ZOMBIE APOCALYPSE :

Prologue :

Salut tout le monde !

Bon comme vous pouvez le constater, je ne me suis pas prise la tête avec le titre de cette nouvelle histoire Faberry et j'espère que vous ne m'en tiendrez pas rigueur…

Comme vous avez pu le remarquer cette année je n'ai pas beaucoup posté à part quelques one-shots et j'ai eu du mal à terminer Etrangers, car j'ai étais beaucoup accaparé par mes examens et autres… A vrai dire, cette année, j'en ai beaucoup profité pour réunir le max d'idée de fanfic à faire et je les ai petit à petit développés.

Pour vous donner un petit aperçu j'ai trois fanfictions Faberry aussi diverses les unes que les autres que je continue encore de développer en ce moment. Et n'ayez crainte, elles seront bientôt publier

J'essaie aussi de faire une fanfiction Pezberry mais j'ai du mal à me lancer alors on verra. J'ai d'autres idées aussi, mais pour d'autres univers que celui de Glee, comme Twilight, Pretty Little Liars, Vampire Diaries…

Et bien sûr, j'essaierai de poster de nouveaux ones-shots puisque vous semblez bien les aimer…

N'hésitez pas à me poser des questions ou à me proposer quelques idées pour cette fic, ou pour en créer une autre. Je répondrais seulement aux questions qu'on me posera en début de chaque chapitre ou bien par MP pour celles et ceux qui m'auront envoyés leur message comme ça.

Concernant cette histoire, seule son titre devrait vous faire comprendre qu'il y aura du sang, des zombies en décompositions, des morts, des trahisons, de l'horreur, des cris, des pleurs… enfin tout ça quoi ^^

Mais je vous rassure, il y aura aussi des baisers, des câlins, des couples, des surprises, des révélations, des réconciliations… !

Donc âmes un peu sensibles, s'abstenir !

Je ne veux pas découvrir dans le JT du vingt heures qu'une personne a tourné de l'œil en lisant mon histoire ^^ Ce serait tellement horrible !

Disclaimer : L'univers de Glee ne m'appartient pas sauf les personnages sortit tout droit de mon imagination…

Désolé pour les éventuelles fautes d'orthographes…

Bonne Lecture


C'est quand on s'y attend le moins, que l'enfer vient…~

PDV Rachel Berry :

Je souriais doucement, encore à moitié plongée dans le monde de Morphée en sentant les douces caresses du soleil venir chatouiller mon corps à moitié caché par ma couverture.

Mais soudain, un bruit sourd se fit entendre au rez-de-chaussée, me faisant sursauter. Je me redressais rapidement de mon lit, les yeux entrouverts et la bouche pâteuse. Ça devait être sûrement papa L qui venait de se rendre compte qu'il n'y avait plus de caféine...

Mon regard divagua vers mon réveil et je fronçai des sourcils en voyant qu'il était huit heures moins quart. Mon cœur s'accéléra et j'attrapais rapidement mon réveil en plissant les yeux.

Quelqu'un avait éteint mon alarme.

Je me pinçais les lèvres et sauta de mon lit en grommelant. Pourquoi mes pères auraient-ils fait une chose pareille alors qu'ils savaient pertinemment que je commençais tous les jours à huit heures trente. N'ayant pas le temps pour une douche, je me débarbouillais rapidement le visage et me préparais à toute vitesse en jurant encore contre mes pères. Je m'arrêtai un instant devant le miroir et vérifia que ma tenue était convenable.

J'avais un jean noir avec un débardeur marron clair sous un pull treillis marron foncé et des bottes noir montantes serrées. Bon, ce n'était pas le style que j'adoptais à la normal mais à ma plus grande horreur, Kurt avait de nouveau fait une virée meurtrière dans ma garde de robe.

Traduction : il avait jetait la moitié de mes chandails avec des imprimés d'animaux et avait caché toutes mes chaussettes montantes et mes précieuses chaussures Mary Jane.

