Chapitre un: Un mensonge de plus et je t'atomise...
-Joyeux anniversaire Harry! Dix sept ans enfin!, songea le survivant en observant la joyeuse troupe de Gryffondor chanter et danser ensemble.
Il ne manquait absolument personne. Ron, Hermione, les jumeaux, Molly, Ginny, Remus, Sirius, Mr Weasley, il y avait même, Luna, Neville et Dumbledore qui conversait avec McGonnagall dans un coin. Tous ces gens étaient là pour son anniversaire. Il avait du mal à y croire. Hier encore il était enfermé et affamé depuis quatre jours, chez les Dursley. Aujourd'hui tout semblait lui sourire, il avait reçu des cadeaux géniaux et il était en sécurité au douze square Grimmauld, entouré de ce qui était pour lui sa... sa famille.
Un rouquin chancelant s'approcha d'Harry avec un sourire d'ivrogne.
-Et alors, hic, elle n'est pas, hic, super ta fête, hic? demanda Ron passablement éméché qui se tenait à l'épaule d'une Hermione, qui le couvait du regard amusée.
-C'est très bien, Ron. Merci d'avoir demandé, répondit-il en lui souriant.
Plus tôt, il venait de discuter avec Dumbledore qui lui avait donné des paroles d'encouragement au sujet de la prophétie. Gonflé à bloc, Harry se sentait invincible il aurait pu détruire Voldemort sur le champ.
-Oh Ron! Si seulement tu ne buvais pas autant, le tança Hermione en secouant la tête.
-Je bois, hic, pas beaucoup Mione! Tu es trop, hic, jolie avec tes, hic, dents... Veut dormir. Hic!
-Viens Bêta! Allons-nous coucher si tu y tiens tant... Au revoir Harry!
-De tout façons j'allai monter Mione je suis fatigué de tout ces bruits et il est tard presque minuit.
Tous trois quittèrent donc la fête et montèrent à l'étage. Ils se séparèrent à la porte de leur chambre. Hermione et Ron en partageaient une, tandis qu'Harry avait la sienne pour lui tout seul. Il avait eu beaucoup de mal à accepter le fait qu'ils sortaient ensemble au début mais il s'y était fait. Bien sûr rien n'était comme avant, ils passaient plus de temps seuls entre eux ou Harry perdait le sien à tenir la chandelle. Il soupira.
Ils ne veulent pas mal faire, se rappela-t-il avant d'entrer dans sa chambre et de verrouiller sa porte à l'aide d'un sort avec satisfaction. Il pouvait enfin utiliser sa magie comme il le souhaitait. Il savoura la sensation de liberté avec un grand sourire. Le premier depuis toute la saison estivale.
Cependant, il disparut rapidement alors qu'un spasme le traversa soudainement. Nauséeux, il tituba jusqu'a son lit pendant qu'une onde de souffrance se propageait dans toutes les fibres de son corps. Elle atteignit son front et sa cicatrice pulsa douloureusement alors qu'il ouvrait la bouche sur un hurlement silencieux. Un feu semblait courir dans ses veines, qui paradoxalement le combla de joie. Avant même qu'il puisse s'interroger sur cette réaction, il perdit subitement connaissance.
À son réveil il était courbaturé mais ne semblait avoir aucune séquelle de ce qu'il s'était passé la veille, il maugréa pour la forme avant de prendre une bonne douche brûlante. Ce qui c'était passé l'obsédait et malgré tout les efforts d'Hermione et de Ron qui se remettait de sa cuite de la veille, pour le faire sortir de son mutisme, il ne parla pas de toute la journée. Le soir venu, il eut droit à un cauchemar envoyé par Voldemort, mais après celui-ci il fit un drôle de rêve.
Il se trouvait dans une grande salle grise qui ressemblait à un dortoir où les lits inexistant forçaient de jeunes enfants à dormir à même le sol avec une mince couverture. Cette salle était bizarrement familière. Il observa les enfants dormir tranquillement puis on le tira en arrière et...
Il se réveilla en sursaut et pendant un instant ne reconnu plus sa chambre dans la maison des Black. Il se débâtit avec ses couvertures et attrapa ses lunettes sur la table de chevet. Le décor familier le rassura. Quel étrange rêve, songea-t-il. C'était comme s'il était déjà allé à cet endroit. Ce rêve avait la force de la réalité et même ses cauchemars n'atteignaient pas ce niveau de réalisme. Il avait cru intensément être là. Il y avait là un mystère à creuser. Le décor de son rêve lui faisait penser à un orphelinat.
Peut-être que c'était seulement une réaction normale de sa part. Après tout les Dursley le menaçaient constamment de l'envoyer dans un établissement comparable. C'était probablement son interprétation d'un tel institut sûrement. Il n'avait pas lieu de s'inquiéter.
