Vous voici face ma toute première fanfiction sur le sublime univers d'Harry Potter. Vous y verrez les débuts de trois OC que vous suivrez, si l'envie vous vient, pendant leurs 7 années de scolarité pendant les années 70 à Poudlard, l'école de sorcellerie.
Disclaimer : Malgré de nombreuses tentatives, Harry Potter ne m'appartient pas et est la propriété de l'immense J.K Rowling.
- La communauté du Boursouf -
1ère partie : La naissance du Boursouf
Résumé : Pendant sept années, Poudlard prit feu quatre fois, failli être attaqué par un dragon, devint invisible, fut noyé par une rébellion des elfes de maisons et vit ses élèves faire grève. De 1970 à 1977, les plus grands fauteurs de troubles, les Maraudeurs, menèrent une guerre sans fin contre la communauté du Boursouf.
Chapitre 1 : La lettre ailée
Ou un début des plus banals
Leo Grant était un jeune garçon de onze ans parfait sur tous les tableaux. Tout d'abord, ses traits semblaient ceux des poupées de porcelaine mais il gardait un porté de cou qui le ferrait passer pour un homme important une fois arrivé dans la haute société. Ses yeux possédaient cette couleur bleue qui illuminait tout de suite un visage. Des lèvres fines mais pas inexistantes, un nez droit, des sourcils parfaitement alignés et des cheveux d'un noir de jais parfaitement coupé au centimètre près. La taille fine, ni trop grand, ni trop petit.
Mais si ce n'était que ça, sa beauté extérieure n'égalait que de très peu sa beauté intérieure. Jeune garçon souriant, toujours près à aider son prochain – dans la limite du convenable mais vous comprendrez bien vite. Avenant, poli, Leo ne semblait jamais s'énerver. Il possédait un charisme de leader naturel qui faisait que tous ses amis l'écoutaient et, surtout, le respectaient. Mais surtout, Leo était un garçon qui suivait comme il se devait ce que lui enseignaient ses parents. Les Grant étaient une famille autrefois aussi puissante que les Black ou encore les Malefoy. Cependant, s'ils avaient perdu leur richesse, leur prestance restait connue et reconnue. Une famille de sang-purs aux pensées que je n'ai pas le besoin de vous énoncer.
Dans son univers, Leo Grant était un garçon parfait sous tous les tableaux. Mais, nous le savons tous, ce genre de personne cache souvent certaines choses.
La première chose que dissimulait Leo, c'était son visage le matin. En tant que fils Grant, il devait de se montrer impeccable en toute circonstance. Mais quand un léger filet de lumière traversait ses rideaux opaques pour arriver par un hasard légèrement farceur en plein milieu de son visage, non, Leo n'était pas impeccable. Tout d'abord, il grimaçait face à cette blague de très mauvais goût. Son nez droit se fronçait et un gémissement peu flatteur sortait d'entre ses lèvres. Ses yeux s'ouvrait avec difficulté et il se sortait du lit avec autant de classe que le ferais un bœuf en surpoids. Bien sûr, le peu de grâce dans ces actes le faisait quasiment toujours s'étaler avec un bruit mat sur le sol. Ce jour là ne fit pas exception à la règle.
Alors, oui, Leo n'était pas une princesse Disney – déjà, parce qu'il ne savait pas ce qu'elles étaient – qui se réveillait le teint frais en chantant avec les oiseaux. Ses cheveux perdaient leur tenue exemplaire pour ne plus être qu'un nid de rats. Sa posture droite et fière devenait aussi penchée et flasque qu'un quadragénaire sous morphine et surtout, comble du ridicule, ses traits dits « parfaits » le faisait maintenant ressembler à un enfant de cinq ans. Leo avait toujours travailler ses expressions pour que son visage enfantin effraie plus qu'il ne fasse rire les personnes autour de lui, mais tous ses efforts retournaient au néant chaque matin.
Ne nous arrêtons pas en si bon chemin ! Après tout, tout le monde a une sale tête le matin, me direz-vous. Je le conçois mais est-ce que tout le monde engloutie l'équivalent d'un phoque en surpoids chaque matin à l'abri des regards ?
Voici le second défaut de Leo Grant : sa gourmandise pour tout ce qui était sucré. Bien qu'il se devait de garder une alimentation équilibréd face à ses compatriotes et ses parents, en cachette, Leo perdait le contrôle et s'empiffrait jusqu'à en avoir mal au ventre.