Je fis la moue à mon reflet à ce désagréable souvenir. Quel machiavélique et horrible meilleur ami ! Je n'ai jamais compris pourquoi on pensait que les gays étaient de très gentils personnes généreuses, incapable de faire du mal à la plus petite bête.

Quel mensonge ! Kurt Hummel en était la preuve vivante.

Un autre bruit sourd se fit entendre me faisant froncer des sourcils. J'attrapai les clés de ma voiture et mon sac à dos puis ouvris la porte et marchait prudemment au couloir qui menait à l'escalier, le cœur battant la chamade.

« Papa ? » fis-je avec hésitation en posant ma main sur la rampe de l'escalier.

Personne ne me répondit.

J'avalais difficilement ma salive et jetais un regard envieux à ma chambre. Soudain des pas lourds se firent entendre en bas et ma respiration s'accéléra. J'ouvris fébrilement mon sac et attrapais mon spray au poivre avant de poser sans bruit mon sac par terre. J'attrapai de mon autre main mon portable et commençais déjà à composer le numéro de papa L. Une sonnerie se fit soudain entendre me faisant sursauter de peur.

Elle provenait d'en bas.

Un étrange gargouillement se fit entendre au rez-de-chaussée. Les pas lourds devinrent plus lointains. Je secouais la tête en comprenant que mon père venait d'essayer de me faire peur et descendis rapidement l'escalier en commençant à réfléchir au sermon que j'allais lui servir sur l'immaturité dont il venait de faire preuve. Sérieusement, parfois je me demandais qui était le plus mature d'entre nous dans cette maison…

En voyant sa grande silhouette s'engageait dans le salon pour récupérer son portable, je le suivis, furax.

« Sérieusement papa, tu n'as pas trouvé mieux que de me faire peur pour occuper ton temps ? Et je peux savoir pourquoi tu as éteins mon alarme ?! » Lui demandais-je d'un ton énervé avant de reprendre de plus belle « Et ce qui veut donc dire que tu es entré dans ma chambre sans mon autorisation alors que je dormais, ce qui est d'ailleurs très flippant... Mais comment peux-tu faire preuve d'autant d'immaturité papa hein ?! Alors que... que tu ... » bégayais-je en voyant mon père se stopper net dans une posture bizarre, légèrement recroquevillé et pousser un grognement.

Un grognement bestial.

Mon cœur se mit à battre la chamade. Ma main moite se resserra autour du spray au poivre que je n'avais toujours pas lâché.

« Papa ? » articulais-je doucement, d'une voix tremblante.

Un bruit étrange sortit de sa bouche. Un bruit effrayant. Je trébuchais en arrière alors qu'il se retournait lentement vers moi. J'ouvris la bouche avec l'intention de lui demander ce qui lui arrivait, mais seul un bruit étranglé sortit de ma bouche en voyant son visage.

Un visage à moitié déchiqueté.

Ma main se pressa contre ma bouche alors qu'un haut le cœur me prit subitement. Papa L se mit à avancer vers moi, ou plutôt à se traîner, me rectifiais-je en voyant ses pieds traîner sur le sol avec une lenteur exagéré. Je relevais le regard, affolé et fixais avec horreur le bout de chair qui pendait sur son visage barbouillé de sang. Sa bouche se tordit dans une grimace qui libéra un grognement sauvage. Je sursautais de peur et reculais rapidement en le voyant continuer de s'approcher de moi.

« Papa ? Papa, qu'est-ce qui t'es arrivé ? Qui... qui t'as fait ? Comment ça se fait que- » je m'interrompis brusquement lorsque mon père fit un geste rapide pour se jeter sur moi et trébucha en arrière avant de tomber par terre en poussant un cri.

Mon père grogna et tendit les bras vers moi. Je le dévisageai un instant et paniqua en le voyant ouvrir en grand la bouche et se pencher vers moi.

Comme s'il allait le me manger.

Je plissai les yeux à cette dernière supposition. Je crois que qu'il fallait que j'arrête de regarder des films d'horreurs avec Noah...

Mon père tomba en avant, sur moi me faisant une nouvelle fois crier de peur. Non mais c'était quoi son problème ?!

