Kiss Game
Bonjour (ou bonsoir) tout le monde! Je reviens avec une toute nouvelle fiction. L'inspiration de cette histoire m'est venue d'un coup, et j'aimerais la partager avec vous. cette fiction ne prend pas compte des tomes de Harry Potter, même si certains détails seront semblables à l'histoire. Je rappelle qu'aucun de ces lieux et personnages ne m'appartiennent. Inutile de rappeler que c'est à la fabuleuse J.K Rowling qu'on les doit. J'espère que cette histoire vous plaira.
1_ Ginouille Citrouille
POV Ginny Weasley:
Ginny Weasley s'installa confortablement dans un des fauteuils de la salle commune. Elle dêméla délicatement ses longs cheveux roux foncé et soupira. Quelle fichu temps! Il avait plu toute la journée et d'une pluie si forte que l'entraînement de Quidditch avait été annulé. Elle jouait au poste de poursuiveuse, et c'était une de ses plus grande passions. Elle s'étira et commença à se détendre à la chaleur du feu qui crépitait dans la cheminée. Elle devait bien l'avouer, c'était absolument plaisant de se reposer ici.
_Euhh... Ginny? demanda une petite voix à côté d'elle.
La belle rousse tourna la tête pour faire face à... Michael Corner. Ginny eut du mal à ne pas soupirer d'agacement. En effet, Michael Corner lui faisait la cour depuis qu'elle était en première année -elle en était à sa septième- et elle le trouvait vraiment lourd. En fait, Ginny n'avait jamais vraiment été interessée par les garçons -enfin elle n' aimait pas les filles non plus . Elle n'avait jamais cherché à avoir un petit ami, et le seul qu'elle ai eut était Cormac Mc Laggen, un garçon qui était un peu trop osé. Ils étaient sortis ensemble six mois. Puis elle l'avait plaqué lorqu'elle l'avait vu avec une autre fille dans une situation assez explicite. Cela remontait à deux ans. Beaucoup d'autres garçons -dont Michael- lui faisait comprendre qu'ils voudraient bien sortir avec elle, mais elle n'y faisait pas attention. Il y avait un truc qui bloquait. Elle prit une grande inspiration, puis murmura d'une voix contrôlée:
_ Oui, Michael?
_ Eh bien, je me demandais si... si... enfin tu... euh...
Pas besoin de formuler ta question, crétin! Bien sû qu'elle savait ce qu'il voulait. Elle avait essayé de l'éviter toute la journée.
_ Oui? marmonna-t elle.
_ Euh... Tu veux venir avec moi... au bal de Noël?
Et voilà, on y était arrivé. Elle réfléchit très vite à un moyen de décliner cette proposition puis lui vint une idée. Personne ne lui avait proposé de l'accompagner au bal, tout simplement parce que les garçons avaient gentiment ravalé leur demande lorsque Ginny était passé près d'eux, le regard fusillant, comme pour dire "Osez pour voir!". Elle regrettait un peu ce geste. Elle ne pourrait pas aller au bal. Mais vu que Michael lui propose... Ce serait un moyen pour y assister... Non, ce n'est pas bien Ginny. Tu ne l'aimes pas, ne le fais pas souffrir. C'était trop tard. Elle avait décidé.
_ Oui, je veux bien t'accompagner, lança t-elle en souriant.
Il lui semblait que les yeux de Michael allaient sortir de leur orbite, et elle crut pendant un moment qu'il allait s'évanouir . Son visage passa du blanc au violet, pour revenir à un rouge intense.
_Oh, eh bien euh... c'est gentil ... euh le 4 décembre à 20h, alors?
_ D'accord, marmonnna-t elle, regrettant déjà d'avoir dit "oui" .
Michael lui fit un signe de la main puis partit annoncer la nouvele à ses copains. Idiote! Qu'est ce qui m' a pris d'accepter? Mais déjà une pensée du bal occupait son esprit et toute pensée amère se volatilisa.
A ce moment, un grand bruit retentit derrière et elle se retourna précipitemment pour se ré-installer tranquillement dans son fauteuil. Quelqu'un vint se placer dans celui d'à côté et Ginny tourna la tête vers Harry Potter, son meilleur ami. Elle sourit lorsqu'elle vit la mine abbatue de celui-ci.
_ Alors? aborda- t elle avec une moue narquoise.
_ Je t'en supplie, répliqua le brun aux magnifiques yeux verts, ne te moque pas de moi.
