lecture :) !


Collège de Poudlard, Ecole de Sorcellerie.

Directeur : Albus Dumbledore

Commandeur du Grand-Ordre de Merlin

Docteur ès Sorcellerie, Enchanteur-en-chef, Manitou suprême de la Confédération internationale des Mages et Sorciers

Chère Miss Mills,

Nous avons le plaisir de vous informer que vous bénéficiez d'ores et déjà d'une inscription au collège Poudlard. Vous trouverez ci-joint la liste des ouvrages et équipements nécessaires au bon déroulement de votre scolarité.

La rentrée étant fixée au 1er septembre, nous attendrons votre hibou le 31 juillet au plus tard.

Veuillez croire, cher Miss Mills, en l'expression de nos sentiments distingués.

Minerva McGonagall

Directrice-adjointe.

Regina n'arrivait pas à y croire. Elle avait rêvé de ce moment toute sa vie. Elle avait prié des nuits entières pour recevoir cette lettre, tout en craignant que ça n'arrive jamais. Et finalement, elle était là. Nous étions le 15 juillet, le jour de son anniversaire, et un hibou venait de se poser sur le rebord de sa fenêtre, la réveillant de ses hululements aigus.

Elle avait eu les larmes aux yeux dès qu'elle avait aperçu l'enveloppe jaunie dans son bec, et l'encre émeraude des quelques mots qui y étaient écrit. Poudlard avait été l'objectif de sa vie pendant ces onze dernières années. C'était l'endroit où elle s'échappait en pensée lorsqu'elle était fatiguée de son quotidien, c'était l'endroit où ses rêves la portaient quand elle avait la force d'espérer, c'était l'endroit où sa mère ne pourrait jamais la rattraper. Ou du moins elle l'espérait...

Car sa mère était partout. Et même à Poudlard, son avenir était déjà tout tracé... Elle serait à Serpentard, comme sa mère, comme toute sa famille. Elle aurait les meilleures notes, partout, car une Mills ne pouvait qu'être parfaite. Cora lui avait déjà fait apprendre tout le programme de première année. Et de seconde. Et de troisième... Tout pour que sa fille soit la meilleure...

Mais malgré ça, la jeune fille voulait fermement s'éloigner des carcans de sa famille une fois là-bas. Du haut de ses onze ans, Regina ne comprenait que trop bien l'ambition dévorante de sa mère, et comprenait aussi qu'elle ne devait pas s'y laisser piéger. Regina avait des ambitions aussi... Mais celles de sa mère étaient bien trop grave, irréalisables... dangereuse.

Se résolvant finalement à avancer dans sa lecture, elle lut la liste de fourniture en soupirant : elle avait déjà tout. La seule chose qu'elle ne possédait pas encore était la baguette, mais le reste ? Sa mère l'avait acheté plusieurs mois auparavant pour qu'elle soit "tout à fait prête à perpétuer la tradition des Mills à Poudlard"

-Regina ? Regina tu es réveillée ?

L'enfant soupira et regarda rapidement l'heure : dix heures... C'était plus tard que ce que sa mère ne l'avait laissé dormir depuis bien longtemps.

-J'arrive ! répondit elle rapidement.

Elle se prépara et descendit, sa lettre à la main.

-Bien, fit sa mère en l'apercevant. Je vois que tu l'as enfin reçu, nous irons donc acheter ta baguette demain. Aujourd'hui, tu continueras tes exercices...

-Voyons Cora, la coupa gentiment son père, elle travaille dur tout les jours et c'est son anniversaire, laisse la donc se reposer aujourd'hui.

Regina leva un regard d'espoir sur ses parents. Tout les ans ils avaient la même discussion à son anniversaire, et c'était généralement Cora qui obtenait gain de cause... Mais c'était ses onze ans, c'était un jour important n'est ce pas ? Ce serait peut- être une exception ?

Cora se mordit les lèvres un long moment, débattant intérieurement si sa fille pouvait se permettre d'abandonner ses exercices un seul jour. Regina travaillait dur mais n'avait pas non plus un don prononcé pour les formules ou quoi que ce soit... Ce relâchement dans ses efforts ne risquait-il pas de mettre en péril tout ce qui avait été accompli ces dernières années ?

Puis elle nota le regard grave de son mari et celui, innocent, de sa fille, et elle comprit qu'Henry ne la laisserait jamais tranquille tant qu'elle n'aurait pas offert ça à leur enfant. Henry avait toujours été le plus faible, il cédait toujours à Regina... mais pouvait être très obstiné dès qu'il s'agissait de faire quelque chose pour elle.