C'était sûrement encore une de ses obsessions débiles avec Halloween, du fait qu'il n'arrêtait pas de se plaindre qu'il y aurait dû y avoir plus d'une journée consacrée à cette fête... Eh bien, il avait choisi la mauvaise journée pour remettre ça sur le tapis parce que j'étais en retard et que ses gamineries commençaient à me taper sur le système.

« Papa, c'est bon j'ai compris... » grognai-je en le voyant littéralement ramper sur mes jambes « Ouais ton costume est sympa, et maintenant lèves-toi avant que tu me salisses avec tout ton maquillage... » m'énervais-je en le voyant continuer de grogner bêtement.

Lorsque je me rendis compte qu'il continuait de ramper sur moi, les yeux fixés sur mon cou, je me mis à paniquer.

« Papa, c'est plus marrant maintenant, lèves-toi ! » criai-je en me débattant lorsqu'il s'appuya de tout son poids sur moi.

Mon souffle se coupa.

Je n'avais pas le souvenir qu'il pesait autant. Eh bien, d'un côté, il n'avait pas l'habitude de s'étaler comme ça sur moi...

Il grogna de nouveau en griffant mes bras couvert par mon pull. Ma respiration s'accéléra. Quelque chose n'allait pas.

« Papa ? Papa ? Arrête, tu vas me faire mal ! » hurlais-je en me débattant. Les grognements augmentèrent d'intensité « Non, non lâches-moi ! J'ai dit que c'était plus marrant ! » sanglotais-je en poussant de toutes mes forces ses épaules.

Je pris peur lorsque son visage se retrouva soudain à quelques centimètres du mien et le vit claquer fortement des dents en se penchant toujours plus en avant « Mais qu'est-ce qui te prends?! Papa, c'est moi, c'est Rachel, ta fille... » Repris-je rapidement, les larmes dévalant des joues lorsqu'il se mit à grogner sur moi, les yeux voilés. Je gémis en sentant soudain l'odeur répugnante qu'il dégageait.

L'odeur de la mort.

Un nouveau haut le cœur me prit, j'essayais tant bien que mal de refouler mon envie de vomir et serrais les dents en tentant de pousser mon père hors de moi.

« Je ne rigole plus maintenant papa... enlèves-toi de moi putain ! » hurlais-je à plein poumons, d'une voix hystérique en commençant à le frapper à la poitrine.

Ses mains s'élancèrent aussitôt vers mes cheveux et tirèrent brusquement dessus me faisant crier de douleur. Je tentais de le repousser mais cela ne semblait que plus l'encourager à me tirer violemment les cheveux.

« Putain mais c'est quoi ton problème ?! A L'AIDE ! » Hurlai-je lorsque je vis soudain sa bouche s'approchait dangereusement de mon bras « Papa non, non ! ARRETE ! » Repris-je en lui donnant un coup de coude au visage.

Le bout de chair qui pendait tomba sur moi et je me mis à pousser des hurlements horrifiés en voyant à découvert les muscles de sa mâchoire travailler pour tenter de me mordre.

Mon père était devenu complètement cinglée, c'était la seule explication logique que j'étais en mesure de fournir en ce moment.

Complètement cinglée, avec des airs de cannibale affamé.

Et sérieusement, c'était le truc le plus effrayant que j'avais jamais vu. Les films d'horreurs que Noah me montrait pour me faire peur me semblaient à présent être des dessins animés. Sa main tira de nouveau violemment sur mes cheveux.

Je grimaçais de douleur.

Fils de...

« RACHEL ! » hurla soudain papa H en dévalant à toute vitesse les escaliers.

« Papa aide-moi ! » sanglotais-je en voyant papa L continuer de tenter de me mordre en claquant furieusement des dents « Je suis dans le salon ! Papa ! ».

« NON ! » cria papa H en poussant papa L hors de moi.

Je me mis sangloter incontrôlablement en voyant papa H frapper plusieurs fois papa L au visage. Je devais sûrement être en train de faire un cauchemar. Un horrible cauchemar trop réaliste. Soudain papa H se tourna vers moi.

