Pairing : Le Pape/Richelieu…Meuh non, Kazahaya/Rikuo, évidemment !
Rating :…j'en sais rien…On va dire T pour l'ambiance, le langage, et le lemon (Rien que le titre mérite un rating T a lui tout seul…)
Genre : Yaoi, angst, mystère, surnaturel, un ch'tit peu de romance.
Disclaimer : les quatre bô bishôs ne m'appartiennent pas, malheuresement, mais Kirin, sa maison et tout ce qu'il y a dedans, OUI /Est contente, à enfin un truc qui lui appartient dans une de ses fics…/
Flesh and bones
Chapitre 1 :
Où une certaine Kirin vient rendre visite à Kakei…
Ce matin-là, Kakei eut une visite inattendue, mais agréable.
« Kirin ! Qu'est-ce que tu fais là ? Tu es rentrée de Finlande ? »
Kirin était une jeune femme d'une vingtaine d'année environ, les cheveux noirs et les yeux bleu foncé, la peau pâle et les lèvres exsangues. Son corps semblait avoir été taillé par un Giacometti et les vêtements clairs qu'elle portait renforçaient cet aspect squelettique qu'elle avait. Ses mains longue et mince semblait deux araignées blanche prête à vous mordre.
Bref, Kirin n'était pas une jolie femme.
Mais son regard et sont sourire dégageait une chaleur apaisante mais…Inquiétante.
Cette femme n'était pas belle, mais avait de la prestance et était franchement inquiétante.
Ce qui ne manqua pas d'alarmer Kazahaya la première fois qu'il la vit.
Il venait de sortir de l'arrière-boutique et était tombé sur Kirin, Kakei et Saiga dans l'entrée. Son regard était allé sur chacune des personnes, et en voyant Kirin, il s'était reculé brusquement, comme un chat éffarouché. Il se cogna dans le torse de Rikuo qui sortait à son tour. « Mais fais attention ! Tu devient aveugle ?
-Quoi ? Je te préviens que personne n'a d'yeux derrière la tête ! » Le brun haussa les épaules et dépassa le châtain qui continuait de pester contre l'impolitesse de son compagnon. Rikuo s'approcha de son patron et celui-ci s'exclama : « Oh, Rikuo, je te présente Kirin. Elle est rentrée de Finlande avant-hier et est passée me voir. C'est une bonne amie. » Kirin tourna ses yeux couleur de mer vers le jeune homme et lui serra la main avec son sourire doux comme du miel, mais aussi acide que du citron. (1) Le brun la regarda et se tourna vers Kakei avec un regard interrogateur. Kakei fit un léger geste négatif avec la tête et Rikuo eut une moue déçue. Puis il reporta son attention sur la jeune femme et lui dit : « Enchanté. Je suis Rikuo.
-Moi de même. » Il lâcha la main comme il s'était brûlé. Les contacts physiques avec cette femme n'étaient jamais agréables. Sa peau était douce, mais piquante, comme un produit irritant. On se sentait mal pendant quelques secondes après l'avoir touché. Kazahaya, qui avait suivit la scène de loin jusqu'ici se rapprocha et attrapa la manche de son colocataire dans un élan protecteur. Son instinct lui disait que cette femme était dangereuse. Il resta un moment à la fixer, dans un silence gêné. Puis finalement, doucement, il relâcha le pull de Rikuo. Après tout, si c'était une amie de Kakei…
Non, justement, c'en était que plus inquiétant !
Kazahaya, n'oubliant pas tout à fait la politesse, tendis la main et serra celle de Kirin. Il grimaça intérieurement, mais eut un sourire et murmura du bout des lèvres : « Enchanté…Je m'appelle Kazahaya.
-Je suis Kirin. Enchantée. »
Kakei frappa dans ses mains d'un ton joyeux et dis : « Bon ! Et si nous prenions quelque chose à boire ? » Kirin se tourna vers lui et eut un sourire qui ressemblait à celui d'une hyène. « Oh ! Mais avec joie ! Tu as du saké ?
-Bien entendu ! Saiga, tu vas le chercher, s'il te plait ? » L'homme aux lunettes hocha la tête et disparu dans la réserve. Il revint avec une grande bouteille de saké et tout ce petit monde se dirigea vers le salon où, d'habitude, Kakei donnait les missions aux deux colocataires.