Il avait fait un deal avec le cuisinier : si celui-ci lui laissait de côté des friandises, alors il irait promener son chien. Chien qui prenait un malin plaisir à faire courir le jeune garçon d'un bout à l'autre de la forêt où il l'emmenait se promener. Mais un marché était un marché, et cela lui permettait de ne pas prendre cinq kilos par jour avec tout ce qu'il mangeait.
Ce matin là, donc, comme tout les matins, Leo sortit de sa chambre en mode « zombie ». Attitude qu'il garderait jusqu'à ce qu'il ait mangé son poids en nourriture. Il traîna des pieds jusqu'à la cuisine du petit manoir des Grant. Il entra dans la grande pièce pour voir le cuisinier mettre un plat de viennoiserie sur la table déjà bien remplie de nourriture.
- Bonjour mon garçon ! Tu as bien dormi ?
- Très bien monsieur, merci. Et vous ?
- Oh, mon petit Toby n'a pas arrêter de chahuter toute la nuit, j'ai donc du l'attacher dehors. J'espérais que ses cris ne vous avaient pas réveillé.
- Non, non, ne vous inquiétez pas.
Je n'avais donc pas de monstre enfermé dans mon placard qui hurlait à la mort, pensa Leo en s'attablant.
Défaut numéro 3 : Leo croyait encore au monstres sous le lit, enfin, dans son placard.
- Heureusement, je n'aurais pas voulus ennuyer votre sommeil ou celui de vos parents.
- D'ailleurs, où sont-ils ? demanda Leo en commençant à manger.
- Partis pour… une réunion.
Leo reposa son croissant sur la table avec un soupir. Depuis quelques temps, ses parents partaient à des réunions dont il en ignorait tout. Ils ne voulaient rien dire à leur fils et celui-ci s'était tourné vers les quelques personnes que son père avait engagé pour s'occuper de la maison. Le cuisinier ne répondait pas, pareil pour les deux femmes de chambres. Quand au jardinier, c'était un vieil homme colérique qui lui hurlait au visage dès que Leo osait poser la moindre question au sujet de ces réunions.
Il eu du mal à continuer son repas. Les paroles du cuisinier repassait en boucle dans son esprit. Mais où allaient ses parents ? C'était le rôle d'un bon fils que de s'inquiéter pour ceux qui lui avaient donner la vie.
Le pauvre cuisinier ne savait que faire face à ce petit Leo soudainement très triste. Il mangeait lentement son bol de céréales, les yeux dans le vague, les doigts de sa main gauche tapotant doucement le bois de la table. Soudainement, le cuisinier entendit un léger tapotement à la fenêtre des cuisines. Il détourna la tête de son petit protégé et se retrouva face à un hibou, lettre au bec.
- Leo, je crois que c'est pour toi.
Les circonstances étaient atténuantes, il le concevait. Mais, jamais, au grand jamais, il n'aurait mis le feu à sa cuisine. Sans aucune preuve qui montrerait son innocence, Toby Wilder était face à son père, la sueur coulant doucement sur sa nuque.
Mr Wilder était un homme à la peau noire et complètement fait de muscles. Une baffe pouvait vous envoyer jusqu'au pays du soleil levant et ça, franchement, Toby s'en passerait.
- Je n'y crois pas ! Qu'est-ce qu'on a fait ta mère et moi pour que tu deviennes un tel délinquant !
- Mais papa ! Je te jure que c'est pas moi ! Je viens de me lever !
Ils se trouvaient tous deux dans le salon pendant que Mme Wilder tentait tant bien que mal de réparer les dégâts de son fils. Du moins, c'est ce qu'ils pensaient tous. Mais Toby ne pouvait être le coupable puisqu'il avait joué au jeux-vidéos si tard qu'il ne s'était réveillé qu'à midi dans le canapé du salon, il avait senti comme une odeur de brûlé. Bien sûr, au moment où il avait passé le pas de la pièce pour trouver la table en feu, ses parents revenaient d'un repas chez des amis qui les avaient laisser dormir.
- Aguamenti ! Aguamenti ! criait sa mère sans relâche dans l'autre pièce.
- Très sérieusement, Toby ? Tu vas accuser qui ? Ta petite sœur de deux ans ? Elle ne sait même pas encore marcher et surtout, elle était avec nous. Tu étais seul !
- Mais je te jure papa ! Pourquoi j'aurais mis le feu à la cuisine ?
