Titre : Quand le passé remonte
Auteur: Constantine Harley
Résumé: Un tueur au passé déroutant, un détective qui pour saisir la clef de l'énigme fouille dans ses souvenirs les plus sombres, et des têtes qui irrévocablement tombent. Friendship, family, crime, mystery.
Personnages: Sherlock Holmes, John Watson, Mycroft Holmes, OC
Ratings: M, parce qu'il y a des scènes sanglantes...
Disclaimer: La série appartient à la BBC, les personnages principaux à Conan Doyle, et l'OC est de moi :)
Blabla du début: Bonjours à tous et à toutes ! Je me décide à poster ici une fic très spéciale, car c'est ma première, toute première fic, et qu'elle a été écrite à quatre mains avec une amie :) (Un grand merci à elle, d'ailleurs, je t'adore ma grande ! :D). Son écriture va sans doute vous paraitre très nuancée question style, car mon amie en a un bien différent du mien, et que le principe de cette écriture était de rédiger un chapitre, puis de le passer à l'autre qui continuait en écrivant un autre chapitre, et ainsi de suite... Bien sûr il y a eu mainte relecture, correction et changement, pour rendre un tout plus homogène. :) Je tient à préciser que nous avons mis quasiment une année scolaire à faire cette fic (Oui ça nous a pris du temps, avec les crises de "c'est nul j'efface TOUT !" et "J'ai plus d'idéeeee !" u.u') !
Bon voilà, je ne vous retient pas plus longtemps et je vous laisse enfin lire ! :D
Ps : reviewez un max ! ;)
Au 221b Baker Street, tout était calme. Ce matin, mon ami Sherlock Holmes fumait sa cigarette en relisant les pages du journal, perché sur son fauteuil favoris. Comme d'habitude il regardait les pages sur les enquêtes non élucidées. Tout juste sortis du lit, je me dirigeais vers la cuisine en quête de thé, quand Sherlock me remarqua et me dit :
« Alors John comment tu vas aujourd'hui ? »
Il enchaîna tout de suite.
«Tu peux faire du thé ? J'attends depuis une demi-heure, se plaignit-il.
―Pourquoi ne vas-tu pas toi-même au placard de la cuisine ?répondai-je dans un bâillement.
―Tiens, me répondit-il en se levant, je n'y avais pas pensé ! Où est le placard avec les tasses déjà? Et le thé ? »
Je commençais à prendre l'habitude de ses réponses excentriques, mais il y a des moments je pensais vraiment qu'il le faisait exprès.
« Bon, tournes à gauche dès que tu es rentré dans la cuisine », répondis-je mollement. Puis en parlant pour moi-même : «Voilà ce que ça fait de ne jamais ranger…
—Que dis-tu? me demanda-il en haussant les sourcils et en prenant son air hautain.
―Ho, rien, je me parle à moi-même… »
Sherlock se dirigea vers la porte du salon, l'ouvrit et cria d'une voix fleurie vers les escaliers :
« Mme Hudson !? Venez vite ! J'ai besoin de vous ! C'est très urgent !
—Oui, répondit elle avec une voix enthousiaste, qu'il a-t-il Sherlock ?
―Vous me ferez le plaisir de me faire le thé, et vite ! »
Toutes traces d'amabilité avait disparus de sa voix.
« —Je ne suis pas votre gouvernante ! répondit-elle, désespérée de lui répéter une fois de plus ces mots.
―Faites-le ! C'est un ordre !
—Arrêtez de crier ! La nature vous a fait des mains et des jambes non ?! Alors utilisez- les !
― Elle n'a pas tort, murmurais-je à Sherlock prudemment.
—Très bien. »
Il sortit de la pièce précipitamment, une aura de fureur silencieuse le suivant et descendit les escaliers. Quelques instants plus tard, il réapparut dans l'encadrement de la porte, l'inspecteur Lestrade de Scotland Yard le tenant par le bras. Sherlock avait l'air plus énervé que jamais. Lestrade fit un « bonjour tout le monde » laconique en le poussant devant lui. Il déclara :
« J'ai un meurtre pour vous Holmes, une affaire dont c'est votre spécialité.
―J'espère qu'elle est bien sinon vous aller prendre cher, Lestrade !
—Vous avez qu'à venir, vous comprendrez. »
Nous descendions alors pour aller sur le lieu du meurtre. Sherlock demanda d'un ton ferme où était la victime, et Lestrade lui répondit qu'elle était au parking de Wading Street.
