De: Snapou Black

Disclam' : Rien n'est à moi, même si je ne dirais pas non pour un petit bout (un gros bout irait aussi) ; par contre le personnage de James m'appartient.

Perso principal: Théodore Nott & Zacharias Smith & Hermione Granger (et tout un tas de personnages ça serait long à tous les dire)

Résumé: Entre solitude, amitié, trahison, déception, chagrin et bonheur, qui a dit que la vie était un long fleuve tranquille ? Certainement pas Theodore.

Les gens passent leur vie à chercher le bonheur et lorsqu'ils le trouvent : ils ignorent à qui ils ont affaire.

Chapitre: Chapitre 01

Année en cours : Sixième année

Divers: Huit chapitres sont déjà écris ; je compte poster une fois par semaine (pour l'instant) le rythme pourra accélérer... ou ralentir. Faudra voir.

A l'origine je souhaitais réécrire "Theodore Nott" car la première partie (principalement) est affreuse (à mes yeux) mais j'ai légèrement dévié de ma route et... voilà donc une nouvelle fic (géniale non ?)

Review Anonyme : snapou-black .kazeo


Il était clair, aux yeux de bon nombre de personnes appartenant à la communauté sorcière d'Angleterre, que les enfants de ces riches familles ne devaient manquer de rien. Que ce soit la petite peste de Pansy Parkinson, le désobéissant Blaise Zabini, le désagréable Drago Malefoy ou Theodore Nott le rêveur, tous devaient être pourris gâtés.

Etait-ce à tord ou à raison ? Peu nombreux étaient ceux susceptibles de juger et peindre un portrait correct de ces gens là et pour cause ! Ils ne se mêlaient que fort peu aux autres. Sang mêlés, nés-moldus, hybrides, très peu pour eux, merci bien.

Ces gamins avaient tout ce qu'ils voulaient. Le dernier balai, une chambre plus grande qu'une maison de taille modeste, une solde d'elfes de maisons à leur service, un précepteur à martyriser comme bon leur semblait : ils avaient tout mais ce n'était pas assez. Il était en effet bien connu que lorsque l'on possède la main, avoir le bras entier paraît être une chose mieux encore.

- Theodore ! Entendit-on hurler dans le manoir Nott. Tu vas me ramasser ce bout de parchemin immédiatement et te remettre à travailler.

Le gamin de huit ans qui répondait à ce prénom s'appuya sur le dossier de sa chaise, bien plus confortable qu'on aurait pu le croire au premier abord, et croisa les bras sur sa poitrine. Il leva ensuite le nez et fit remonter un coin de sa bouche pour fixer, moqueur, l'homme qui s'énervait après lui.

James Paterson, son précepteur, était le premier à ne pas donner sa démission après six mois à essayer de le faire travailler. Le premier à supporter les innombrables bêtises que pouvait faire son élève, à supporter chacune des remarques qui lui étaient faites (remarques diverses et variées puisqu'elles pouvaient tout aussi bien concerner sa coiffure horrible et ses vêtements immondes que son incapacité à lui apprendre quelque chose et ses tics ridicules). Le premier mais, Theodore s'en était fait la promesse, il abandonnerait comme tous les autres.

- Sinon quoi ? Demanda effrontément l'enfant. Tu me referas faire des lignes ?

Le jeune adulte soupira. Chaque fois qu'il avait essayé de punir le petit cela avait finit par se solder par un échec. C'était à croire que rien ne pouvait venir à bout de cette boule de nerf, insolente et pleine de surprise. Il s'approcha de son élève et se baissa pour se mettre à sa hauteur. Theodore leva les yeux au ciel et son sourire moqueur ne devint que plus grand.

- Pourquoi te comportes-tu ainsi, questionna James, calme. Theo ?
- Theodore, claqua le plus petit. Ma mère a décidé de m'appeler Theodore, pas Theo, donc appelle moi Theodore.