D'un signe de tête, elle donna l'autorisation à leur fille de faire ce qu'elle voulait de sa journée. Sans attendre, Regina bondit de sa chaise et partit, sous le regard attendri de son père.

Cela faisait si longtemps qu'elle n'avait pas eu une journée à elle ! Aujourd'hui, elle ne serait pas la fille de Cora Mills, elle ne serait pas la porteuse de la tradition de Mills, ni la nouvelle génération... Aujourd'hui, elle ne serait qu'elle, juste Regina, juste une enfant. Et elle savait exactement ce qu'elle allait faire.

Elle se rendit tout simplement aux écurie, pour voir sa jument, Delila. C'était ce qu'elle faisait à chaque fois qu'elle le pouvait. A une époque, avant que sa mère ne décide qu'elle devait être la meilleure élève de Poudlard, avant d'aller à Poudlard, Regina avait l'habitude de passer beaucoup de temps avec sa jument. Puis ses cours l'avait éloigné et maintenant il était rare qu'elle puisse lui rendre une simple visite.

Et maintenant qu'elle allait partir à Poudlard, elle savait qu'elle pourrait encore passer du temps avec elle. Elle ne rentrerait qu'à certaines vacances, et sa mère la ferait travailler encore plus que maintenant...


Le lendemain, Regina fut obligée de se lever encore plus tôt que d'habitude, sa mère insista pour aller faire les derniers achats dès aujourd'hui.

-Je te laisse là, lui dit elle sèchement devant la boutique Ollivander, je dois aller acheter quelque chose.

La jeune fille retint un soupir soulagé en entendant ça, que sa mère s'éloigne ne pouvait être qu'une bonne nouvelle. Du moment qu'elle était là, Cora ne savait que mettre la pression à sa fille.

-Quand tu as fini, tu me rejoindra dans l'allée des Embrumes, d'accord ?

Regina hocha la tete, ce n'est pas comme si elle avait réellement le choix de toute façon. Enfin, la matriarche partit, et sa fille put respirer à nouveau. Finalement elle se retourna et rentra dans la boutique.

Une clochette retentit lorsqu'elle passa la porte, rapidement suivit de bruit de pas. Et du fond de la boutique, émergea un vieil homme. Il était petit, et rabougri, mais son visage ridé portait un sourire brillant de gentillesse. Il n'était de toute évidence plus tout jeune, mais inspirait plus confiance que la plupart des gens présent dans l'entourage de la jeune fille.

-Bonjour jeune fille, la salua t-il avec une voix chevrotante.

-Bonjour Monsieur... Je voudrais acheter une baguette magique...

-Je vois... C'est ta première baguette n'est-ce pas ?

-O... Oui, je vais entrer à Poudlard en septembre...

-Attend donc là, j'ai ce qu'il te faut...

Elle resta plantée là, le regardant disparaitre à travers les rayonnages très hauts de sa boutique. Il revint soudain, trois étuis à la main.

-Essaie celle-là, lui dit elle en lui tendant le premier.

Pendant qu'elle l'ouvrait et prenait en main la baguette, il continua à lui parler.

-C'est une baguette de 24,7 centimètre en bois de cyprès, et un cheveu de vélane...

Regina fit un léger du mouvement du poignet et un rayonnage entier se vida de ses boites dans un vacarme assourdissant.

-Je vois, dit le vieillard, le cheveux de Vélane n'est peut-être pas une bonne idée tout bien réfléchit.

Et il reparti dans les rayonnages, avec les trois étuis, laissant Regina contempler avec surprise les boites qu'elle avait fait tomber.

-Celle ci te conviendra peut-être plus. Trente centimètres 2, bois de frêne et crin de licorne.

La jeune fille bougea la baguette avec timidité craignant une nouvelle explosion... Mais tout ce qui se produisit furent quelques étincelles faiblardes qui apparurent et s'évaporèrent toute aussi vite, sous le regard déçu du vieillard.

-Ce n'est pas ça non plus...

Il disparut une nouvelle fois et revint quelques secondes plus tard, un air obstiné sur son visage. Et ils continuèrent comme ça. Regina perdit le compte des baguettes qu'elle avait essayé, toute avec des longueurs différentes, des bois différents, et des cœurs exceptionnels. Elle avait espéré que l'une d'elles finirait pas réagir positivement à sa poigne, mais toute avaient protesté. Il y avait des explosions, quelques brulure. Une baguette, en bois de pommier et avec une plume d'oiseau-tonnerre (Regina s'en souvenait très bien, cette composition l'avait marqué), s'était même rebellé, projetant une gerbe d'eau sur le visage du vieillard, comme si elle était offensée qu'il ait ne serait-ce que pensé à la vendre à cette jeune fille.

