Petite fic sur mon couple préféré de Kingdom Hearts 2, Axel et Roxas. J'espère que ça vous plaira... :)

shonen-ai, vous êtes prévenu

Le couché du soleil était vraiment magnifique. Toutes ces nuances, rouge, jaune, rose. Le ciel s'offrait à l'infini, sans entrave, comme si il suffisait de se trouvait ici pour se sentir libre.

Roxas aimait venir ici. Il s'asseyait tout en haut et pouvait voir la cité du crépuscule.

Il était souvent seul mais ça lui importait peu. Les autres l'ennuyait. Il n'aimait pas trop la foule.

Il avait 3 amis et ça lui suffisait. Pourtant même avec eux, il manquait quelque chose. Une petite chose, tellement insignifiante pour certains.

Il n'aurait su dire quoi. Il se fichait de tout. Il n'aimait pas le lycée, il n'aimait pas les contraintes et pourtant il avait remarqué depuis longtemps que vivre signifiait être contraint.

C'était si frustrant de se dire qu'il ne pouvait rien faire ni choisir de son propre chef. Toujours soumis aux règles et surveillé par les gens qui se souciait toujours trop de « choquer » ou de « sortir de la norme ».

Lui, il ne voulait qu'être heureux. Parfois il restait des heures à regarder les étoiles, allongé là. Sa mère était partit avec homme. Si ça pouvait lui faire plaisir.

Roxas s'en fichait d'être abandonné. Il se fichait de vivre. En fait il se fichait de tout.

Avait-il un cœur ? Parfois il en doutait. Il souffla. Décidément tout était si compliqué. Il habitait seul maintenant. Sa seule préoccupation résidait à essayer de trouver quelque chose à faire pour passer ses journées. Il allait en cours même si c'était d'un ennui mortel. Il suivait bien chaque cours tel un automate. Il était bon élève même s'il ne travaillait pas plus que ça.

Mais l'école et le reste n'étaient pas pour lui. Le genre de devoir qu'on lui imposait restait plat. Les sujets du genre « comment vous voyez vous dans 30 ans ? » ou « Quel métier voulez-vous faire ? » l'ennuyait. Il ne l'avait jamais dit mais dans 30 ans, il n'imaginait pas qu'il puisse être encore là. Non il ne se voyait pas vieillir dans ce monde. Un métier ? Quel métier ? Rien ne l'intéressait, il n'y avait rien dans son monde.

Il regarda le soleil disparaître, laissant une légère marque rose de son passage. Seule trace de son existence mais même s'il n'était plus là, personne ne peut oublier le soleil. Il aurait aimé être comme lui. Il pourrait ainsi disparaître mais il avait peur ; peur d'être oublié. Que son infime existence ne laisse aucune trace.

Il ferma les yeux, il devrait arrêter de penser comme ça… Il entendit un bruit. C'était un jeune homme roux avec de grands yeux verts. Il était accompagné d'une fille qui gloussait en l'écoutant. Elle était pendue à son bras.

Roxas connaissait cet homme, il était dans son lycée. Il était arrivée il n'y a pas longtemps et avait déjà réussi à gagner le statut de « Beau Gosse Du Lycée », il était connu pour ses prouesses avec les filles et surtout pour son manque de respect envers les professeurs, ce qui avait contribué à le faire monter parmi les plus populaires. Il s'appelait Axel. Il traînait avec une bande de nazes, pareil que lui. Roxas détestait ce genre de personne, juste superficiel.

Ils s'embrassaient et se tripotaient. Roxas avait bien envie de leur dire d'aller à l'hôtel pour ça mais il se retint. Mais quand la fille commença à gémir quand le roux la plaqua contre le mur il ne put se retenir.

- Si je vous dérange faudrait le dire…

Il avait parlé d'une voix calme, comme d'habitude, maîtrisant parfaitement ses émotions. La fille sursauta et Axel se tourna vers lui, une lueur amusée dans le regard. Roxas détourna la tête et contempla le ciel, signe qu'il se fichait d'eux et surtout qu'ils le dérangeaient.

- Tu peux nous laisser s'te plait ? J't'appellerai.

- Mais…

- S'il te plait… Il avait parlé avec une voix douce avec un petit sourire séducteur, elle ne résista pas longtemps.

Axel s'approcha et s'assit à côté de Roxas qui se demandait sérieusement ce qu'il lui voulait. Mais étonnamment il ne dit rien, pas un mot.

Roxas le regarda d'un air interrogateur.

- Pourquoi tu me regardes ? Je suis beau c'est ça ? Il rigola.

- Pff… Baka…

Il se leva et commença à partir.

- C'est quoi ton nom ?

Question de pure politesse. Il le connaissait déjà.

Roxas s'arrêta et répondit sans même se retourner.

- En quoi ça te regarde ?

- T'es dans le même lycée que moi non ?

- …

- De toute façon je te trouverai.

- Essaye si ça te fait plaisir.

Et il partit sous le rire du roux. Il n'entendit pas le roux chuchoter « tu m'as oublié hein ? » d'un air triste.

Mais qu'est-ce qu'il avait ce gars ? Mieux valait rester en dehors de ça. Il rentra chez lui et se fit à manger. Il se força à manger le peu qu'il y avait dans son assiette. Depuis quelques temps il avait perdu l'appétit mais il se forçait quand. Mais c'était dur, quand il avalait trop il avait envie de vomir.

Il se lava et alla droit au lit. Regardant le plafond il attendait le sommeil. Demain une journée de cours comme les autres l'attendait… Une journée triste et monotone, encore une…

Son réveil sonna. Il ronchonna en se mettant le drap sur la tête. Il resta ainsi 10 minutes. C'était une sorte de rituel qu'il s'imposait. C'était le temps qu'il prenait pour se motiver.

Il éteignit son réveil en se levant de son cocon chaud, le froid l'envahit. Il ne put réprimer un frisson.

Il marcha lentement, d'un pas mal assuré, les yeux mi-clos vers la salle de bain. L'eau bouillante sur son corps maigre lui fit du bien. Il se mit la tête sous l'eau espérant réussir à se réveiller complètement mais rien n'y faisait.

Il s'essuya rapidement, mangeant un bol de céréales en écoutant de la musique, un des rares intérêts du jeune homme.

Une fois les dents bien brossées, il prit son sac sur son épaule et sortit.

L'air du matin finit par le réveiller complètement. Inspirant bien fort cet air frais, il s'avança.

La première pensée qu'il eut quand il se dirigea vers son lycée, fut pour le roux. Il se demandait si il allait réellement essayer de trouver son nom ou il avait simplement dit ça pour faire le malin et avoir le dernier mot.

Il secoua la tête. Pourquoi il repensait à cet abruti ? C'était juste un coureur, qui aimait emmerder son monde.

…

Quoi que… Il ne le connaissait pas vraiment. Comment pouvait-il dire ça ?

Il se rappela de la veille quand il c'était assis à côté de lui sans un mot. Peut-être qu'en fin de compte il était peut-être différent des autres…

Oui peut-être…

J'espère que ça vous aura plu, le 2ème chapitre va arriver...

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