Sans attendre d'y être autorisé ou non, celui qui venait de parler quitta sa chaise et sortit. Atterré, James ferma les yeux et attendit que la porte ne claque avant de se relever. Ce qui ne manqua pas.

Lorsque Theophile, un bon ami de son père, lui avait proposé ce poste, il était loin de se douter que ce qui semblait être un cadeau tombé du ciel était, en réalité, pire encore qu'une pomme empoisonnée. Le fils du vieil homme était tout : sauf un cadeau.

Pourtant il était intelligent. Lorsqu'il s'en donnait la peine, le gosse pouvait presque frôler la perfection. Mais encore fallait-il qu'il ne s'en donne la peine et c'était loin d'être chose acquise.

Par habitude, James se rendit jusque devant la porte de la chambre de son élève et, après avoir donné trois petits coups sur celle-ci, annonça distinctement.

- Theodore ? Nous reprendrons la leçon dans cinq minutes. Sois là… s'il te plaît.

Malgré toutes les misères qu'il lui faisait subir, les vertes et les pas mûres qu'il avait à supporter, Paterson avait la quasi-certitude que sa requête serait écoutée et qu'on lui obéirait. Pour une fois. Ceci étant un des rares ordres auxquels Theodore acceptait de répondre.

Une fois le délai écoulé, pourtant… James était toujours seul dans la pièce que Theophile avait mit à leur disposition pour les quelques heures de cours que son fils avait à supporter chaque jours.

- Theodore ?

Il ouvrit la porte de la chambre de l'enfant, qu'il ne pouvait pas fermer à clé par ordre de son père et se précipita jusqu'à la forme allongée par terre. James, paniqué à l'idée qu'il ne soit arrivé quelque chose à celui qu'il était censé éduquer et, d'une certaine manière, de surveiller, ne le vit pas rouvrir les yeux.

- Bas les pattes, grogna le petit brun en se redressant comme si de rien était. Je ne suis pas une poupée.

Stupéfaction auprès du précepteur qui resta coi. Il ouvrit, ferma, rouvrit et referma plusieurs fois la bouche. Il y avait quelques questions au bord de ses lèvres qui, pourtant, refusaient de sortir.

- Au fait : mon père ne rentrera pas ce soir et il faudrait que tu restes, annonça Theodore, dans le couloir. Pour me surveiller et tout ça, il ne fait pas confiance à Dips.

James fronça légèrement les sourcils, ne comprenant pas ce à quoi l'autre faisait référence. Aucunes informations ne lui étaient parvenues et cela pouvait tout aussi bien s'agir d'une énième ruse de la part de l'enfant pour le faire renvoyer.

Paranoïaque. Il devenait complètement paranoïaque auprès de cette petite terreur brune.

- Bon on le fait ce cours ou tu attends qu'il neige ? En plein été, sache que tes chances sont minces.

Quelques minutes à peine après qu'ils aient repris leurs places respectives et que le précepteur n'ait reprit ses explications, l'elfe de maison des Nott vint les déranger afin de remettre à Monsieur Paterson un courrier qui lui était destiné.

Après lecture du document, James leva les yeux et observa, ahuris, Theodore qui était en train de faire ses exercices comme si de rien était. Comme si rien ne s'était passé. Qu'il ne lui avait jamais lancé de parchemin imbibé d'encre, qu'il n'avait jamais trouvé refuge dans sa chambre, qu'il n'avait perdu connaissance pour une raison inconnue et su l'avertir de quelque chose avant que cela ne se passe.

Car Theophile Nott venait bien de le prévenir qu'il ne rentrerait pas et lui demandait si cela ne le dérangeait pas de rester au manoir pour la nuit, la chambre d'ami étant à son entière disposition ; il ne rêvait pas.

A défaut d'être un cadeau, Theodore avait au moins le don d'être intéressant et de rendre son travail moins pénible qu'il ne devrait l'être.


Les deux premiers chapitres se rapprochent pas mal de Theodore Nott ; c'est par la suite que la route dévie.

Voili-voilou.

SB