« Cours Rachel ! Prend la voiture et va au ranch de tante Becca et ne laisse personne rentrer ! Tu m'entends?! COURS ! » Hurla-t-il en tentant de maintenant papa L au sol.

Je secouais rapidement de la tête en pleurant. J'étais en train de faire un cauchemar, oui c'était un cauchemar... Un cauchemar avec un papa L cannibale défiguré et-

Ma respiration se coupa en voyant soudain papa L déchirer violemment la peau du cou de papa H à l'aide de ses dents, qui hurla de douleur.

« PAPA ! » hurlais-je en me relevant à toute vitesse.

« COURS RACHEL ! COURS ET NE T'ARETTES PAS ! » Hurla-t-il avant que ses paroles ne se transforme en gémissements lorsque papa L dévora littéralement la moitié de son visage.

Le sang gicla de partout me faisant sangloter dans l'horreur. Soudain, les yeux de papa L se fixèrent sur moi, il grogna alors qu'un bout de chair pendait en dehors de sa bouche et serra plus fort papa H contre lui qui alternait entre hurlement et gémissement.

Je reculais en trébuchant et tombais sur le fauteuil me faisant sursauter de peur. Ne quittant pas des yeux papa L, je sortis à reculons du salon avant de courir dans la cuisine pour attraper un couteau d'une main tremblante. Je gémis doucement à la seule idée de planter un couteau dans le corps de papa L mais je ne le laisserais pas manger Papa H. Quoiqu'il ait ou était devenu, je ne le laisserais pas l'avoir.

Je revins rapidement dans le salon et hoquetais de dégoût et d'horreur en voyant le visage de papa H méconnaissable et son ventre ouvert, sûrement déchiré par les ongles et les dents de papa H qui grognait, avec le visage enfouit dans son estomac.

Une marée de sang s'étant formée autour d'eux me donnant une nouvelle fois envie de vomir. Je serrais le couteau et poussa un sanglot. Le regard de papa L se releva aussitôt et se fixa sur moi. Il ouvrit la bouche en grand et libéra un grognement bestial en se redressant lentement.

La panique l'emporta sur tout le reste et je me précipitais hors de la salle en trébuchant plusieurs fois avant d'ouvrir d'une main tremblante la porte d'entrée. En entendant des pas lourds précipités derrière moi, je la refermais rapidement et sursauter de peur lorsque la porte tremblant violemment, comme si un corps venait de la percuter.

Je pris de grandes respirations pour tenter de me calmer et essuyait rapidement d'une main tremblante les larmes qui ne cessaient de tomber de mes yeux.

En relevant le regard, je ne m'attendais pas du tout à voir le spectacle qui s'imposa violemment à moi. Des gens hurlaient et couraient dans tous les sens, un homme rampait par terre en hurlant à l'aide alors qu'une femme lui dévorait la jambe. Des voitures zigzaguaient à toute vitesse entre les gens qui erraient dans la rue avec des airs ahuries et incrédules. C'était le chaos.

Le souffle tremblant, je me redressais lentement, de peur que papa L ne tente une nouvelle fois de l'ouvrir.

Je chancelais sur la pelouse de ma maison et me penchais soudain en avant pour vomir mon repas de la veille. Chose faite, je me redressais en poussant un gémissement et essuyais d'un revers de main ma bouche sèche.

Un cri s'éleva soudain et je me crispais en ayant l'impression de connaître cette voix. Je relevais rapidement la tête et la première chose qui me vint à l'esprit était que je devais bouger d'ici et vite. Mais un nouveau cri interrompit mes pensées et je fis volte-face en sentant mon ventre se serrer douloureusement. Ma bouche s'ouvrit dans l'horreur en voyant la petite sœur de Noah, Sarah, lutter contre ce qui semblait être les restes du facteur.

« Non » soufflai-je d'un air terrifié en voyant le facteur réussir à faire tomber Sarah.