-Hey vieux! Tu ne veux pas nous dire pourquoi tu étais de mauvaise humeur hier, hein? demanda Ron pour la énième fois.
-Cauchemars, se contenta de maugréer Harry de mauvaise grâce.
-Un petit rêve et tu déconnes comme ça! s'exclama le roux sans aucun tact.
-Ron, tais-toi, dit Hermione en levant les yeux de son livre. Ce n'est pas une vision de Tu-Sais-Qui, j'espère? s'inquiéta-t-elle.
-J'ai pas envie d'en parler, marmonna Harry. Qu'es-ce que vous avez prévu pour cet été?
-On passe une semaine ici, puis on retourne au Terrier, dit Ron qui s'était laissé avoir par la tentative d'Harry pour détourner la conversation.
-Pourquoi? demanda Mione en ignorant la réponse de son petit ami.
-Pourquoi quoi? Tu es sûr que je ne peux pas venir avec vous au Terrier?
-Je te demandais pourquoi tu, commenças Mione avant d'être interrompue par Ron.
-Non Dumbledore a dit que c'était trop dangereux.
-Tu n'y serais pas en sécurité, ajouta Hermione sans en vouloir à son petit ami, même s'il l'empêchait d'interroger Harry correctement.
-Y-a-t-il un endroit où je peux être totalement en sécurité au monde? demanda Harry avec amertume. À cause de cette raison débile il serait obligé de retourner chez les Dursley. Putain de protection de ma mère, pensa-t-il. Ron et Hermione ne dirent mot. Harry était constamment en danger, qu'il l'accepte ou non...
Les ennuis semblaient toujours suivre Harry comme s'il était un aimant à embuches. Il l'avait accepté depuis longtemps ce qui ne voulait pas dire qu'il était heureux de rester à Privet Drive pour être vraiment en sécurité. Malheureusement ses amis et les gens de l'ordre n'avaient pas l'air de comprendre qu'il n'était protégé là-bas que des menaces extérieures.
-Ça va, demanda Mione, en voyant ses sourcils se froncer.
-Ouais, répondit Harry en changeant de sujet, on ne pourrait pas jouer à quelque chose?
-Ça te dirais une partie d'échec vieux! s'exclama Ron toujours partant pour le battre à son jeu favori.
-Excellente idée, dit Harry pour continuer de détourner leur attention de lui, ça commençait à me manquer ce sentiment de défaite.
Ron s'esclaffa avec Harry qui perdit durant l'heure sa morosité en même temps que de nombreuses parties d'échec. Pendant les jours qui suivirent Harry retrouva sa bonne humeur. Autant profiter au maximum du peu de temps qu'il lui restait avant le retour chez ses moldus.
Sirius se joignit au trio pour plusieurs parties de Monopoly qu'il gagna haut la main même s'il n'avait jamais entendu parler du jeu avant de les surprendre à y jouer une journée. C'était Hermione qui avait apporté des jeux moldus pour les faire connaître à Ron. Même avertis, Ron et Sirius avaient été tout décontenancés de voir que les pions ne bougeaient pas d'eux même.
Lentement les jours s'écoulèrent et c'est avec surprise qu'Harry se réveilla un matin en faisant le même rêve étrange.
Cette fois il avait vu la scène d'un autre point de vue. Il avait revu la salle crasseuse, les corps ensommeillés des enfants et mille et un détails qu'il avait aperçu la première fois... Cependant il y avait quelque chose de nouveau. Il vit soudain qu'un des garçons venaient de réveiller.
Il devait faire un cauchemar, pensa Harry se remémorant les siens en frissonnant. Le petit ouvrit alors brusquement les yeux mais Harry ne put distinguer leur couleur dans la pénombre. Il ne semblait pas avoir plus de cinq ans mais il était tellement maigre qu'il pouvait avoir n'importe quel âge en vérité. Il se leva en replaçant ses cheveux foncés qui étaient dans son visage et se déplaça en évitant les corps des autres enfants. Puis il entra dans une autre salle par une porte au bout de la pièce.
C'était à ce moment là que c'était réveillé Harry en sursaut, vaguement déçu de ne pas avoir vu ce qui allait suivre. Le survivant attrapa ses lunettes et jura en déchiffrant la date sur son calendrier de fortune, qu'il avait rapporté de chez les Dursley. C'était aujourd'hui qu'il rentrait à Privet Drive. Après il ne resterait que deux semaines avant la rentrée, elles s'annonçaient être les plus interminables qu'il allait jamais vivre.