_ Mais pas du tout mon cher! Jamais je ne pourrais me moquer de toi, j'en fais serment jusqu'à ce que je sois morte. Mais celà ne veut pas dire que je ne viendrais pas te hanter pour rire de toi... la journée lorsque tu seras au travail avec ta nouvelle meilleure amie ou la nuit dans ton lit... HouuuHouuuHouu...
_ Très drôle, ma petite Ginouille citrouille.
_Mais euuuh... tais toi!
Elle détestait que son ami l'appelle "Ginouille citrouie." C'était un surnom ultra débile qu'il avait trouvé un soir de Halloween, trois ans auparavant, comparant une jolie grosse citrouille à la couleur des cheveux de Ginny. Il fait ça uniquement pour m'énerver.
_ Je m'appelle GINNY. Je t'ai déjà dit CENT FOIS de ne pas m'appeler comme ça.
_ Tu préfère Ginette?
Sa meilleure amie lui donna un coup sur la tête et Harry se réduisit au silence. Ginny décida alors de se venger:
_ Alors? La pêche aux filles est perdue? lança-t elle en cessant de le battre et affichant un sourire narquois.
_ Ouai... pfff j'ai pas de chance c'est tout... et toi?
_ Pareil, avoua la rousse.
_ J'en suis réduit à y aller avec Romilda Vane.
_ Rigole pas, moi c'est pire.
_Qui?
_ Michael Corner.
Harry retint un fou rire devant le regard noir de Ginny et chuchota d'une voix tremblante sous l'effort qu'il faisait pour ne pas rire:
_Ah...
_ Vas y marre toi si tu veux. J'ai seulement accepté pour aller au bal, voilà tout.
_ Ah... mais non Ginny... attends... je vois... murmura t-il d'une parfait imitation du professeur Trelawney, je vois... que Michael Corner est l'amour de ta vie... oui je vois que tu va le supplier de t' épouser et que tu l'aimeras éternellement...
_ Oh, et moi je vois que Romilda Vane te fera de beaux enfants...
Harry cessa soudain de sourire et prit un air renfrogné. Elle le fixa, amusée. Harry n'avait jamais eu beaucoup de chance avec les filles. Bien sûr, elles essayaient toutes d'attirer son attention sur elles, mais Harry était trop maladroit avec les filles. Il était sorti avec Cho Chang, il y a trois ans et tout semblait bien aller lorsque qu'un jour Harry eut la délicatesse de dire à Cho à quel point elle avait grossi des fesses. Ginny rit à ce souvenir. Cho avait collé une baffe magistrale à harry et ils ne s'étaient plus jamais parlés. Sa seconde conquête, Lavande Brown, lui avait annoncé d'emblée qu'elle voulait se marier avec , avoir sept enfants, une grande maison et annoncer à ses parents deux semaines plus tard leurs fiançailles. Harry s'était alors enfuit et Lavande ne cessait de le fusiller du regard, à présent. Qu'est-ce qu'il était maladroit! Il n'était pas son meilleur ami pour rien.
_ Bah... ce sera pas pire que Cho Chang, remarqua- t il.
_ Mouaiis... si tu ne lui fait pas remarquer qu'elle a une carrie, un énorme bouton ou que ses cheveux te font penser à un mouton....
_ Haha. Non, je saurais commen faire cette fois. déclara t-il, déterminé. Puis il s'affaissa dans le fauteuil et marmonna: Non, j'y arriverais pas. Comment on fait pour bien se comporter avec les filles, Gin'?
_ Euhh... eh bien il suffit de faire tout le contraire de ce que tu fais habituellement en leur présence.
_ Merci du conseil, ironisa-t-il. t'es vraiment super, comme meilleure amie.
_ N'est-ce-pas? Que ferais-tu sans moi, hein?
_ Bah... je ne subirais pas de remarques "ginnistes" à longueur de journée, je ne serais pas battu et... mais ça serait pas marrant sans toi. Je pourrais pas faire d'aussi bonnes blagues lorqu'on est à deux, et j'aurais pas pu m'amuser autant de ma première année à cette denière...