Mes jambes se mirent aussitôt en mouvement et me portèrent à toute vitesse jusqu'à Sarah qui donnait des coups de pieds en sanglotant et en appelant à l'aide. Lorsqu'elle me vit s'approcher d'elle par-dessus l'épaule de… cette chose qui continuait de la harceler en grognant, ses sanglots redoublèrent mais son visage exprima son soulagement.

« Rachel ! Aide-moi ! Je t'en supplie ! » cria-t-elle à bout de forces.

Hésitante et terrifiée, je tirais tout de même l'arrière de la veste du facteur qui trébucha en arrière et qui se serait écroulé sur moi si je n'avais pas eu le réflexe de me décaler sur le côté. Aussitôt qu'il eut était allongé, je visais ses yeux de mon spray au poivre que je n'avais toujours pas lâché et appuya violemment sur le bouton. La chose poussa un grognement et battit aveuglement des bras en tentant de reprendre son équilibre, sans grand succès. Aussitôt je m'éloignais de lui et allais chercher Sarah qui se pressa contre mon flanc, le corps tremblant et l'air effrayé.

« Qu'est-ce… qu'est-ce qui se passe Rach ? » sanglota-t-elle d'une voix tremblante « Je… Rob a toujours été très gentil avec moi, je ne comprends pas pourquoi il a voulu me faire du mal… est-ce que c'est de ma faute Rachel ? Est-ce que j'ai fait quelque chose de mal ? ».

Je m'agenouillais rapidement devant elle en lui prenant doucement les épaules.

« Shh… ça va aller Sarah, tu n'as rien fait de mal ok ? C'est juste que Rob… » Je m'interrompis brusquement, ne sachant quoi dire « C'est juste qu'il… qu'il ne va pas bien en ce moment. Il est malade et il ne sait plus faire la différence entre les gentilles personnes et les méchantes personnes, c'est pour ça qu'il faut que nous nous éloignions au plus vite de lui, tu comprends ? » Lui demandai-je en tentant de rester moi-même calme, ma voix se brisa au dernier mot mais Sarah sembla comprendre et hocha doucement de la tête en reniflant doucement. Je levais la tête en entendant un hurlement et grimaça lorsque le corps tremblotant de Sarah rencontra violemment le mien.

« J'ai… j'ai peur Rach… » Pleura-t-elle dans mon cou.

Je soupirais doucement et me relevais avec la fillette dans les bras.

« Je sais, moi aussi j'ai peur mais ne t'inquiète pas, tout ira bien… » Tentais-je de la rassurer, cependant ce n'était pas une chose facile lorsque je ne croyais même pas en mes propres mots « Ou sont ton frère et ta mère ? » Demandai-je soudain en me tournant vers la maison Puckerman.

« Pucky est en train de dormir et maman est partit au travail il y a une demi-heure » me répondit-elle. Je m'avançais aussitôt vers la maison, évitant agilement les mains du facteur qui grognait sans cesse dans le vide « Tu… tu crois que maman va bien ? J'ai peur qu'elle ait rencontré un méchant malade comme Rob » prit peur Sarah en resserrant ses bras autour de mon cou.

Je déglutis difficilement en me souvenant soudain que sa mère était infirmière. Les premiers infectés de cette étrange maladie avait dû obligatoirement se rendre à l'hôpital en espérant y trouver un médicament, dans quel autre lieu auraient-ils pu se rendre ? L'hôpital était sans aucun doute le lieu par lequel cette épidémie avait pu se propager aussi vite.

Merde.

« Je suis sure qu'elle va bien. Ta mère est une guerrière après tout… » Murmurais-je en cachant tant bien que mal mon inquiétude et mon doute. Je m'engouffrais dans la maison Puckerman et refermais la porte avant de grimper quatre à quatre les marches de l'escalier, avec Sarah accrochée à mon cou.

« Noah ? Noah ?! » Criai-je en me précipitant vers sa chambre. La porte s'ouvrit brusquement nous faisans crier toutes les deux de peur.

Je poussais un soupir de soulagement lorsque Noah nous adressa un regard confus, encore à moitié endormit. Je soupirais une nouvelle fois en m'apercevant qu'il ne portait qu'un débardeur blanc et un caleçon bleu marine.