La première chose qu'avait fait Vernon en le retrouvant sur le pas de la porte c'était de l'enfermer traîtreusement dans sa chambre. Si on pouvait cela appeler une chambre. Harry eut le temps de maudire des centaines de millier de fois Albus Dumbledore pour avoir prit sa baguette. Parce qu'il n'était pas selon lui assez mature pour ne pas l'utiliser contre les Dursley. Harry s'était bien entendu rebellé contre cette mesure.
Flash back
-Vous devez quoi? s'exclama Harry abasourdit.
-T'enlever ta baguette pour quelque temps, répéta Dumbledore très sérieusement.
-Mais pourquoi? Elle va très bien!
-C'est que maintenant que tu peux l'utiliser nous avons peur que tu porte préjudice à la famille Dursley.
-C'est quoi toutes ces conneries? Qui ça nous?
-Mr. Potter ne me parlez pas sur ce ton, fit Dumby menaçant, en rangeant la baguette que Harry lui avait donné au départ sans se douter de la suite de la conversation, dans sa poche.
Comment ai-je pu être aussi stupide? se morigéna Harry en la voyant disparaître dans l'habit mauve avec des étoiles vertes fluo de Dumbledore.
-Donnez-moi ma baguette, je vous jure que je ne ferai pas de mal aux Dursley, dit Harry en tentant de négocier avec le directeur.
Il n'avait aucunement l'intention de faire du mal aux Dursley, seulement de passer le reste de son été là, pour être à l'abri sous les protections de Dumbledore. Car sans elles, il n'aurait plus jamais remit un pied dans cette maison de fou.
-Il est hors de question que je vous la redonne pour l'instant Mr. Potter, répondit le vieil homme.
C'est alors que le survivant vit rouge et que tous les objets de la pièce qui étaient en verre éclatèrent sous la pression de la magie qui animait Harry en cet instant. Il était furieux que cet imbécile sucrivore, lui prenne sa baguette. C'était une des rares choses à laquelle il tenait vraiment. Le directeur loin d'être surprit par l'intensité de ce brusque éclat de colère et de son résultat, se contenta de réparé les verres de ces lunettes qui n'avaient pas résistés.
-Calmez-vous Mr. Potter, lui reprocha Dumbledore du ton moralisateur qu'il utilisait toujours.
-Me calmer? Vous délirez! Rendez moi ma baguette immédiatement, siffla Harry enragé.
L'expression de son visage était si haineuse, que le directeur même s'il l'avouerait jamais, le trouva impressionnant. Puis, pendant une fraction de seconde si courte qu'il aurait pu croire à une hallucination, les yeux d'Harry perdirent leur vert si pur pour un rouge de braises infernales. Cependant Dumbledore savait que s'en n'était pas une et l'apparition de ce phénomène ne faisait que renforcer sa détermination à garder par devers lui la baguette du Survivant jusqu'à la rentrée, où il serait plus aisément surveillé. Harry était un danger pour les autres et il ne pouvait pas laisser décemment ses pauvres tuteurs sans défense avec lui.
-Harry, dit Dumbledore du même ton avec lequel on gronde les enfants, une telle réaction aussi immature de ta part me surprend et me prouve que tu n'es pas assez adulte pour ne pas utiliser ta magie contre eux.
Le survivant s'empêcha de lui jeter un autre regard haineux, comprenant que sa colère ne lui servirait en rien pour récupérer sa baguette. Il devait essayer de convaincre le directeur qu'il ne ferait pas de mal à ses relatifs.
-Monsieur, ils sont ma seule famille. Comment pouvez-vous imaginer que je leur fasse des choses horribles? demanda Harry plus calme.
-C'est ce qu'ils disent tous, répondit le vieux fou en se caressant la barbe.
-Qui donc?
-C'est sans importance. Vous devez me promettre de ne pas les provoquer tout de même.
-Mais Monsieur, je ne les provoque pas! C'est eux qui...
-Ne me racontez pas de mensonge Harry, l'interrompit le directeur agacé. Vous êtes bien traité chez eux malgré tout ce que vous leur faites endurer. Maintenant retournez dans votre chambre faire vos bagages. Remus vous raccompagnera chez vous dans une heure, conclu Dumbledore et avant même qu'Harry puisse protester une fois de plus, il transplanna.
Fin Flash back
A/N Bon voilà c'est mon premier chapitre!! J'aimerais savoir ce que vous en pensez? Et je précise les couples cela va être un HP/DM et un couple mystère TR/? qu'on verra en temps et lieu... Alors si cela ne vous plait pas, il est encore temps de lâcher ma fic... Mais je voudrais préciser qu'il n'y aura pas de lemon, je n'apprécie pas beaucoup ce genre de truc sauf quand c'est bien écrit et moi je suis totalement incapable d'en écrire un. A+
(Avertissement fic sadique)