Une fois tout le monde assis avec un verre de saké, Kirin regarda les deux adolescents et dit avec encore une fois, son sourire détestable : « Alors c'est eux…
-Oui. » Les deux interpellés échangèrent un regard et fixèrent Kakei et Kirin à tous de rôle. Le patron de la pharmacie, en voyant leur regard étonné et un tantinet inquiet, il éclata de rire. « Ne vous inquiétez pas, les jeunes, j'ai juste parlé de vous à Kirin dans un de mes mails (2). Elle est une nécromancienne de premier ordre, vous savez… » Cette révélation laissa les deux colocataires passablement sidérés. Cette femme si froide, si pâle, si morbide et au sourire désagréable, une nécromancienne ? Ce n'était pas si étonnant, en fait. Finalement, Kakei se tourna vers la jeune femme et demanda : « Mais au fait, que fais-tu ici ? À part me voir. Je sens que tu veux me dire quelque chose…Et d'ailleurs, je le sais. » Kirin éclata de rire. Un rire brûlant, acide. On avait l'impression d'avoir la peau lacérée et tranchée rien qu'en l'entendant. Rikuo et Kazahaya frissonnèrent. Ils détestaient cette femme avant même de la connaître un peu mieux. Elle les regarda, puis porta son regard vers son ami et dit simplement : « Je trouve que tes deux protégés ont besoin de vacances. Regarde les cernes qu'ils ont. Et, en plus de toutes les escroqueries qu'ils subissent de ta part, ils n'ont absolument pas une minute à eux, les pauvres… »
Kazahaya commençait à ne pas aimer DU TOUT la tournure que prenait la conversation. Rikuo non plus, apparemment, à en juger ses sourcils froncés et sa bouche tordue en une moue dégoûtée. « Voilà ce que je te propose, Kakei. Laisse les passer une semaine dans ma maison. Je ne serais pas là. Il pourront profiter des plaisirs des jeunes de leurs âges… » Le sous-entendu était si évident que Kazahaya pris la couleur de la pivoine et même Rikuo avait légèrement rosi.
Bafouillant et gagatant, Kazahaya protesta : « Mais non ! Rikuo et moi sommes juste des collègues de travail ! Je…Enfin Nous…Non, on n'est pas ensemble ! » Kirin pouffa. « Oui, oui. De toute façon, ça ne me regarde pas. » Elle eut de nouveau son sourire.
Oh pitié, qu'elle ne fasse plus jamais ce sourire ! Pensa Kazahaya en se sentant défaillir. Ignorant le malaise de son employé, Kakei dit avec un ton jovial : « Des vacances ! Oui, ça serait une bonne idée. Chez toi ? Pourquoi pas, ils n'auront pas à dépenser leurs argents. Mais qui travaillera à la boutique, pendant ce temps ? » Il avait dit ça avec un grand sourire, mais des ondes légèrement meurtrières émanaient de lui. Kirin eut un petit rire, encore plus désagréable que son rire franc, et répondit tout simplement : « Oh, mes employés s'en occuperont ! ne t'inquiète pas pour ça. Quant à tes commandes de travails en extra…Et bien, mes employés aussi pourront s'en occuper. Ils sont compétents, tu sais.
-Je n'en doute pas. » Les ondes avaient disparues. Kakei se tourna alors vers les deux adolescents qui commençaient à craindre pour leurs sécurités. « Et bien, c'est décidé ! Vous passerez une semaine chez Kirin, tout frais payés. Ça vous reposera. » Son ton était sans appel.
Kazahaya ouvrit de grands yeux et Rikuo fronça les sourcils. Nul doute que cette affaire cachait quelque chose. Mais le brun ne préféra pas contester les dires de son patron. Il risquerait gros.
Ce fut donc décidé et planifié. Les deux colocataires iraient prendre des vacances dans la grande demeure de style occidentale, située en campagne, à une heure en train de Tokyo, de la jeune femme nommée Kirin.
Même si ça ne leur plaisaient pas du tout.
À suivre…
(1) : Ce qui fait une tisane au citron avec du miel dedans ! XD …Oui, bon j'arrête mes trips…N'empêche, c'est très bon pour le mal de gorge et les quintes de toux sèches…
Kazahaya : On s'en fout ! Écrit !
(2) : Euh…Ils ont un ordinateur ?
Note : le titre, je le précise pour celles ou ceux qui sont allergiques à l'Anglais, veut dire : « Chair et ossements »…Ça donne une bonne ambiance, pas vrai ?
Tadam !
Bon, ce chapitre est un peu long, mais c'est pour la situation initiale. Ça m'embêtait de la couper en deux. Et puis, cela n'aurait servi à rien…
Les prochains seront sûrement plus courts. Quoique. Vu les idées que j'ai en tête…
Bon, comme vous l'avez compris, mon one-shot lemon est passé a la trappe au profit d'une fic plus longue, où il y aura tout de même un lemon.
Mais je vous préviens tout de suite que je n'ai pas encore lu le volume 3. Et étant à Camaret-sur-mer, en Bretagne (qui est une très jolie petite ville soi dit en passant), je doute que je puisse le trouver…Donc, ayant manqué un bout de l'histoire parue en France, je n'ai pas toutes les cartes en mains. Ce qui veut dire que je ferais peut-être une bourde quelque part…ne m'en veuillez pas…
Hum, je vais arrêter de raconter ma vie.
Une ch'tite review ?