« Il faut qu'on parte d'ici. Immédiatement » déclarai-je d'une voix ferme en le faisant entrer dans sa chambre.

Aussitôt je déposais doucement Sarah et en lui donnant un baiser sur le front avant de me redresser et de m'étirer le dos avec un gémissement.

La fillette ne pouvait qu'avoir dix ans et être toute mince, la porter n'avait apparemment pas beaucoup plu à mon dos.

« Rach qu'est-ce qu- » il s'interrompit brusquement et blêmit en voyant les taches de sang que j'avais sur moi « Qu'est-ce qui t'es arrivé ? Tu es blessé ? Qui t'as fait ?! » S'inquiéta-t-il en se mettant à soulever mon t-shirt pour voir si je n'avais pas de blessure.

Je rougis furieusement sous le rire cristallin de Sarah et la fusillais du regard. Cette fille ne perdait pas le nord. Cependant je sentis des larmes se rassembler aux coins de mes yeux en me souvenant le pourquoi de ce sang sur moi.

« Plus tard » dis-je d'une voix rauque « On doit partir avant qu'il ne soit trop tard » terminai-je en lui lançant un regard ferme mais pressé. Comprenant que c'était sérieux, il enfila rapidement une chemise noire et son jean clair déchiré.

« Tu devrais aller faire un sac de voyage Sarah, je ne sais pas encore combien de temps durera… tout ça » lui conseillai-je avec un doux sourire tandis que Noah terminait de mettre ses bottes de combat en cuir marron.

« Je présume que ça vaut pour moi aussi » marmonna ce dernier en lançant un sac marin kaki vide sur son lit en désordre avant de le remplir rapidement, y jetant des chaussettes, quatre débardeurs, deux jeans, des boxers, une casquette, un pull...

Pensant soudain qu'il nous faudrait des médicaments et autres objets indispensables, j'attrapais le sac noir vide qu'il me tendit et sortit rapidement de la chambre pour foncer vers la salle de bain en sachant que c'était là où la pharmacie était. Ces visites à répétitions chez les Puckerman me servait en fin de compte plus que je ne l'aurais jamais pensé. J'ouvris à la volée le placard et jetait tous les médicaments, bandages, pommades… que je trouvai dans mon sac à présent à moitié remplit. Ne perdant pas de temps, je descendis l'escalier et me précipitai dans la cuisine pour fouiller les placards et récolter deux paquets de biscuits, cinq boites de conserves et trois bouteilles d'eau pleines ainsi que quelques canettes de coca-cola. J'allais remonter voir Noah lorsque mon regard se porta sur un couteau qui traînait sur la table, je l'attrapais rapidement et le cachait dans mon sac avant de remonter.

« Il faut qu'on y aille » leur criai-je en rentrant dans la chambre de Noah.

Je fus satisfaite en voyant Sarah, sagement assise sur le lit, balancer doucement ses pieds au-dessus du vide avec un nounours à la main et un sac bien remplit accroché au dos. Cependant j'écarquillais les yeux en voyant Noah pencher vers la fenêtre avec les larmes aux yeux et ravalais mon envie de fondre en larmes en sachant ce qu'il était en train de voir.

« Noah » l'appelais-je doucement en le tirant vers l'arrière. Il me jeta un regard incrédule teintait d'horreur et secoua doucement la tête.

« C'est quoi ce bordel Rachel ? Qu'est-ce qui se passe sérieusement ? » Demanda-t-il d'une voix tremblante avant de se passer une main sur sa crête.

« Je ne sais pas Noah, la seule chose que je sache réellement en ce moment est que nous devons partir maintenant si nous ne voulons pas nous faire piéger par une horde de… ces choses » lui répondis-je en tentant de stabiliser ma voix.