-Je suis désolée des problèmes que je vous cause Monsieur Ollivander, finit par s'excuser Regina. Si vous voulez je peux vous aider à ranger...

-Non, non, ne t'embête pas pour ça, ma petite, j'adore les défis. Tu es une véritable énigme, et je vais...

Soudain il s'arrêta de parler, et son visage s'éclaira comme si il venait de comprendre la raison de la vie, comme si il venait d'avoir une révélation.

-Une énigme... C'est ça qu'il te faut !

Il partit presque en courant, ne s'arrêtant pas dans l'un des rayonnages mais s'en allant fouiller dans son arrière boutique. Il en revint avec un étui poussiéreux, un modèle qu'il ne présentait de toute évidence que rarement.

-Quand j'ai fabriqué cette baguette, je pensais d'abord, que le bois ne tiendrait pas. Mais au final, ca as tenu sauf qu'elle n'as jamais convenu à aucun sorcier. Essaie là.

Elle ouvrit l'étui et vit une baguette longue et surtout particulièrement fine. Le bois n'était ni vraiment foncé ni claire, plutôt d'une couleur riche entre les deux, qui tirait sur le rouge. La poignée était sculpté d'arabesque qui s'effaçait sur la longueur, pour ne laisser qu'un bois lisse, sans imperfection.

-Cette baguette est une énigme... Elle fait 31, 6 centimètres, en bois de cerisier. C'est une baguette longue et fine, mais néanmoins tres rigide... Et à l'intérieur se trouve une épine de monstre de Fleuve Blanc... ça sonne mystérieux mais c'est un cœur assez courant en vrai, les gens n'arrivent juste pas à retenir le nom... Prend là, maintenant.

Au moment où elle la saisit, Regina sut que c'était la bonne. Une douce chaleur lui caressait le bout des doigts, pas le genre de chaleur qui laissait présager une brulure comme tout à l'heure, non cette fois, c'était la baguette qui la saluait. Elle l'agita dans les airs et une gerbe d'étincelle bleue et verte en jaillit. Ollivander regarda le phénomène avec fascination, un léger sourire sur les lèvres. Regina, elle, regardait ça avec un air émerveillé. Elle avait beau avoir grandi dans le monde de la magie et en connaitre toute les possibilités, c'était la première fois que ça venait d'elle, c'était la première fois qu'elle était actrice de ce qui se passait, et non plus une spectatrice assise sagement dans les gradins.

-Merci, Monsieur Ollivander, merci beaucoup, répétait -elle en lui payant la baguette.

-C'est normal petite, c'est mon métier... Avec cette baguette, tu es prête à partir à Poudlard... Je pense que ta scolarité sera très intéressante...

Cette dernière phrase la fit tiquer et elle baissa les yeux sur la baguette qu'elle avait à la main. Ce simple bout de bois sculpté pouvait il vraiment laissé présager ce qui allait lui arriver pendant les sept prochaines années ?

Non, décida t'elle, c'était absurde.

Rapidement elle sortit dans la rue et commença à se diriger vers l'allée des Embrumes ou elle devait rejoindre sa mère. En chemin, elle tenta de ne bousculer personne, tenta même de ne croiser aucun regard, intimidé par la foule autour d'elle. Puis elle la vit.

Sortant d'une boutique, il y avait cette jeune fille au grand sourire. Elle avait des yeux vert étincelants et un teint de porcelaine. Ses long cheveux blond chutait dans son dos en boucles épaisses. Elle levait la tête pour parler à ses parents, un homme et une femme tout aussi souriant qu'elle. Tout les trois portait le bonheur inscrit sur leurs visage, et, pendant un instant, Regina fut jalouse de ça, jalouse d'une famille soudée qui avait quelque chose qu'elle même n'avait jamais connu : la complicité.

Puis en quelques secondes, la blonde disparut dans la foule avec ses parent, et la brune reprit ses esprits. A quelques mètres d'elle, se trouvait la ruelle qui la mènerait à se mère, la ruelle qui l'exposerait aux regard vicieux et aux personnalités inquiétantes des gens peuplant l'Allée de Embrumes...

Elle ne voulait pas y aller mais elle savait qu'elle n'avait pas le choix.


Voilà voilà... J'espere que ca vous as plu... Hésitez pas à me laisser un petit commentaire pour me dire ce que vous en avez pensé, ça me fait écrire plus vite ^^ :)

A bientot :) !