Le pauvre innocent passa une main dans ses dreds brunes en soupirant. Il ne savait plus quoi dire. Peut-être qu'un pyromane s'était introdui chez eux et avait mis le feu avant de s'enfuir.
Sa mère arriva dans le salon, ses cheveux blonds ébouriffés par la panique.
- Toby, à quoi as-tu pensé ? Tu aurais pu mourir ! s'énerva sa mère.
- Mais puisque je vous dis que c'est pas moi !
- 'Oby ! babilla une petite métisse accrochée à la jambe du garçon de onze ans.
Son père s'assit sur le premier fauteuil qui vint et se prit la tête dans les mains.
- Si c'est pas toi, qui ça pourrait bien-être ? demanda sa mère.
- Je sais pas, moi… Le facteur ! Il a une tête de pyromane. À tous les coups, il s'est vengé parce que je lui ai lâcher le chien aux fesses.
- TU AS QUOI ! s'énerva son père.
Il se releva brusquement du fauteuil en observant son fils de toute sa hauteur, c'est à dire 1m89 de muscles et de fureur. Si la mère de Toby était une force tranquille, son père pouvait facilement s'apparenter à un buffle.
J'aurais pas du dire ça, se lamenta intérieurement le métis.
- Dans ta chambre ! MAINTENANT ! hurla son père.
C'était un colérique, et Toby avait hérité de ce défaut. Son sang ne fit qu'un tour et il hurla à son tour.
- MAIS J'AI RIEN FAIT !
Et avant de comprendre ce qui se passait, le tapis prit feu. Sa petite sœur se mit à pleurer pendant que ses parents observaient le feu sur le tapis avec peur et surprise.
- Toby… commença sa mère.
- C'est pas moi, répondit t-il en prenant sa sœur dans ses bras.
- Si, Toby, tu as fais de la magie !
Sans comprendre tout de suite, le garçon observa sa mère dont les yeux brillaient de larmes contenus.
- Je suis si heureuse que tu ait hérité de mon don…
- Tu le seras moins quand la maison sera en flamme, dit soudainement son père en observant le mini-incendie qui commençait à se propager sans savoir quoi faire.
D'un coup de baguette, le feu disparut et la petite sœur se calma. Toby, encore sous le choc devant tout ce qui venait de se passer, relâcha sa sœur. Sa mère s'approcha alors en le prenant dans ses bras.
Elle était une sorcière, Serdaigle dans sa jeunesse, en sortant de Poudlard elle avait rencontrés Mr Wilder et en était tombé amoureuse. Elle avait attendu la demande ne mariage de l'homme pour lui avouer la vérité. Il avait eu du mal à accepter le fait que s'il énervait trop sa femme, celle-ci pouvait le transformer en grenouille. Mais il s'y était fait. Un amour plus fort que de simples pouvoirs. Mme Wilder avait eu peur en voyant que son fils n'émettait aucune magie. Ce qu'elle ne savait pas, c'est que le jeune garçon avait déjà eu des signes.
A sept ans, un petit Toby jouait au roller dans la maison quand il buta contre une étagère. De nombreux livres en tombèrent mais jamais il ne se les pris au visage. Par contre, il fut entouré par un cercle d'énormes bouquins presque trop bien alignés. Toby prit cela pour de la chance.
A huit ans, le même petit Toby se fit embêter par l'énorme Wallace Kyle de son école primaire. Mais lorsque Wallace voulut asséner son poings boudiné sur le visage de Toby, celui-ci l'évita avec une vitesse presque surhumaine et s'enfuit. Toby prit cela pour de la peur.
A neuf ans, l'exact petit garçon vit un bébé moineaux tomber dans un lac. Toby regardait le pauvre bébé se noyer sans savoir quoi faire. Pourtant, par d'étranges circonstances, le moineau réussit à sortir de l'eau et s'enfuir très haut dans le ciel. Toby prit cela pour un talent de l'oiseau.
Mais aujourd'hui, Toby avait onze ans et il venait de mettre feu à un tapis. Alors, oui, peut-être devait t-il se rendre à l'évidence.
Et en même temps qu'une chouette tapotait du bec sur la vitre du salon, Toby prit ce qui lui arrivait pour de la magie.
- Papa, papa !
- Oui, ma chérie ?
- Tu connais le chiffre de Beale ?
Le japonais observa sa fille quelques secondes. Que pouvait-il bien se passer dans la tête de cet enfant ?
- Je… Non. Pourquoi ?
- J'ai vu ça aux infos hier, j'pensais que tu serais…
- Je ne possède pas le savoir universel ! Va donc voir dans les livre de ta mère !