Sérieusement, si Noah n'avait pas semblé autant effrayé, je me serais sans aucun doute permise de fondre en larmes mais je devais rester forte pour eux. Du moins jusqu'à ce qu'on arrive au ranch de Becca, et après… je verrais. Soudain le portable de Noah vibra nous faisant sursauter de peur. Il sauta pratiquement dessus et décrocha à la première sonnerie. Il poussa un soupir de soulagement en entendant son interlocuteur lui parler. Je lui lançais un regard curieux avant de regarder par la fenêtre et de le regretter. Le quartier était à présent presque évacué mise à part les choses qui se traînaient le long des maisons en grognant et les quelques survivants qui crier à l'aide, l'air complètement perdue.

« Noah, on doit partir maintenant » dis-je les dents serrées.

Bientôt ces choses n'auraient plus d'autres distractions que nous et je ne tenais vraiment pas à savoir ce qu'ils adviendraient alors de nous.

« C'est Quinn » lâcha-t-il sans préambule. Je fis volte-face, le cœur battant à tout rompre et lui fit les gros yeux pour en savoir plus « Elle est avec Brittany et Santana et… Sam aussi ».

Je poussais un soupir de soulagement. Eh bien, je n'étais pas la plus grande fan de Santana mais savoir qu'une personne qui m'était familière était toujours en vie me soulageais. Quant à Quinn... mon cœur eut un raté et je me mordillais la lèvre inférieure pour refouler les sentiments qui me submerger à cette simple pensée. Mais le regard nerveux que me lança Noah me fit oublia mon subit soulagement.

« Qu'est-ce qu'il y a ? Ou sont-ils ? » Demandais-je d'un air méfiant.

« Au lycée... cachés dans les vestiaires des cheerleaders ».

Je déglutis difficilement et jurais.

Merde, le lycée ? Sérieusement ?! Ils n'avaient pas trouvés mieux comme planque qu'un bâtiment qui accueillait chaque jour plus de huit cent élèves ?!

Il devait être plein à craquer d'adolescents à cette heure-ci et si ma crainte se révélait être vrai, il devait être à présent plein à craquer de ces choses cannibales. Je gémis et me prit la tête dans les mains. Qu'est-ce qu'on allait faire ?

« Il faut qu'on aille les chercher Rachel. On ne peut pas les laisser comme ça » me supplia Noah en posant une main tremblante sur mon bras.

Non sans blague ?

« Tu me crois sans cœur ou quoi ? » marmonnai-je en lui lançant un regard noir avant de m'éloigner de lui en réfléchissant à toute vitesse.

Je ne portais pas spécialement Santana dans mon cœur même si parfois elle pouvait faire preuve d'indulgence dirons-nous et j'avais aussi une petite rancœur vis à vis de Sam, je ne connaissais pas non plus beaucoup Brittany à part les quelques commentaires étranges qu'elle me faisait et les câlins serrés qu'il lui arrivait de me faire mais elle n'était pas une personne qu'on pourrait qualifier de méchante, elle était juste... dans son monde. Et Quinn... eh bien Quinn était une autre histoire. Mais ce qui était certain c'est que je n'allais pas les laisser abandonner.

C'était pour cela qu'il fallait que je trouve une solution et rapidement. Il fallait déjà que le sauvetage se fasse rapidement et discrètement sans attirer l'attention de ces choses, donc il faudrait qu'on passe par le stade vu que les vestiaires s'y trouvaient juste à côté. Aussi il faudra que Sam, Quinn, Santana et Brittany arrive au moins à sortir du lycée. Impossible qu'on n'y entre sans se faire repérer par ces choses.

« Quelle heure est-il ? » demandai-je soudain en me tournant vers Noah. Celle-ci me lança un regard de travers et regarda rapidement son portable.

« Dix heures et demi ».

J'hochai la tête avec satisfaction. Bon point pour nous, il nous restait encore la majorité de la journée avant que la nuit ne tombe ce qui nous laissait le temps de faire pas mal de choses.

J'inspirai une profonde respiration et croisai le regard de Noah.

« On y va ».


Alors vos avis ? Est-ce que vous avez apprécié le prologue ?

Pensez-vous qu'ils vont réussir à sortir Quinn et les autres du lycée sains et saufs ?

J'attends vos réactions avec grande impatience !

A la prochaine…

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