Le loup et L'agneau
Bonjour, bonjour ! Bienvenu sur cette fanfic Durarara qui, je l'espère, vous plaira ^_^ !
Aucun des personnages que j'utilise ici ne m'appartient, mais je pense qu'il n'y a pas besoin de vous le dire, vous avez l'habitude des disclame !
Sur ce, je ne vous retiens pas plus longtemps et vous souhaite une bonne lecture !
Chapitre 1 : L'agneau ne doit jamais se séparer du troupeau
Un filet de fumée blanche s'échappa d'entre ses lèvres. Il recolla presque immédiatement le philtre de sa cigarette contre elles. Il inspira profondément et, après un temps, laissa à nouveau la fumée fuir ses poumons. Il aurait bien continué ainsi, contemplant les rues vidées d'Ikebukuro au petit matin, mais l'homme qui arrivait en face de lui brisa cette atmosphère calme en secouant activement sa main devant son visage.
Tom : Shizuo ! Je me prends toute ta fumée dans le visage ! Tu pourrais faire attention !
Shizuo : Tu as pris quoi ?
L'interlocuteur du géant en costume de serveur soupira avant d'extraire, non sans fierté, deux gobelets fumants de sa sacoche.
Tom : Café très noir avec beaucoup de sucre et beaucoup de crème ! Je mettrai peut-être de la cannelle en plus la prochaine fois, pour voir si c'est meilleur…
Shizuo : Pour moi, j'entendais.
Tom : Pff ! Te dérider un peu ne te ferait pas de mal !
Shizuo : Il est 6 heure du mat'. Je ne me déride pas avant 10:30.
Tom : Même avec un bon lait chaud avec du miel ?
Un large sourire –assez terrifiant il faut l'admettre- se dessina sur les lèvres du jeune homme qui s'empara du gobelet que lui tendait son comparse. Tom secoua ses dreadlocks comme un lion sa crinière et replaça ses lunettes noires bien droit sur son nez avant de s'étirer.
Tom : Ah ! Qui a dit qu'être collecteur de dette était un job facile ?
Shizuo ne prit même pas la peine de lui répondre, se contentant de pointer sa montre.
Tom : Oui, je sais ! Bon, on fait comme d'hab : j'entre, je discute, et si je ne suis pas ressorti au bout d'un moment, tu entres en jeu.
Shizuo : Combien de temps ?
Tom : D'ici que tu ais fini ton lait et ta clope ?
Shizuo : C'est parti.
Tandis qu'il prononçait ces mots, il retira le couvercle de son gobelet puis se mit à souffler sur le liquide encore brûlant. Tom se para de son plus beau sourire et appuya trois longues fois sur la sonnette à côté de la lourde porte métallique qui leur faisait face. Au bout de quelques secondes, un homme à l'air farouche et au corps recouvert de tatouages ouvrit violemment la porte et toisa Tom avec mépris.
Tatoué : Qu'est-ce tu veux ?
Tom : J'ai rendez-vous avec votre boss, je peux entrer ?
L'homme tourna la tête vers Shizuo et eut un mouvement de recul en le reconnaissant. Sa réputation le précédait. Il questionna Tom du regard.
Tom : Ne vous inquiétez pas, mon partenaire… Enfin, compagnon… Enfin…
Shizuo baissa la tête et prit l'arrête de son nez entre son pouce et son index : Tom était vraiment irrécupérable.
Tom : Enfin, lui, quoi ! Il reste dehors. A moins que vous ayez prévu que ça se passe mal ?
Un frisson traversa l'interlocuteur de Tom lorsqu'il entendit cette menace proférée à demi-mot. Il se dégagea du passage afin de laisser Tom entrer puis claqua la lourde porte derrière eux. Shizuo vint s'adosser à celle-ci et porta la coupe de lait à ses lèvres : il n'y avait plus qu'à attendre.
Le mégot vint s'écraser au fond du récipient vide dans un « pshhh » dont la mélodie agaçait toujours Shizuo, en cela qu'elle annonça qu'il était l'heure. Il soupira et décolla le dos de son appuie. Il fit craquer ses phalanges mais commença par téléphoner à son collègue : Tom était si bavard qu'il avait peut-être seulement perdu la notion du temps, rien de plus habituel. Répondeur. Il sonna à la porte. Rien. Une nouvelle fois. Rien. Ses sourcils se froncèrent. Il détestait la violence mais ce genre de situations avait le don de l'irriter au plus haut point. D'un coup de pied, il pulvérisa la porte. Personne. Il traversa le couloir à grands pas jusqu'à atteindre une salle avec des canapés. Des mugs encore fumants trônaient sur la table basse mais la pièce était vide de toute présence humaine.
Shizuo : Qu'est-ce qu…
Un bruit de klaxon fit tourner la tête à Shizuo. La fenêtre était grande ouverte sur la rue. On venait de kidnapper Tom.