Ginny lui tira la langue. C'est vrai qu'ils aimaient souvent faire des blagues aux professeurs, aux élèves ou à Peeves. En fait, Ginny avait rencontré Harry un peu avant ses onze ans, lorsqu'il était venu chez elle, accompagné de Hagrid. Celui-ci l'avait amené pour qu'il vive chez elle et quitte les Dursley à tout jamais. Sa mère, Molly Weasley, femme de grand coeur avait bien sûr tout de suite accepté. Ginny et son jumeau Ron avaient alors sympathisé avec le brun. Et d'une manière totalement incompréhensible, Harry était plus proche de Ginny que de Ron. Harry et lui étaient des amis très proches, mais le lien qui unissait Harry et Ginny était plus fort et la rousse savait très bien ce que ça signifiait. Elle ressentait exactement la même chose avec ses six autres frères. Harry et Ginny étaient maintenant exactement comme frère et soeur.
_ J'abandonne, maugréa Harry. On est nuls pour se trouver des petits amis.
_ Comment ça, ON? TU es nul. Moi je peux parfaitement me trouver un petit ami, contrairement à toi.
_Ah oui? Ca c'est ce que tu crois, mais c'est pas moi qui cherche à fuir tous les garçons qui viennent parler.
_ Et c'est pas moi qui fait fuir les filles en leur faisant des jolies petites remarques version "Cassage"! Et je ne cherche pas à fuir tous les garçons. D'ailleurs, je peut sortir avec qui je veux!
_ Ah bon? Tu ne te lancerais pas des fleurs par hasard? Je suis certain que MOI j'arriverais à faire craquer les filles, et sortir avec nimporte laquelle.
_ Et on peut en avoir la preuve?
_ Toi, t'en as?
_...
Ginny réfléchit à toute vitesse. Elle détestait avoir tort avec Harry. Une idée, une idée, une idée!
_ On fait un pari, ok? Jusqu'à la fin de l'année, celui d'entre nous qui aura embrassé le plus de personnes possible aura gagné.
_ Euhh.. mais..
_ Alors, tu te dégonfles? Mr l'expert en séduction?
_ Euhh... C'est d'accord. J'accepte le pari.
_Très bien... mais il faudra quelque chose pour qu'aucun de nous ne triche, un genre de compteur qui révèle lorsqu'on embrasse une personne... Mais il ne faut pas plus d'une même personne sur trois jours...
_ Et le nombre de fois qu'on embrasse la même personne, ça compte?
_ Hmmm... oui je pense.
_ D'acord. Alors comment vas-tu t'y prendre pour trouver un arbitre, Miss Intello rousse?
_ C'est simple! Il suffit de demander à Fred et George de nous fabriquer un objet!
Fred et George, deux de ses frères eux aussi jumeaux, fabriquaient des farces et attrapes dans leur propre magasin. Ils accepteraient sûrement avec joie de leur fabriquait un objet ou autre. ils aimaient aussi que la benjamine des Weasley et Harry fassent des farces ou des paris, comme ils en avaient l'habitude. Ceux-ci étaient d'ailleurs un peu loufoque des fois. Un jour, Harry avait remporté avec succès un pari entre elle et Ginny. En effet, il s'était mis debout sur sa table dans la salle de potion, et s'était mis à réciter au professeur Rogue: "Une souris veeerte, qui courait dans l'heeerbe, je l'attrape par la queue, je la montr à ces messieurs..." avec une petite chorégraphie hilarante. Ginny n'avait pas pu réprimer un sentiment d'admiration. Elle était tellement pliée de rire qu'elle n'avait pu faire de même. Pour finir, Harry avait eu une colle chaque jour de la semaine pendant un mois, mais il n'avait cessé d'afficher un sourire suffisant.
_ Bon, ok , dit Harry. Tu leur envoie une lettre demain matin et dès que l'objet arrive, le pari commence.
_Paaarfait. Bon, je vais me coucher. je dois commencer à réfléchir à une technique pour te battre cher ami... Dis bonne nuit à Romilda de ma part.
_ Et toi, ne file pas retrouver Michael Corner dans son lit. Attends au moins la fin du bal. Oh... mince le bal est dans trois mois!
Ginny lui tira la langue pour toute réponse et fila dans son dortoir. Elle s'endormit très tard, prenant maintenant conscience de la difficulté du pari. Comment allait-elle arriver à embrasser des tas de garçons, elle qui les avaient tant fuis? Mais un pari reste un pari. Et elle trouverait un moyen de gagner. Elle allait faire voir à Harry à quel point il avait tort.
Et voilà, c'est la fin de ce premier chapitre. Qu'en pensez-vous? J'aimerais connaître vos réactions. B'sou.