Enervé de ne pouvoir remplir son devoir – c'est à dire paraître génial et totalement invincible devant sa fille – Mr Isogai retourna devant sa télé pendant que la petite Haruka partait vers la petite bibliothèque du bureau de sa mère.
Pouvait-on en vouloir à Haruka que de demander une réponse à chacune des questions qui émergeaient dans son esprit ? Non, je ne pense pas.
Et bien sûr, la jeune fille de onze ans ne passait pas ses journées à lire des livres et à apprendre des anecdotes inutiles parce qu'elle n'avait aucun ami, et qu'elle était seule. La blague. Elle avait plein d'amis ! Mais ils étaient tous parties en vacances, voilà tout.
Du moins, c'est ce que Haruka voudrait que vous pensiez. Mais le problème est qu'en tant que narrateur connaissant parfaitement son travail, je vous dois la vérité. Celle-ci étant que Haruka était une enfant très solitaire. Arrivée il y a six ans du Japon, elle n'avait jamais réussi à vraiment s'intégrer, tout d'abord bloquée par la barrière de la langue puis par celle de la culture. Mais maintenant que son anglais était plus que correct et sa culture imprégnée par l'Angleterre, pourquoi ne pouvait-elle pas s'intégrer ? Parce que Haruka était une fille étrange à qui il arrivait des choses étranges en permanence, comme faire voleter des choses sur le point de se casser. Seule dans son coin, Haruka s'était mise en tête qu'elle avait hériter un don de ses ancêtres Bouddhistes et qu'ils l'appelleraient du dernier seuil de conscience pour lui donner une mission divine.
Même si elle n'avait aucun moine dans sa famille, et que Haruka était Shintoïste tout comme sa mère et son père.
Il ne fallut pas longtemps à la jeune fille pour trouver ce qu'elle recherchait : sa mère possédait la même passion que sa fille pour les anecdotes inutiles et, par la même occasion, un livre des codes jamais décodés.
Là, Haruka eu tout le loisir de le feuilleter pendant une bonne heure – elle s'arrêtait toutes les deux pages pour essayer de déchiffrer des codes que même Einstein n'aurait pas réussi – avant de trouver le paragraphe voulu sur « le chiffre de Beale ».
Pour résumer clairement et simplement l'histoire : en 1818, un monsieur trouva un minerai d'or en chassant le bison et décida de le cacher. Avant de partir vers d'autres cieux, le monsieur donna une boîte à un homme de confiance – que nous nommerons donc Confiance – avec des lettres explicatives et trois autres codées qui mèneraient jusqu'au trésor. Le monsieur dit à Confiance : « Par contre, tu ne devras ne l'ouvrir que dans 10 ans si je ne reviens pas, et on t'enverra une clé pour la boîte à tant. » Sauf que Confiance ne verra plus jamais le monsieur et on ne lui enverra jamais de clé. 25 ans plus tard, parce que notre ami n'était pas pressé, celui-ci ouvrit la boîte. Il tenta de décoder les messages, mais ne réussit que la seconde lettre.
Nous laissant ainsi avec un trésor enfoui quelque part, puisque personne à ce jour n'a réussi à décoder les deux autres lettres.
Haruka grogna, referma le livre d'un coup sec, réfléchit à deux fois et le rouvrit. Elle mit dix minutes à retrouver la page vu que le livre devait faire au moins 300 pages à vue de nez, et regarda intensément le code retracé.
Son attention tenu deux minutes, puis elle referma à nouveau le livre et le reposa sur le bureau de sa mère pour ensuite quitter la pièce. Haruka aimait les anecdotes, mais se concentrer ? Alors là, non.
En regardant la vieille horloge dans le couloir de sa maison, Haruka eu un sourire. Seize heures, goûter ! Elle courut plutôt qu'elle ne marcha jusqu'à la cuisine et se servit un immense verre de jus d'orange. Soudainement, elle entendit toquer à sa fenêtre. Qui toquait à une fenêtre à une heure pareil ? Peut-être leur vieux voisins un peu séniles qui venaient demander des poichiches ? La jeune japonaise aux cheveux châtains se tourna vers la fenêtre et se retrouva face… à un petit homme. Un tout petit homme avec un longue barbe et un chapeau pointu qui toquait à sa fenêtre.
« Le signe des moines bouddhistes est arrivée… » pensa Haruka.
Et le pire dans tout ça ? Elle n'avait pas totalement tort.
